Par Tania Hernández
La Havane, 30 janvier (RHC)- Malgré les tentatives de certains médias de ternir l’image de Cuba au Brésil à l’occasion de la visite qu’entame aujourd’hui à Cuba, la présidente Dilma Roussef, d’importantes personnalités de ce pays ont démenti cette campagne et réaffirmé leur respect pour la Révolution Cubaine.
Le quotidien O’Globo a publié des déclarations faites à Davos par le ministre brésilien des Affaires étrangères Antonio Patriota : « … à Davos Antonio Patriota a clairement indiqué qu’il n’y aura pas de déclarations publiques de critique aux Cubains dans le domaine des droits de l’Homme et il s’est référé indirectement aux Etats-Unis lorsqu’il a déclaré :
« - Il n’y a pas une situation qui nous semble urgente à Cuba. Il y a d’autres situations très préoccupantes y compris la situation à Guantánamo –a-t-il dit en se référant au camp de détention que Washington y maintient et où sont enfermés des suspects de terrorisme.
Le ministre brésilien des Affaires étrangères a ajouté :
« Il y a des domaines très intéressants pour travailler de concert avec Cuba pour améliorer la situation des droits de l’Homme et la situation des populations vulnérables, comme celle des Haïtiens. Grâce à l’action des médecins cubains, l’épidémie de choléra a été enrayée ».
Pour sa part, au cours du Forum Social Mondial à Porto Alegre, l’écrivain brésilien Fernando Morais a commenté au sujet du grand tapage que les grandes transnationales de l’information ont fait autour de la blogueuse cubaine Yoani Sánchez : « Au nom de mes convictions, je ne peux pas appuyer une femme qui a dédié sa vie à lutter contre la Révolution Cubaine ».
Il a ajouté: “Je suis un défenseur de la liberté d’expression. Mais je défends d’abord le droit de 11 millions de Cubains, droits qui sont foulés aux pieds par le gouvernement des Etats-Unis » a indiqué Fernando Morais, le vendredi 27 au cours du débat sur « Les derniers soldats de la Guerre Froide, le livre qu’il a écrit sur l’arrestation, la condamnation et l’emprisonnement des 5 antiterroristes cubains aux Etats-Unis.
« Je ne vais pas bouger le petit doigt pour que cette fille vienne au Brésil » -a-t-il dit et il a ajouté : « J’ai déjà perdu l’innocence avec les Etats-Unis. En matière de politique extérieure, il n’y a pas la moindre différence entre un démocrate et un républicain ».
Au cours du débat, l’écrivain a ajouté qu’il n’y a pas à Cuba des enfants qui demandent l’aumône dans les rues, que l’analphabétisme est inexistant que Cuba est le seul pays dans l’hémisphère Sud sans sous-alimentation infantile et que son taux de mortalité infantile est la moitié de celui des Etats-Unis.