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22 février 2011 2 22 /02 /février /2011 00:44

¡Joder ! ¡Mi esposo regresó !

  (P… ! Mon mari est de retour !)

 

C’est peut-être ce qu’a pensé Laura Pollán, la « chef » des Dames en Blanc, quand son mari, libéré par le gouvernement cubain, est rentré à la maison.

 

En tous cas, elle n’a pas, contrairement à ses habitudes, claironné partout la libération de son bonhomme qui se déclare, comme tous les « dissidents » cubains, un opposant politique au « régime des frères Castro » et une victime héroïque de la « dictature » qui, paraît-il, écrase, désespère et affame le peuple cubain. Une affirmation péremptoire que battent en brèche les rondeurs de Laura, jetant ainsi un doute sur les autres griefs !

 

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Laura Pollán à la sortie de la section des intérêts américains à la Havane le 8 décembre 2010

Lui non plus ne semble pas avoir été enchanté par ces retrouvailles, survenant après plusieurs années de détention: à peine sorti, lui et son collègue co-détenu libéré le même jour, ont fait des pieds et des mains pour être de nouveau arrêtés !! Sans succès ! Peut-être regrettaient-ils de ne pas avoir accepté un exil vers l’Espagne, qui les attendait à bras ouverts et qui vient de débloquer 650 000 € pour des associations soutenant la contre-révolution cubaine basée sur son territoire, alors qu’elle écarte Cuba Información de ses largesses…

 

Si c’est ça, qu’ils se rassurent : les « opposants » qui ont choisi Madrid s’en mordent les doigts ! Six mois après leur arrivée, les lenteurs de l’administration ibérique les empêchent d’obtenir les documents nécessaires à l’établissement de papiers officiels ! Pas de papiers, pas de travail ! Or les aides accordées par le gouvernement espagnol arrivent à échéance! Quant à l’hébergement, n’en parlons pas! Eux qui croyaient être reçus avec les égards dus à leur statut de champions de la démocratie ont été logés avec leurs familles (nombreuses souvent !) dans des appartements modestes (les toilettes sont sur le palier !) de la banlieue ouvrière de Madrid, à vingt-cinq kilomètres du centre-ville. Pire qu’à Cuba !! Sans compter les fonctionnaires madrilènes qui, au lieu de leur dérouler un tapis rouge, leur font comprendre qu’ils emm… le monde avec leurs récriminations ! Car leur octroyer le statut de réfugiés politiques reviendrait, en effet, à reconnaître officiellement qu'il existe des prisonniers de conscience à Cuba. Or le gouvernement de Rodriguez Zapatero prône un assouplissement de la Position Européenne envers l’île des Caraïbes, et ces dissidents qui réclament l’asile politique se révèlent bien encombrants !

Il aurait mieux valu pour le mari de Laura et son compère qu’ils aillent rejoindre leurs semblables à Miami !

 

On pourrait penser que ces opposants qui ne veulent pas partir sont viscéralement attachés à leur patrie, ce qui est respectable. Mais le doute s’installe quand on lit les informations transmises par la SINA et révélées par Wikileaks ! On y apprend qu’une grève de la faim est rétribuée jusqu’à 3.500.000 $ (Orlando Gutierrez)*, qu’un prisonnier politique « gagne » jusqu’à 3.000.000 $ (Frank Trujillo), et que Laura Pollán elle-même a encaissé 200.000 $ au titre de Soutien de Prisonnier politique ! Les mauvais esprits feront un rapide calcul : plus de prisonnier politique signifie plus de soutien de prisonnier politique, donc plus de dollars ! Le chômage pour la Dame en Blanc, la misère pour le couple qui ne travaille pas !

 

Alors, amour de la Patrie ou amour du porte-monnaie ?

 

A chacun de tirer ses conclusions.

 

Annie Arroyo

 

* Guillermo Fariñas, prix Sakharov 2010, n’a touché « que » 25.000 $ pour ses très médiatisées grèves de la faim, ce qui l’a fortement contrarié et à motivé quelques réclamations auprès de son employeur. C’est peut-être en compensation qu’il touchera le pactole qui accompagne le prix Sakharov ?

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