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10 août 2010 2 10 /08 /août /2010 16:58

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Les présidents Hugo Chavez et Juan Manuel Santos se rencontrent aujourd’hui (mardi 10 aout), en Colombie, après vingt jours de crise diplomatique.

Le Venezuela et la 
Colombie, ou l’histoire de retrouvailles annoncées. Les présidents Hugo Chavez et Juan Manuel Santos ont décidé de clore le dernier chapitre de leur crise diplomatique, en se retrouvant aujourd’hui sur le sol colombien. Ces cinq dernières années, le rapport conflictuel entre ces deux nations sœurs n’a pas seulement eu des 
répercussions sur les plans politique et économique ; il a régulièrement ébranlé la région. Le sommet des ministres des Affaires étrangères de l’Union des nations sud-américaines (Unasur), le 29 juillet, à Quito, n’était pas parvenu à calmer les ardeurs nées le 22 juillet. Pour mémoire, ce jour-là, Caracas avait officiellement rompu ses relations avec Bogota après que la Colombie l’eut accusé d’héberger environ 1 500 guérilleros des Farc sur son sol.

 

« Je suis prêt à tourner complètement la page »

«J’ai l’espoir que nous pourrons tirer de cette réunion des conclusions qui nous pousseront à normaliser les 
relations entre les deux pays », a annoncé, samedi, le Colombien Juan Manuel Santos, lors de son investiture, précisant que la «reconstruction des relations » avec le Venezuela mais également l’Équateur, avec lequel Bogota entretient des rapports conflictuels, impliquait de «rétablir la confiance et de privilégier la diplomatie et la prudence». Côté vénézuélien, ce revirement n’a pas manqué d’être relevé. «je suis prêt à tourner complètement la page et à regarder vers le futur», a répondu Hugo Chavez, lors de son allocution télévisée hebdomadaire Alo presidente.

Le secrétaire général de l’Unasur et ancien président argentin, Nestor Kirchner, qui participera à la rencontre d’aujourd’hui, a qualifié la décision «d’exemple de responsabilité» des deux gouvernements, et singulièrement de leurs ministres des Affaires étrangères, le Vénézuélien Nicolas Maduro et la nouvelle promue colombienne, Maria Angela Holguin. 

Huit années de prétendue « sécurité démocratique »

Cet apaisement soudain est-il pour autant un épilogue à la crise ? Rien ne permet encore de l’affirmer. Certes, ce dégel était attendu. Le président brésilien Lula avait d’ailleurs explicitement misé sur le départ d’Alvaro Uribe du pouvoir pour régler le contentieux. Il faut dire que l’ancien président colombien ne s’est pas privé, au long de ses deux mandats, de souffler sur les braises, en développant une politique agressive à l’encontre de ses voisins. Vassal de Washington, Uribe a fait de son pays le pivot de la stratégie régionale des États-Unis. Les dernières accusations visant Caracas se comprennent à l’aune de cette politique. Elles avaient également pour but de miner le terrain d’un successeur pour lequel il nourrit un mépris affiché. Englué dans les affaires, Uribe a cherché, enfin, en attaquant Caracas, à faire diversion en prévision de la levée de son immunité présidentielle.

Avec Santos, la «page peut-elle être complètement tournée», selon l’expression de Chavez ? L’homme vient de tendre la main. Certes. Mais celui qui prône désormais «la prospérité démocratique» pour les Colombiens, après huit années de prétendue «sécurité démocratique» défendue par son prédécesseur, n’est pas un pacifiste dans l’âme. Dans la perspective de son élection présidentielle, cet oligarque avait repris à son compte la méthode forte chère à Uribe, prônant même son exportation dans les pays voisins, au prétexte de «la légitime défense» contre «les terroristes ». Les États-Unis restent un partenaire privilégié de la Colombie, tant sur le plan militaire qu’économique. Juan Manuel Santos entend d’ailleurs conclure le traité de libre-échange (TLC) avec Washington, longtemps bloqué en raison du veto de démocrates critiques des agissements d’Uribe. Mais le nouveau président a conscience des limites de l’isolement de la Colombie dans une Amérique latine profondément transformée par les alternances politiques de cette dernière décennie. Les ruptures et autres « gels » des relations ont eu des répercussions économiques préjudiciables à la 
Colombie. En un an, les exportations en direction du Venezuela ont chuté de 69%, détruisant près de 42 000 emplois.

Cathy Ceïbe

Source : l'Humanité

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