La Havane, 15 février, (RHC) – Le Président de l’Assemblée Nationale de Cuba, Ricardo Alarcon a mis l’accent sur l’idéal socialiste de ses compatriotes et il a condamné la politique des Etats-Unis contre notre pays.
Prenant la parole au cours d’un meeting politique et culturel à l’occasion du 35e anniversaire de la proclamation de la Constitution de 1976, Ricardo Alarcon a signalé.
« Notre œuvre a été une prouesse héroïque. Il a fallu résister et lutter pendant que nous éliminions l’analphabétisme, la misère, les latifundia et l’inculture tout en assurant le développement économique et social du pays ».
Ricardo Alarcon a ajouté :
« La Constitution Socialiste de 1976 a été l’aboutissement de la première étape de la Révolution qui avait triomphé en 1959. Son texte contenait les rêves que nous, Cubains, nous transformions en réalité et les transformations profondes introduites malgré les agressions constantes de l’empire. Des changements si radicaux ne s’étaient jamais produits dans notre continent en faveur des grandes majorités qui avaient été laissées pour compte jusque là. Jamais auparavant un peuple a dû faire quelque chose de similaire face à l’hostilité du pays le plus puissant de tous les temps.
C’est ce qui a été proclamé ici au Grand Amphithéâtre de l’Université de La Havane, cela fait 55 ans, par José Antonio Echeverría, Fructuoso Rodriguez et leurs camarades lorsqu’ils ont annoncé le 24 février 1956 la fondation du Directoire Révolutionnaire. Cet idéal a accompagné nos aïeux en 1868 quand ils ont proclamé que la patrie serait solidaire et justicière, que ce serait la même patrie pour tous.
Je voudrais rappeler une autre chose pour qu’on ne l’oublie pas et c’est que vers la moitié du 20e siècle les Etats-Unis ne traversaient pas de crise et qu’il n’y avait pas de banqueroute du système ce qui est évident pour tous maintenant.
C’est en ces temps-là, quand l’impérialisme dominait le monde qu’a triomphé la Révolution et grâce à elle Cuba est devenue finalement un pays indépendant.
Cherchons tous les meilleurs moyens d’affronter les risques et les difficultés qui nous entourent. Continuons le chemin qu’ont ouvert nos aïeux et dans lequel ont persévéré nos parents. Continuons à avancer sur la voie de la patrie de fraternité et de justice qu’a conçue le père fondateur et à la conquête de laquelle nous a convoqués un jour comme aujourd’hui le Grand Maître de tous les Cubains.
Ayons toujours cet objectif présent à l’esprit pendant que nous faisons tout ce que nous devrons faire pour préserver l’essentiel de notre projet : la Cuba possible dans le monde d’aujourd’hui. C’est le chemin pour sauver notre socialisme, la seule voie pour assurer l’indépendance de la patrie ».