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26 septembre 2009 6 26 /09 /septembre /2009 23:49
Agence QMI 
Jacques Lanctôt
25/09/2009
 
 
 
 
 
 
 

Cela a commencé par une rumeur. On avait aperçu le fameux chanteur colombien, la star internationale Juanes, 37 ans et adulé par les femmes hispanophones de toutes les générations, se promenant dans la Vieille Havane, en compagnie d’une ou deux personnes, des Cubains visiblement.

Des fans lui ont même demandé des autographes, à la grande surprise du chanteur qui mettait les pieds à Cuba pour la première fois et qui ne pensait pas être connu dans cette île communiste, sur laquelle on casse tant de sucre et contre qui la plus grande puissance militaire de la planète, les États-Unis, a déclaré une guerre économique et financière depuis 50 ans, un véritable record guinness mais également une honteuse tentative de génocide.

Que venait-il faire à La Havane? Du tourisme, lui qui habite l’opulente Miami, cette métropole de l’anti-castrisme et repère de nombreux terroristes cubains exilés depuis le début de la Révolution? Savait-il que la rumeur de sa présence dans ce pays rebelle, véritable nombril du monde, allait se répandre comme une traînée de poudre et susciter une montée effarante de haine et de menaces? Sans doute pas, pour l’instant du moins...

Puis tout est rentré dans l’ordre et on a oublié l’événement. Mais la rumeur s’est faite persistante. Juanes était venu à La Havane pour rencontrer quelques chanteurs cubains qu’il aime tout particulièrement, dont Silvio Rodriguez, le Michel Rivard ou le Paul Piché ou le Richard Desjardins cubain, grand défenseur de la Révolution mais aussi grand critique d’une certaine bureaucratie, lui qui a été à l’origine, avec quelques autres, de la «cancion protesta» dans les années soixante. Mais pour quoi faire?

Puis la nouvelle est sortie comme une bombe: après un premier concert donné à la frontière entre la Colombie et le Venezuela, Juanes allait organiser un deuxième concert «Paix sans frontières», cette fois, en plein cœur des Caraïbes, à Cuba qui coule toujours en flammes comme dans le très beau roman d’Hubert Aquin.

Aussitôt, la Miami des mafieux anti-castristes a déchiré sa chemise, a lancé des appels à l’autodafé et à la vengeance et des menaces de mort ont été proférées contre le chanteur de la paix. Tandis que La Havane se faisait encore plus belle et invitante pour recevoir la grande visite, des chanteurs provenant de plusieurs pays hispanophones et même d’Italie, quelque 200 journalistes étrangers qui couvriraient l’événement, des techniciens, en son, en image, en installations vidéo et Internet, dont certains des États-Unis. Un événement qu’on disait déjà, en importance, supérieur à la messe célébrée par le Pape Jean-Paul II sur cette même Place de la Révolution, un 25 janvier 1998, et qui serait transmis gratuitement in vivo par satellite à travers le monde.

Dimanche dernier, sous un soleil ardant de 35 degrés, plus d’un million de personnes, arborant un vêtement en blanc (chemise, t-shirt, pantalon, casquette ou foulard) comme on l’avait demandé, se sont donné rendez-vous sur la Place de la Révolution, à La Havane. Quelque chose d’incroyable et de spectaculaire comme je ne l’avais jamais vu. Et le délire a eu lieu: une explosion de joie, d’espérance et de larmes. Aucun discours, aucune déclaration politique. Seulement un cri d’amour, seulement la présence sur cette scène hors de l’ordinaire d’artistes venus de divers horizons, ne touchant aucun cachet, certains défrayant même une partie de leurs dépenses, pour affirmer que Cuba n’est pas seule, qu’elle a le droit de vivre en paix, à 90 milles des côtes américaines.

À quand la venue de Céline Dion, qui est suffisamment connue à Cuba, pour ses chansons en anglais et en français? Après tout, n’a-t-elle pas chanté, en février 2008, devant Nelson Mandela , jadis considéré comme un terroriste par les États-Unis, l’ex-président d’Afrique du Sud que les Cubains ont aidé à libérer? Je suis prêt à lui servir d’interprète.

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