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14 avril 2009 2 14 /04 /avril /2009 19:49

A propos de la grève de la faim d'Evo Morales, ici on trouve des antécédents, importants pour la Bolivie, à cette pratique : elle aurait marqué, en 1977, par la victoire de 4 grévistes de la faim, le déclin de la dictature de Banzer :
http://www.aportescriticos.com.ar/fr/chroniques.php?id_cv=1#1
Il y a sur le site des liens pour télécharger 2 témoignages à ce sujet, en espagnol ou en français, et une vidéo

La grève de la faim d'Evo Morales puise donc ses racines dans l'histoire de la résistance de la Bolivie à la dictature.


Dans ses reflexions datées du 11 Avril, Fidel dresse un panorama politique de la Bolivie, et montre combien les peuples cubains et boliviens sont frères.
Béatrice

Réflexions du compañero fidel

La Révolution Bolivienne et la conduite de Cuba à son égard.

Plusieurs fois, j'ai pensé que le jour suivant je n'aurais pas à écrire, et que je pourrais consacrer une partie de mon temps à lire ou à étudier, comme je l'ai fait souvent. Mais les évènements importants qui se sont produits les dernières semaines, en relation avec l'économie et la politique mondiales, comme ceux qui ont lieu en Bolivie, m'en ont empêché.

A 10 Heures 40, je suis entré en communication avec Dausa. Je voulais avoir des détails sur la santé d'Evo et des autres dirigeants Boliviens qui en sont aujourd'hui à leur troisième jour de grève de la faim. Bien que plus affaibli par le manque de nourriture, il s'est bien réveillé. Ceux qui l'accompagnent, également en grève de la faim, supportent la situation : ils  se maintiennent bien et sont dans un bon état d'esprit. Ils demandent des livres. Ils ont dit à l'ambassadeur qu'ils aimeraient des livres sur Marti, le Che, et la Révolution. Aujourd'hui notre ambassadeur a reçu la demande et leur a envoyé "Vida y obra de Martí" [Vie et œuvres de Marti],  "El socialismo y el hombre en Cuba" [Le socialisme et l'homme à Cuba], et autres ouvrages.

Comme on sait, la qualité de la loi électorale a été reconnue par diverses organisations internationales, dont l'OEA et l'Union Européenne, qui, jamais sympatisantes de la gauche, ont disposé de services spécialisés, et, à partir de leurs analyses, ont approuvé la loi électorale comme étant l'une des plus sérieuses du continent.

Malgré cela, les autorités des départements de Beni, Pando, Potosi, La Paz et Tajira, pami les neuf que compte la Bolivie, mettent la loi en question, en complicité évidente avec l'opposition.

En Bolivie, le parti le plus fort au Parlement est le MAS (Mouvement pour le socialisme), de Evo Morales ; il compte 73 membres sur les 130 de la Chambre des Députés. Pour cette raison c'est le parti le plus fort en Bolivie. Les autres députés se répartissent entre PODEMOS [nous pouvons] (Pouvoir Démocratique Social), seconde force politique, constituée par les anciens seides du général Hugo Bánze, et ce qui représente les forces politiques traditionnelles. PODEMOS représente l'oligarchie Bolivienne. Son leader actuel est Jorge Quiroga, qui a été président de Bolivie peu avant la mort de Bánzer, et qui fut son vice-président.

Le MNR, dirigé par Mme Mirtha Quevedo, est la troisième force politique. Il comprend un très petit nombre de députés au Parlement, qui s'opposent au MAS.

Unidad Nacional est une autre force d'opposition

Les relations avec Cuba des principales organisations politiques d'opposition ne sont pas empreintes d'hostilité.

Il y a peu de temps, après le plébiscite constitutionnel de Janvier, à l'occasion de la « Área América de nuestro Partido », une importante délégation Bolivienne nous a rendu visite, constituée de Carlos Borth, sénateur de PODEMOS, Roberto Ruiz, autre sénateur du même parti, Cesar Navarro, un homme d'Evo très positif, Mario Justiniano, député du MNR, critique d'Evo, Hugo Moldiz, directeur de l'hebdomadaire  La Época, grand ami de Cuba, excellent écrivain, Guido Rivero, secrétaire de la nommée « Fundación Boliviana para la Democracia Multipartidaria » [Fondation Bolivienne pour la Démocratie Multipartite]. Ce fut elle qui organisa le voyage du 11 au 15 Mars. Ils ont été pris en charge par par les compañeros du Département International de notre Parti.

C'est au nom de l'unité et de la coopération de toutes les forces politiques, pour le développement de la Bolivie, que le président Evo Morales a fait tout ce qui est possible pour promouvoir la coopération, en évitant les positions exrêmistes qui auraint pu faire échouer le processus révolutionnaire. Quel extrémisme aurait manifesté le leader Bolivien quand il a consulté les électeurs pour savoir si les propriétés pouvaient s'étendre jusqu'à 10 000 ou 5000 hectares ? Evo a créé, pour la première fois dans l'histoire de la Bolivie une réserve importante en devises convertibles, qui lui permettent en ce moment d'affronter la grave crise financière internationale ; il a mis fin à l'analphabétisme, avec l'usage de l'espagnol, de l'aymara et du quechua en moins de trois ans ; il a apporté à la population pauvre un revenu minimum garanti ; il a récupéré les sources d'énergie et conquis pour la bolivie l'admiration du monde.

Notre peuple a contribué à ses efforts avec son expérience dans les domaines de l'éducation et de la santé. Des milliers de compatriotes fournissent là des efforts désintéressés.

Nos médecins ont offert 24 618 833 soins médicaux, 35 390 actes chirurgicaux, et comptent 20 102 vies sauvées.

La « Misión Milagro » totalise aujourd'hui 386 597 opérés de la vue. Parmi eux, 25 198 Brésiliens, 24 240 Argentins, 17 008 Péruviens et 309 Paraguayens.

A Cuba, ce sont environ 5 000 jeunes Boliviens qui suivent des études de médecine.

C'est notre modeste contribution pour le peuple frère Bolivien, qui a été le plus pauvre et le plus exploité d'Amérique Latine.

Fidel Castro Ruz

Abril 11 de 2009

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