Adieux émouvants au commandant Juan Almeida
Pedro de la Hoz
Sur la scène et au travers des arts visuels, un groupe d’artistes et de chanteurs ont confirmé hier, au cours d’une cérémonie qui s’est déroulée en présence du général d’armée Raul Castro, président du Conseil d’Etat et du Conseil des ministres, l’actualité de la phrase historique prononcée par Juan Almeida peu après le débarquement du yacht Granma: «Aquí no se rinde nadie!» (Ici, pas de reddition!).
La soirée a eu lieu le 17 février à la Salle Universal des Forces armées révolutionnaires (FAR) en hommage au commandant de la Révolution récemment décédé, à l’occasion du 83e anniversaire de sa naissance.
Convoqués par l’artiste Alexis Leyva Machado (Kcho), les peintres Eduardo Roca (Choco), Roberto Favelo, José Omar Torres, Ernesto Rancaño, Diana Balboa, Javier Guerra, Sandor Gonzalez, Dausell Valdés, Cristian Gonzalez del Rio, Diana Almeida, Nelson Domínguez et Agustin Villafaña, ont dessiné et peint, sous les yeux du public, douze gigantesques étoiles qui symbolisent la participation de Juan Almeida à la lutte de libération et à la construction de la société socialiste.
Le spectacle s’est déroulé autour d’une galerie photographique regroupant des clichés de Liborio Noval, Roberto Salas, Raul Abreu et Ivan Soca qui évoquent des moments de vie du riche parcours du héros.
Le comédien Alden Knight a récité des dizains, ainsi que des passages du Journal de campagne que Raul, pendant les journées de la Sierra Maestra, consacra à son compagnon de lutte.
La musique d’Almeida a résonné dans l’enceinte, interprétée par la chorale Entrevoces, la soprano Barbara Lianes, la chanteuse Lia et le groupe de musique populaire de Elito Revé. Ensuite, Ricardo Leyva et sa formation Sur Caribe ont fait vibrer la salle au rythme envoûtant d’une conga.
Pour clore le spectacle, une émouvante surprise: Juan Guillermo, fils d’Almeida et continuateur de la tradition familiale dans le domaine artistique, a dédié un morceau de musique populaire à son père.
Parmi le nombreux public présent dans la salle, on remarquait les commandants de la Révolution Ramiro Valdés et Guillermo Garcia, des chefs et des officiers des FAR, ainsi que des proches et des parents et des proches d’Almeida.