« Je me considère comme un Indien, et j’en suis très fier. »
Des représentants des peuples originaires du Vénézuela ont accompagné ce samedi le Président Hugo Chavez dans la réalisation d’un rituel chamanique pour le rétablissement du leader révolutionnaire. L’action a commencé à partir du palais de Miraflores, siège du gouvernement.
Les participants ont manifesté leur appui à Hugo Chavez qu’ils ont considéré comme « Le Grand Cacique des Peuples ».
Le rituel a été organisé par les ethnies Yekuana, Jivi et Wayuu et ont participé 44 ethnies qui ont fait leur vie dans le pays.
Raúl Rodríguez, de l’ethnie Wayuu : « Nous sommes là ce soir, les peuples Indigènes du Vénézuéla, réunis et rassemblés, pour affirmer notre engagement révolutionnaire et la conscience lucide de défendre le processus révolutionnaire que tu diriges. Nous sommes là pour rendre sensible notre visite, par un rituel chamanique pour ta santé.
Le Président de la République a signalé qu’il n’y a pas de mal dont ne naisse un bien qu’il faut faire sortir comme le jus d’une orange.
Il a remarqué aussi ; « Si quelqu’un doit nous apprendre ce qu’est le socialisme, ce sont les peuples indigènes qui l’ont vécu pendant des siècles avant l’arrivée des empires. Ils ont vécu une grande civilisation, sans aucun doute, et le berceau de tous les peuples Indigènes fut une grande civilisation qu’il faut ressortir de l’histoire, car nous sommes tous des Indigènes Caribéens. »
« Je souhaite témoigner de ma reconnaissance envers cette manifestation d’amour parce-que c’est la meilleure médecine pour mon âme, pour mon corps (…) . J’ai commencé mon plus long chemin vers ma plus haute montagne et, d’ici, je sortirai entièrement rétabli, pour reprendre ma place à l’avant-garde, avec vous, ce en quoi consiste le défi. »
(…) A la fin , le Président a fait cette réflexion : « J’ai l’impression de renaître et si cette maladie sert à la réflexion collective, au ressourcement intellectuel de la collectivité nationale, si ceci sert à garantir la paix au Vénézuéla, alors il faut remercier le mal qui m’a frappé. »
Traduction : Alma
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