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6 janvier 2010 3 06 /01 /janvier /2010 00:37

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Pour le Mexique, 2009 a été une année négative à plusieurs égards en matière de relations avec son puissant voisin du Nord, les Etats-Unis,. C’est le constat qui se dégage des informations publiées récemment dans ce pays.

Des documents de la Banque du Mexique signalent qu’entre janvier et novembre 2009, les envois d’argent par les Mexicains travaillant à l’étranger à leurs proches ont baissé de 16% para rapport à la même période de l’année précédente. Cela a été dû surtout à la crise capitaliste globale et aux politiques migratoires appliquées par Washington.

Cela signifie la perte de près de 19 milliards 621 millions de dollars, un chiffre important pour une économie qui souffre des effets de la récession mondiale.

La chute sensible qu’a accusé le secteur du bâtiment aux Etats-Unis, la principale source d’emploi pour ceux qui quittent leur pays à la recherche du « rêve américain » a été particulièrement désastreuse pour les migrants mexicains.

Mais les mauvaises nouvelles ne proviennent pas seulement de ce secteur.

Le Secrétariat mexicain du Gouvernement a signalé que durant la même période, plus d’un demi million de personnes ont été licenciées à cause du durcissement des politiques anti-immigrants de Washington.

Les données signalent que 359 000 travailleurs ont été renvoyés dans leurs pays et 168 000 autres ont bénéficié d’un programme de rapatriement volontaire pour éviter d’être arrêtés et de se voir ouvrir un casier judiciaire qui constituerait un obstacle supplémentaire pour toute tentative postérieure de traverser de nouveau la frontière.

Ces informations attirent l’attention car on vient de célébrer le 16e anniversaire de l’entrée en vigueur du Traité de Libre-échange dont le Canada est également membre.

Rappelons que ce traité a été signé malgré les mises en garde de plusieurs experts sur les conséquences désastreuses qu’allait avoir pour le Mexique son adhésion, à un accord de ce type en qualité de partenaire sur un pied d’égalité aux côtés de deux autres pays beaucoup plus développés.

“Ce que les États-Unis essayaient d’assurer –soulignaient alors les experts et la pratique l’a confirmé- était le libre flux du pétrole mexicain vers le Nord et des marchandises et des capitaux étasuniens vers le Sud.

Le résultait en a été une augmentation de la pauvreté dans les campagnes et dans les zones marginales des villes mexicaines ; la disparition de milliers de petites et moyennes entreprises, la ruine des exportateurs non traditionnels et la croissance de la migration illégale.

Après 16 ans de « libre-échange » le Mexique n’est plus un exportateur de sucre et de maïs et il est devenu un importateur d’édulcorants et de graines transgéniques.

Pour rendre le pays plus attrayant aux yeux des investisseurs étasuniens, le gouvernement mexicain a supprimé les acquis en matière d’emploi qu’avaient obtenus les travailleurs et les paysans mexicains au terme de luttes longues et parfois sanglantes.

Mais ce n’est pas tout : durant la première année de mandat du Président Obama, les Etats-Unis ont augmenté les mesures protectionnistes. D’importantes questions comme la libre circulation, en territoire étasunien, des véhicules portant une plaque d’immatriculation mexicaine et les obstacles entravant encore les exportations de thon mexicain n’ont pas non plus été abordées.

D’autre part, la Maison-Blanche a transformé le Mexique en théâtre de sa guerre contre les trafiquants de drogue provoquant ainsi une escalade de la violence et de l’insécurité pour des millions de citoyens.

Ce simple bilan des relations entre le Mexique et les Etats-Unis semble confirmer aux Mexicains la validité du proverbe qui veut que « avec des amis pareils, on n’a pas besoin d’ennemis ». Il nous rappelle également la phrase très connue dite au début du 20e siècle par Porfirio Diaz en plein déclin de sa longue dictature. Il a alors indiqué : « pauvre Mexique, si loin de Dieux et si près des Etats-Unis ».

 

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