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19 mai 2010 3 19 /05 /mai /2010 09:58

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CARACAS — Contrairement aux graffeurs qui opèrent dans l'obscurité, Wildemar Liendo travaille en pleine lumière. Cet employé du ministère vénézuélien de la Culture trace à l'aérosol sur un mur de Caracas le visage géant d'Hugo Chavez, et en admire les couleurs.

Une simple promenade dans la capitale du Venezuela permet de découvrir des centaines de fresques murales célébrant la révolution socialiste bolivarienne et son mentor, le président.

Mais contrairement à d'autres cieux, ici, les graffitis sont parfois directement sollicités par le gouvernement. "Beaucoup de ministères les commandent parce qu'on est en train de vivre le bicentenaire" de l'indépendance du Venezuela vis-à-vis de l'Espagne, explique Liendo.

Vingt graffitis géants ont déjà été commandés, selon cet illustrateur de 23 ans.

Sa fresque, Chavez le bras gauche levé, est un hommage à "la victoire", et à "la révolution en mouvement". Son élaboration coûtera 5.000 bolivares (870 euros) à l'Etat.

Les racines indigènes du Venezuela, le socialisme du XXIe siècle, mais aussi le guérillero Che Guevara, le héros de l'indépendance vénézuélienne Simon Bolivar, le président socialiste bolivien Evo Morales, le leader de la révolution cubaine Fidel Castro, sont autant de personnages dessinés sur les murs de Caracas, où la figure récurrente est tout de même le visage de Chavez.

En revanche, rares sont les messages de l'opposition vénézuélienne.

"Ce gouvernement encourage réellement le graffiti, tandis que l'opposition fait quelque chose de plus commercial", estime Ronald Diaz, du groupe d'artistes urbains Sud-Ouest-Uni, en allusion à de récents concours de graffitis organisés par des communes d'opposition.

Le quartier populaire du "23 janvier" à Caracas, ancien refuge de guérilleros vénézuéliens et fief historique de Chavez, est sûrement le coin de Caracas où la concentration de fresques révolutionnaires par mètre carré est la plus forte.

Sur un mur, le Christ armé d'un fusil AK-47 regarde la Vierge Marie qui porte un enfant Jésus avec une arme à feu. "Le Christ et sa mère défendent la révolution", expliquent des lettres géantes.

"En tant qu'artiste, je la vois comme quelqu'un qui défend la révolution (...) Et je suis convaincu que le Christ était quelqu'un qui voulait transformer les choses, un type révolutionnaire", dit l'auteur du dessin, Nelson Santana.

"Cette Vierge va à la guerre", commente une passante.

Les cibles des critiques de Chavez ont aussi leur place dans la galerie.

Ici, une image de David, la figure biblique, soutenant la tête de la secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton. Là, vert et avec des cornes, Juan Manuel Santos, le dauphin autoproclamé du président colombien Alvaro Uribe (droite).

L'auteur, Carlos Zerpa, fait partie d'une groupe de "guérilleros de la communication", des artistes et professionnels de la communication qui se disent "anticapitalistes et anti-impérialistes".

Leur but: contrecarrer les "mensonges" des grands médias traditionnels. Mais aussi remettre en question la société de consommation, affirme Yaneth Rivas, une de ses membres.

Sur un mur, deux policiers de deux communes gouvernées par des partis politiques opposés se mettent en joue. Ils montrent une autre image de la réalité du Venezuela révolutionnaire: les tensions récurrentes entre les partisans du gouvernement et l'opposition.

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