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27 avril 2012 5 27 /04 /avril /2012 09:20

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Sergio Alejandro Gomez Granma

AVEC la nationalisation de 51% des actions de la compagnie Yacimientos Petroliferos Fiscales (YPF), le gouvernement argentin entend retrouver sa souveraineté sur cette ressource stratégique, qui sera mise au service du développement et de l’industrialisation du pays au milieu de la difficile conjoncture économique mondiale, estiment de nombreux analystes.


 

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La présidente Cristina Fernandez lors de la conférence de presse à Buenos Aires, où elle a annoncé la nationalisation de 51% de l'entreprise YPF, filiale du groupe pétrolier espagnol Repsol.

Selon l’Argenpress, la présidente Cristina Fernandez de Kirchner a soumis au Congrès un projet de loi déclarant d’intérêt public l’exploitation des hydrocarbures, et décrétant l’expropriation de 51% de cette compagnie, filiale du groupe pétrolier espagnol Repsol.


Des sources officielles précisent que le prix auquel Repsol doit être exproprié sera déterminé par un tribunal d’évaluation. Le contrôle de la compagnie pétrolière, détenu actuellement à 57,4% par Repsol, devrait être ramené à un peu plus de 6%.


Le décret qui vient d’entrer en vigueur prévoit également l’« intervention transitoire de YPF pendant une durée de 30 jours pour assurer la continuité de l’entreprise, la préservation de ses actifs et de son patrimoine, les fournitures de combustibles, ainsi que la couverture des besoins du pays ».

Le projet a déjà été approuvé par les commissions du Sénat des Affaires constitutionnelles, de l’Énergie, du Budget et des Finances publiques, et sera soumis à la Chambre.


Le gouvernement argentin avait remis en question la politique de Repson-YPF, dont la production de gaz et de pétrole avait diminué d’année en année, ce qui a obligé l’Argentine à importer des hydrocarbures pour plus de 9 milliards de dollars en 2011, soit un peu moins que le total de l’excédent commercial du pays, d’après des statistiques officielles.


La compagnie YPF, fondée en 1922, fut à l’avant-garde de la participation étatique dans l’exploitation de pétrole, jusqu’à ce qu’elle soit privatisée dans le cadre des politiques néolibérales sous l’égide de Carlos Saul Menem (1989-1999) qui ont dévasté le pays.


La plus importante entreprise énergétique argentine conservera son statut de société privée, mais YPF passera à 51% dans les mains argentines, réparti entre l’État national et les provinces productrices. D’après la Maison Rose, le siège du pouvoir exécutif argentin, cette mesure vise à « optimiser les investissements », « encourager l’exploitation et la commercialisation des hydrocarbures à haute valeur ajoutée » et à « la protection et l’exploitation rationnelle » de ces ressources.


Par ailleurs, la présidente argentine a souligné dans son discours de présentation du projet de loi que « l’Argentine est le seul pays d’Amérique latine, voire du monde, qui ne maîtrise pas ses ressources en hydrocarbures », ajoutant que son administration a montré que l’État est à même de gérer efficacement les richesses du pays.


 

L’agence Prensa Latina rapporte que plusieurs présidents d’Amérique latine et organismes internationaux ont manifesté leur soutien à la décision de l’Argentine, qui lui permet de rejoindre le groupe de pays de la région comme le Brésil (Petrobras) et le Venezuela (PDVSA) qui ont fait de l’exploitation à participation étatique des hydrocarbures un moteur de croissance économique et de réduction des inégalités sociales.

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