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8 mars 2009 7 08 /03 /mars /2009 16:53



Notre interlocuteur, le professeur universitaire brésilien Plinio de Arruda Sampaio Junior, est l'un des plus de 1 500 économistes de 46 pays qui sont venus à La Havane pour participer comme délégués aux onzièmes Rencontres Internationales d'économistes « Globalisation et problèmes du développement ». Fondateur et ancien membre du Parti des Travailleurs du Brésil, il n'hésite pas a affirmer que « le moment est arrivé de récolter les fruits de la bataille d'idées conçue par Fidel Castro depuis tant d'années », en faisant allusion l'époque de transition dans laquelle se trouve actuellement l'humanité, marquée par la dangereuse crise du capitalisme.


Je pense que cette crise remet sur le tapis l'urgence et la possibilité du socialisme dans le monde ».

« La crise va changer la situation. Il y a des choses que nous n'imaginons pas mais qui vont se passer, comme le resurgissement d'une protestation de caractère s« Il s'agit d'une crise structurelle du système et de son patron de développement globalisé, qui va imposer des changements de grande envergure dans la société », nous a expliqué Plinio de Arruda Sampaio.

L'auteur du livre « Entre la Nation et la Barbarie », une étude des dilemmes du capitalisme dépendant, nous a rappelé que les moments de crise sont des périodes extrêmement politisées.

« Si le pôle anticapitaliste ne parvient pas à transformer en force politique les sacrifices du peuple en vue d'une meilleure vie, le capitalisme parviendra à restaurer ses conditions d'accumulation », a-t-il ajouté.

« Si je devais résumer ce phénomène mondial, a-t-il affirmé, je dirais que sa cause fondamentale est l'absence de contrôle du capital financier et non seulement du marché mais aussi du capital industriel le plus monopolisé. Tous ces facteurs ont pour conséquence une forte inégalité de la distribution des ressources en même temps qu'une brusque baisse des niveaux de consommation. Le désastre est proche et pour le moment, il n'a pas été possible de l'éviter ».

Le professeur de L'Institut d'Économie de l'Université de Campiñas (Unicamp) va plus loin dans ses réflexions : « La Commission Économique Pour l'Amérique Latine et les Caraïbes (CEPAL) a dressé le bilan des ressources qui ont été utilisées pour voler au secours des banques et des autres grandes entreprises des pays industrialisés jusqu'à la fin du mois d'Octobre 2008, et la somme s'élevait déjà à un montant fabuleux de presque 7 billions de dollars ».

C'est un montant tellement élevé qu'il représente plus de deux fois le Produit Interne Brut (PIB) de toute l'Amérique latine. Nous lui avons demandé si cette tentative de sauvetage a donné des résultats dans des pays comme les Etats-Unis. Il nous a répondu :

« Cela n'a rien changé. Au contraire, la récession tend plutôt à s'aggraver et les mauvaises nouvelles ne cessent d'arriver pour les grands centres capitalistes mondiaux. En effet, la logique qui a présidé cette politique n'était pas celle de l'Etat arbitre qui cherche des solutions pour enrayer la crise, en contrôlant le capital financier et en promouvant des réformes sociales afin d'améliorer la capacité de consommation de la société ».

« Au contraire, ce qui s'est produit, c'est que le capital financier a fait pression sur l'État pour qu'il achète des papiers 'toxiques', 'pourris', sans aucune valeur, afin d'éviter ou de minorer dans la mesure du possible ses propres pertes ».
« La seule chose qui a pu être évitée a été un effondrement spectaculaire des marchés, mais aucun des problèmes structurels de la crise n'a encore été abordé ».

« Par conséquent, ils n'ont fait que retarder et reculer le problème pour plus tard ».

Plinio de Arruda Sampaio est convaincu que l'Amérique Latine est déjà affectée par le cataclysme en raison de ses étroites relations commerciales, financières et productives avec l'économie internationale, mais il opine qu'il existe des alternatives pour un monde meilleur.ocial forte et généralisée. La barbarie capitaliste va provoquer une réponse de réaction », a-t-il ajouté Sampaio a expliqué l'importance de l'espace créé depuis 11 ans et qui a maintenu toujours vivante la pensée de Fidel. « Ces rendez-vous de La Havane représentent les rencontres les plus importantes sur des questions d'économie dans le monde, et je ne dis pas ça par sympathie envers la révolution cubaine. Il n'y a aucun autre espace où les personnes puissent échanger leurs points de vue et même parler de révolution sans peur, et confronter les idées des porte-parole du capital », a-t-il conclu.



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