Du 26 janvier au 12 février : Un poème pour briser les silences
Anoche
Anoche, cuando un hosco silencio
como el manto de la oscuridad
me cubria, y la incertidumbre
de crudas nevascas me embriagaba,
el amor provoco un ramalazo
en las fibras de mi corazon,
punzadas de perpetuas ausencias.
Por un buen tiempo estuve despierto.
Anoche, frente a la soledad
resonante de ayeres me dije:
Todos los desvelos de mi vida
han desbrozado esta larga senda
por donde los peligros de muerte
no han podido malograr la luz.
Lunes, 8 de febrero de 2010
Tony Guerrero
Ce soir
Ce soir, quand un silence revêche
comme le manteau de l’obscurité
me recouvrait, et que l’incertitude
de tempêtes de neige me grisait,
l’amour provoqua une douleur aiguë
dans les fibres de mon cœur,
des élancements d’absences perpétuelles.
Pendant un bout de temps je restai éveillé.
Ce soir, face à la solitude
que les hier font résonner je me suis dit :
Toutes les heures sans sommeil de ma vie
ont défriché ce long sentier
sur lequel les mortels dangers
n’ont pu mettre à mal la lumière.
Lundi 8 février 2010
Tony Guerrero (trad: A. Arroyo)