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22 juillet 2009 3 22 /07 /juillet /2009 21:32


Personne n'a été surpris par l'annonce hier dimanche (19/07) de l'échec de la médiation imposée par le Département d'État Américain comme étant la voie pour sortir le Honduras de la crise dans laquelle l'ont plongé les militaires et les oligarques qui ont évincé du pouvoir le Président légitime Manuel Zelaya.

« C'est fini la comédie" comme diraient les passionnés de théâtre. Seule la réalité crue reste et c'est que toute négociation avec les putschistes ne pouvait avoir pour but que de prolonger la durée de l'État de facto ; de donner une bouffée d'oxygène aux usurpateurs et d'essayer de briser, par fatigue, la résistance des forces populaires.

Cependant, 23 jours après le putsch les manifestations se poursuivent et le Front de Résistance, qui a maintenant une stratégie bien définie, se consolide.

Le temps a permis de passer de la spontanéité des premiers jours à l'organisation de tous les secteurs ; d'améliorer la communication entre Tegucigalpa, la capitale, et la province et de mieux définir les objectifs pour frapper là où les coups font plus de mal aux conspirateurs, dans leurs poches.

C'est ce qu'ont souligné hier les dirigeants de la résistance lorsqu'ils ont rejeté toute condition posée au Président légitime Manuel Zelaya pour la reprise de ses fonctions. Ils ont également réaffirmé que la convocation d'une Assemblée Nationale Constituante n'est pas négociable.


Un mot d'ordre de grève générale a été lancé pour jeudi et vendredi mais d'ici-là les manifestations se poursuivront dans les villes, ainsi que le blocage de routes et d'autres actions de protestation.

À l'intérieur du Honduras, les forces restent fermes et ailleurs, l'impatience grandit dans l'attente d'une réaction de la part du gouvernement étasunien et de l'Union Européenne après l'échec de leur stratégie.

Pour commencer, le Président Barack Obama doit maintenant démontrer, de façon claire et convaincante qui dirigera la politique extérieure de son pays.

Rappelons que le premier communiqué de la Maison-Blanche après la rupture de l'ordre institutionnel au Honduras, a été le seul à ne pas appeler les faits par leur nom : coup d'état. Il n'a pas non plus condamné explicitement les putschistes.

Bien que, plus tard, Obama ait voulu, semble-t-il, rectifier en reconnaissant que Manuel Zelaya était le seul Président au Honduras, sa Secrétaire d'État, Hillary Clinton, l'a contredit lorsqu'elle a indiqué qu'il existe deux parties dans le conflit et que toutes les deux devaient négocier pour rechercher une issue à la situation.

Tout le monde sait qu'en termes politiques, négocier veut dire faire des concessions et celles-ci impliquent une reconnaissance de la légitimité de l'adversaire.

Comme l'a relevé le leader historique de la Révolution Cubaine, Fidel Castro, cette tactique a pour objectif de briser le moral du Président Zelaya et d'épuiser la force du peuple.

Mais, une fois le piège de San José démonté par la propre intransigeance de Micheletti et de ses acolytes, l'heure est à mettre cartes sur table et bien définir quelle est le jeu.

Si les Etats-Unis sont vraiment intéressés par la sauvegarde de la démocratie, ils doivent assumer une attitude ferme et agir conformément à ce que stipulent les résolutions de l'ONU et de l'OEA, l'Organisation des États Américains qui exigent la restitution inconditionnelle et immédiate du gouvernement légitime au Honduras.

Que cela soit fait et les putschistes ne tiendront pas 24 heures !. Autrement, et si la résistance du peuple hondurien était noyée dans le sang, l'histoire jugera les coupables : les auteurs directs et ceux qui ont tout planifié ainsi que ceux qui, ayant pu l'éviter n'ont pas bougé le petit doigt pour le faire. Monsieur Obama ; regarder passivement la préparation d'un crime et ne rien faire pour l'empêcher revient à le commettre .

 

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