Le nouveau comité central, Raul Castro élu 1er secrétaire du PCC
Cela fait 50 ans, dans les sables de Playa Giron, dans la Baie des Cochons, les échos des derniers coups tirés faisaient place aux colonnes de mercenaires et traîtres, les bras levés, complètement démoralisés et escortés par les membres des milices victorieuses. Le peuple de Cuba confirmait aussi au monde sa décision de vivre selon ses idées et ses principes.
Un demi siècle après, l’organisation d’avant garde de la Révolution, le Parti Communiste de Cuba, au nom et avec le consentement de toute la société, a ratifié dans son 6è congrès, la volonté de préserver le socialisme en tant que voie pour atteindre le développement et le bien être des majorités, dans un monde marqué par les dangers et les égoïsmes.
Les résolutions adoptées par les 1000 délégués, le prouvent ainsi.
La première d’entre elles approuve le rapport central présenté par le Président Raúl Castro à la séance d’ouverture. La résolution souligne que ce texte fait une évaluation réaliste, juste et concrète des taches réalisées par le peuple, il explique de façon claire, les déficiences dont nous sommes les responsables et les facteurs extérieurs négatifs.
L’importance de l’information précise et honnête, de la critique opportune et de l’échange d’idées, le rôle d’orientation du parti, la conception exacte des liens de ses organes de direction avec ceux de l’État, ainsi que l’identification des principes qui servent de guide à la politique extérieure du pays, sont clairement définis dans le document.
La résolution sur les Grandes Lignes de la Politique Economique et Sociale du Parti et de la Révolution, est aussi très importante.
Elle insiste sur le fait que le système économique qui va prévaloir, continuera de se baser sur la propriété socialiste de tout le peuple sur les moyens fondamentaux de production où devra régir le principe de distribution socialiste « de chacun selon sa capacité à chacun selon son travail".
L’entreprise socialiste d’état restera la forme principale de l’économie nationale qui devra reconnaître et promouvoir les modalités des investissements étrangers, les coopératives, les petits agriculteurs, les usufruitiers, les locataires, les travailleurs à leur compte et d’autres qui pourraient surgir pour élever l’efficacité.
La résolution établit que “le concept selon lequel le socialisme signifie égalité des droits et d’opportunités pour tous les citoyens, pas l’égalitarisme est contenu dans la politique économique. La résolution ratifie que dans la société socialiste cubaine nul ne sera abandonné à son sort”.
Le 6e Congrès a également décidé de perfectionner les organes du Pouvoir Populaire provinciaux et municipaux et leurs relations avec les organismes de l’administration centrale de l’État dans le but de les doter d’un plus grand dynamisme et efficacité.
Cuba n’est pas étrangère aux tensions auxquelles le monde est confronté à cause du changement climatique, des difficultés économiques et financières du système capitaliste et le renchérissement excessif des aliments essentiels et des carburants.
Les coûts du blocus et de la guerre économique criminelle que les États-Unis la plus grande puissance mondiale nous impose, viennent s’ajouter à cela.
Le Socialisme, cependant, prévaudra parce que c’est ça la volonté du peuple cubain et parce que comme l’a assuré son leader historique, Fidel Castro, le socialisme est l’art de rendre possible l’impossible et parce qu’il est le seul capable, au milieu des limitations, difficultés et déficiences, de garantir à l’heure actuelle, la survie de l’être humain.
Source : RHC