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15 avril 2010 4 15 /04 /avril /2010 07:03

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La sénatrice d’opposition Piedad Cordoba est en Suisse pour promouvoir un échange humanitaire. Rencontre.

© PIERRE ALBOUY | Piedad Cordoba. «Je ne crois malheureusement pas à un changement de politique à court terme.»

GUSTAVO KUHN | 12.04.2010 | 00:00

Sénatrice de gauche dans une Colombie dominée par les conservateurs, Piedad Cordoba, 55 ans, est une des plus célèbres politiciennes de son pays. Notamment grâce à son rôle de médiatrice avec la guérilla, qui lui a permis d’obtenir la libération de plusieurs otages des FARC. Parlementaire depuis 1990, ce membre du Parti libéral est en Suisse dans le cadre d’une tournée européenne pour promouvoir un échange humanitaire entre les derniers otages des rebelles marxistes et des guérilleros emprisonnés. Interview.

Qu’est-ce qui vous amène en Suisse?

Je suis ici au nom de l’organisation Colombiens et Colombiennes pour la paix. Nous cherchons à faire connaître la vérité sur la situation des droits humains dans notre pays et promouvoir un échange humanitaire, comme premier pas vers une solution politique au conflit armé qui déchire la Colombie. Je viens aussi rencontrer le CICR, dont l’énorme travail est très difficile depuis l’opération Jaque (ndlr: durant cette action militaire, qui a permis la libération d’Ingrid Betancourt et d’autres otages, des soldats avaient utilisé l’emblème de la Croix-Rouge sur leurs déguisements, nourrissant ainsi une grande méfiance des combattants rebelles envers les humanitaires).

Que peut apporter la Suisse dans ce processus?

La Suisse a déjà eu par le passé un rôle de médiation important en Colombie. Une action qui n’a malheureusement pas abouti à la fin de la guerre. Mais elle a obtenu des points positifs, notamment dans les discussions avec la guérilla de l’ELN.

Dans un mois et demi, les Colombiens éliront le successeur d’Alvaro Uribe, au pouvoir depuis 2002. Un nouveau président serait-il plus enclin à négocier avec la guérilla?

Je ne crois malheureusement pas à un changement de politique à court terme. D’abord parce que le pouvoir actuel a renforcé sa position lors des législatives du mois dernier – qui ont été l’objet d’énormes irrégularités – et contrôle désormais 70% du parlement. Ensuite, le favori de l’élection présidentielle, Juan Manuel Santos, a longtemps été le ministre de la Guerre…, pardon, de la Défense, d’Alvaro Uribe. Il est d’ailleurs le principal responsable de ces atrocités connues comme le scandale des «faux positifs», qui a coûté la vie à près de 5000 personnes, d’après les derniers chiffres que j’ai eus (ndlr: depuis deux ans, l’affaire des «faux positifs» indigne la Colombie . Dans le but de gonfler les chiffres de la lutte contre la guérilla, des centaines, voire des milliers de civils ont été froidement assassinés par des militaires pour être présentés comme des guérilleros tués au combat).

Le fait qu’un protégé d’Uribe soit le favori de l’élection ne reflète-t-il pas le succès de la politique du président?

Comment peut-on parler de succès? La situation est désastreuse. La guerre interne, qui n’est pas reconnue comme telle par ce gouvernement élu grâce aux paramilitaires, déchire le pays et a fait 5 millions de déplacés internes. Il y a 18 millions de Colombien pauvres et 8 millions d’indigents. Plus de 3 millions et demi de nos compatriotes ont quitté le pays à la recherche d’une vie meilleure. On dénombre près de 200 000 disparitions forcées au cours des 15 dernières années, dont une grande proportion pendant les deux mandats d’Uribe. Et ceux qui dénoncent la situation sont taxés de terroristes ou de collaborateurs de la guérilla, comme moi, par exemple, et sont poursuivis. On ne peut vraiment pas parler de réussite.

 

 

http://www.tdg.ch/actu/monde/piedad-cordoba-issue-politique-guerre-colombie-2010-04-11

Source : camarade

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commentaires

C
<br /> Quoi que Piedad Cordoba dise en Europe pour discréditer la source des accusations portées par la Justice Colombienne, elle le sera belle et bien accusée. Les gogos européens n’ont qu’à continuer à<br /> penser ce qu’ils veulent sur la Colombie.<br /> Les ordinateurs des Farc sont nombreux, il n’y a pas que ceux de Raul Reyes. Pour ces derniers, Interpol les a vérifié et a confirmé sa validité. Le critiques des gauchistes européens ce n’est que<br /> du cynisme qui ne mène nulle part.<br /> <br /> <br />
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C
<br /> <br /> Ben voilà...on comprend mieux...<br /> <br /> <br /> Signé : les Gogos <br /> <br /> <br /> <br />
A
<br /> Avec son élégance habituelle, la Colombie inculpe Piedad CORDOBA pendant qu'elle est à l'étranger. Entre autres de "Trahison de la patrie". La sénatrice aura 10 jours pour apporter des éléments à<br /> décharge d'accusations dont elle ne connaît pas encore le détail. (www.aporrea.org/internacionales/n155239.htm)<br /> <br /> Retour en arrière :<br /> <br /> En 2008, Raul REYES a été tué, ainsi que 24 autres personnes, par le gouvernement colombien, dont Juan Manuel Santos, actuel candidat à l'indigne succession du président Uribe, au cours d'un<br /> bombardement nocturne dans le pays voisin: l'Equateur, non averti de qui que ce soit. Le gouvernement colombien prétend depuis contre toute vraisemblance avoir saisi des ordinateurs des FARC...<br /> (Tout le monde cherche en vain à savoir la marque d'ordinateurs portables susceptibles de résister à un bombardement!.)<br /> <br /> En 2009, le gouvernement colombien, qui fait dire ce qu'il veut à ces prétendus ordinateurs, affirme qu'ils contiennent des "preuves" du soutien apporté par Piedad CORDOBA aux FARC<br /> "terroristes".(http://www.radiomundial.com.ve/yvke/noticia.php?26854)<br /> <br /> Le 15 Avril 2010, la sénatrice a dit depuis la Suisse que "Les accusations du procureur n'interférent pas avec les accord humanitaires", Elle n'a pas été convoquée et ne connaît<br /> pas les charges retenues contre elle, et reste en correspondance téléphonique avec ses avocats, car elle poursuit sa tournée en Europe (Paris, Bruxelles, Madrid) à la recherche d'appuis pour ouvrir<br /> une voie à une solution pacifique et négociée du conflit colombien. Elle souhaite créer avec l'ex-président colombien SAMPER LE 27 Avril 2010 la "Coordination pour l'échange humanitaire".<br /> (http://www.radiomundial.com.ve/yvke/noticia.php?t=45555)<br /> <br /> Piedad Cordoba a en effet été un agent important dans la libération unilatérale de 15 prisonniers des FARC, rendue difficile à cause de l'opposition d'Uribe, quoiqu'il en dise aux familles<br /> colombiennes de ces prisonniers. Ces libérations sont donc tout aussi hypocritement reprochée à la sénatrice sous prétexte qu'un tel exploit nécessitait des "complicités"!!!<br /> <br /> <br />
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C
<br /> <br /> Béa, merci pour ce complément d' informations qui en dit long sur le climat et l'environnement politique en Colombie !<br /> <br /> <br /> Piedad Cordoba a un grand courage politique, en dépit des menaces et pressions, elle ne renonce pas !<br /> <br /> <br /> <br />
C
<br /> Ingrid Betancourt, ce qu’elle n’a pas dit !<br /> Une famille Colombienne dans les rouages de la politique française<br /> Les Français voient la Colombie et ses habitants à travers le prisme qu’Ingrid Betancourt a eu l’audace d’imposer par son livre « La Rage au Cœur » et à travers les différentes émissions auxquelles<br /> elle a participé. Sa famille et les comités Ingrid Betancourt ont amplifié le message et les médias ont suivi sans oser s’écarter de cette vision. Cette vision correspondait parfaitement à l’idée<br /> de liberté pour laquelle les Français se sont battus. Les médias n’ont pas osé vérifier si ce qu’Ingrid racontait correspondait à la réalité. Elle, avec son air fragile, parlant parfaitement le<br /> français, a compris comment rédiger son livre pour les émouvoir. Eux qui ont toujours rêvé d’une héroïne, d’une femme demi-déesse, sont tombés sous son charme. Ingrid montre qu’elle s’est battue<br /> seule contre le monstre colombien à multiples têtes : la corruption, la drogue, les gouvernements, la mafia… une femme hyper menacée qui devait se déplacer avec des gardes de corps. Les Français se<br /> sont émus de l’honnêteté qu’elle dégageait sur les plateaux de télévision.<br /> Sans sa séquestration, Ingrid serait passée inaperçue, son livre aurait été oublié rapidement. Peu à peu, de femme fragile, elle est devenu héroïne. Sa libération a constitué une « affaire d’Etat »<br /> pour le gouvernement de Chirac et celui de Sarkozy. Pour ce dernier, la libération d’Ingrid était une affaire de « vie ou de mort », une priorité, presque la priorité des priorités, qui devait<br /> passer devant toutes les affaires de la France.<br /> Au point de vue politique, économique et social, la séquestration d’Ingrid a été fatale pour la Colombie. Ses relations avec l’Europe ont été perturbées.<br /> A la parution des livres « Out of Captivity » des trois Américains et « La Captive » de Clara Rojas, les gens doutent du traitement peu élogieux fait à l’égard de l’Icône français. On se rend<br /> compte que l’histoire d’Ingrid a commencé en France seulement à la parution de son livre en février 2001. De sa vraie vie politique ou de son caractère, les gens connaissent peu ou rien. Les<br /> auteurs français qui ont écrit des livres sur elle se montrent réticents à croire qu’elle ait un côté sombre. Ils n’aiment pas que l’on casse l’image qu’ils ont construite.<br /> L’auteur a consulté plus de 4.000 documents et a décortiqué pas à pas la vie politique d’Ingrid Betancourt, sa séquestration et sa libération. Il montre les implications politiques de la France<br /> pour sauver une femme colombienne et l’ingérence de sa famille dans les affaires de ce pays.<br /> www.hermes-editorial.com<br /> info@hermes-editorial.com<br /> ISBN : 978-2-9600889-0-8<br /> <br /> <br />
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