Le peuple vénézuélien vit des moments cruciaux avant les élections législatives de dimanche prochain. Ce jour-là plus de 17 millions d’électeurs sont appelés à se rendre aux urnes pour élire 165 députés qui auront entre leurs mains, dans une bonne mesure, l’avenir de la Révolution Bolivarienne.

Les membres du Parti Socialiste Uni du Venezuela, le PSUV, ont inondé les rues dans le cadre d’une campagne ayant pour but d’appeler les Vénézuéliens à exercer le droit de vote et à démontrer leur appui aux changements que réalise le Président Hugo Chavez,
L’objectif fondamental est d’obtenir plus de 110 sièges au parlement pour obtenir la majorité absolue et neutraliser ainsi les plans de l’opposition de freiner les programmes en faveur de la population.

L’obtention de la majorité absolue garantirait la promulgation de lois pour assurer le plein exercice des droits humains, l’accès de tous aux services de santé et d’éducation ; pour réglementer la propriété sociale sur les ressources et les richesses nationales et pour maintenir le secteur privé sous contrôle.

Bien que plusieurs analystes donnent pour sûre la victoire du PSUV, les autorités ont appelé les sympathisants de la Révolution à ne pas crier encore crier victoire et à renforcer la lutte pour les voix pendant les jours qui manquent.

L’opposition dont la campagne n’a pas été, en général, liée à la population et a été centrée sur les médias appartenant à l’oligarchie s’obstine à proclamer une victoire anticipée et l’on ne peut pas écarter des manœuvres après les élections pour essayer de discréditer la consultation et lui enlever de la légitimité.

C’est ce qu’a dénoncé Rodrigo Cabezas, candidat à la députation au Parlement Latino-américain qui a signalé que la droite se débat entre le respect des normes électorales et un agenda caché en cas de résultats défavorables.

À la différence du PSUV, qui a pris l’engagement d’accepter le verdict des urnes, l’opposition a refusé de le faire et elle a fait dépendre sa conduite du cours des événements.

Selon les analystes, l’opposition a des chances d’obtenir quelques sièges dans les États du Tachira, de Miranda et de Zulia, ainsi qu’à Carabobo, à Nueva Esparta et à Caracas, la capitale, mais les pronostics les plus optimistes ne lui donnent pas plus de 70 sièges, ce qui la laisserait loin même d’une majorité simple qui exige 83 sièges.

Pendant ce temps, les autorités électorales achèvent les derniers préparatifs pour que les 2000 bureaux de vote prévus soient prêts à ouvrir leurs portes et à fonctionner normalement dimanche dans tout le pays.

La directrice du Conseil Nationale Électoral, Socorro Hernandez, a annoncé le début ce mercredi de l’envoi de tout le matériel nécessaire aux bureaux de vote moyennant le Plan République auquel prennent part des milliers de membres des Forces Armées, pas seulement dans la distribution mais aussi dans la protection des équipements et la sécurité des citoyens.

L’on espère en général que le Venezuela sera le théâtre d’une véritable fête civique. On a demandé à la population son enthousiasme, ses voix et du respect, quelque soit son candidat, en faveur de la transparence démocratique qui a caractérisé le gouvernement Révolutionnaire depuis son accession au pouvoir par la voie des élections.

Et pendant que nous attendons les résultats, la couleur rouge, symbole des Bolivariens, continuera à marquer les rues et les villes du Venezuela où un grand OUI doit se prononcer en faveur du système le plus juste et le plus humain que ce pays ait jamais connu.

Source : Radio Havane Cuba