24 décembre 2009
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La session d’hiver de l’Assemblée Nationale a fait un bilan des principaux événements survenus ces 12 derniers mois et les députés ont approuvé les grandes Lignes Economiques et Sociales et le Budget de l’État pour 2010, considérés tous les deux comme des outils fondamentaux pour relever les défis de l’avenir immédiat.
« En particulier, Cuba doit lutter contre les conséquences de la crise globale capitaliste dont l’impact ne peut pas être évité en raison des liens étroits qu’ont les économies nationales avec le marché mondial » a relevé Osvaldo Martinez, député qui préside la Commission pour les Questions Economiques de notre parlement.
Cuba a été touchée par la chute des cours du nickel, par la réduction du nombre de touristes –phénomène perceptible dans le monde entier- et elle a dû aussi faire face à la réduction des sources de financement externe.
Notre pays est frappé aussi de plein fouet par les effets du blocus économique, financier et commercial que les Etats-Unis lui font subir depuis plus de 50 ans déjà. Le blocus, avec son enchevêtrement de lois et d’interdictions ainsi qu’avec son harcèlement systématique, vise, non seulement Cuba, mais aussi tout pays, entreprise ou institution ayant des relations d’affaires avec notre petite île.
De plus, tout au long de 2009, de très grands efforts ont dû être consentis à la poursuite de la réparation des graves dégâts causés par trois ouragans dévastateurs qui se sont abattus sur Cuba en 2008.
Malgré ces conditions exceptionnelles, Cuba a obtenu une croissance modeste de son PIB de 1,4% qui bien qu’étant loin des 6% pronostiqués au début, est un indice positif dans l’économie cubaine ce qui n’a pas été le cas dans plus de la moitié des pays de l’Amérique Latine et des Caraïbes.
De plus, au milieu du chaos mondial créé par la crise capitaliste, notre pays a réussi à maintenir des indices sociaux très élevés comme le taux de mortalité infantile de 4,7 pour mille, une espérance de vie de 78 ans et tous les efforts nécessaires ont été déployés pour protéger la population contre l’épidémie de dengue non hémorragique et contre la pandémie de grippe A (H1 N1).
Au sujet de l’influenza A (H1N1), le Président Raul Castro a reconnu l’efficacité des mesures prises pour éviter sa propagation, comme l’hospitalisation de 57 000 personnes présentant des symptômes suspects, et l’hospitalisation à domicile de 11 000 autres.
Le défi consiste désormais à maintenir la qualité des acquis sociaux et des services indispensables et à approfondir en même temps le perfectionnement et l’actualisation du modèle économique.
En clôturant la session d’hiver de l’Assemblée nationale, le Président Raul Castro a indiqué que dans la réalisation de ces tâches il ne peut pas y avoir de place pour l’improvisation et la hâte. « Au milieu d’une situation mondiale complexe qui pourrait s’aggraver en 2010, avec un adversaire très proche et puissant, qui maintient intact tout son arsenal d’agressions, Cuba, -comme l’a relevé Raul Castro- ne peut pas se permettre de se tromper.