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1 juillet 2010 4 01 /07 /juillet /2010 01:10

resistencia.jpg

Traduction JC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net


Avec des mobilisations dans tout le pays, le Front national de résistance populaire (FNRP) a commémoré hier le premier anniversaire de la destitution de Manuel Zelaya et de son remplacement par Roberto Micheletti à la Présidence de la République, le 28 juin 2009


Samedi, des centaines de véhicules sont partis de Planeta Zipango [L'université nationale autonome] traversant le Périphérique et le boulevard des Forces armées, et ont réalisé dans la soirée une marche aux flambeaux puis une veillée dans le parc La Merced. Ils y ont placé sur le sol des croix blanches de papier avec les noms de 77 personnes qui seraient mortes dans la lutte menée cette année.


Lundi dernier, des actions se sont tenues dans les grandes villes ainsi que dans la capitale, le point de départ étant les environs de la colonie Villanueva, où à 9h du matin, la manifestation a commencé par un sit-in.


A 10h30, ils ont commencé à se déplacer en direction de la « Place Colprosumah », située derrière la Résidence présidentielle, où ils sont restés une heure.


Par la suite, ils s'orientèrent vers le centre de Tegucigalpa, terminant la marche devant les marches du Congrès National, où les manifestants ont entonné l'Hymne national, les dirigeants prononcé leurs discours et lu une carte envoyée au FNRP par Zelaya, depuis la République Dominicaine.


Le coordinateur du FNRP, Juan Barahona, a fait remarquer que la mobilisation a été énorme, qui ont participé plusieurs milliers de personnes, et que cela répond aux attentes.


« La Résistance n'est pas simplement une organisation, c'est tout un peuple qui s'oppose à ce qui s'est passé le 28 juin de l'an dernier », a déclaré Barahona.


« Ce peuple demande et exige une Assemblée Nationale Constitutante pour une nouvelle Constitution de la République et le retour au Honduras de l'ancien président Zelaya Rosales », a-t-il affirmé.

 

La lettre de Zelaya


zelaya-tegu.jpgLes dirigeants des centrales syndicales ont participé à la mobilisaiton, lors de laquelle l'avocat Rasel Tomé a lu la lettre de Zelaya.


« Aujourd'hui les faits 'ex-post coup d'Etat' confirment ce que nous soupçionnions; les Etats-Unis (USA) étaient derrière le coup d'Etat », est-il dit dans sa déclaration.


« Dès le début de cette tragédie et de  ce bond en arrière, le Département d'Etat a nié tout lien avec le coup d'Etat, y compris l'Ambassade américaine qui a exprimé sa condamnation, aujourd'hui on sait tout, tout indique que le coup d'Etat a été planifié sur la base militaire de Palmerola (…) par le Commandement-Sud des Etats-Unis et exécutés bêtement par des honduriens mal-intentionnés ».


Il soutient que les causes du renversement se trouvent dans « le changement dans les accords qui garantissaient des profits indûs aux multi-nationales pétrolières » et « le projet de reprise de contrôle de la base militaire de Palmerola, pour en faire d'un aéroport militaire un aéroport civil, pour les échanges commerciaux et le transport de passagers. »


C'est également en 2006 « que l'on a changé la politique monétaire ainsi que la politique salariale, avec des aides au transport et de meilleurs salaires pour les ouvriers, en contradiction avec les politiques restrictives du Fonds monétaire international (FMI) ».


« En 2007 et 2008, a été signé le Traité d'association avec Petrocaribe et avec les pays socialistes, avec l'adhésion à l'ALBA », et « en 2009, à l'Assemblée de l'Organisation des Etats américains, organisée à San Pedro Sula, on a réussi à révoquer les décrets d'expulsion de Cuba de l'OEA datant de 1962 ».


Zelaya a appelé la Résistance et le Parti Libéral « à maintenir leur unité et à poursuivre la collecte de signatures pour l'Assemblée nationale constituante et mon retour au Honduras ».


« Aujourd'hui plus que jamais, nous devons être tous debout pour soutenir la Commission Vérité constituée par la Plate-forme des droits de l'Homme ».


« La seule issue pour le Honduras est un nouveau consensus en faveur du dialogue politique, pour  que le peuple convoque la constituante, nous n'avons pas besoin que le gouvernement le fasse. »


« Que tant de crimes ne restent pas impunis, ni la rupture avec la démocratie, ni le coup d'Etat ni le putschiste qui l'a mené ».


« On obtiendra la reconnaissance internationale, seulement si on revient à la paix et à la démocratie et après 365 jours de souffrance, avec le retour de la barbarie et de la violence, je reste ferme et prêt à lutter jusqu'à la mort », conclut Zelaya Rosales.



(rticle de la Tribuna – quotidien hondurien)

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1 juillet 2010 4 01 /07 /juillet /2010 01:04
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29 juin 2010 2 29 /06 /juin /2010 08:04

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Compañeros, compañeras du Font National de la Résistance, Membres du Parti Libéral, Compatriotes qui ont une liberté de conscience.

 

Dans l'objectif de contribuer à renforcer l'unité des diverses forces politiques qui intègrent le Front National de la Résistance Populaire, je me permets de dire:

 

Le Coup d'Etat Militaire que j'ai subi avec le peuple le 28 Juin 2009, quand ils m'ont expatrié par la force des armes, a produit pour le Honduras la pire tragédie de ce siècle, mais il a en même temps donné naissance à la force de la Résistance, laquelle est obligée de restée unie face aux ennemis de la démocratie.

 

Dès que j'ai été soumis à la torture et aux brimades au siège de la diplomatie brésilienne à Tegucigalpa, nous avons averti dans une lettre sur cette nécessité quand nous avons dit:

 

"... La Résistance est la nouvelle force combattante du Honduras, et elle doit être l'axe permettant de coordonner et de rassembler les forces politiques progressistes, qui, sans perdre leur identité propre, doivent obliger l'élite dominante à reconnaître que les Honduriens n'ont pas de maître et qu'ils sont libres."

 

Quant à la mise en œuvre des forces politiques , je répète ce que j'ai dit à cette occasion: "Je suis un libéral [ce mot signifie plutôt "libre", "partisan de la liberté", en Amérique Latine, et non partisan du libéralisme plus ou moins sauvage, comme dans l'Union Européenne] en résistance permanente et je le demeurerai, avec ceux qui pratiquent sa vraie doctrine, opposée aux dictatures militaires et aux régimes anti-démocratiques, ceux qui ont ourdi ce coup d'état ont cessé d'être libéraux et le peuple les a châtié dans les urnes, le Parti National ne se serait jamais relevé de la claque que nous lui avons administrée en 2005 si la tête du Parti Libéral, conspirant avec l'oligarchie et le Pentagone, n'avaient pas armé le coup d'état pour m’expulser de la scène politique."

 

Le Parti Libéral est le seul dans la Résistance à avoir en vue le pouvoir, hors de la Résistance, il est faible et condamné à l'échec. Ne pas rester unis dans la Résistance revient à remettre à l'oligarchie et le pouvoir et le pays.

 

Nous devons rester en alerte, les ennemis du peuple font circuler des bruits contenant boniments et mensonges, afin de nous diviser. La Promotion de candidatures prématurées fait partie de ses stratégies pour diviser la Résistance dans le Parti Libéral et ainsi liquider la possibilité de liberté qui se présente à nous depuis 500 ans.

 

Le pays nous appelle en ce moment à lutter pour l'unité et nous devons dire sans crainte: "Des élections, oui.... pour des députés à la constituante".

 

Notre combat est aujourd'hui pour la véritable indépendance, et pour la refondation du Honduras, où le travailleur et les pauvres se libèrent de qui les opprime. Nous devons lutter sans trêve pour une nouvelle Constitution qui garantisse la liberté démocratique.

 

La nouvelle constitution doit avoir des contenus clairs, issus des propositions faites aux Assemblées du Front National de Résistance Populaire, et qui rassemblent les aspirations et les besoins de tous les secteurs.

 

Avant le 15 Septembre, jour anniversaire de notre indépendance, nous devons faire ces propositions et étendre les délais jusqu'à cette date pour le recueil des signatures à la déclaration souveraine pour exiger une l'Assemblée Nationale Constituante et mon retour.

 

La souffrance des victimes de ce crime contre l'humanité, la perte de la vie de nos martyres qui ont condamné le Coup d'Etat, ne peuvent pas avoir eu lieu en vain, ou passer à l'oubli.

 

Sans justice, il n'y a pas de réconciliation. Non à l'impunité!

 

"Des Coup d'Etat, plus jamais ça!"

 

"Tous pour la Constituante"

 

JOSE MANUEL ZELAYA ROSALES

Président 2006-2010

 

PS: Je remercie mon épouse Xiomara Castro pour son aide dans la diffusion de ceci.

 

Source : http://www.radiomundial.com.ve/yvke/noticia.php?460520

 

Article proposé et traduit par Alma

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29 juin 2010 2 29 /06 /juin /2010 00:13

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Manola Romalo

« Nous devons vaincre le coup d'État, l'impunité et  la terreur ». Manuel Zelaya, président légitime du Honduras depuis janvier 2006, a été dérogé le 28 juin 2009 par un coup d'État. Depuis le 27 janvier 2010, il se trouve avec son épouse et sa cadette en République Dominicaine.  Entretien réalisé par Manola Romalo, publié en exclusivité par Junge Welt (Allemagne), Rebellion (Espagne) et michelcollon.info (Belgique).


Ce 28 juin le peuple hondurien sort protester dans tout le pays contre le coup d`État perpétré il y a un an par une clique d’oligarques, parrainé par Washington. Sous l’hospice d’un gouvernement fantoche mis en place en juillet 2009 -  suivi par les élections présidentielles manipulées  de  janvier 2010 -  des  paramilitaires ont assassiné à ce jour des dizaines de membres de la Résistance, des syndicalistes, des enseignants, des journalistes. Protégeant ses  intérêts économiques, l’Union Européenne n’y voit que du feu.

 

Manola Romalo: Monsieur le Président, cela fait un an aujourd’hui qu’une clique d'entrepreneurs envoyèrent des militaires vous kidnapper dans votre maison sous le feu des balles. Que signifie cet acte pour l’avenir du Honduras ?
Manuel Zelaya: En ce moment, ils ont plus de problèmes qu’auparavant : ils ont fait prendre conscience, non seulement au peuple hondurien mais aussi  aux peuples d’Amérique Latine,  de la menace que représente l’ambition économique pour les démocraties.  Avec cette attaque, ils ont réussi à accélérer les processus de transformation à travers lesquels sont nées de nouvelles forces d’opposition.
L’influence des grandes multinationales s’étend à la politique étrangère des Etats Unis,  preuve que l'administration d’Obama - de même que celle de son prédécesseur - est tombée dans l’effrayante erreur d’appuyer le terrorisme d’État. Ils ont recommencé à faire des coups d’État, méthode pratiquée déjà dans le passé par une extrême droite acharnée à semer la barbarie à travers le monde.

Manola Romalo: Quoique les putschistes,  parrainés par Washington, essayèrent de maquiller en démocratie les élections présidentielles de novembre 2009,  une grande partie de la communauté internationale n’a pas reconnu la légitimité du gouvernement  en place.  Quelles transformations  démocratiques veut le peuple hondurien?   
Manuel Zelaya: J'ai présenté un plan de réconciliation en 6 points qui passent par le respect des Droits Humains et la fin de l’impunité. C'est le chemin correct pour annuler le putsch et retourner à l’Etat de droit.
Avec leur position inflexible et extrémiste de laisser impuni ce putsch au Honduras, les États-Unis et leurs alliés créoles n'appuient pas ce plan et n’aident en rien la réconciliation du peuple hondurien.
Contrairement à ce que nous avons espéré, avec ses déclarations, le Département d’État ignore le crime  qu’il condamna antérieurement et nomme « crise politique» des faits qu’il occulte : l`'mmunité et les privilèges des putschistes. 

Manola Romalo: Le Ministère allemand des Affaires Extérieures informe sur son site Internet , qu’ « après le coup d`État », le gouvernement allemand ne reprendra pas de nouveaux  projets d’aide pour le Honduras, mettant également court aux « consultances gouvernementales ». Quelle est la situation économique du pays?
Manuel Zelaya : Les chiffres sont plus éloquents que les mots. En trois ans nous avions réalisé les meilleurs indices de croissance de l’histoire du Honduras : 6,5 et 6, 7 %. Pour la première fois en trente ans, la pauvreté avait été réduite à plus de 10 %. 
Par contre, depuis le coup d'État, le pays est entré dans une récession économique,  le nombre de pauvres  a augmenté,  les investissements de l’Etat et ceux des particuliers ont été réduits de façon significative. Les dommages causés par le coup d'État dans le processus de développement économique du pays vont durer au moins dix ans avant d’être réparés. 

Manola Romalo : Ce 28 juin, il y aura de grandes manifestations dans tout le pays, le peuple va débattre les principaux articles de la Déclaration Souveraine. La Résistance veut  « refondre le Honduras ». Quelles sont les étapes nécessaires ?
Manuel Zelaya: Nous devons vaincre le coup d'État, l'impunité et la terreur.  L'Assemblée National Constituante, avec la participation de tous les secteurs, est l’instrument légitime pour reconstruire la démocratie, l’ordre constitutionnel et l’Etat de droit.
L’organisation, la conscience et la mobilisation sont nécessaires pour renforcer le Front National de Résistance Populaire (FNRP) qui est la force sociale et politique de la Résistance contre le coup d’État.  Nous avons la responsabilité de la reconstruction, le peuple doit reprendre les affaires en cours pour transformer le pays. 

Manola Romalo: Monsieur le Président, dans le contexte politique du Honduras, le peuple réclame énergiquement votre retour. Quels sont vos projets ? 
Manuel Zelaya: Le futur n'est pas très loin. Toutefois je fais des projets pour le présent: je veux réussir à vaincre les espaces d'impunité avec lesquels les putschistes prétendent couvrir les crimes contre la démocratie et contre l'humanité.   
Mon retour devra être immédiat, il n´existe aucun prétexte ni justification qui expliquerait l'absence absolue de garanties pour mon retour. Il n’est pas possible que quelqu’un prétende voir les victimes soumises à la justice de leurs bourreaux.
Mon retour est lié à la  reprise de l’Etat de droit au Honduras. Le propre président Porfirio Lobo affirme être menacé, ajoutant en même temps qu’il garantit ma sécurité.
Évidemment, ils utilisent les Honduriens comme des cobayes, les putschistes font de ce pays un laboratoire de violence. Ils recourent aux castes militaires pour réprimer le peuple et  créer le chaos afin de maintenir le contrôle sur la société.  Peu leur importent les conséquences du processus d'intégration régionale et la confrontation,  doublement éprouvés,  avec les organismes multilatéraux.
Les preuves sont sous nos yeux : ils ont créé un nouveau régime de terreur et de persécution. Et les Etats Unis ont beaucoup perdu de leur prestige en Amérique Latine.

Source : Investig'Action

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28 juin 2010 1 28 /06 /juin /2010 19:20

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Au jour du premier anniversaire de la Résistance, ajoutons nous au 

 

Chemin pour la Refondation du Honduras

 

Le Front de Résistance Populaire (FNRP) représente les intérêts de tout un peuple en lutte contre le régime actuel répressif, déguisé en démocratie. La Resistance grandit tous les jours et s’étend à travers tout le territoire national, coordonnant les différents projets politiques et sociaux en une seule vision unitaire, base de la construction d’une nouvelle société hondurienne. 

 

 

A la suite du coup d’état du 28 juin 2009, l’état de droit déjà affaibli s’est effondré. Un petit groupe d’affairistes a séquestré le président légitime, et se maintient au pouvoir grâce à la violence des forces de répression (Police nationale et Armée), assassinant, en emprisonnant, en violant et en forçant à l’exil des centaines d’Honduriennes et de Honduriens. Les “putschistes” qui ont expulsé Manuel Zelaya Rosales ont placé maintenant une marionnette à la tête de l’état, Porfirio Lobo, pour consolider leur régime de violence. 

 

Ces criminels ne s’attendaient pas à un tel courage du peuple hondurien qui a décidé de lutter jusqu’à la fin. La Résistance est l’expression du pouvoir populaire et de la participation directe de tous les secteurs de la société à la construction d’un projet politique qui réponde à la grave crise que traverse le pays. 

 

Nous allons à la constituante pour créer le cadre légal qui nous permette comme peuple organisé, de changer le destin de notre patrie et de le sortir des mains mesquines du petit groupe qui a séquestré le gouvernement.

 

Les peuples du monde suivent de près la consolidation de la résistance. Maintenant, nous faisons une nouvelle démonstration de force en présentant plus d’un million de “Déclarations souveraines”, où en tant que citoyens, nous rejetons ce gouvernement illégal et illégitime, et invitions l’ensemble de la population à convoquer une nouvelle Assemblée Nationale Constituante. 

 

Ce 28 juin, le Front de Résistance Populaire (FNRP) fête son premier anniversaire, non pas en commémorant l’attaque de la démocratie par les putschistes, mais en célébrant la naissance de la réelle démocratie populaire qui a entrepris le chemin de la refonte de l’état et la construction d’un futur juste pour toutes et tous. 

 

La Résistance Hondurienne invite tous les peuples du monde à participer à ce projet de refondation et de révolution, à le suivre de près et célébrer le premier anniversaire de ce chemin vers la victoire. 

 

Nous vous invitons à visiter notre page officielle www.resistenciahonduras.net pour vous informer de différentes activités qui auront lieux et pour consulter les documents officiels et les informations qui vous permettront à votre tour de participer et de convoquer à cette célébration qui n’est pas seulement notre, mais aussi de tous les peuples en lutte dans le monde.

 

Le Front de Résistance invite toutes les personnes, organisations et camarades qui se sentent solidaires du peuple hondurien, à nous accompagner avec des activités politiques pour faire pression contre le régime.

 

Ce 28 juin, toutes les voix se feront entendre, et toute manifestation, marche, forum, réunion, de solidarité à l’étranger avec les Honduriennes et les Honduriens, viendront s’ajouter à nos manifestations massives et à la force que représente sur notre territoire le vrai Pouvoir Populaire.

 

D’avance nous remercions pour toutes les actions qui se dérouleront et invitons à nous contacter. Non, nous ne sommes pas seuls, le monde entier lutte avec le Honduras dans cette tranchée de justice et de dignité. 

 

Un salut solidaire en résistance, camaradas internationalistes.

 

 

Commission Internationale – Front de Résistance Populaire

 

ci_coordinacion@resistenciahonduras.net Esta dirección electrónica esta protegida contra spambots. Es necesario activar Javascript para visualizarla

 

Contacts:

 

Betty Matamoros: bmflores2009@yahoo.com Esta dirección electrónica esta protegida contra spambots. Es necesario activar Javascript para visualizarla  

 

Dirian Pereira: dirianbeatrizpereira@yahoo.com Esta dirección electrónica esta protegida contra spambots. Es necesario activar Javascript para visualizarla

 

Gerardo Torres: unita1984@hotmail.com Esta dirección electrónica esta protegida contra spambots. Es necesario activar Javascript para visualizarla


 

Traduit par Association Solidarité - Honduras - Mardi, 22 Juin 2010

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28 juin 2010 1 28 /06 /juin /2010 00:49

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Quito, 26 juin, (RHC)--. Esteban Lazo, vice-président du Conseil d’Etat et du Conseil des ministres de Cuba, a salué à Quito, les efforts que déploie l’ALBA, l’Alliance Bolivarienne pour les Peuples de Notre Amérique, en faveur de la diversité culturelle. Dans son discours lors de la séance de haut niveau du Sommet, Esteban Lazo a souligné :

« Cette réunion a une grande valeur parce qu’elle recherche la justice dans le respect de la diversité culturelle et cela ne sera possible que grâce à la volonté de cette Amérique Latine qui a emprunté un chemin différent »

Après avoir transmis les messages de salutations de Fidel Castro, leader historique de la Révolution cubaine et du président Raul Castro aux délégations présentes, Esteban Lazo s’est prononcé pour la consolidation de la défense de l’identité culturelle et du bien-être des communautés indiennes, noires et pauvres de la région.

Le vice-président cubain a d’autre part rappelé que malgré le blocus qui dure depuis plus de 50 ans déjà, Cuba poursuit sa coopération solidaire avec les autres pays membres de l’ALBA et de bien d’autres pays du Tiers Monde, en dehors de ce mécanisme d’intégration régionale.

Il a également qualifié de très important le programme d’attention ophtalmologique gratuite que Cuba mène à bien, notamment en Amérique Latine. En vertu de l’opération Miracle, tel est le nom populaire de ce programme dans la région, des centaines de milliers de personnes ont gratuitement recouvré la vue.

Devant les délégations de haut niveau des 8 pays membres de l’ALBA, le vice-président cubain a confirmé le soutien de son pays aux accords pris en matière de la défense de la vie terrestre et du changement climatique, au Sommet de Cochabamba, au mois d’avril. S’adressant aux participants Esteban Lazo a indiqué :

“Cette rencontre a pour but de faciliter le dialogue permettant la réflexion et l’engagement d’inverser le processus historique d’exclusion et de marginalisation des peuples indiens et des peuples d’origine africaine de la région. Cela ne sera possible, comme il a été dit ici, qu’avec l’unité de tous les peuples indiens, d’origine africaine et de tous les peuples humbles du monde.

Nous vivons aujourd’hui dans une Amérique Latine totalement différente, mais elle ne pourra tenir le coup que si nous sommes capables d’éviter que l’on nous divise.

Depuis sa création en 2004, l’ALBA fait des efforts soutenus pour honorer la dette sociale contractée envers nos peuples durant les années de colonialisme et de néocolonialisme. Aujourd’hui, bien qu’il reste beaucoup à faire, l’on peut d’ores et déjà parler de l’impact positif qu’ont eu sur de nombreux secteurs les politiques qu’ont menées les gouvernements des pays membres de l’ALBA. Grâce aux programmes appliqués, 54 millions 641 mille patients ont été soignés dans le cadre du programme intégral de santé ; 18 mille 225 centres d’attention médicale de différents types prêtent leurs services. Ils vont, depuis des cabinets de consultations populaires jusqu’aux centres de technologie de pointe. On réalise avec succès, dans six pays de l’ALBA l’étude psychosociale, clinique et génétique des personnes handicapées. C’est un travail ayant un sens humaniste élevé. Elle commencera prochainement dans un autre pays ».

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28 juin 2010 1 28 /06 /juin /2010 00:43

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Quito, 26 juin, (RHC)--. Le président vénézuélien, Hugo Chavez, a souligné l’importance de l’unité de l’Amérique Latine au cours de son intervention au 10e Sommet de l’ALBA, l’Alliance Bolivarienne pour les Peuples de Notre Amérique, à Otavalo, en Equateur.

Peu avant la signature de la déclaration finale du Sommet, Hugo Chavez s’est prononcé pour la pleine insertion des peuples indiens et des communautés d’origine africaine dans les efforts en faveur de l’intégration régionale, face aux menaces d’une contre-offensive de la droite internationale.

« Face à la situation que vit le monde et les menaces de l’offensive de l’impérialisme nord-américain et des bourgeoisies nationales, nous devons renforcer l’unité de nos peuples comme la seule garantie pour la continuité de notre révolution » a-t-il relevé.

Il a évoqué l’article de Fidel intitulé « Combien j’aimerais avoir tort » sur l’imminence d’une nouvelle guerre au Moyen-Orient.

Le président vénézuélien a d’autre part exprimé son souhait de voir le nouveau gouvernement colombien décréter le retrait des forces étasuniennes dans ce pays.

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25 juin 2010 5 25 /06 /juin /2010 09:06

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Argentine championne du Monde 2010 !!!

Je l'espère, je le souhaite de tout mon coeur, car pour Maradona, son équipe , son peuple quelle consécration encore une fois !

Et qu'encore une fois la tombola de la vie leur apporte cette joie !


 

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24 juin 2010 4 24 /06 /juin /2010 09:50

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La Semaine contre l’Impunité se déroule ces jours-ci en Uruguay. Elle a pour but de raviver la mémoire historique de la société sur les graves violations des droits de l’Homme commises sous la dictature militaire mise en place après le coup d’état du 27 juin 1973 qui a ouvert des blessures profondes qui sont toujours béantes.

Cette semaine a été organisée après les résultats négatifs du référendum du 25 octobre 2009 au terme duquel le nombre de voix nécessaires n’a pas été obtenu pour faire abroger la Loi de Point Final dont bénéficient des tortionnaires, ravisseurs et assassins entraînés par les forces armées des Etats-Unis.

C’est dans le cadre du programme de cette semaine que s’est ouverte ce mercredi le premier Colloque International sur les Droits de l’Homme et le terrorisme d’état international, une excellente occasion d’échanger des expériences sur ce qui s’est passé dans plusieurs pays de la région qui ont tous été le théâtre, durant la seconde moitié du siècle dernier, d’une répression féroce et de l’assassinat de milliers de leurs meilleurs fils au nom de l’anticommunisme.

L’Histoire est longue et cruelle, mais ce qui est inconcevable c’est que la majorité des coupables se promènent librement dans els rues et que, dans certains pays, ils occupent même des postes de haute responsabilité ce qui est une véritable insulte à leurs victimes.

Rappelons qu’après l’échec de l’invasion de Playa Giron )la Baie des Cochons) par une armée de mercenaires armés et entraînés par les Etats-Unis dans le but de renverser la Révolution Cubaine, les Etats-Unis ont élaboré une politique pour l’Amérique Latine visant à empêcher que l’exemple de Cuba ne soit imité dans la région.

C’est ainsi qu’est née la doctrine de la sécurité et le développement, un programme ambigu qui, d’une part, par le biais de la dite Alliance pour le Progrès, a distribué des aliments, du matériel et mis en application quelques programmes sociaux, tandis que, d’autre part, des soldats et des policiers étaient entraînés dans la plupart des tactiques de guerre dans le but de paralyser les masses par la terreur et par l’assassinat de leurs dirigeants.

Cela a été le cas au Guatemala en 1960 ; en République Dominicaine en 1962 et au Brésil en 1964. Ces pays ont été les premiers théâtres d’application de ces tactiques de combat, caractérisées par une cruauté sans bornes contre la société civile. Ces tactiques ont été utilisées par les forces locales de répression ou, si besoin était, par les troupes étasuniennes elles-mêmes.

C’est ce qui est arrivé en Uruguay en 1973. Toujours en 1973, au Chili, un putsch sanglant a renversé le Président Salvador Allende. Cela a été le cas aussi de l’Argentine en 1976 ; de la petite île de la Grenade en 1983 et de Panama en 1989.

Des dizaines de milliers de Latino-américains sont encore portés disparus à cause de ces exactions et d’autres encore dont l’origine peut se cacher derrière les propos du Secrétaire d’État américain de l’époque Robert MacNamara qui, en 1962, a affirmé que les militaires latino-américains entraînés par les Etats-Unis étaient les leaders de l’avenir. Il a alors ajouté que pour son pays devenir ami de ces hommes n’avait pas de prix.

Il se référait à des hommes de l’acabit d’Efraín Ríos Montt, d’Augusto Pinochét, de Jorge Rafael Videla, d’Eduardo Massera, de Fortunato Galtieri, de Gregorio Álvarez et de tant d’autres qui, en appliquant les instructions contenues dans les manuels du Pentagone, ont ensanglanté le continent.

Lutter pour que les responsables de ces crimes soient punis est indispensable pour parvenir à la réconciliation. Ce n’est ni de la nostalgie de gauche ni une revanche des victimes mais d’une clameur en faveur de la justice, un outil indispensable dans toute société qui se veut civilisée. C’est maintenir active la mémoire pour empêcher le retour au passé.

En tout état de cause, les participants à cette Semaine contre l’Impunité en Uruguay rappellent la maxime qui veut qu’un peuple qui renonce à son passé, ne mérite pas d’avenir !

RHC

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24 juin 2010 4 24 /06 /juin /2010 09:32

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Pierre-Charles Marais

Lundi 19 avril, le Venezuela fêtait le bicentenaire de la déclaration d’indépendance impulsée par Simon Bolivar le 19 avril 1810.

200 ans de construction qui portent une symbolique forte :le thème de « l’indépendance » et de la souveraineté sont toujours d’actualité, mis en danger tant par nos faiblesses internes pour construire une société démocratique capable de se forger une vraie liberté, que par les pressions nationales et internationales qui ne trouvent pas leur intérêt dans cette émancipation.

En 200 ans « d’indépendance », le Venezuela est loin d’avoir construit une réalité idyllique : dictatures, gouvernements fantoches… non seulement l’oligarchie locale a conservé sa mainmise sur les richesses nationales, mais en plus elle a fait du pays une arrière-cour des États-Unis. Certains disent qu’en 1810, le colon a cessé d’être espagnol pour devenir nord-américain.

C’est la raison pour laquelle cet anniversaire est enthousiasmant : le processus révolutionnaire fixe des objectifs qui visent à développer la souveraineté du pays, c’est-à-dire son indépendance (économique, notamment) et invite l’ensemble des citoyens à travailler dans l’objectif du développement humain. Généralisation de l’accès aux services de base (santé, éducation…), participation protagonique au système politique, démocratisation des médias, mise en place de nouvelles logiques de production… La nouvelle répartition des richesses finance un développement de la conscience collective pour un projet de société plus libre.

Il me parait sain de considérer sa liberté non pas comme un fait acquis, mais comme un enjeu à construire en permanence. Celui que se croit libre ne voit pas les barreaux qui l’entourent. Mais comment mettre en perspective cette aspiration ?

Le même jour, les 9 présidents des pays membres de l’ALBA se réunissaient pour leur 9ème sommet. Neuf pays qui s’unissent autour de projets sociaux et économiques pour mettre en œuvre une nouvelle géopolitique du continent, clairement engagée contre la logique capitaliste. Il s’agit d’une alliance de collaboration dont les effets sont très positifs pour les peuples sud-américains, les échanges de compétences et de ressources permettant la réalisation d’un grand nombre de projets d’intérêts collectifs. L’exemple le plus connu est l’échange Venezuela-Cuba, raffineries de pétrole contre services médicaux. La Bolivie, Équateur, le Nicaragua, la république Dominicaine, Antigua & Barbuda et Saint Vincent & Grenadines sont les 6 autres membres à l’heure actuelle. Cette union s’articule autour du consensus sur le projet bolivarien (le B d’Alba) dont l’objectif premier est l’union de l’Amérique latine.

L’Unasur est une union plus économique à laquelle participent tous les pays du sous-continent ; c’est donc le terrain de coopération avec l’Argentine, le Chili et l’Uruguay, partenaires privilégiés du Venezuela.

À l’heure de l’union des gouvernements de gauche, la Colombie navigue à contre courant. La campagne pour les élections présidentielles du 30 Mai est d’ailleurs source d’importantes tensions : 3 des candidats, y compris l’actuel Ministre de la Défense du gouvernement Uribe, affirment qu’ils jugent approprié le bombardement contre Équateur qui avait entrainé la mort du guérillero Raúl Reyes en 2008, et qu’ils seraient prêts à engager dans le futur une action similaire si elle permettait de lutter contre le terrorisme. De telles déclarations mettent le feu à la poudrière ; il est normal que Équateur, le Venezuela et le Brésil, pays frontaliers, ne puissent accepter l’éventualité d’une attaque de leur territoire. La Colombie regarde plutôt du côté des États-Unis qui financent son armée et sont en train d’y construire 7 nouvelles bases militaires.

Le Honduras faisait partie de l’ALBA, mais le coup d’état contre le président Zelaya en a entrainé la sortie. Hier, on pouvait lire dans la presse que 3000 familles de paysans de la province de Bajo Aguán sont en train de subir la répression de 4000 militaires menaçant de les expulser de leurs terres. Il semble que la politique du nouveau président Lobo soit de revenir sur la réforme agraire et de transférer ces terres à un grand projet de production intensive d’huile de palme (c’est à dire de rétablir les grands propriétaires terriens). Dans le même temps, aujourd’hui même, un journaliste a été assassiné. C’est le 6ème depuis le coup d’état contre Zelaya. La presse internationale ferme les yeux, tout comme elle a superbement ignoré la Conférence mondiale des peuples sur le changement climatique. La liberté des pays « développés » ?

Pierre-Charles Marais est architecte.
http://venezuela-2006.overblog.com

pc.marais[AT]gmail.com

Source : Alterinfos Americana Ltina

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