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30 décembre 2010 4 30 /12 /décembre /2010 11:41

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Paroles prononcées à l’occasion du 50° Anniversaire de l’Institut Cubain d’Amitié

avec les Peuples

La Havane, 28 décembre 2010

Camarades,

Quand, le 30 décembre 1960, le gouvernement Révolutionnaire a créé l’Institut Cubain d’Amitié avec les Peuples, la menace d’une agression militaire imminente planait sur Cuba. Alors, des millions de Cubaines et de Cubains étaient vigilants, se préparant pour l’attaque qui pouvait se produire à n’importe quel moment. On avait atteint le point culminant de deux années de création infatigable, nous avions été capables de démanteler les structures pourries du vieux régime, nous livrions une lutte ardente contre l’exploitation, l’ignorance et les vices du passé, nous avions complètement éliminé le chômage, les usines et les services publics étaient à nous, la Réforme Agraire progressait et ainsi que la Campagne d’Alphabétisation.

Nous vivions dans la joie de la liberté conquise après de grands sacrifices et nous nous efforcions de faire régner la justice sur notre terre enfin émancipée.

C’étaient des jours lumineux mais aussi pleins de dangers. Depuis le Premier Janvier 1959, l’Empire qui traite toujours Cuba comme si l’Ile était à lui, déchaîna contre notre peuple la guerre économique, fit pression sur d’autres pays pour tenter de nous isoler totalement, donna asile aux tortionnaires et aux assassins batistiens et à leurs acolytes, les organisa, les arma, les entraîna et les dirigea pour envahir le pays et nous obliger à revenir à l’ignominie et à la misère. Nous affrontions un empire qui était alors au zénith de son pouvoir et dominait complètement l’Hémisphère Occidental, imposant son hégémonie sur la planète entière.

La véritable découverte de l’île de Cuba commençait. Notre héroïque résistance étonnait le monde, notre Révolution se transforma en « une incitation permanente à la noble curiosité humaine de tous les coins de la terre, et en particulier en Amérique Latine » comme l’indiqua la Loi 901 fondatrice de l’ICAP, à l’initiative de Fidel Castro.

Ce furent 50 ans de travail incessant.

Que notre reconnaissance aille à toutes et tous les travailleuses et travailleurs de cette institution pour leur contribution, souvent anonyme, à la solidarité et à l’amitié entre le peuple cubain et les autres peuples.

Ceux qui commencèrent ce noble travail et leurs successeurs jusqu’à aujourd’hui, méritent notre gratitude.

Rendons un hommage spécial, surtout, à ceux qui, à l’extérieur, pendant ces longues années, nous ont offert une aide permanente. A ceux qui furent capables de résister à la persécution et à l’hostilité, à ceux qui n’ont pas plié devant les pressions ou les menaces, à ceux qui n’ont pas succombé devant les calomnies et les tromperies, à ceux qui ont su avoir confiance en Cuba et l’aimer.

Car, contre Cuba et sa Révolution, l’Empire n’a pas seulement employé la force militaire, le terrorisme, les sabotages et la plus longue et féroce agression économique, son blocus génocide qui débuta avant que ne naquit l’ICAP, avant que ne naquit la majeure partie de la population cubaine actuelle. Contre Cuba et sa Révolution, l’Empire a employé aussi en particulier le mensonge et la dissimulation de la vérité.

Sur ce terrain, celui de la manipulation de l’information et de la falsification de la réalité, l’Empire a créé une machinerie gigantesque à laquelle il donne des ressources infinies de toutes sortes.

Le symbole de la société nord-américaine n’est plus l’automobile. Il y a déjà longtemps qu’elle a été reléguée à l’arrière-plan par l’industrie du mensonge qui, à grande échelle et massivement, falsifie les faits, pervertit les consciences et promeut l’abrutissement des êtres humains. Ses instruments sont les grandes corporations qui dominent ce que l’on appelle les moyens de communication et sont propriétaires des plus puissantes entreprises de cinéma, de radio et de télévision.

Ils marchandisent la culture et la réduisent à un banal divertissement, ils cachent ou justifient les pires crimes, distordent les faits et mentent ; ils fomentent l’égoïsme et la cupidité, le matérialisme et la vulgarité ; dépouillent l’être humain de ses idéaux, de sa capacité à penser et à aimer. Ils mènent à bien une implacable offensive antihumaniste dont le peuple nord-américain est la première et principale victime.

Les Etats-Unis sont, depuis leur origine, un pays impérialiste et raciste, comme le rappelle Noam Chomsky dans un texte récent. Leur puissance se concentre aujourd’hui, cependant, dans une extraordinaire et aberrante industrie guerrière capable de détruire la planète plusieurs fois et dans leur arsenal de propagande qui leur permet d’endormir et de duper.

Mais le peuple nord-américain n’est ni impérialiste ni raciste. C’est un peuple qui a besoin de vivre en paix comme les autres et qui a le droit de construire à l’intérieur

de ses frontières une société juste et véritablement libre, chose qu’il ne pourra réussir tant qu’il ne se sera pas libéré du contrôle qu’exerce sur lui une ploutocratie ignorante et perverse.

Avec ce pouvoir, les impérialistes ont pu pratiquer contre le peuple cubain le génocide le plus long de l’histoire et pour cela, ils peuvent continuer de protéger sur leur propre territoire, les pires assassins – comme celui qui vient de publier à Miami un livre infâme dans lequel il s’enorgueillit de ses crimes – pour cela, ils gardent dans une prison cruelle et injuste Cinq jeunes qui ont sacrifié leur vie pour sauver leur peuple et le monde du terrorisme que Washington tolère impunément.

7-30-09-gerardo-hernandez-con-pajaro-pres.jpgMaintenant, alors qu’approche le jour où les Etats-Unis devront répondre à la demande d’Habeas Corpus en faveur de Gerardo Hernandez Nordelo, son dernier recours légal, certains médias de Miami le calomnient misérablement et lâchement et essaient de tromper et de détourner l’attention pour détraquer le mouvement de solidarité. Indépendamment du droit inaliénable de Cuba à défendre sa souveraineté, le jugement prononcé contre Gerardo et ses camarades à Miami, aucune preuve ne fut présentée qui puisse le relier au lamentable incident du 24 février 1996. En cette heure décisive, ils veulent nous faire oublier qu’en mai 2001, dans une requête dramatique et urgente devant la Cour d’Appel, le Ministère de l’Intérieur lui-même reconnut qu’il manquait totalement de preuves et demanda de modifier l’accusation présentée à l’origine contre notre camarade. Malgré cela, il fut jugé avec une brutale démesure pour un crime supposé qui n’a pas existé et dans lequel, de n’importe quelle façon, Gerardo n’avait absolument rien à voir. Il est impossible de trouver pareil exemple d’injustice.

Nous exhortons le mouvement de solidarité et toutes les personnes honnêtes à faire entendre leur voix en défense de Gerardo. Le Gouvernement des Etats-Unis sait qu’il est innocent et qu’il n’y eut jamais aucune preuve pour l’accuser. Il faut exiger qu’ils le mettent, maintenant, en liberté. Lui et Ramon, Antonio, Fernando et René, cinq Héros de la République de Cuba. Le Président Obama peut et doit les libérer tout de suite, sans conditions, immédiatement. tous et chacun d’eux, les Cinq, sans exception.

Exiger cela sans repos, que ce soit notre promesse de Nouvel An. Que le monde entier le demande au Président Obama. Il sait que c’est possible et qu’il doit le faire.

Camarades,

La solidarité est le bastion et la sève de la Révolution. Elle l’a toujours été pour nous, depuis 1868 lorsqu’au cours de notre glorieux mois d’Octobre, nous avons commencé une lutte pour l’indépendance nationale et pour l’abolition de l’esclave, de la servitude et de la discrimination des êtres humains, causes inséparables.

Depuis la Grande Guerre, des fils d’autres terres sont venus lutter avec nous pour notre liberté. Le parti de José Marti fut un parti internationaliste, créé aussi pour donner l’indépendance à Porto-Rico et l’unité à Notre Amérique. Ils ont été nombreux, nos compatriotes qui sont allé, d’ici et de l’émigration, donner leur vie pour la République Espagnole.

Dans le dernier demi-siècle, la solidarité que Cuba a reçue a été large et généreuse et de même, celle que notre peuple a donnée. Comment oublier, un jour comme aujourd’hui, les frères qui sont allées combattre jusqu’à leur dernier souffle, sur d’autres terres, comment oublier le Che et les nombreux combattants qui surent être comme lui ?

Saluons aussi les centaines de milliers de collaborateurs qui sont allé dans les coins les plus reculés , aider les autres, leur apporter la santé et l’éducation, reproduisant un esprit internationaliste et solidaire duquel naquit la Patrie et qui vivra toujours en elle.

Le monde a été solidaire de Cuba parce que Cuba a une grande signification pour le monde. Parce que sa révolution fut un exemple qui poussa les autres à persévérer dans le combat jusqu’à conquérir la véritable indépendance et la justice, celles qui illuminent déjà de leur Aube l’avenir de l’Amérique.

Nous, les Cubaines et les Cubains, nous nous efforçons maintenant, dans un large exercice démocratique, de discuter et de décider avec toutes et tous sans exclure personne, les actions que nous devons entreprendre afin de corriger les erreurs, d’éliminer les défauts et d’introduire les changements nécessaires pour que notre projet soit plus efficace, rationnel et juste. Nous le faisons dans un pays qui est toujours victime du blocus, du harcèlement et de l’agression de celui qui est encore la plus grande puissance économique et qui ne se lasse pas de payer des

mercenaires disposés à trahir la Patrie. Freluquets en qui ne croient pas même ceux qui les paient, selon leurs propres notes confidentielles révélées par Wikileaks.

Le peuple de Cuba est bien différent, un peuple, que personne ne l’oublie jamais, qui s’est forgé précisément dans la lutte contre deux empires et leurs médiocres serviteurs créoles et dans une bataille très longue dans laquelle il eut toujours pour but l’indépendance absolue et la justice entière pour créer une société qui aurait comme fondement la solidarité entre les Cubains.

Nous changerons tout ce qui doit être changé. Ensemble, nous ferons ce qui est nécessaire et nous le ferons par nous-mêmes, sans copier personne, sans faire aucune concession à ceux qui nous haïssent et nous méprisent et nous serons capables de réaliser un socialisme meilleur, nôtre et Cubain.

Nous accomplirons ainsi notre devoir envers ceux qui, en n’importe quel lieu, luttent pour un monde meilleur.

Le mouvement international de solidarité avec cette Ile est né voilà un demi-siècle, alors que nous affrontions un défi qui paraissait insurmontable. Nous avons été capables de vaincre et d’arriver jusqu’ici.

Les défis que nous avons devant nous sont grands, nous saurons les surmonter.

Nous serons fidèles à nos martyres, nous serons loyaux envers ceux qui, dans le monde entier, nous ont accompagnés dans cette longue, dure et belle lutte.

Cuba vivra. Notre socialisme triomphera. Nous serons capables de continuer à lutter, tous unis, JUSQU’A LA VICTOIRE, TOUJOURS.

(traduction Gaston Lopez)

Cuba Si Provence

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