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29 janvier 2010 5 29 /01 /janvier /2010 08:18

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INAUGURANT ce 28 janvier la Rencontre des Cubains résidant à l’étranger contre le blocus et en défense de la souveraineté nationale, Bruno Rodriguez Parrilla, ministre des Relations extérieures, a signalé que tous les Cubains, qu’ils vivent dans l’île ou à l’étranger, partagent l’honneur d’être les enfants de l’Ile rebelle, placée dès sa naissance comme nation sous le signe de l’alternative: annexion ou indépendance?

A Bayamo, le Père de la Patrie avait déjà compris que «l’objectif des Etats-Unis est de s’emparer de Cuba», a signalé le ministre dans le cadre de la rencontre qui se tient au Palais des congrès de La Havane.

martiinstituto.jpgPeu avant de tomber au combat, José Marti avait écrit: «Je cours chaque jour le danger de donner ma vie pour mon pays, mon devoir (…) qui est d’empêcher à temps, avec l’indépendance de Cuba, que les Etats-Unis ne s’étendent dans les Antilles et ne fondent, avec cette force supplémentaire, sur nos terres d’Amérique ».

Selon lui, ce sont les émigrés cubains qui ont à souffrir de la politique migratoire des Etats-Unis dont ceux-ci ont fait une arme contre Cuba pour créer de toutes pièces des prétextes d’agression, de déstabilisation interne et de subversion.

La Loi d’ajustement cubain et la «politique des pieds secs – pieds mouillés» encouragent l’émigration illégale dans des conditions d’insécurité totale qui coûtent de nombreuses vies humaines. Cette loi prétend faire des émigrés des réfugiés politiques qui ont pris la fuite en quête de liberté, a-t-il indiqué.

Et la Révolution, a-t-il ajouté, a aussi dû se défendre sur ce terrain de l’émigration, mais elle n’a jamais renoncé à des relations naturelles avec les Cubains résidant à l’étranger. Le gouvernement de Cuba n’a jamais renoncé à normaliser les relations avec les émigrés. Pas plus que n’a varié notre objectif de faciliter les contacts et la communication entre les Cubains qui résident à l’étranger et leur famille à Cuba.

Le ministre a souligné que plus de trente ans après le «Dialogue de 1978», nous rendons hommage à ses initiateurs et en particulier à ses martyrs, Carlos Muñiz et Eulalio Negrin.

Lourdes Casals, Luis Miranda, Walfrido Moreno, Reinaldo Cué et tant d’autres qui ont voué leur vie à cette cause noble et patriotique restent présents dans nos mémoires.

De là l’importance et l’opportunité de cette rencontre contre le blocus et en défense de la souveraineté nationale, qui constitue la seule voie conduisant à des relations saines et entièrement normales entre la Patrie et les émigrés.

Le blocus économique, commercial et financier, a-t-il affirmé, s’interpose entre nous et demeure intact. Il ne s’est pas produit de changement dans la politique des Etats-Unis envers Cuba.

Obama n’a pas fait usage des prérogatives réelles associées à l’exécutif et à la présidence des Etats-Unis pour procéder, sans passer par le Congrès, à des changements pratiques dans les relations avec Cuba, dans l’application du blocus et dans l’interdiction faite aux Etasuniens de voyager à Cuba.

Bruno Rodriguez a rappelé que conformément à la position du gouvernement cubain, ouvert au dialogue sur toutes les affaires en attente et à la négociation sur tous les problèmes bilatéraux, sur la base du respect et de l’égalité souveraine, nous avons immédiatement accepté de renouer les conversations migratoires interrompues par le gouvernement du Bush.

Il a signalé que le gouvernement de Cuba a proposé au gouvernement des Etats-Unis, parmi les thèmes essentiels à aborder dans le cadre d’un dialogue éventuel tendant à améliorer les relations, la levée du blocus économique, commercial et financier, l’exclusion de Cuba de la liste abjecte des pays terroristes, l’abrogation de la Loi d’ajustement cubain et de la «politique des pieds secs – pieds mouillés», le dédommagement pour dommages économiques et humains, la restitution du territoire occupé par la base navale de Guantanamo, la fin des agressions radiophoniques et télévisuelles des Etats-Unis contre Cuba et celle du financement de la subversion intérieure.

Bruno Rodriguez a également retenu, parmi les questions essentielles à discuter, la libération des Cinq antiterroristes cubains emprisonnés depuis onze ans, et injustement, aux Etats-Unis. Le président Obama jouit des prérogatives constitutionnelles nécessaires pour les libérer, ce qui constituerait un acte de justice et un signe de l’engagement de son gouvernement à lutter contre le terrorisme.

Nous avons proposé aux Etats-Unis, ajoute le ministre, d’engager des conversations sur une coopération dans la lutte contre le trafic de drogues, le terrorisme et le trafic de personnes, pour la protection de l’environnement et pour l’affrontement des désastres naturels.

Nous n’avons toujours pas reçu de réponse à notre proposition d’agenda, a informé Rodriguez Parrilla, qui a tenu à préciser que le blocus est un acte d’agression unilatérale auquel il convient de mettre fin unilatéralement.

Les faits démontrent, a-t-il souligné, que les Etats-Unis n’ont pas renoncé à leur objectif de détruire la Révolution par la subversion.

Il a dénoncé le fait qu’en avril, ils avaient persisté à faire figurer Cuba sur la liste saugrenue des pays soutiens du terrorisme et que tout récemment, sous ce prétexte, ils avaient décidé de prendre des mesures humiliantes de discrimination contre tout voyageur en provenance de Cuba, ce qui ne peut que porter tort aux compagnies de vols charters directs entre les deux pays et aux Cubains résidant aux Etats-Unis.

Du fameux plan Bush, a-t-il rappelé, il ne reste que le souvenir d’échecs lamentables. Ce qui n’empêche pas une minorité puissante, alliée aux ennemis historiques de l’indépendance de Cuba et qui a fait de la politique cubaine un négoce lucratif, de conserver et d’exercer encore du pouvoir et de l’influence aux Etats-Unis.

C’est cette minorité qui s’est opposée, de manière barbare et fasciste, au Concert pour la paix, à la visite à La Havane de l’Orchestre philarmonique de New York, au rétablissement des échanges universitaires, culturels, scientifiques, sportifs et commerciaux et à tout contact civilisé entre Cuba et les Etats-Unis.

Mais il est de plus en plus difficile de dissimuler le changement qui s’opère au sein de la majorité des Cubains résidant aux Etats-Unis, qui souhaitent entretenir avec la patrie une relation fort différente, a-t-il fait remarquer.

Le ministre a signalé que contrairement à ce qui s’est passé dans quelques pays où 12 billions de dollars ont été affectés au sauvetage des grandes banques, à Cuba, toute aide s’adresse d’abord aux plus faibles. Personne n’a perdu son logement, personne n’a dû suspendre un traitement médical ou remettre à plus tard telle ou telle opération chirurgicale faute de disposer de l’argent nécessaire pour la payer, personne n’a dû retirer ses enfants d’un quelconque centre scolaire. Cette réalité, qui concerne tous les Cubains, constitue une conquête solide.

Il a affirmé que ce processus a contribué à la force et à l’organisation croissante des Cubains résidant à l’étranger qui défendent leur Patrie d’une manière qui n’est plus sporadique ni isolée. Il y a deux ans, des Cubains résidant dans quarante pays ont organisé des actions contre le blocus. Aujourd’hui, pas moins de 136 organisations de 61 pays poursuivent le combat en faveur d’une Cuba agressée et en butte à un blocus.

«Nous rendrons hommage à José Marti en ce nouvel anniversaire de sa naissance», a conclu le ministre. Nous portons sa doctrine dans l’âme. Nous n’avons pas oublié qu’il est tombé au combat dans une guerre nécessaire et qu’il fut l’auteur intellectuel de l’attaque de la caserne Moncada. Il est parmi nous comme à Tampa ou à Key West, et nous persistons dans ses idées et ses combats. Entre tous, nous obtiendrons la victoire, ‘’avec tous et pour le bien de tous’’ comme le disait l’Apôtre.

«Vive Cuba libre, indépendante et souveraine!»
 

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