Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

  • : Cuba Si Lorraine
  • : blog des amis de Cuba en Lorraine
  • Contact

19610419-CubaVictoryPlayaGiron-crop.jpg
-
cooltext517277295.png
MILCIA---copie-1.jpg
cooltext517276476.png
cooltext517276264.pngcooltext517275991.png
cooltext517276810.png
             -
colonne-gauche-copie-1.jpg
.

logo-gauche.jpg
-
Capture-freeforfive.JPG
cuba-debate.jpg 1er-mai-cuba
Pour en savoir plus
Cliquez sur l'image !

Recherche

nos amis + liens utiles

  .

titre_891504.jpg
.
.
.
RHC-1.JPG
Cubavision-TV.jpg
.
.
cuba_linda.jpg
. 

Archives

cooltext518801341.png
cooltext518803453.gif

Catégories

 

Sans-titre-1-copie-3.jpg

neruda-fidel.jpg

  logo-bas-ok.jpg

 

4 septembre 2010 6 04 /09 /septembre /2010 22:00

dilma.jpg

Si les résultats des sondages se maintiennent jusqu’au 3 octobre, la candidate du Parti du Travail, Dilma Rousseff, sera la première femme à occuper la présidence du Brésil.

Les experts n’ont pas eu tort lorsqu’ils ont auguré, peu après qu’elle eut surmonté, en juin dernier, le désavantage par rapport à son plus important adversaire, José Serra, du Parti social-démocrate, que la candidate du PT gagnerait progressivement des points dans les intentions de vote grâce aux effets « Lula »

Pour les analystes, tout ce qu’il fallait, était de trouver la formule pour faire passer la sympathie dont bénéficie le président Lula à Dilma Rousseff, considérée comme une fonctionnaire excellente mais dotée dans ses débuts d’une image publique assez opaque.

Aujourd’hui, l’équation semble résolue et conformément aux résultats d’un sondage réalisé par l’Institut Vox Populi et publiés le 2 septembre, Dilma Rousseff bénéficiait de 51% des intentions de vote alors que son principal adversaire, José Serra n’avait que 25%.

Une fois éliminés les votes nuls et blancs, conformément aux normes électorales brésiliennes, la candidate du parti au pouvoir remporterait, toujours selon ce sondage, 55,3% des voix et donc la présidence au premier tour des élections prévues en octobre.

Bien entendu, les sondages ne sont pas une science exacte et en matière d’élections, beaucoup de choses peuvent survenir d’ici le moment de déposer le bulletin de vote dans les urnes, mais il est incontestable que la forte popularité du président Lula pèse beaucoup sur l’esprit des électeurs.

Cet appui populaire a abouti sur une situation inédite dans la vie politique brésilienne. Le principal candidat de l’opposition a dû s’empêcher de critiquer le gouvernement actuel et se présenter comme le mieux placé pour poursuivre le processus de transformations amorcé par le Parti du Travail sous le mandat du président Lula.

Le jeu de Serra a soulevé la colère des dirigeants du Parti Social Démocrate, en particulier de l’ancien président Fernando Henrique Cardozo, mais Serra sait très bien qu’en attaquant les programmes développés par Lula ces 8 dernières années, il perdrait encore plus de sympathies de celles qu’il voudrait conquérir.

Tout semble indiquer que le PT a bien de chances d’engager une nouvelle étape au pouvoir, dans laquelle il devra avancer sur la voie de la lutte contre la pauvreté et contre l’exclusion car le gouvernement Lula a beau réussi une croissance économique impressionnante, les inégalités sociales restent encore ostensibles.

Lula a conquis pour le Brésil une position remarquable dans le concert des nations. Il lui a donnée une grande autorité morale et politique non seulement en Amérique Latine mais encore dans le monde et cela met la barre très haute pour ses successeurs.

Le 3 octobre, les Brésiliens sont appelés aux urnes pour élire 27 gouverneurs, les deux tiers du Sénat, la Chambre des Députés, les parlements régionaux et le futur président, peut-être, la première présidente du Brésil.

RHC


Partager cet article
Repost0
29 août 2010 7 29 /08 /août /2010 11:59

Farc 0002 

Auteur : FARC-EP

 Traduction : Esteban Garcia

Malgré le refus intransigeant du gouvernement colombien de dialoguer avec la guérilla attisé par le mirage d’une victoire militaire et l’ingérence de Washington, nous voulons réitérer à l’Union des Nations du Sud, UNASUR notre volonté irréductible de chercher une sortie politique au conflit.

 

Que le conflit ait depuis des années dépassé le cadre des frontières de notre patrie - conséquence des stratégies « préventives » imposées à Bogota par le gouvernement US - est une donnée de fait. Si la Colombie est occupée militairement par une puissance étrangère c’est pour le développement d’un intérêt géostratégique et sa domination continentale mais pas à cause d’une guerre locale contre-insurrectionnelle. Tout le monde sait que la Maison Blanche regarde avec inquiétude l’implantation politique, toujours plus importante dans cet hémisphère, de gouvernements qui optent pour le respect de la patrie et de la souveraineté.

 

Dans notre pays, le Plan Colombie, la stratégie néolibérale, la violence institutionnelle et para-institutionnelle, ont profondément aggravé le conflit, en rendant très difficile de surmonter cette phase de confrontation fratricide sans l’aide de pays frères.

 

Le drame humanitaire de la Colombie nécessite la mobilisation et la solidarité continentales. L’obsession, presque demi-séculaire, de l’oligarchie à vouloir soumettre la guérilla par la force militaire et l’exécution de plans guerriers et répressifs de Washington ont causé d’innombrables massacres, une quantité incalculable de fosses communes comme celle de la Macarena qui cache plus de 2000 cadavres : la plus grande d’Amérique latine, des crimes contre l’humanité connus sous l’euphémisme « faux positifs », le déplacement forcé de citoyens pour causes politiques, des arrestations arbitraires, 30 millions de pauvres dans un pays de 44 millions d’habitants…

 

Certains font fréquemment allusion à l’obsolescence de la lutte armée révolutionnaire, mais ceux-ci ne disent rien sur les conditions et sur les garanties pour la bataille politique en Colombie. D’autres font porter le chapeau de la menace sur l’insurrection et non pas sur la stratégie néocoloniale du gouvernement US, faisant semblant d’ignorer qu’avec ou sans guérilla l’empire poursuivra son objectif de domination. Et d’autres encore sont enclins à faire pression sur une seule des parties antagonistes, presque toujours sur la guérilla.

 

Depuis leur création en 1964 à Marquetalia, le seul objectif stratégique des FARC a été celui de la paix et la justice sociale et non pas la guerre pour la guerre. Si les discussions de paix de Casa Verde, de Caracas, de Tlaxcala et de el Caguán n’ont pas abouti, c’est à cause des oligarchies qui n’ont jamais voulu prendre en considération ne serait-ce un seul changement dans les structures politiques, économiques et sociales injustes ayant motivé le soulèvement. Aujourd’hui, tout en affichant nos indiscutables devises politiques, nous affrontons la plus grande machinerie de guerre qu’aucune guérilla n’ait jamais eu à combattre, en luttant toujours pour la possibilité d’une solution politique.

 

Messieurs les présidents : À l’instant-même où vous le jugerez opportun, lors d’une assemblée de l’UNASUR, nous sommes prêts à vous exposer notre vision du conflit colombien.

 

 

La paix de la Colombie est la paix du continent.

 

 

Cher(e)s compatriotes,

 

Recevez nos salutations distinguées

 

Secrétariat de l’État Major Central des FARC-EP

 

Montañas de Colombia, Août 2010,

 

Année du bicentenaire du cri de l’indépendance.

 

Source : Tribuna Popular- PCV: “CARTA DE LAS FARC-EP A UNASUR…”

Article publié le 24 août 2010

 

Mots clés proposés  : Colombie, conflit armé, UNASUR, paix, Farc-ep, lutte, insurrection

 

http://www.pcv-venezuela.org/index.php/internacional/7195-carta-de-las-farc-ep-a-unasur-la-paz-de-colombia-es-la-paz-de-nuestra-america

 

 

Partager cet article
Repost0
21 août 2010 6 21 /08 /août /2010 00:15
hugo_chavez-724441.jpg
Frédéric ANDRE

Dimanche soir, l’émission "Enquête exclusive" consacre un reportage à Benidorm, haut lieu d’ un tourisme de masse mêlant littoral bétonné, bordels et drogues. Fin du reportage, un autre s’apprête à commencer, son titre : « Caracas : Gang, favelas, Miss univers », une émission déjà diffusée en mars de cette année.

D’emblée, cela peut paraître quelque peu réducteur, dans un pays qui depuis un peu plus de 10 ans vit autre chose que les seuls crimes dans les favelas (appelés « ranchos » au Venezuela) - bien que cela soit un problème majeur - et l’élection de ses miss siliconées, puisqu’il est tout de même marqué par un processus politique important auquel la majorité de la population participe activement.

Au fil des minutes, la ligne du reportage apparaît de plus en plus clairement : il s’agit effectivement de ne montrer de Caracas que les miss et la violence, et quand on quitte l’un, c’est immédiatement pour retrouver l’autre.

En bonus, nous avons droit en début de reportage, à une petite parenthèse sur le président de ce pays, Hugo Chavez, cela dure très peu de temps, mais le commentateur a le temps de lâcher quelques petites phrases non-dénuées de sens : tout d’abord on nous dit qu’un homme a mis la main sur la manne pétrolière pour soutenir sa politique et ses ambitions. Magnifique utilisation des mots, car la phrase du journaliste pourrait laisser entendre que c’est M. Chavez lui-même et non l’Etat vénézuelien qui a récupéré le contrôle du pétrole et de ses revenus.

Ensuite, l’on réduit les objectifs de ce « président populiste de gauche » à une seule obsession : « contester la toute puissance du voisin le du Venezuela. Celui-ci ne ferait donc que de l’anti-américanisme primaire, sans projet sérieux pour son pays.

Nous comprenons bien dès lors, que ce reportage de M. de la Villardière ne dérogera pas à la règle communément admise dans les médias occidentaux qui consiste à diaboliser le leader vénézuelien et sa politique.

En politique internationale, le journaliste déclare que le président a l’habitude de s’afficher avec « des dirigeants qui ont en commun d’opprimer leur peuple », en premier lieu son « modèle » cubain Fidel Castro, mais aussi le président iranien Mahmoud Ahmadinejad, et pour finir, que ces derniers mois, il s’est fait un nouvel ami en la personne du colonel Libyen Mouammar Khadafi.

Rétablissons la vérité sur quelques points essentiels :

En premier lieu sur les relations du Venezuela, qui ne seraient -selon le reportage- essentiellement qu’avec des « régimes qui oppriment leur peuple ».

LeVénézuela entretient bel et bien des relations avec Cuba, l’Iran et la Libye, comme de nombreux autres pays dans le monde et en Amérique latine.

La Havane et Caracas ont créé ensemble l’ALBA (Alternative Bolivarienne pour les Amériques) en 2004, et cette coopération apporte en effet une aide des plus importante au Venezuela, dans le domaine de la santé par exemple, et a envoyé dans le cadre d’un échange contre du pétrole, des milliers de médecins dans les bidonvilles vénézuéliens, ce qui a permis de sauver la vie de centaines de milliers de vénézuéliens modestes qui ont toujours été abandonnés par les pouvoirs néo-libéraux précédents (1).

Cette collaboration sanitaire cubaine (qui ne s’arrête pas aux simples consultations) a été élargie à un certain nombre de pays latino-américains comme la Bolivie ou l’Equateur, et permet aujourd’hui d’ambitieux programmes comme l’Operación Milagro » ou la « Misión Manuela Espejo » (2).

Les relations avec l’Iran sont également dynamiques, et quoi qu’on puisse penser de ce pays, les échanges commerciaux avec celui-ci apportent au Venezuela un transfert de technologie primordial dans certains domaines, principalement dans l’industrie agro-alimentaire et pharmaceutique.

De plus, ces deux pays ont crée ensemble l’OPEP, les relations entre eux sont donc tous simplement logiques et compréhensibles à plusieurs niveaux.

Mais contrairement à ce que laisse entendre le reportage, Mr Chavez ne limite pas les relations de son pays à Cuba, l’Iran et la Libye. Le Brésil et l’Argentine sont aussi de très proches alliés de Caracas, et les relations politiques et commerciales sont excellentes avec la plupart des pays latino-américains. De plus ces 10 dernières années, les échanges se sont multipliés avec la Chine, la Russie, le Japon, l’Inde, le Portugal, ou l’Espagne.

Le reportage accuse ensuite le président d’être la cause de l’immense insécurité qui règne dans son pays, pour preuve cet avis d’une habitante de Caracas interrogée sur le problème.

Si la criminalité est un problème majeur de Caracas, elle existait bien avant l’élection de M. Chavez, et le gouvernement a commencé à s’occuper sérieusement de ce problème, de par ses importantes politiques sociales dans les quartiers concernés, mais aussi avec la création il y a peu, de la Police nationale bolivarienne (3).

Ce reportage ne montre de Caracas, que criminalité (avec en prime, délires de criminels défoncés à l’alcool et à la drogue) et difficultés. A peine montre t-il une clinique populaire entièrement gratuite et une coopérative de textile (en tournant en ridicule au passage la conscience politique de ses ouvrières et ouvriers), pour aussitôt parler des problèmes d’approvisionnement du magasin « Mercal » du secteur, et continuer sur la soi-disant baisse importante de popularité du président Chavez et la « fermeture » par ce dernier de la chaine d’opposition RCTV.

Nos amis de M6 ont d’abord oublié de nous rappeler que cette chaine avait soutenu activement le coup d’Etat contre le pouvoir en 2002, et qu’il ne s’agissait pas d’une fermeture mais de la fin d’une concession publique (4). RCTV continue aujourd’hui d’émettre depuis le câble. En Europe, n’importe quel média de ce type aurait été fermé sur le champ. Et que dire de la chaine Globovision, qui s’est transformée en organisation politique véhiculant mensonges et manipulations contre la politique du président, quand ils ne violent pas tout simplement les lois. Son PDG Guillermo Zuloaga, recherché par la justice vénézuelienne et Interpol pour corruption, a les faveurs des grands médias dominants qui le font passer pour un persécuté politique.

Est-il normal d’oublier de parler dans cette parodie de journalisme, de la majorité de la population (les plus modestes) de ce pays qui s’est approprié la construction d’une société nouvelle, en donnant au concept de « démocratie active » toute sa considération ? Est-il normal de ne pas parler du fait que le Venezuela, malgré ses immenses difficultés, est parvenu à baisser son taux de pauvreté de moitié entre 1999 et 2009 ? (5) Abaisser son taux de mortalité infantile de 35%, son chômage de 19 à 8% (6).

Est-il normal de ne pas mentionner que depuis l’élection de M. Chavez, tous les citoyens, quel que soit leur milieu ont accès gratuitement à l’éducation supérieure, à la santé, à la culture ?..

Que presque 100% des enfants sont scolarisés avec distribution de 3 repas par jour ?

Que plus personne ne meurt de faim au Venezuela grâce aux politiques du gouvernement ?

Que 3 millions d’hectares de terres ont été redistribués aux petits paysans avec appuis techniques et financiers, alors qu’ils étaient quasi-esclaves de grands propriétaires auparavant ?

Enfin, pourquoi ne pas avoir mentionné le fait que le Venezuela avait atteint un certain nombre d’« objectifs du millénaire » fixés par l’UNESCO avant même la date prévue (7) ?

Je ne rédigerai pas ici de façon exhaustive les acquis de la révolution bolivarienne entamée en 1999 avec l’élection de Hugo Chavez - et qui a véritablement commencé avec la révolte de 1989 (8) -, mais ces quelques chiffres suffisent à démonter la propagande ridicule de l’émission de M. de la Villardière, qui avait déjà fait l’exploit de ne pas mentionner le système éducatif et de santé cubain lors d’un document sur ce pays, oubliant de dire notamment, qu’il n’y avait pas d’enfants des rues dans ce pays comme il en existe dans chacun des pays d’Amérique latine.

Quiconque aura vu ou regardera ce reportage, constatera le parti-pris flagrant de celui-ci et sa description réductrice du Venezuela et de son président. Un reportage de plus qui n’a encore une fois rien montré des acquis sociaux et démocratiques considérables de ce pays depuis 11 ans, mais qui a l’avantage de constituer un élément des plus intéressants pour quiconque veut étudier les mécanismes de manipulation des grand médias.

N’en déplaise à M6 et à M. De la Villardière, le peuple vénézuelien a bien des difficultés, mais les avancées qu’il a connu ces 11 dernières années sont des plus significatives, et il construit chaque jour cette alternative qui fait tant peur aux puissants et à leurs valets médiatiques : le socialisme du XXIème siècle.

Frédéric André.

(1) Actuellement, environ 30000 médecins cubains opèrent au Venezuela depuis 2003.

Lire également « La dette du Venezuela à l’égard de Cuba » de Salim Lamrani. http://www.mondialisation.ca/index....

(2) http://andes.info.ec/sociedad/misio...

(3) Lire : « La Police nationale bolivarienne relève le défi » de Maurice Lemoine http://www.monde-diplomatique.fr/20...

(4) Lire : « Venezuela : Reporters sans frontières et RCTV : Désinformation et mensonges » de Salim Lamrani. http://www.legrandsoir.info/Venezue...

(5) http://www.venezueladeverdad.gob.ve...

(6) De 2003 (lors du « lock-out » pétrolier mené contre le gouvernement) à 2010.

(7) http://www.minci.gob.ve/reportajes/...

(8) http://risal.collectifs.net/spip.ph...

En complément, LGS vous invite à lire ou relire :

Sur le coup d’Etat d’avril 2002 au Venezuela, l’implication des USA, les médias d’opposition et nos médias, les cerros (bidonvilles), le rôle de RSF, voir les Chapitres XVII à XXII de « La face cachée de reporters sans frontières » de Maxime Vivas (Aden Editions) et les articles référencés par les liens suivants qu’il a signés pour LGS pendant ou au retour de voyages qu’il a effectués au Venezuela, dont l’un pendant la campagne politico-médiatique sur la prétendue « fermeture » de RCTV.

Comment coller des centaines de milliers d’affiches en quelques heures http://www.legrandsoir.info/Comment...

Oubliez le guide. http://www.legrandsoir.info/Oubliez...

Choses vues à Caracas (et tues à Paris) http://www.legrandsoir.info/Choses-...

Venezuela : cerros, favellas, ordures et médias (ce titre contient peut-être des pléonasmes). http://www.legrandsoir.info/Venezue...

Chavez à Paris : Reporters sans frontières éructe ses mensonges. http://www.legrandsoir.info/Chavez-...

Venezuela - La chaîne de télévision privée RCTV, ou comment fermer une porte fermée ? http://www.legrandsoir.info/Venezue...

Venezuela : Bolivar sous le feu des mensonges. http://www.legrandsoir.info/Venezue...

RCTV Venezuela : Robert Ménard (Reporters Sans Frontières) et le rouge de la honte montent au front. http://www.legrandsoir.info/RCTV-Ve...

RCTV : les dessous cachés du cirque européen contre Chavez. (et le vote honteux de trois pelés et un tondu). http://www.legrandsoir.info/RCTV-le...

Venezuela : Chávez, les putschistes, la télé et le peuple. http://www.legrandsoir.info/Venezue...

Procès contre Chavez : Libé persiste et signe à un plus haut niveau. http://www.legrandsoir.info/Proces-...

URL de cet article
http://www.legrandsoir.info/Enquete-exclusive-et-le-Venezuela.html
Partager cet article
Repost0
20 août 2010 5 20 /08 /août /2010 00:29

Chavez-copie-2.jpg

Le président vénézuélien réitère son refus d’accréditer le nouvel ambassadeur américain à Caracas, lui reprochant de s’être immiscé dans les affaires intérieures de son pays.    
Simple péripétie diplomatique entre Caracas et Washington ou nouvelle tentative de déstabilisation américaine du Venezuela à l’approche des élections de la fin septembre ? Hugo Chavez a renouvelé lundi son refus d’accréditer Larry Palmer, le diplomate désigné par les États-Unis pour le poste d’ambassadeur à Caracas. Il a en outre prévenu qu’il serait expulsé si l’impétrant venait à prendre son poste au Venezuela.
Le président vénézuélien, dans une interview diffusée par la chaîne de télévision publique VTV, a estimé «impossible» que Palmer, qui fut au début des années 2000 ambassadeur au Honduras…, puisse assumer le poste d’ambassadeur à Caracas, lui reprochant de s’être prononcé sur la situation intérieure de son pays.
Avant de valider sa candidature début août devant une commission du sénat américain, Palmer avait estimé que le moral des Forces armées vénézuéliennes était «bas» et il s’était dit «convaincu» de la présence de camps des Farc (Forces armées révolutionnaires de Colombie) sur le sol vénézuélien. Cette accusation, immédiatement condamnée par Chavez, avait été également formulée par Bogota et avait abouti à la rupture des relations diplomatiques entre les deux pays jusqu’à la prise de fonctions du nouveau président colombien, Juan Manuel Santos, le 7 août dernier.  
Hugo Chavez a demandé à Barack Obama de «chercher un autre candidat» pour la représentation américaine à Caracas. «Il ne peut pas venir comme ambassadeur. Il a rompu lui-même les règles de la diplomatie. Il ne peut pas venir ici», a-t-il dit la semaine dernière. De son côté Washington a déclaré partager les «préoccupations» de son diplomate, tout en précisant qu’il n’avait pas interféré dans les affaires internes du Venezuela. Ce que visiblement le président Chavez a du mal à croire, compte tenu du lourd passif de l’administration américaine à l’égard du Venezuela. On se souvient de la tentative de putsch de 2002 où l’ambassade américaine avait apporté un soutien politique appuyé à Pedro Carmona, le futur chef de la junte, ou encore du travail de sape entrepris dans la zone pétrolière de Zulia tout près des îles d’Aruba et de Curaçao, dont les bases militaires américaines ont vu leurs effectifs renforcés.

Bernard Duraud


Humanité Quotidien

 http://www.humanite.fr/17_08_2010-chavez-n%E2%80%99est-pas-dispos%C3%A9-%C3%A0-c%C3%A9der-%C3%A0-washington-451647

18 Août, 2010

URL : http://cbparis.over-blog.com/article-chavez-n-est-pas-dispose-a-ceder-a-washington-55660760.html

Partager cet article
Repost0
19 août 2010 4 19 /08 /août /2010 07:37

Carte des 7 bases Colombienne Fr P

Bogota le 18 Août 2010 - Le général en retraite Freddy Padilla, qui a été commandant de l'Armée Colombienne, a considéré ce mercredi qu'il était fort probable que l'accord qui aurait permis à l'armée des Etats-Unis les bases colombiennes chute définitivement s'il doit être examiné par les Congrès des deux pays.

 

L'accord, qui a engendré une grande polémique au niveau régional et a fissuré les relations entre la Colombie et le Vénézuélla, a été souscrit par Bogota et Washington en octobre de l'an passé et il aurait permis aux militaires US d'utiliser jusqu'à sept bases colombiennes pour lutter contre le narcotrafic et le terrorisme.

 

Cependant, la Cour Constitutionnelle de Colombie l'a déclaré invalide ce mardi, considérant qu'il ne s'agissait pas d'une extension d'accords en viguer mais bien d'un nouveau traité international qui devrais être soumis à l'examen du Congrès, ce à quoi s'est toujours refusé le gouvernement précédent du président Alvaro Uribe, qui s'est achevé ce 7 Août.

 

Le président du tribunal qui est le gardien de la Carta Magna [Grande Charte] a dit que techniquement le traité n'a pas été déclaré inconstitutionnel puisqu'il n'est pas entré en vigueur faute d'avoir été présenté pour ratification parlementaire. Il appartiendra maintenant au gouvernement du président Juan Manuel Santos d'ordonner son envoi au Congrès

 

Source : http://www.aporrea.org/actualidad/n163652.html

Traduction : Alama

Partager cet article
Repost0
19 août 2010 4 19 /08 /août /2010 07:16

ChavezSantos.jpg

Renan Vega Cantor *

Le 22 juillet 2010, suite à des informations délivrées par le représentant de la Colombie – dans le cadre d’une réunion de l’OEA (Organisation des Etats Américains) – et portant sur la protection qu’offrirait le Venezuela à des forces armées des FARC, Chavez annonça la rupture des relations entre le Venezuela et la Colombie [voir sur ce site l’article en date du 25 juillet 2010].

Le mardi 10 août 2010, coup de théâtre: Chavez et le nouveau président de Colombie – ex-ministre de la Défense, Juan Manuel Santos – se rencontraient dans la ville de Santa Marta, au Venezuela. La réunion dura quatre heures. Et les deux présidents affirmèrent, devant les caméras, que «tout recommençait à zéro» pour ce qui relevait des relations entre les deux pays. Les raisons de ce changement sont assez simples.

Tout d’abord, aussi bien la Colombie que le Venezuela ont besoin de rétablir des relations commerciales normales. Les grands propriétaires colombiens veulent exporter au Venezuela. Le Venezuela de Chavez – qui fait face à une forte inflation et à une difficulté fort grande de juguler la spéculation sur les biens alimentaires – a besoin des importations de biens en provenance de Colombie. Leurs prix sont bas, en termes comparatifs. De plus, la population de la zone frontière des deux pays était frappée par le gel des relations économiques.

Ensuite, Chavez va faire face à une nouvelle échéance électorale en septembre 2010 (législatives) et la population des régions frontières avec la Colombie compte une forte composante d’opposition à Chavez.

Enfin, la Brésil de Lula, qui joue le rôle de super-médiateur dans la région, dispose d’un grand poids dans l’UNASUR (Union des nations sud-américaines). Cette structure intergouvernementale intègre douze pays d’Amérique du Sud). Le Brésil a tout avantage à normaliser les relations entre les pays membres, afin de mieux négocier son rôle continental face aux Etats-Unis, la puissance du Nord qui entretient, elle, des relations étroites et directes avec les militaires brésiliens.

A cela s’ajoutait le changement de président: d’Uribe à Santos. Cela facilitait le nouveau scénario qualifié par des commentateurs colombiens de «lune de miel» entre Chavez et Santos.

Toutefois une question reste posée: combien de temps cette «lune de miel» va-t-elle durer  ? La société colombienne a été profondément transformée, entre autres au cours des huit années de la présidence Uribe. C’est ce qu’analyse et décrit Renan Vega Cantor dans l’article ci-dessous.

L’interpénétration entre ces mutations de la société colombienne et la politique diplomatique de la Colombie n’a pas disparu. La relation subalterne du pouvoir politico-militaire colombien face à l’administration américaine et au Pentagone est intacte. Santos est un proche des milieux militaires américains.

A cela s’ajoute les évolutions sociopolitiques au Venezuela – et donc la stratégie et la tactique que choisiront de mettre en place les Etats-Unis – au même titre que les épisodes futurs de la «guerre prolongée» dans laquelle est plongée la Colombie.

Suite à l’attentat commis, le jeudi 12 août 2010 – dans le quartier financier de Bogotá, près des bureaux de l’ancien président César Gaviria – le président Juan Manuel Santos n’a pas hésité a accusé de suite les FARC. Cela quand bien même, comme l’écrit le quotidien El Pais: «les autorités ne disposent d’aucune confirmation sur les auteurs de l’attentat» (13 août 2010).

Divers observateurs pensent que cet attentat poussera Santos, plus vite que prévu, à revenir à la politique qualifiée de «Sécurité démocratique» d’Uribe, une politique qu’il avait appliqué avec énergie durant le mandat de son prédécesseur. Dans son discours présidentiel, Santos avait fait allusion à «une politique de réconciliation», ce qui pouvait laisser penser à une possible négociation avec les groupes militaires tels que les FARC, dont la stratégie se heurte à une impasse flagrante et nourrit des processus de dégénérations socio-politiques. (Réd.)

*****

Il n'y a pas si longtemps, le terme traqueto appartenait encore exclusivement à l'argot criminel des bas-fonds des tueurs de Medellin (Colombie), dans le département de Antioquia. Ce terme, qui provient semble-t-il de l'onomatopée des sons des tirs des mitraillettes (tra-tra-tra-tra...), a commencé à être employé par les sicaires (tueurs à gages) lorsqu'ils se référaient à eux-mêmes et à leurs comparses des bas-fonds du narcotrafic.

Le traqueto était le maton du quartier qui non seulement liquidait violemment et sans hésiter tous ceux qu'il trouvait sur son chemin, mais qui étalait en outre avec ostentation l'argent perçu grâce à ses agissements criminels, se vantant de ses qualités de sicaire et de macho. Le traqueto est prêt à tuer pour n'importe quoi, car la vie n'a pas de valeur pour lui: seul lui importe son prestige personnel, mesuré en argent, en autos, en bijoux, en terres, en villas, en vaches, en chevaux et en femmes qu'il peut acheter.

L'uribisme, un régime politique de traqueto

Au cours des huit dernières années, la logique du traqueto est devenue dominante en Colombie, au point qu'il s'est façonné un régime politique traqueto. De pair avec celui-ci, on a tenté de généraliser une culture traqueta (des téléfilms qui rendent un culte aux tueurs et aux mafieux), et de construire une société traqueta, dans laquelle prédominent l'arrivisme et l'idée que plus on est macho (ou «homme», «mâle», comme le dit l’exprésident Alvaro Uribe Vélez (AUV), plus est légitimée l'idée que le «bon Colombien» est celui qui parvient à écraser tous ceux qui se trouvent à proximité, par tous les moyens à sa disposition.

Ces valeurs traquetas ne se limitent plus exclusivement aux fiefs criminels de tueurs et narcotrafiquants de Medellin et de Antioquia. Des faits indéniables, que nous rappellerons dans le désordre, démontrent que le gouvernement de Uribe a, de fait, intronisé dans la gestion de l'Etat le comportement caractéristique des traquetos.

• Un pourcentage élevé de ministres, d'ambassadeurs et de hauts fonctionnaires du gouvernement sont liés à des activités illicites. Ils sont des fugitifs de la justice ou des délinquants actifs. Pour ne donner que quelques exemples tirés de cette fourmilière de délinquants, on peut mentionner, entre autres: Andrés Felipe Arias, ex-ministre de la Culture et responsable de la saignée de Agro Ingreso Seguro (un programme destiné à financer avec des subsides d'Etat de grands propriétaires fonciers, des paramilitaires et des narcotrafiquants). Il y a aussi le colonel à la retraite Luis Alfonso Plazas Vega, condamné pour l'assassinat et la disparition de personnes au Palais de Justice [qui échappent ainsi à la Justice]. Il a été Directeur du Bureau des Stupéfiants dans le gouvernement de Uribe. Ou encore Salvador Arana, condamné à 40 ans de prison pour l'assassinat de Edualdo Diaz, maire de El Roble (Département de Sucre). Quelques jours auparavant, lors d'un Conseil Municipal et devant AUV lui-même, Edualdo Diaz avait annoncé qu'il savait qu'on allait le tuer. Lors de cette réunion, AUV était assis à côté de l'assassin que le tout récent ex-président de la République a ensuite nommé Ambassadeur au Chili.

• La quasi-totalité des membres de la brochette de sénateurs et de représentants de l'uribisme – près d'une centaine – fait partie des rangs paramilitaires. Ils sont confortablement installés dans la prison de La Picota de Bogotá, prison dans laquelle ont lieu, de fait, les sessions élargies du Parlement colombien. D'ailleurs, avant qu'ils ne finissent en prison, AUV avait expliqué que les votes de ces «honorables pères de la patrie» étaient indispensables pour approuver les projets favorables au gouvernement.

• La Casa de Nariño [datant de 1765], siège du gouvernement central, s'est transformée en un lieu où des fanfarons et des criminels entrent et sortent comme s'ils étaient chez eux. Un de ces individus, Antonio Lopez, alias Job, un paramilitaire actif et avoué, a été assassiné quelques jours après avoir fréquenté l'enceinte présidentielle, qu'il appelait familièrement «la Casa de Nari» [Uribe est un habitué de l’utilisation des diminutifs]. Selon l'édition du 13 septembre 2008 de la revue Semana, ce personnage de la pègre s'y était rendu pour «fournir les preuves d'un coup monté de magistrats de la Cour Suprême de Justice contre des fonctionnaires accusés de liens avec les paramilitaires».

• Depuis les Conseils Communautaires, c'est devenu la norme que AUV en personne autorise l'Armée ou un organisme des Forces Armées à tuer les membres d'une organisation délictueuse avec la célèbre phrase: «Fumigez-les en mon nom», procédé propre d'un maton de quartier, pour signifier l'ordre de les exterminer sans hésitation.

• Le mensonge, la tromperie et la perfidie sont devenus monnaie courante dans ce régime. On y viole les normes les plus élémentaires de gestion de la «chose publique» sans le moindre le respect de l'intégrité personnelle de ceux qui sont considérés comme des ennemis du régime, comme lorsqu'on a calomnié avec préméditation et traîtrise Piedad Cordoba [sénatrice du Parti libéral qui était engagée en faveur des négociations avec les FARC] ou le journaliste Holman Morris [journaliste traité «d’allié du terrorisme», animateur d’une émission très réputée Contravia, suspendue à plusieurs reprises. H. Morris a été contraint, plus d’une fois, à l’exil, étant une cible des paramilitaires].

• Dans cet univers traqueto dépourvu de principe éthique et où tout se réduit à la loi de l'argent et du plomb, tout doit pouvoir s'acheter. Il n'est donc pas étonnant que ce pays se soit transformé en un repaire de mouchards, de traîtres et de délateurs. Ainsi, pour faire assassiner un chef des insurgés, on paie comptant et on exige en contrepartie une de ses mains, comme cela s'est passé avec Ivan Rios, un des membres du Secrétariat des FARC.

• En somme, au cours de ces huit longues années, l'impunité a tout le temps été la norme de la conduite du gouvernement uribiste, impunité soutenue par l'inefficacité de l'appareil de justice et par une «opinion publique» abrutie, manipulée par les médias privés. Ces médias ont été les complices de délits et de crimes. Ils ont applaudi et exalté à qui mieux mieux les actions du régime du Uberrimo (nom d'une des propriétés de AUV), quel que fut leur degré de délinquance ou d'illégalité. Ils ont ainsi couvert l'assassinat de syndicalistes ou d'humbles habitants des quartiers pauvres des villes, que les militaires enregistraient alors comme morts au combat sous les couleurs de la guérilla pour gonfler leurs statistiques dans la lutte contre les guérillas, terrible procédé des «faux positifs», ou passé sous silence la fosse commune de la Macarena, où l'on trouve des milliers de cadavres, qui font d'elle la plus grande d'Amérique Latine.

Le monde vu avec les yeux d’un traqueto.

Au vu de tout ce contexte, décrit de manière succincte ci-dessus, il n'est pas étonnant que la diplomatie de ce régime soit elle aussi traqueto, car les traquetos agissent dans le monde comme c'était leur pré carré, en utilisant la violence aussi bien contre des proches que contre les étrangers. Autrement dit, leur mentalité de maton de quartier sévit aussi au-delà des frontières.

C'est précisément ce qui s'est passé avec la «politique étrangère» de l'uribisme, soutenue par l'ensemble des classes dominantes du pays et de leurs sicaires intellectuels (éditorialistes de la presse, commentateurs de radio et de télévision, entre autres).

La Colombie s'est devenue une sorte de finca [grande propriété avec de l'élevage] où l'on attend des gouvernants et des représentants officiels qu'ils soient aussi soumis et obéissants que de péons. Les autres pays, et surtout les pays voisins, sont considérés un simple prolongement de cette finca, dont on attend qu'ils se montrent tout aussi soumis.

C'est ainsi que la Colombie procède à l'égard des autres pays avec toute l'impunité qui caractérise le comportement traqueto à l'intérieur de notre pays, sans se plier aux règles les plus élémentaires du droit international.

Le régime colombien peut compter pour cela sur ses liens étroits avec les autres gouvernements dans le monde qui se comportent comme des shérifs de comté (les Etats-Unis et Israël), habitués à envahir, bombarder, occuper et piller les pays qui refusent de se plier à leurs intérêts.

Grâce au soutien inconditionnel des Etats-Unis, le régime traqueto qui règne en Colombie se sent autorisé à faire ce qu'il veut dans le monde et à piétiner les pays voisins quand l'envie lui prend. C'est ce qu'a fait le régime uribiste depuis 2002, au nom de ce fourre-tout qu'est la «lutte contre le terrorisme» et à la guerre préventive.

C'est dans ce contexte que le régime colombien a procédé, le 1er mars 2008, au bombardement de l'Equateur en assassinant 26 personnes; qu'il a séquestré Rodrigo Granda [des FARC] sur sol vénézuélien en décembre 2004; qu'il a participé à l'enlèvement du professeur Miguel Angel Beltran à Mexico le 22 mai 2009; qu'il a transformé les ambassades en repaires d'espions pour traquer les Colombiens et les étrangers dissidents et critiques de l'uribisme. Et qu'il a parrainé des initiatives aussi viles et criminelles que l'invasion états-unienne de l’Irak et le coup d'Etat en Honduras.

Il n'est donc pas surprenant que, comme de vulgaires traquetos, les présidents entrant et sortant de Colombie affirment leur fierté en ce qui concerne les faits criminels qu'ils ont commis à l'extérieur du pays. Ils savent bien qu'ils peuvent compter sur la complicité de délinquants qui s'autoproclame «communauté internationale», lorsqu'ils soutiennent cyniquement qu'ils recommenceraient à bombarder l'Equateur ou tout autre pays qui «abrite des terroristes».

L'une des perles les plus récentes dans ce domaine a été fournie par AUV lorsque, en se référant au bombardement en 2008 par l'armée colombienne de Angostura, en Equateur, il a expliqué cyniquement: «Nous avons effectué cette opération par nécessité, pour affronter un terroriste qui assassinait nos compatriotes. Jamais pour offenser le grand peuple frère équatorien, c'est pour cela que nous avons demandé pardon à l'Equateur».

Sur le plan juridique la peine de mort n'existe pas en Colombie. Pourtant l'obscur et sinistre personnage qui est arrivé à la première magistrature du pays, d'ailleurs de manière illégitime et illégale, s'attribue davantage de droits qu'un juge, puisque non content de juger, il condamne et exécute le châtiment: dans ce cas il condamne à la peine de mort 26 personnes [avec le bombardement en Equateur], dont un citoyen équatorien et quatre Mexicains. C'est là un aveu qui va certainement servir lors d'un futur procès pénal contre ce criminel, puisqu'il revient simplement à reconnaître, sans que personne ne le lui demande, qu'il a appliqué la peine de mort depuis la présidence de la République, alors que cette peine n'existe pas en Colombie, du moins sur le plan légal. Est-ce que le seul fait d'être Président donne à un individu le droit de violer les lois nationales et internationales et à tuer n'importe qui, avec pour seul argument que cela était nécessaire, autrement dit pour raison d'Etat  ?

On ne peut de toute évidence attendre grand-chose en termes de respect du droit international et de la souveraineté des autres pays de la part d'un individu qui profitant du pouvoir dont il dispose à cause de sa fonction, reconnaît publiquement et en toute impunité et cynisme un crime d'une telle importance. Cela s'est d'ailleurs confirmé dans le récent incident avec le Venezuela.

La diplomatie traqueta en action face au Venezuela

Ce qui s'est passé au sein de ce Ministère des Colonies des Etats-Unis, connu par euphémisme sous le nom d'Organisation des Etats Américains (OEA), est un exemple clair de la manière dont fonctionne la diplomatie traqueta pratiquée par le régime uribiste.

En premier lieu affleure la délinquance. En effet, l'ambassadeur colombien à l'OEA, Luis Alfonso Hoyos, ne se distingue pas précisément par son honnêteté. En 2001, il a été condamné à vie à ne plus exercer de charge publique, pour corruption. Pourtant, et c'est un exemple clair de l'impunité uribiste, il représente ce régime devant l'OEA, après avoir exercé d'autres charges importantes dans le gouvernement à partir de 2002. Quelle autorité morale peut avoir un individu muni de lettres de créance aussi suspectes sur le plan éthique pour condamner par avance le gouvernement vénézuélien ?

Deuxièmement, le spectacle médiatique abject – d’accusations du Venezuela d’offrir aux FARC des territoires pour ses camps militaires – ourdi par le régime uribiste, n'est même pas original. Il a simplement été élaboré aux Etats-Unis afin que leur domestique inconditionnel le présente publiquement et l'utilise pour orchestrer une opération plus large de discrédit et d'agression contre le gouvernement bolivarien de Hugo Chavez.

Rappelons que ce n'est pas la première fois que le régime uribiste organise une campagne médiatique de ce genre contre un gouvernement voisin, puisqu'il a déjà agi de la sorte contre l'Equateur, et aussi contre le Venezuela concernant les documents qui auraient été trouvés dans l'ordinateur de Raul Reyes après qu'il a été tué dans une opération militaire colombienne en 2008.

Cet ordinateur est censé avoir non seulement résisté à un bombardement de plusieurs heures, qui a tué beaucoup de gens, mais, un peu comme pour la lampe d'Aladin, il livre à ses propriétaires de nouvelles informations sur des éléments les plus invraisemblables, chaque fois qu'ils le souhaitent.

Troisièmement, les «preuves» présentées contre le Venezuela sont abracadabrantesques (comme aurait dit le président français Chirac). On a utilisé des vidéos faites il y a plusieurs années et réchauffées pour l'occasion – et que d'ailleurs n'importe qui peut consulter par l'intermédiaire d'un outil virtuel comme Google – on passe des coordonnées satellitaires à des photos décontextualisées dans la jungle, sans la médiation d'une quelconque preuve directe. En outre, on avance avec beaucoup de «solidité», par exemple, que les vidéos ont été filmées au Venezuela puisque l'une des personnes que l'on voit tient entre ses mains une bouteille de bière de marque vénézuélienne. Ce niveau d'argumentation est risible. Il suffirait ainsi qu'une vidéo montre quelqu'un en train de boire du Coca-Cola pour en déduire que cette personne se trouve aux Etats-Unis puisqu'il s'agit d'une marque états-unienne ?

Quatrièmement, même à supposer que ces «preuves» présentées par le régime traqueto démontrent que les vidéos ont été prises au Venezuela, ce serait un aveu clair et effronté que le régime colombien est en train d'espionner et de surveiller un pays voisin et de violer sa souveraineté en toute impunité, s'ingérant dans ses affaires intérieures de manière illégale est sans consultation préalable. Ceci ne doit pas surprendre dans la diplomatie traqueta, car plusieurs preuves ont été accumulées de comportements du même genre. Des fonctionnaires du Département Administratif de Sécurité (DAS) comme Rafael Garcia ont révélé qu'on espionne depuis des années dans leurs propres pays des fonctionnaires du gouvernement de l'Equateur, du Venezuela, de la Bolivie et de Cuba.

On a même dénoncé le fait que des communications privées du président équatorien Rafael Correa ont été interceptées sur ses téléphones privés par des organismes de sécurité de l'Etat colombien.

Cinquièmement, même le déroulement de la réunion de l'OEA met en lumière la diplomatie traqueta. Le représentant de l'uribisme, Luis Alfonso Hoyos, s'est comporté comme n'importe quel propriétaire terrien présomptueux et arrogant qui hurle et réprimande ses péons, qui ne peuvent que se plier aux ordres arbitraires du patron sans répondre. Il est pénible de s'avouer colombien lorsqu'on voit à la télévision un tel épouvantail parader en tant qu'ambassadeur à l'OEA. Il n'arrive même pas à parler de manière cohérente et aligne une bêtise après l'autre, vociférant et hurlant comme un hâbleur de village, et violant les protocoles les plus élémentaires de la diplomatie.

Sixièmement, la diplomatie traqueta exige l'utilisation d'une violence tous azimuts. C'est ce qu'on a pu le voir durant ces huit ans d'une militarisation intolérable de la vie à l'intérieur du pays, et qui a été projetée par-delà les frontières aux pays voisins grâce à des assassins et à des groupes paramilitaires. Ce n'est pas par hasard si au cours des dernières années le modèle paramilitaire est devenu l'une des exportations non traditionnelles plus cotée de la Colombie, qui envoie des mercenaires au Venezuela, en Bolivie, en Equateur, au Honduras, au Mexique, en Irak et en Afghanistan, bref, partout où les guerres impérialistes les requièrent. C'est ainsi qu'à niveau international le régime traqueto ne cherche ni à dialoguer ni à convaincre, mais simplement à imposer ses critères de maton de quartier, en comptant avec l'appui de ses groupes paramilitaires, en éructant menaces et condamnations contre quiconque ne se plierait pas à leurs pratiques criminelles.

Enfin, et c'est peut-être le point le plus important, la diplomatie traqueta a été utilisée au cours de ces années comme un moyen pour occulter les innombrables crimes, scandales, corruptions, mensonges et actes délictueux commis par le régime de AUV. Et maintenant, alors qu'en théorie il ne reste que quelques jours au Messie pour quitter le trône présidentiel et être remplacé par son ministre de la Défense Juan Manuel Santos, de nouveaux scandales se sont accumulés qui viennent s'ajouter au catalogue criminel du régime traqueto.

Parmi ces nouveaux scandales, il vaut la peine de mentionner les déclarations de Fernando Tabares, ex-directeur des Renseignements du DAS, concernant les mises sur écoutes téléphoniques. Il donne des détails sur la responsabilité directe de la Présidence de la République dans l'espionnage des membres de l'opposition et de la Cour Suprême de Justice. A noter aussi la plainte qu'un major retraité de la Police Nationale, Juan Carlos Meneses, a portée depuis l'Argentine, déclarant que Santiago Uribe Velez, le frère du président, a organisé le groupe d'assassins connus sous le nom des «Douze Apôtres», qui ont assassiné beaucoup de gens dans le Département de Antioquia durant la décennie de 1990.

Et comme si cela ne suffisait pas, le jour même de la session de l'OEA à laquelle ont été présentées des preuves échafaudées aux Etats-Unis pour noircir le gouvernement vénézuélien, un groupe de parlementaires européens accompagnés de quelques Colombiens ont rendue publique la nouvelle de la découverte d'une fosse commune dans laquelle on estime qu'il y a quelque 2000 cadavres de personnes assassinées par l'armée colombienne.

Concernant ce dernier forfait criminel, éclatant et indéniable, AUV a déclaré le dimanche 25 juillet 2010, lorsqu'il se trouvait dans des installations militaires non loin de l'endroit où se trouve la fosse: «Ce sont des ennemis de la Sécurité Démocratique [qualificatif attribué à sa politique de répression sécuritaire] qui sont venus ici il y a quelques jours pour alimenter des calomnies contre l'Armée de la Patrie». Et il a ajouté que les dénonciations au sujet de la fosse ne cherchaient qu'à discréditer les forces armées et ceux qui les portent sont les «porte-parole du terrorisme». Difficile de trouver une apologie du crime plus cynique! Et pour couronner le tout, des personnes intimement liées au gouvernement de Uribe, en commençant par son cousin et parrain politique Mario Uribe, ainsi que d'autres personnages sinistres qui ont accompagné dans ses égarements l'occupant illégal de la Casa de Nariño, sont poursuivis pourraient bientôt finir en prison.

Les raisons profondes de la diplomatie traqueta ont leurs racines dans l'ignorance du conflit armé qui sévit en Colombie depuis 60 ans et dans le penchant à résoudre ce conflit militairement. Le régime uribiste a déclaré son intention de poursuivre les insurgés et leurs collaborateurs – pour ce régime cela signifie tous ceux qui pensent différemment, partout dans le monde – et estime que cela l'autorise à agresser les pays voisins sous prétexte qu'ils ne collaborent pas à la lutte contre l'insurrection, se rendant ainsi complices de sa violence. Il est presque certain que Juan Manuel Santos, le cerveau des «faux positifs» et bientôt Président de la République, aura la même orientation, sur le fond, tout en manœuvrant.

Tout cela est une supercherie, parce qu'on refuse de voir que la guerre prolongée déborde «nos frontières» et porte préjudice aux pays voisins, mais en outre cette politique méconnaît le sacrifice qu'ont accompli des pays comme le Venezuela et l'Equateur en accueillant des millions de Colombiens qui fuient la violence. Rien de tout cela n'a une quelconque importance dans la logique traqueta, qui considère tous comme des serviteurs et des péons, et qui estime que les gouvernements d'Amérique du Sud devraient faire de même.

En conclusion, la diplomatie traqueta qui a isolé la Colombie de la majorité des pays de l'Amérique du Sud est l'expression internationale d'un régime traqueto, celui de AUV, qui s'est transformé en un pion inconditionnel des Etats-Unis dans cette partie du monde, comme le démontre l'installation de bases militaires états-uniennes, au nombre de sept, sur notre sol.

D'après les événements les plus récents, c'est à ne pas en douter à partir de ces bases que partent les agressions contre le Venezuela, dans le but de renverser le processus nationaliste impulsé dans ce pays.

Evo Morales, le président de la Bolivie a dit très justement que la Colombie est une simple colonie des Etats-Unis et son président un «laquais de l'impérialisme». Il est rare qu'un jugement aussi juste et valable soit porté sur un régime politique d'essence criminelle et qui, en toute impunité et arrogance, a voulu projeter cette criminalité au reste du monde. En fin de compte, que peut-on demander de plus à un simple cacique, AUV, dont l'horizon mental ne dépasse pas la limite de ses propriétés terriennes et des vaches, des chevaux et des péons qu'il administre, en utilisant ses lieutenants et majordomes à la pointe du fouet et du fusil. (Traduction A l’Encontre)

* Renan Vega Cantor est professeur à l’Universidad Pedagogica Nacional de Bogota (Colombie).

(14 août 2010)

Partager cet article
Repost0
15 août 2010 7 15 /08 /août /2010 20:36

Ordino-de-Reyes-Photo-les-montre-impec.jpg

Alma

Les carrosseries des ordinateurs portables que lui a attribués la Colombie semblent mieux résister à un bombardement que celle de l’être humain Raul Reyes. Ils n’ont pas une égratignure sur la photo de la police Colombienne. Ils seraient toujours « vivants », eux, et, de plus, ils « parleraient »… Ils diraient… ce que le gouvernement colombien dit qu’ils « disent » ! Cependant leurs marques, non communiquées par le gouvernement colombien, resteront mystérieuses.

 

L’histoire :

 

Le 1° Mars 2008, le pays souverain de l’Equateur a été agressé sur son territoire par un bombardement colombien dirigé alors par l'actuel président de la Colombie Manuel Santos, sous prétexte de tuer le "dangereux terroriste" Raul Reyes. Lors de ce bombardement nocturne et inopiné périrent au moins 25 personnes dont des étudiants mexicains, Un témoin mexicain miraculeusement survivant (et pourchassé) affirme que les Colombiens sont venus, ensuite et à pied, "achever" les blessés qui, pourtant, demandaient à "se rendre".

 

Depuis lors, les relations diplomatiques entre la Colombie et l'Equateur ont été rompues par Rafael Correa, et celui-ci a déposé plainte contre Juan Manuel Santos. Les relations diplomatiques pourraient reprendre dans la mesure où, enfin, le gouvernement de Colombie respecte ses engagements et a remis pour enquête à Rafael Correa, non pas les ordinateurs qu'il prétend avoir volés, pardon, « saisis », sur les lieux et qu'il prétend avoir appartenu à Raul Reyes, mais les disques durs de ceux-ci.

 

Dès lors, peut-être, une question se pose à qui cherche un ordinateur TRES solide :

 

Pourquoi seulement les disques durs?Pourquoi pas la carrosserie des ordinateurs portables toute entière?Le clavier et le pavé tactile, au minimum, doivent être recouverts d’empreintes digitales et d’ADN ? 

 

Cependant seule la Colombie a accès à l'ADN de Raul Reyes. Car le gouvernement possède le corps de Raul Reyes, assassiné après torture en territoire colombien, mais a refusé de le restituer et l'a "inhumé" (?) dans un endroit qu'il tient secret.

 

"Des analyses strictes des disques durs de Raul Reyes seront faites

.../Les disques durs ont été livrés au président de l'Equateur Rafael Correa par le nouveau président de Colombie Juan Manuel Santos."

Source: http://www.radiomundial

 

Par ailleurs, selon le ministre de la sécurité équatorien Miguel Carvajal, les fameux disques durs qui permettent à la Colombie d'affirmer que qui elle veut aurait correspondu avec des guérilleros que les USA ont mis sur la liste des "terroristes", ne seraient que des copies...Selon un expert, ce fait limite singulièrement les "analyses" qui pourraient être faites en Equateur sur ces copies.

 

Source: http:/

/www.radiomundial

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
13 août 2010 5 13 /08 /août /2010 00:50

Carte-des-7-bases-Colombienne-Fr-P.jpg

11 Août 2010 - La W Radio (colombienne) a eu connaissance que la Cour Constitutionnelle de Colombie déclarera inexecutable l'accord de coopération militaire entre les USA et la Colombie, considérant qu'il devait passer d'abord par le Congrès de la République avant d'être approuvé.

 

La Cour déclare inconstitutionnelle la règle utilisée [pour cet accord], mais la laissera perdurer pour un temps, c'est à dire qu'elle donnera un an au Congrès pour décider s'il approuve ou non cet accord.

 

Selon le Tribunal, cet accord n'est pas un développement d'autres traités militaires entre les deux pays.

 

L'accord militaire a produit une crise entre la Colombie et le Vénézuéla, après que Hugo Chavez ait accusé le Gouvernement des Etats-Unis d'utiliser le territoire colombien pour l'attaquer.

 

 

Source : http://www.aporrea.org/tiburon/n163253.html

Traduction : Alma

Partager cet article
Repost0
12 août 2010 4 12 /08 /août /2010 19:05

chavez.JPG

Hugo Chavez est interviewé en Juillet 2010 par la chaine anglaise BBC, dans le programme "Hard Talk". Y sont abordés les thèmes de la situation intérieure du Venezuela, la lutte contre la corruption, les accusations de main mise du Président sur la justice, sa politique étrangère, ses relations avec l'Iran, sa place en Amérique latine.

librepenseur007


Partager cet article
Repost0
12 août 2010 4 12 /08 /août /2010 18:22

234788-1.jpg

Adresse de Fidel Castro à Obama : Evitez la guerre !

La Havane, 11 août, (RHC)--. L’appel lancé par Fidel ces derniers jours afin d’éviter une conflagration nucléaire se fait encore une place importante dans les médias latino-américains.

Au Venezuela, des journaux à grand tirage comme El Universal, El Correo del Orinoco et Ciudad Caracas ont repris la mise en garde sur les dangers d’une guerre nucléaire à cause des menaces que les Etats-Unis et Israël font planer sur l’Iran. Ces journaux ont publié des passages des articles dans lesquels Fidel a abordé la question, ces derniers jours.

Par ailleurs, le mouvement Solidarité mutuelle Venezuela-Cuba a diffusé par courrier électronique et dans les réseaux sociaux d’Internet l’appel de paix de Fidel et il a fait publier des passages de son intervention sur la question devant l’Assemblée Nationale de Cuba, samedi dernier.

Au Nicaragua, 19 Digital et La Voix du Sandinisme ont reproduit l’interview que le leader historique de la Révolution a accordée à une équipe de journalistes vénézuéliens et ils s’accordent à souligner que c’est le président étasunien, Barack Obama, qui peut éviter la conflagration nucléaire.

En Bolivie, le journal Cambio s’est également fait l’écho du raisonnement de Fidel sur les dangers d’une guerre et sur les efforts à déployer pour l’éviter.

A Lima, Gustavo Espinoza, président du comité péruvien de solidarité avec les cinq antiterroristes cubains injustement en prison aux Etats-Unis, a déclaré à l’agence Prensa Latina que l’intervention samedi de Fidel devant le parlement cubain a placé au centre de l’intérêt mondial le danger d’une guerre atomique imminente.

RHC

Partager cet article
Repost0