Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

  • : Cuba Si Lorraine
  • : blog des amis de Cuba en Lorraine
  • Contact

19610419-CubaVictoryPlayaGiron-crop.jpg
-
cooltext517277295.png
MILCIA---copie-1.jpg
cooltext517276476.png
cooltext517276264.pngcooltext517275991.png
cooltext517276810.png
             -
colonne-gauche-copie-1.jpg
.

logo-gauche.jpg
-
Capture-freeforfive.JPG
cuba-debate.jpg 1er-mai-cuba
Pour en savoir plus
Cliquez sur l'image !

Recherche

nos amis + liens utiles

  .

titre_891504.jpg
.
.
.
RHC-1.JPG
Cubavision-TV.jpg
.
.
cuba_linda.jpg
. 

Archives

cooltext518801341.png
cooltext518803453.gif

Catégories

 

Sans-titre-1-copie-3.jpg

neruda-fidel.jpg

  logo-bas-ok.jpg

 

13 août 2009 4 13 /08 /août /2009 17:24

 

Une cause juste à défendre et l'espoir de continuer à aller de l'avant

 

Au cours des dernières semaines, l’actuel Président des Etats-Unis s’est employé à démontrer que la crise recule grâce aux efforts qu’il déploie pour affronter les graves problèmes dont les USA et le monde ont hérité de son prédécesseur.

La quasi-totalité des économistes font référence à la crise qui éclata en octobre 1929. La précédente datait de la fin du XIXème siècle. La tendance assez générale chez les hommes politiques d’Amérique du Nord est de considérer que dès que les banques disposent de dollars en quantité suffisante pour engraisser la machinerie productive, alors tout va pour le mieux dans un monde idyllique et de rêve.

Il y a de nombreuses différences entre la crise des années 30 et l’actuelle, mais je me limiterai seulement à l’une des plus importantes.

A la fin de la Première Guerre Mondiale le dollar, basé sur l’étalon-or, se substitue à la livre sterling anglaise, du fait des énormes quantités d’or dépensées par la Grande-Bretagne durant le conflit. La grande crise économique se produisit aux Etats-Unis 12 ans à peine après cette guerre.

Franklin D. Roosevelt, du Parti Démocrate, sortit vainqueur grâce essentiellement à la crise, comme Obama dans le contexte actuel. Appliquant la théorie de Keynes, il injecta de l’argent dans l’économie, engageant des chantiers publics comme le réseau routier, les barrages hydroélectriques, et d’autres travaux incontestablement utiles, ce qui accrut les dépenses, la demande de produits, l’emploi et le PIB durant des années ; cependant il trouva l’argent sans utiliser la planche à billets, mais par l’impôt et les fonds déposés dans les banques. Il vendit des obligations de l’Etat, avec garantie d’intérêt, ce qui les rendait attractifs pour les acheteurs. Roosevelt éleva le prix de l’once d’or de 20 dollars en 1929 à 35 dollars comme garantie interne de la monnaie des Etats-Unis.

Sur la base de cette garantie or, survient l’accord de Bretton Woods en juillet 1944, qui permit à ce puissant pays d’émettre des devises convertibles, alors que le reste du monde était ruiné. Les Etats-Unis possédaient alors 80% des réserves mondiales d’or.

Il n’est pas utile de rappeler tout ce qu’il advint depuis, des bombes atomiques lancées sur Hiroshima et Nagasaki -64 ans viennent de s’écouler depuis ce génocide-, jusqu’au coup d’état au Honduras, et les sept bases militaires que le gouvernement des Etat Unis se propose d’installer en Colombie. En réalité c’est en 1970, sous l’administration Nixon, que l’étalon-or fut supprimé, et que l’émission illimitée de dollars devint la plus grande escroquerie de l’humanité. En vertu du privilège de Bretton Woods, les Etats-Unis, en supprimant unilatéralement la convertibilité, payent avec du papier les biens et les services qu’ils acquièrent de par le monde. Il est vrai qu’en échange de dollars on peut également acquérir des biens et des services, mais il demeure que depuis la suppression de l’étalon-or, la monnaie de ce pays qui cotait 35 dollar l’once a perdu 30 fois sa valeur et 48 fois celle qu’elle avait en 1929. C’est le reste du monde qui a supporté les pertes, ses ressources naturelles et son argent finançant le réarmement et supportant en grande partie les guerres de l’empire. Il suffit de signaler que la quantité des obligations fournies aux autres pays dépasse le chiffre de 3000 milliards de dollars, et que la dette publique, qui continue de croitre, est supérieure à 11 000 milliards de dollars.

L’empire et ses alliés capitalistes, bien qu’en compétition entre eux, ont fait croire que leurs remèdes anti crise étaient les solutions pour résoudre la crise. Mais ni l’Europe, la Russie, le Japon, la Corée, la Chine, ni l’Inde ne récupèrent de fonds par la vente d’obligations du trésor, ni par l’émission de billets, mais en appliquant d’autres formules pour défendre leurs monnaies et leurs marchés, en renforçant parfois l’austérité pour leur peuple. L’immense majorité des pays en voie de développement d’Asie, d’Afrique et d’Amérique Latine, est celle qui paye les pots cassés, fournissant les ressources naturelles non renouvelables, la sueur et les vies humaines.

Le TLCAN (Accord de libre échange nord-américain) est l’exemple le plus clair de ce qui peut se produire pour un pays en développement dans la gueule du loup : Mexico lors du dernier sommet ne put obtenir ni solutions pour les immigrants aux Etats-Unis, ni permis de voyager sans visa au Canada.

Cependant, avec la crise, la plus grande organisation de libre commerce du mode trouve sa pertinence : l’Organisation Mondiale du Commerce, qui a grandi sous les superlatifs triomphants du néolibéralisme, en pleine apogée de la finance mondiale et des rêves idylliques.

Par ailleurs, la BBC Monde annonçait hier 11 août, que mille fonctionnaires des Nations Unies, réunis à Bonn en Allemagne, avaient déclaré qu’ils cherchaient une voie vers un accord sur le changement climatique pour décembre prochain, mais qu’il restait peu de temps.

Ivo de Boer, le responsable à l’ONU du changement climatique, déclara qu’il ne restait que 119 jours d’ici le sommet, et qu’ils devaient affronter « une quantité énorme d’intérêts divergents, peu de temps de discussion, un document compliqué sur la table (deux cents pages), et des problèmes de financement… ».

« Les nations en voie de développement insistent sur le fait que la majorité des gaz responsables de l’effet de serre proviennent des pays industrialisés ».

Le monde des pays en voie de développement souligne la nécessité d’une aide financière pour combattre le changement climatique.

Ban Ki-Moon, secrétaire général des Nations Unies, a déclaré que « si l’on ne prend pas d’urgence des mesures pour lutter contre le changement climatique, cela peut conduire à la violence et à des troubles massifs sur l’ensemble de la planète ».

« Le changement climatique aggravera les sécheresses, les inondations et autres désastres naturels. La rareté de l’eau touchera des centaines de milliers de personnes, la malnutrition frappera la plupart des pays en voie de développement ».

Dans un article du New York Times du 9 août dernier, on expliquait que « les spécialistes voient dans le changement climatique une menace pour la sécurité nationale. De telles crises pourraient renverser des gouvernements, stimuler des mouvements terroristes ou déstabiliser des régions entières, affirment les analystes du Pentagone et des agences de renseignement qui, pour la première fois, étudient les conséquences du changement climatique sur la sécurité nationale ».


« Cela se complique très rapidement », selon Amanda J.Dory, Secrétaire de la Défense adjointe pour la Stratégie, qui travaille avec un groupe du Pentagone chargé d’intégrer le changement climatique à la planification de la stratégie nationale de sécurité.

On peut déduire de l’article du New York Times qu’encore aujourd’hui au Sénat, tous ne sont pas convaincus qu’il s’agit d’un problème réel, demeuré jusque là totalement ignoré du gouvernement, tel qu’il fut approuvé il y a dix ans à Kyoto.


Certains avancent que la crise économique signe la fin de l’impérialisme, peut-être faudrait-il se demander si elle ne porte pas le pire pour notre espèce.


De mon point de vue, le mieux en toute circonstance sera de défendre une cause juste et l’espoir de continuer à aller de l’avant.


 

 

Fidel Castro Ruz
Agosto 12 de 2009
9 y 12 p.m

Traduction de JF Lassagne
Partager cet article
Repost0

commentaires