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5 juillet 2011 2 05 /07 /juillet /2011 00:29

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Le 5 juillet prochain, la constitution de la Communauté des États latino-américains et caribéens (CELAC), au Venezuela, sera l’aboutissement du rêve de Simon Bolivar évoqué lors du Congrès amphictyonique de Panama

Félix Lopez

LES faits datent de 185 ans : des navires étasuniens, les soutes chargées d’armes et de munitions destinées aux royalistes espagnols conspirant contre l’indépendance de la Grande Colombie tandis que, contre la volonté de Simon Bolivar, le gouvernement étasunien envoyait une délégation au Congrès amphictyonique de Panama convoqué par le « Libertador » en vue de créer une confédération des États latino-américains.


Des preuves attestent que le Secrétaire d’État nord-américain, Henry Clay, avait demandé aux membres de cette délégation de boycotter et de s’opposer à toute résolution qui serait issue de cette rencontre. Le plan échoua cependant : en partie parce qu’un seul des envoyés étasuniens arriva au Panama alors que le Congrès avait déjà pris fin et que l’autre décéda en chemin.


De toute évidence, Bolivar était convaincu de l’avidité impériale à l’égard de l’Amérique latine. Il fut l’un des architectes les plus importants de l’unité continentale, et il avait exprimé très clairement son idéal de Grande Patrie dans la Lettre de la Jamaïque (1815). Il y faisait explicitement référence à la nécessité d’une intégration politico-militaire des nations qui venaient de secouer le joug espagnol.


Dès 1822, depuis la République de Colombie, Bolivar avait commencé à établir des contacts diplomatiques avec le Mexique, le Pérou, le Chili, l’Amérique centrale et l’Argentine, invitant à la création de cette confédération qui atténuerait les visions régionalistes et « servirait de conseil dans les grands conflits, de point de contact face aux dangers communs, d’interprète fidèle dans les traités publics, et de conciliateur, enfin, de nos différences » [1].


Malheureusement, les intérêts sectaires et le fantôme de l’impérialisme empêchèrent la formation de la plus grande alliance sur le point de se réaliser à cette époque. Aujourd’hui, le contenu des nombreuses réunions secrètes, dont il n’existe aucun compte-rendu, reste inconnu. Ce qui est certain, c’est que « des diplomates » nord-américains parcoururent le continent pour vendre leur théorie de Monroe, à savoir la direction et le pouvoir de l’Amérique réservés aux États-Unis.


En 1929, trois ans après le sabotage impérial du Congrès de Panama, la diplomatie étasunienne  intervint une nouvelle fois de façon indigne : le représentant des États-Unis à Bogota, le général William Henry Harrisson, fut démasqué et expulsé par le gouvernement de la Grande Colombie. Il était le cerveau d’un complot destiné à renverser les autorités de ce pays… Résultat de la conspiration ? L’assassinat à Berruecos du patriote Antonio José de Sucre. Et un an plus tard, comme il fallait s’y attendre, la Grande Colombie fut démantelée.

Ces faits annonçaient la pensée la plus anti impérialiste de Bolivar et inspiraient la célèbre réflexion contenue dans la Lettre de Guayaquil : « Les États-Unis […] semblent destinés par la Providence à semer la misère en Amérique au nom de la Liberté » [2]


[1] Jaime Galarza Zavala, « La Grande Colombie à l’envers », Soberania, 2003.

 

[2] Luis Suarez Salazar, "« Les agressions bicentenaires des États-Unis contre l’Amérique latine et la Caraïbe : Source constante de terrorisme d’État dans l’hémisphère occidental ».

 Source : Granma

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