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6 juillet 2009 1 06 /07 /juillet /2009 19:27
TEGUCIGALPA . Membre fondateur de l'Organisation politique Les Naïfs (OPLN), Gilberto Rios est l'un des animateurs des manifestations contre le président putschiste, Roberto Micheletti.

Il y a une semaine, des militaires fomentaient un putsch contre le président démocratiquement élu du Honduras, Manuel Zelaya. Le pays est depuis le théâtre de manifestations, de censure et de répressions. Entretien avec Gilberto Rios, organisateur des rassemblements exigeants le retour de Zelaya.

Comment réagissez-vous à la décision du président illégitime, Roberto Micheletti, de sortir de l'Organisation des États américains (OEA) avant que celle-ci ne suspende le Honduras ?

Gilberto Rios. C'est une mesure pour autojustifier son coup d'État et son gouvernement de facto. Roberto Micheletti a été condamné par la communauté internationale. Le pays est seul. Il n'a aucun appui.

Une semaine après le coup d'État, disposez-vous d'informations sur les conspirateurs  ?

Gilberto Rios. Nous avons la certitude et des informations confirmées de l'intervention de personnes étrangères, deux membres de la CIA en particulier, Otto Reich et Robert Carmona, même si le gouvernement américain et Barack Obama ont dénoncé le coup d'État. Ces personnes sont connues pour avoir participé à des coups d'État soutenus par la CIA, comme le 11 avril 2002 contre le président Hugo Chavez au Venezuela, ou s'être prononcées contre le gouvernement de Zelaya lorsque le pays a adhéré à l'Alliance bolivarienne pour les peuples d'Amérique (Alba). Robert Carmona, qui s'est formé à l'École militaire des Amériques, s'est consacré à promouvoir l'interventionnisme étranger au Honduras. Techniquement, il faut relever le rôle joué par Billy Joya. Ce membre de la CIA, fondateur de l'escadron de la mort 3-16, est responsable de plus de 184 disparitions durant les années quatre-vingt (il a été nommé ministre conseiller de Roberto Micheletti - NDLR). Parmi leurs appuis politiques, on trouve les cercles du patronat, terriblement réactionnaires et conservateurs, et l'Église catholique, qui s'est pu- bliquement prononcée en faveur du coup d'État.

Comment vous organisezvous depuis que le Congrès a renforcé l'état de siège ?

Gilberto Rios. L'unique stratégie adoptée est de se joindre par téléphone portable et de communiquer par SMS. À chaque manifestation, nous appelons à la tenue d'une autre pour le lendemain. Vendredi, il y a eu, à Tegucigalpa, la plus grande manifestation que la capitale ait connue avec plus de 150 000 personnes demandant le retour du président Zelaya.

Qui sont les manifestants anti-Zelaya ?

Gilberto Rios. Des secteurs importants de la classe dominante mais également des employés de patrons obligés de manifester. Certains sont payés, et cela a été confirmé. D'autres ont été trompés, en leur faisant croire par exemple que le secrétaire général de l'OEA soutenait Roberto Micheletti. La confusion est d'autant plus grande que les médias ne retransmettent que ce que le gouvernement autorise.

À vos yeux, pourquoi Roberto Micheletti s'accrochet- il au pouvoir ?

Gilberto Rios. L'obstination guidée par la raison est une noble vertu. Là, nous sommes face à un personnage psychopathe qui agit de manière anachronique. Déjà, lorsqu'il était président du Congrès, nous condamnions ses dérives dictatoriales. Aujourd'hui, il commande une armée selon les vieilles méthodes de l'Amérique latine. Son action ne répond pas aux intérêts de la population mais à ceux de la classe dominante.

Désormais, que peut-il se passer ?

Gilberto Rios. Malheureusement, la situation pourrait déboucher sur une guerre civile. Hors de la capitale, ce sont les militaires qui gouvernent. Ils violent les droits de l'homme de manière flagrante. Les jeunes sont victimes de cette répression. Face à cela, ils pourraient chercher à s'armer. Nous n'écartons pas la possibilité de dialogue avec Roberto Micheletti. Mais nous demandons une plus grande intervention de la communauté internationale. L'isolement politique est une bonne mesure, mais il ne faut plus commercer non plus avec ce gouvernement, alors que les libertés fondamentales du peuple sont violées. Entretien réalisé par Cathy Ceïbe

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commentaires

H
Très intéressant, merci pour ce message!<br /> <br /> Toutefois, on ne peut pas vraiment parler de coup d'Etat, comme le démontre cette analyse;<br /> <br /> http://www.unmondelibre.org/Hidalgo_Honduras_coup
Répondre
A
<br /> comment nommer des militaires qui obéissent à un conseil d'état nettement orienté à droite avec en soutien la présence de 600 GI'S américains et un ambassadeur étas-unien qui confirme<br /> avoir été informé  de la préparation du putch, selon ses propres termes.<br /> Le Président du Honduras n'est nullment un fonctionnaire  mais un homme ELU par son peuple et qui a su prendre conscience que l'intérêt public exigeait de tourner le dos au libéralisme<br /> débridé.<br /> Le putch puisqu'il ne s'agit pas d'un coup d"état était la manifestation sans équivoque de l'oligarchie et de la bourgeoisie honduriennes de mettre fin à une posible remise en cause de ses<br /> pouvoirs.<br /> Osons imaginer un Chirac raccompagné par l"armée fraçaise à la frontière du Gabon pour avoir perdu ou organisé un référendum qui est quand même un réel reflet de l'opinion popumaire à l'instant<br /> T.<br /> Qui peut oser prétendre qu'un référendum soit anti démocratique dès lors que le oui ou le non peuvent s'exprimer et l'emporter et le Vénézuéla de Chavez en est l'illustration.<br /> Par peur de perdre ce référendum la bourgeoisie et la droite hondurienne ont choisi d'exiler le Président élu par les citoyens alors qu'un non massif à son référendum aurait suffi seulemnt voila le<br /> oui pouvait gagner...<br /> L'Alba a ouvert la porte de l'avenir et ronge les ailes des spéculateurs, l'avenir se conjugue avec indépendance des nations d'Amérique latine et l'arrière cour d'Obama ne pouvait l'accepter.<br /> Oser écrire que la constitution est une chose, valider les centaines d'arrestations, les manifestants assassinés, les médias bouclés, cela ne me semble guère inscrit dans cette constitution...<br /> Les réactions dans le monde démontrent que les Pinochet en herbe ne peuvent plus renouveler l'opération Condor en toute liberté et complicités. Même la France et son Président, dont les candidats<br /> ont étés rejetés par 74% des votants aux dernières élections européennes sans pour autant être destitué, doit se ranger au côté des démocrates, cv'est dire l'impact de ce qui est nommé ailleurs par<br /> constitutionnel....<br /> La constitution du Honduras est une constitution de droite, pour la droite, par la droite, pour avoir voulu, non la contourner, mais en soumettre une de ses composantes au suffrage démocratique, un<br /> Président est chassé de son pays.<br /> Dés lors que l'arméee hondurienne, formatée par les Etas-Unis obéit à une cour suprême plutôt qu'à celui qui a reçu les suffrages populaires, nous sommes alors en présence d'un copup d'état, enfin<br /> c'est ce que disait la droite pour la Pologne avec Jaruzelski...<br /> Un peu de sérieux  ou plutôt un peu moins de zèle et imaginons une constitution dont les termes préciseraient de quelle couleur est la plume que les militaires doivent se coller dans le c..<br /> cela serait peut être démocratique mais d'un ridicule quoiqu'en attendant c'est avec des fusils d'assaut américains que les mercenaires versent le sang de leurs concitoyens.<br /> <br /> <br /> <br /> <br />