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3 mai 2010 1 03 /05 /mai /2010 08:04

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BALTIMORE (AP) — L'arsenic pourrait avoir contribué à la mort de Simon Bolivar en 1830, d'après un médecin de l'université américaine Johns Hopkins, dans le Maryland, qui remet en cause la thèse de la tuberculose, communément admise comme cause de la disparition du plus grand "Libertador" de l'Amérique latine.

Mais ce sont les médecins -et non une trahison- qui auraient conduit le Libertador à consommer de l'arsenic, selon la thèse défendue par le docteur Paul Auwaerter, qui a présenté son étude du cas Bolivar lors de la conférence annuelle de la faculté de médecine du Maryland à Baltimore consacrée aux décès de personnages célèbres. L'an passé, les causes des décès d'Abraham Lincoln, Toutankhamon et Christophe Colomb avaient été passés au peigne fin.

"La tuberculose est l'explication conventionnelle depuis de nombreuses années, mais cela ne tient pas debout", a lancé Auwaerte. "Franchement, cela n'explique pas ses six derniers mois de vie". Avant sa mort, le "Libertador" souffrait de fièvres, pertes de connaissance, migraines, essoufflements, perte de poids, problèmes de peau et autres maux. En revanche, Bolivar n'aurait pas toussé de sang et le fluide retrouvé ensuite autour de son coeur laisse penser à une infection bactérienne plutôt qu'à la tuberculose, selon le médecin.

D'après le Dr Auwaerte, l'arsenic était un traitement utilisé souvent à cette époque et aurait pu contribuer au décès de Bolivar qui devait vraisemblablement l'employer comme tonique. Le "Libertador", surnommé également "culo de hierro" car il se déplaçait essentiellement à cheval, a également pu en consommer sans le savoir via des aliments ou de l'eau contaminés. Mais "je ne soutiens pas la thèse de l'assassinat", a souligné le médecin.

Ce n'est pas le cas du président vénézuélien Hugo Chavez, qui a rapidement réagi aux conclusions du colloque. "Ils l'ont tué. Ici, dans mon coeur, depuis de nombreuses années, j'ai la conviction que Bolivar n'est pas mort de la tuberculose", a-t-il dit dans un discours à la télévision vénézuélienne. "Je ne sais pas si on peut le prouver, mais pour moi, Bolivar a été assassiné".

Icône latino-américaine, Simon Bolivar, né au Venezuela, est particulièrement vénéré par Hugo Chavez. L'ambassade vénézuélienne avait dépêché deux représentants à la conférence, dont un responsable qui avait présidé un conseil convoqué par le président vénézuélien pour se pencher sur la mort du héros de l'indépendance de nombreux pays d'Amérique du Sud.

La fin de vie en forme de chemin de croix de Simon Bolivar a inspiré un roman au prix Nobel de littérature colombien Federico Garcia Marquez, "Le Général dans son labyrinthe". Les derniers mois ont été particulièrement tragiques pour Bolivar, amaigri, malade, traqué par ses alliés d'hier, contraint de périr sur le chemin de l'exil.

La figure de Bolivar est omniprésente en Amérique latine: la Bolivie doit son nom au Libertador. Au Venezuela, on arrive à Caracas à l'aéroport Simon Bolivar, on paye en Bolivar, les places principales des villes se nomment toujours "Plaza Bolivar", Hugo Chavez s'exprime derrière un tableau de Bolivar et les passeports vénézuélien sont ornés de la mention "république bolivarienne du Venezuela". AP

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