LE Conseil d’État de la République de Cuba, en application de la politique établie et face aux nombreuses requêtes des familles et de différentes institutions religieuses, dans un geste humanitaire et souverain, a décidé d’amnistier plus de deux mille neuf cents prisonniers, en tenant compte des caractéristiques des faits commis, de la bonne conduite en prison, de l’âge et des maladies dont ils souffrent, ainsi que de la durée de la peine accomplie.
Parmi les personnes qui seront remises en liberté figurent des personnes de plus de 60 ans, des malades, des femmes et également des jeunes sans antécédents pénaux, qui ont appris un métier et ont élevé leur niveau d’instruction et leurs possibilités de réinsertion sociale.
Ne bénéficient pas de cette amnistie, sauf à de rares exceptions, les personnes sanctionnées pour des délits d’espionnage, de terrorisme, d’assassinat, d’homicide, de trafic de drogues, de pédérastie avec violence, de vol par effraction dans des lieux habités, de viol et de corruption de mineur. Cependant, certains condamnés pour délits contre la sécurité de l’État seront remis en liberté. Toutes ont purgé une partie importante de leur peine, et ont fait preuve d’un bon comportement.
Cette décision prendra effet dans les jours prochains.
Granma