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5 juin 2011 7 05 /06 /juin /2011 00:26

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Il y a 50 ans Playa Giron

26 enfants frôlèrent la mort dans un attentat de la CIA

Gabriel Molina ( Paru sur www.granma.cu)


LE 26 mai 1961, il y a 50 ans, 26 enfants de Pinar del Rio furent sur le point de mourir asphyxiés.


Les terroristes, organisés et entraînés par la CIA, firent une nouvelle preuve de leur manque de scrupules. Vers 16h, un incendie se déclara dans la salle de cinéma Riego, dans la ville de Pinar del Río, au cours d’une matinée infantile. Malgré l’intervention rapide des employés et des instituteurs, 26 enfants et 14 adultes faillirent mourir asphyxiés. Au total, 40 personnes furent blessées dans l’attentat.


Apparemment, certaines personnes à Washington avaient décidé de trancher définitivement le dilemme posé par la politique à suivre vis-à-vis de Cuba en prêtant l’oreille aux conseils de Nixon et Eisenhower, pour qui il n’y avait pas d’autre alternative que la guerre.


Les relations bilatérales étaient encore régies par le « Programme d’actions couvertes contre le régime de Castro », au premier rang desquelles figurait le terrorisme.


Un rapport de colonel de la marine Jack Hawkings, l’un des principaux chefs et exécutants de cette politique, faisait le bilan des actions de ces premières journées : plus de 150 sabotages par incendie et 300 000 tonnes de canne à sucre ravagés dans 800 attentats.


Quelques jours plus tard une bombe explosa dans les toilettes de l’hôtel Casa Granda. Le recours à ce mode d’opération confirmait que Washington n’était pas prête à renoncer à la force pour tenter d’en finir avec le pouvoir révolutionnaire.


A 7h30, le procureur général des Tribunaux révolutionnaire du district de La Havane, le Dr Pelayo Fernandez Rubio, quitta son domicile sis au Numéro 421 de la rue Estrada Palma, portant dans ses bras son jeune fils âgé d’un an et 9 mois. Il installa le petit dans sa voiture, tourna la clé de contact et lorsqu’il enclencha la première vitesse sentit une terrible explosion. Son premier geste fut de protéger l’enfant avec son corps. Ils furent tous deux blessés. Cela se passait deux jours après l’attentat de Pinar del Rio.

Par ces journées qui couraient, le président Kennedy était très irrité par l’échec du mois d’avril à Cuba, et il était bien décidé à laver l’honneur de la famille perdu lors du débarquement raté de la Baie des Cochons.


LA DIMENSION HUMAINE DE LA RÉVOLUTION


Quelques jours plus tôt, le samedi 20 mai, à 13h, un groupe inhabituel de passagers descendit du vol 422 de Pan American à l’aéroport international de Miami. Vêtus de l’uniforme de campagne de la brigade mercenaire 2506, dix de ses membres, prisonniers des autorités cubaines, débarquaient propres et rasés de frais sur le territoire des Etats-Unis et sans aucune escorte.

Les gens présents à l’aéroport lançaient des regards incrédules à ces envahisseurs ratés. La police fédérale avait dressé un cordon de sécurité les séparant des membres de leurs familles qui les interpellaient par leur prénom et tentaient de s’approcher.


Waldo Castroverde Giol, parachutiste de la Brigade, déclara en quelques mots que tous les prisonniers restés à La Havane étaient en bonne santé, qu’à aucun moment ils n’avaient été maltraités et qu’ils avaient ramené avec eux deux grands caisses contenant des lettres pour les familles. Il précisa qu’il n’était pas autorisé à donner de conférence de presse.


Fidel demanda au gouvernement des Etats-Unis, qui s’était rendu responsable de l’invasion, de verser une indemnisation consistant en 500 tracteurs. Cuba s’engageait à rapatrier les plus de 1 000 prisonniers aux Etats-Unis. Les délégués promirent au reste de la Brigade qu’ils retourneraient à Cuba dans les 72 heures si aucune solution n’intervenait, et qu’ils devraient encore patienter sept jours tout au plus en cas d’un accord. S’étant habitués en ces journées aux gestes du commandant en chef Fidel Castro, les prisonniers ne furent pas trop surpris quand au petit matin du samedi précédent ils virent arriver à l’hôpital naval – alors en construction – où ils étaient reclus, le chef du gouvernement qu’ils avaient tenté de renverser.


Fidel s’entretint avec un groupe de prisonniers avant de se réunir avec la commission constituée à son initiative. Face aux nouvelles qui circulaient, ces hommes se montraient optimistes. Certains avaient du mal a cacher leur joie et leur soutien à la proposition de Fidel, qui leur rendaient la liberté dont ils avaient tant rêvé à partir du moment où ils avaient été capturés alors qu’ils agissaient au service d’une puissance étrangère.


Mais Fidel avait déclaré que dans la victoire, la Révolution n’amoindrirait pas son œuvre. L’état d’esprit qui régnait ce jour-là était évident, au point qu’un des prisonniers s’exclama que les Etats-Unis n’avaient pas d’autre choix, que l’initiative de Cuba avait fait mouche et les avait déconcertés.


Le traitement généreux réservé aux mercenaires prisonniers contrastait avec la propagande de Radio Swan, qui parlait de « tortures infligés aux prisonniers à Cuba », et même du traitement reçu à Miami. Une fois arrivés à l’aéroport de la Floride, on ne les laissa même pas parler à leurs familles et ils furent emmenés en voiture à la hâte et pratiquement séquestrés.


Source : RHC 

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