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14 avril 2012 6 14 /04 /avril /2012 22:54

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Jean-Guy Allard Granma

La dénommée Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) dénoncée comme une façade de l’appareil de renseignement des États-Unis, vient d’interdire à un chercheur de renom l’accès aux documents relatifs à ses opérations à Cuba, qu’elle considère comme « secrets ».

L’USAID a refusé de divulguer des informations importantes concernant les activités de la Freedom House à Cuba de janvier 2000 à décembre 2007, comme le demandait le journaliste Tracey Eaton, rédacteur en chef du site Along the Malecon. Les documents ont été demandés en vertu de la Loi fédérale d’accès à l’information, le Freedom of Information Act (FOIA).

Dans sa réponse à Tracey Eaton, cette agence controversée cite une exemption de la FOIA qui lui permet de ne pas révéler « les secrets commerciaux, les informations commerciales ou financières » qui sont considérés comme « privés ou confidentiels », mais aussi les secrets liés à des opérations de renseignement, clandestines et évidemment illégales. L’exemption est assez vague pour cacher la plupart des informations aux yeux du public », explique Eaton sur son site Internet.

ENVOI Clandestin DE MATÉRIEL ÉLECTRONIQUE DANS L’ÎLE

L’USAID a signé en 1999 un contrat avec la Freedom House, accompagné de 11 accords supplémentaires, qui mentionne les programmes de travail de l’organisation à Cuba.

Le document fait état « de partenaires étrangers » et « de partenaires vivant à l’étranger», sans les identifier.

L’agence connue pour se livrer à la déstabilisation, sous le couvert de l’aide au développement, a implicitement reconnu en 2008 le caractère secret et illégal de ses activités d’espionnage à Cuba.

Le 14 mai de cette année, Jose « Pepe » Cardenas, chef de file cubano-américain, et aussi à la tête de l’USAID pour l’Amérique latine, a présenté lors d’une réunion convoquée à Washington, la façon de distribuer les 45 millions de dollars affectés à la subversion à Cuba par l’intermédiaire de ce qu’il a appelé « des institutions expérimentées ».

Il a dit qu’il favoriserait l’envoi clandestin de matériel électronique dans l’île par le biais d’intermédiaires européens et latino-américains afin d’effectuer des opérations qui ne peuvent être menées légalement ; de permettre l’entrée d’agents à Cuba, en utilisant ce qu’on appelle les licences humanitaires pour mener des « évaluations sur le terrain ».

ACTIVITÉS EN DEHORS DE LA LOI

En plus de ces propositions pour lesquelles il a sollicité des offres, Cardenas a déclaré que l’agence promettait le secret absolu à ses collaborateurs : leurs activités ne seraient jamais divulguées, « y compris en passant outre la Loi FOIA de demande d’accès à l’information ».

Les garanties données par Cardenas au nom de l’agence ont abouti, entre autres, à l’attribution d’un contrat lucratif à la firme Development Alternatives Inc » (DAI), dont le sous-traitant, Alan Gross, a été arrêté plus tard à Cuba et condamné pour ses activités illégales. L’USAID a refusé à Tracey Eaton des copies des propositions faites par José Cardenas dans cette affaire.

Dans des textes de l’USAID précédemment publiés, il est fait référence à l’installation à Cuba d’une « capacité de développement qui devrait inclure la possibilité d’établir un espace de bureaux, de télécommunications, de moyens de transport, l’identification et le recrutement du personnel qui effectuerait des achats locaux, et « d’autres actions. »

Parallèlement aux sales activités de l’USAID, un autre organisme fédéral, le Bureau des gouverneurs de la radiodiffusion (Broadcasting Board of Governors) a récemment embauché la firme israélienne RRSat Global Communications avec pour mission la transmission par satellite de programmes de propagande étatsuniens directement dans les téléviseurs cubains.

Par ailleurs, un contrat a été attribué à Washington Software, une entreprise « de propriété asiatique », pour envoyer des messages de propagande à des milliers de téléphones portables cubains – sélectionnés à partir d’une source inconnue par le BBG – Les États-Unis investissent un milliard de dollars chaque année dans les opérations soi-disant « humanitaires » en Amérique latine et dans les Caraïbes, menées par son de l’Agence pour le développement international (USAID).

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