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5 janvier 2012 4 05 /01 /janvier /2012 00:14

 

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Par Tania Hernández RHC

Par Mario Zavaleta

L’année qui s’achève a été riche en événements au Salvador, importants du point de vue national comme sur le plan international. Le ton a été donné début janvier par le Ministère de la Santé : le gouvernement du Salvador, à la tête du pays depuis un an et demi annonçait l’amélioration des services de secours et la mise en place d’un nouveau réseau d’établissements de santé étendu aux villages les plus pauvres du pays.


Tous ces progrès ont été rendus possibles grâce à la Réforme du système de Santé. Cette réforme, qui a été lancée bien que toutes les conditions ne soient pas encore réunies, est principalement axée sur la création de centres de soins Eco-familiaux, qui disposent d’équipements, de médicaments et d’un personnel multidisciplinaire de médecins généralistes et d’infirmiers. Certains de ces centres de soins disposent déjà de médecins spécialistes, qui exercent dans des villages où aucun médecin n’avait mis les pieds auparavant.


Par ailleurs, au début du mois de janvier plusieurs conflits sociaux ont éclaté, à l’appel de syndicats du secteur public, notamment de la Justice, qui demandaient la satisfaction de leurs revendications. Malgré la grande inquiétude provoquée par ces conflits, qui se sont parfois écartés des manières civilisées, la tension est progressivement retombée après l’accord entre les dirigeants syndicaux et les membres de la Cour Suprême de Justice, avec la médiation du Procureur pour la défense des Droits Humains, Oscar Humberto Luna.


Le 1er février, le Salvador a connu un autre événement important de son histoire, lorsque le député Sigfrido Reyes, du Front Farabundo Martí pour la Libération Nationale, FMLN, a assumé la présidence de l’Assemblée Législative. Même si le FMLN y était majoritaire depuis plusieurs législatures, les manœuvres du parti de droite Arena avaient empêché le FMLN d’obtenir la présidence du parlement.


Toute l’année, une véritable bataille politique a opposé partisans et adversaires d’une réforme fiscale visant à mettre fin aux difficultés financières de l’Etat afin de lancer les programmes du gouvernement. C’est au mois de février que la tension s’est ravivée, lorsque le président salvadorien Mauricio Funes a déclaré : « Nous mènerons la réforme fiscale avec ou sans l’ANEP », l’Association Nationale de l’Entreprise Privée, la principale organisation patronale du Salvador. Mauricio Funes répliquait ainsi à la campagne lancée par les organisations patronales et la droite, qui refusaient et refusent toujours en cette fin d’année, l’augmentation des contributions sociales.


La deuxième quinzaine de février a été marquée par la IVè Rencontre des Vice-présidents d’Amérique Centrale et de la République Dominicaine, qui s’est tenue dans la capitale salvadorienne. Cette réunion a eu pour sujet principal l’égalité des chances dans l’accès à une éducation de qualité. A cette occasion, le gouvernement salvadorien a reconnu que le Salvador est le pays de la région qui a le moins investi dans l’éducation au cours des dernière décennies, avec une estimation allant de 2 à 3% du Produit Intérieur Brut, alors que certains pays de la région atteignent 6 voire 7 % du PIB.


Dans une autre tentative de dialogue et de négociation avec l’ensemble des acteurs de la société salvadorienne, le président Mauricio Funes a annoncé à la mi-mars, la création du Conseil Consultatif sur les Thèmes de la Nation, qui devait être composé des 4 ex-présidents de la période postérieure à la signature des Accords de paix, c’est à dire des présidents membres du parti Arena ; cependant, seul Antonio Saca a accepté cette initiative, qui a été boycottée par les trois autre présidents. 


L’événement le plus marquant du mois de mars aura été la visite du président des Etats-Unis Barack Obama, qui a conclu au Salvador son périple latino-américain qui l’a mené au Brésil et au Chili. Les véritables motivations de la venue du président étasunien au Salvador sont restées floues et la seule annonce qui a débouchée de cette visite est celle d’un « Accord d’Association pour la Croissance ». Ce document, signé entre les deux pays en novembre, ne prévoit aucun type d’aide économique de la part de la première puissance mondiale.


A la fin du mois, le gouvernement salvadorien a présenté les résultats de la visite au Vietnam du ministre salvadorien des Affaires étrangères Hugo Martínez. Les deux pays ont signé plusieurs accords prévoyant de consolider le cadre juridique des relations diplomatiques établies en janvier 2010.

Au début du mois d’avril, un fait inhabituel s’est produit au Salvador : la Police Nationale Civile, sur ordre du Parquet, a procédé à l’arrestation de 9 personnes accusées de détournement de fonds publics. Guillermo Maza, ministre de la Santé publique pendant la présidence d’Antonio Saca, fait partie des accusés, qui auraient détourné plus de 3 millions de dollars. En cette fin d’année 2011, le procès est toujours en cours.


Par ailleurs, le procès de Luis Posada Carriles, qui s’est tenu à El Paso, au Texas, et a abouti à l’acquittement du terroriste, a été perçu au Salvador comme une farce honteuse qui révèle la double morale et le deux poids deux mesures de la justice étasunienne. Plusieurs organisations sociales et dirigeants politiques salvadoriens ont qualifié ce procès de cynique. Il  a été critiqué lors d’un meeting de solidarité avec Cuba et avec les Cinq antiterroristes cubains injustement emprisonnés aux Etats-Unis qui s’est tenu le 8 avril.


Grâce à la chaîne de télévision Telesur et aux radios Cadena mi gente et Maya Visión, les Salvadoriens ont suivi de près les importantes cérémonies commémoratives qui se sont déroulées à Cuba à partir du 16 avril – pour célébrer le 50ème anniversaire de la déclaration du caractère socialiste de la Révolution et la victoire de la Baie des cochons – ainsi que le déroulement du Sixième Congrès du Parti Communiste de Cuba.


Le 29 avril, la tension est montée dans le pays suite au verdict du Conseil Constitutionnel de la Cour Suprême de Justice, qui a déclaré inconstitutionnel le décret législatif permettant la reconstitution des partis Conciliation Nationale, PCN et Démocrate Chrétien, PDC. Le Tribunal Suprême s’est ensuite prononcé pour la dissolution de ces deux partis mais le PCN et le PDC ayant fait appel de la sentence auprès de la Cour Suprême de Justice, l’affaire est toujours en cours.


Le 19 mai, un centre de stockage d’essence, de diesel et de gaz liquéfié, appartenant à l’entreprise binationale Albapetróleos, a été inauguré dans la zone portuaire de Acajutla, dans l’ouest du pays. Cet événement revêt une importance capitale car il constitue un nouveau pas vers la consolidation d’un modèle de coopération entre pays frères. La construction de ce centre de stockage moderne est le fruit de la coopération entre le gouvernement de la République Bolivarienne du Venezuela et plusieurs communes dirigées par le FMLN.


Le mois de juin a vu se produire ce qu’il est convenu d’appeler la plus grande crise institutionnelle qu’ait connu le pays en temps de paix, suite à l’adoption du décret 743 par la droite parlementaire et sa ratification  par le président Mauricio Funes. Ce décret introduit des changements dans les modalités de prises de décisions du Conseil Constitutionnel, et modifie la règle de l’unanimité pour les pourvois en cassation et pour les questions liées à la constitutionnalité des lois. Plusieurs mois plus tard, le décret a été abrogé suite à une initiative du FMLN négociée avec les partis de droite.


Au début du mois de juin, les Salvadoriens ont eu l’agréable surprise d’apprendre que le gouvernement projetait d’éradiquer l’analphabétisme dans les prisons. Ce programme, reposant sur la méthode cubaine « Yo sí puedo » avait été lancé à l’initiative du Ministère de l’Éducation plusieurs mois auparavant. Le gouvernement a annoncé que les premiers 103 détenus qui avaient suivis les cours d’alphabétisation avaient été diplômés. Durant la cérémonie de remise des diplômes, l’un des détenus alphabétisés a dit toute sa gratitude et son émotion d’avoir pu bénéficier de la méthode cubaine, internationalement reconnue qui a déjà été utilisée dans une dizaine de pays.


Le Salvador s’est joint aux commémorations du Jour de la Rébellion Nationale, que les Cubains fêtent chaque année dans tout le pays. Cette année la province de Ciego de Ávila a gagné l’émulation pour organiser les festivités à cette occasion.. Outre les commémorations publiques organisées par l’Ambassade de Cuba dans ce pays et la Coordination Salvadorienne de Solidarité avec Cuba, les Salvadoriens ont pu suivre de près les commémorations qui ont eu lieu à Cuba à la fin du mois de juillet, grâce aux  radios Cadena Mi Gente et Radio Maya Visión, qui ont diffusé des émissions produites par Radio Havane Cuba.


Le 27 octobre suite au passage d'une dépression tropicale qui a provoqué 10 jours de pluie ininterrompue, le gouvernement salvadorien et l'Organisation des Nations Unies ont appelé la communauté internationale à la solidarité  afin d'aider les sinistrés et de réparer les dégâts matériels. Des dizaines de milliers de Salvadoriens ont perdu leurs maisons et leurs récoltes. Les pluies torrentielles ont causé la mort de 34 personnes et ont provoqué d'immenses pertes économiques.

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Le 10 novembre le Tribunal Suprême Électoral a convoqué les élections législatives et municipales pour le 11 mars 2012 : le même jour la Commission politique du FMLN adressait un communiqué à ses militants et au peuple salvadorien. C'est ainsi que le parti a lancé son travail en vue de cet important rendez-vous électoral qui s’inscrit dans la continuité des changements entrepris par le FMLN depuis son accession à la présidence en 2009.


Le 30 novembre le groupe de 20 spécialistes cubains de la santé venus au Salvador aider à la mise en place du nouveau système de santé a quitté ce pays. Le travail des internationalistes cubains a officiellement été salué au cours d'une cérémonie à laquelle ont participé des représentants du ministère de la Santé, de l'OPS ainsi que l'ambassadeur de Cuba au Salvador  Pedro Pablo Prada et d'autres diplomates cubains.  Pedro Pablo Prada a mis en exergue le travail des Cubains dans le développement du nouveau système de santé salvadorien. La coopération de Cuba dans ce domaine, qui doit se poursuivre l’année prochaine, a été chaleureusement saluée par les autorités salvadoriennes et par plusieurs dirigeants d’organisations populaires.

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28 décembre 2011 3 28 /12 /décembre /2011 10:23
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Atilio BORON

Il ne fait aucun doute que la création de la CELAC est un des principaux événements dans les amériques depuis longtemps. La seule idée d’une organisation réunissant les pays latino-américains et des caraïbes sans la présence étouffante des usa et du canada est une très bonne nouvelle qui nous ouvre l’espoir que la domination teintée de mépris avec laquelle la maison blanche traitait les affaires du sous-continent butera désormais sur des obstacles croissants. La prétention à l’hégémonie de l’empire ne va pas s’évanouir du seul fait de la création de cet organisme, mais ses désirs et ordres n’auront plus l’assentiment automatique qu’ils eurent durant des décennies par ex quand l’oukase de Washington exclut Cuba du système américain en 1962.



Ne nous laissons pas aller toutefois à un enthousiasme excessif. Faire fonctionner effectivement la CELAC c’est à dire en faire un organisme protagoniste méritant les grandes espérances déposées en elle, ne serait pas facile. Sa création est un acquis d’une rare importance, mais pour le moment elle reste un projet qui pour être efficace devra être capable de devenir une organisation c-à-d un sujet doté de capacités suffisantes d’intervention dans notre région, Notre Amérique. Or, comme nous allons le voir plus avant, ce n’est pas le projet des gouvernements latino-américains de droite avec la bénédiction de la maison blanche.


La crise du capitalisme actuel est sans précédent. Elle a contribué à ce que même les gvts les plus réactionnaires consentent à s’unir dans la Celac. C’est un geste si important qu’il serait aussi grave de minimiser la victoire et la potion amère qu’il a signifié pour washington que d’exagérer son impact immédiat. Ce n’est mystère pour personne que l’extrème hétérogénéité socio-politique du continent (allant de la révolution cubaine au régime fantoche de Lobo au Honduras-installé par la maison blanche par le renversement de G. Zelaya, faut-il le rappeler, en passant par Santos, Calderon, Martinelli, Chinchilla, Cristina, Dilma, Mujica, Lugo, Humala jusquà Chavez, Evo et Correa) devrait être un sérieux obstacle au moment de concrétiser de beaux discours sans conséquences dans les brulantes affaires régionales. Deux exemples : en premier lieu, il est notoire que Washington dispose de budgets conséquents et de « conseillers » sans compter de nombreuses autres ressources pour « aider » des acteurs locaux qui s’opposent aux politiques de gauche quand ils ne cherchent pas à renverser leurs gouvernements qui déplaisent en Amérique du nord. Bolivie, Equateur, Vénézuela et en premier lieu Cuba sont les cibles favorites de ces politiques. Dans de nombreux cas, cette injérence impériale s’effectue au travers de d’organisations-écran, dans d’autres, c’est directement au travers de la politique gouvernementale locale pressionnée par des agences ou organismes fédéraux tels la DEA, la CIA et l’USAID parmi les plus importants.


Sera-t-il possible que la Celac condamne ces pratiques interventionnistes de l’empire et prenne des décisions requises pour les neutraliser, s’appuyant sur le fait qu’elles violent les lois internationales et qu’elles sont de nature profondément antidémocratique ? Cela paraît fort peu probable même si des exceptions sont toujours possibles dans des circonstances extrêmes. Y aura-t-il unanimité pour soutenir une politique de ce type en second lieu (un exemple crucial) pour exiger la fin du statut colonial de Porto-Rico ? Cela ne semble pas probable. C’est peut-être pourquoi plusieurs gouvernements (parmi lesquels le Chili, la Colombie et le Mexique) ont lourdement insisté pour que toutes les décisions soient prises à l’unanimité des membres de la Celac. La peur que les gouvernements les plus radicaux de la région puissent constituer une majorité qui déplaise à la maison blanche et puisse nuire aux « relations amicales » que maintiennent différents pays avec Washington. C’est pourquoi aussi, les pays qui veulent que la Celac soit plus qu’un forum périodique et devienne un organisme effectif, demandent eux que des décisions à une majorité qualifiée puissent être prises (la proportion sera longtemps en discussion) pour ce qui concerne la vie de l’institution.


Le ministre chilien Alfredo Moreno a été clair en exprimant la position de l’impérialisme : « la Celac sera un forum et non une organisation, sans siège permanent, ni secrétariat ni employés permanents, rien de tout cela ». Pour Moreno, représentatif de la droite latino-américaine, il s’agit de stériliser le projet, le castrer à la naissance pour en faire une succession de sommets présidentiels sans importance (Chili en 2012, Cuba en 2013, Costa-Rica en 2014). Et c’est le Chili qui préside la Celac en 2012, c’est Sebastian Pinera qui mettra en œuvre son projet « décaféiné » appuyé par toute la droite latino-américaine dont la première caractéristique est la soumission et la génuflexion devant les diktats de l’empire.


Un autre projet existe pour la CELAC en droite ligne du programme bolivarien du Congrès de 1826 et les espérances de San Martin, Artigas, Sucre, Marti, Morazan, Sandino et tant d’autres patriotes latino-américains et caraïbes. Un projet brillamment mis à jour il y a un demi-siècle dans la Seconde Déclaration de La Havane et impulsé par Fidel, Raul et le Che.

La confrontation de ces deux orientations est inévitable et les circonstances historiques (approfondissent de la crise générale du capitalisme, interventionnisme nord-américain, prises de conscience politiques de nos différents peuples etc) pèseront différemment sur les plateaux de la balance. Souhaitons que ce soit dans un sens positif. Rappelons que les remparts de l’influence nord-américaine dans la région : Chili, Colombie, Mexique sont des poudrières qui peuvent exploser d’un moment à l’autre.


Washington a beaucoup attendu et laissé faire. Le baptême de la CELAC a été une très mauvaise nouvelle pour l’empire mais il sait qu’il lui reste encore de bonne cartes dans la manche. Par exemple qu’il dispose de plusieurs chevaux de troie dans une organisation encore sans saveur et qu’ils se mettront docilement à son service le moment venu. Il sait aussi que son travail persévérant de déstabilisation des gvts les plus radicaux peut les affaiblir, créant ainsi des difficultés qui se refléteront au sein de la Celac. Il sait enfin que ses chants de sirène entendus par les dirigeants de centre-gauche d’Argentine, Brésil, Uruguay, Pérou, peuvent tenter leurs gouvernants de déserter le projet d’émancipation des racines de la Celac actualisés par Fidel, Raul, Chavez et Correa pour n’en citer que les figures principales. Les gestes de conciliation lancés par Obama vers Cristina Fernandez et le travail permanent de séduction que la maison blanche exerce sur Brasilia sont des pièces de cette stratégie. Séparer l’Argentine et le Brésil du projet radical de la Celac, isoler Chavez, Evo et Correa et au passage donner un tour de vis au blocus contre la révolution cubaine. L’empire ne laissera rien au hasard. L’enjeu est bien trop grand : 20 millions de kms carrés, un marché de 600 millions d’habitants, sept des dix plus grands producteurs de minerais stratégiques du monde, la moitié de l’eau douce et de la biodiversité de la planète sans parler du pétrole, gaz naturel, ressources énergétiques de tout genre et alimentation pour contrer la faim d’un milliard de personnes. Comme le rappelait Che Guevara, l’Amérique latine est l’arrière-garde stratégique des états-unis, et dans les conditions actuelles de crise économique internationale et l’accélération de la décomposition du précaire « ordre mondial » créé par washington dans l’après guerre, cette arrière garde acquiert une valeur décisive.


C’est pourquoi il nous faut livrer la bataille pour la Celac, pour que le projet d’émancipation qui lui a donné naissance l’emporte finalement et nous ouvre les grandes avenues dont parlait Salvador Allende dans son dernier discours. C’est par ses avenues que passeront nos peuples dans leur longue marche vers la justice et la liberté, l’autodétermination nationale et la démocratie.


Atilio A. Boron


Atilio A. Boron, directeur du PLED (programme latino-américain d’éducation à distance en Sciences sociales du Centre culturel de coopération « Floreal Gorini ». sur son blog personnel : www.atilioboron.com.ar déjà repris par rebelion.org, kaosenlared et toutes les bonnes feuilles du net

traduction non officielle par alfare

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http://www.legrandsoir.info/celac-deux-orientations-pour-un-projet.html
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28 décembre 2011 3 28 /12 /décembre /2011 09:36

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Je suis

Je suis ce qu’ils ont laissé

Je suis le reste de ce qui a été volé

Un peuple caché dans la montagne

Ma peau est de cuir et résiste à n’importe quel climat.

Je suis une usine à vapeur

Main d’œuvre paysanne pour ta consommation.

Face au froid au milieu de l’été

Mon frère,il y a l’amour aux temps du choléra.

Le soleil qui se lève et le jour qui finit

Avec les plus beaux crépuscules

Je suis le Développement vivant,

Un discours politique sans parole

Les visages les plus agréables que j’ai connus

Je suis la photo d’un disparu,

Le sang dans tes veines

Je suis un bout de terre

Qui en vaut la peine,

Un panier de haricots

Je suis Maradona marquant trois buts contre l’Angleterre

Je suis ce qui porte mon drapeau

L’épine dorsale de la planète, c’est ma cordillère

Je suis ce que m’a appris mon père :

Quei qui n’aime pas sa patrie n’aime pas sa mère.

Je suis l’Amérique Latine

Un peuple sans jambes mais qui avance.

 

Tu ne peux pas acheter le vent

Tu ne peux pas acheter le soleil

Tu ne peux pas acheter la pluie

Tu ne peux pas acheter la chaleur

Tu ne peux pas acheter les nuages

Tu ne peux pas acheter les couleurs

Tu ne peux pas acheter ma joie

Tu ne peux pas acheter mes peines

 

J’ai les lacs, j’ai les rivières

J’ai mes dents pour quand je ris

La neige qui décore mes montagnes

J’ai le soleil qui me sèche et la pluie qui me baigne

Un désert grisé de peyotl

Une gorgée de pulque* pour chanter avec les coyotes

Tout ce qu’il me faut

J’ai mes poumons qui respirent le bleu clair

A une altitude qui étouffe

Je suis les molaires de ma bouche mâchant la coca.

L’automne avec ses feuilles fanées

Les vers écrits sous la nuit étoilée

Une vigne pleine de raisins

Un carnaval sous le soleil à Cuba

Je suis la mer des Caraïbes qui veille les petites maisons

En accomplissant les rituels de l’eau bénite

Le vent qui peigne mes cheveux

Je suis tous les saints qui pendent à mon cou

Les fruits de ma lutte ne sont par artificiels

Parce que l’engrais de ma terre est naturel

 

Tu ne peux pas acheter le vent

Tu ne peux pas acheter le soleil

Tu ne peux pas acheter la pluie

Tu ne peux pas acheter la chaleur

Tu ne peux pas acheter les nuages

Tu ne peux pas acheter les couleurs

Tu ne peux pas acheter ma joie

Tu ne peux pas acheter mes peines

 

[En portugais et non plus en espagnol]

Tu ne peux pas acheter le vent

Tu ne peux pas acheter le soleil

Tu ne peux pas acheter la pluie

Tu ne peux pas acheter la chaleur

Tu ne peux pas acheter les nuages

Tu ne peux pas acheter les couleurs

Tu ne peux pas acheter ma joie

Tu ne peux pas acheter mes peines

 

Tu ne peux pas acheter le soleil

Tu ne peux pas acheter la pluie

Nous allons notre chemin

Nous allons notre chemin

Nous allons en dessinant le chemin

Nous allons notre chemin

Tu ne peux pas acheter ma vie

Ma terre n’est pas à vendre

 

Je travaille la matière brute mais avec fierté,

Ici on partage, ce qui est à moi est à toi

Ce peuple ne se noie pas dans une vague

Et s(il s’écroule, je le reconstruis.

Je ne cligne pas des yeux non plus quand je te regarde

Pour que tu te souviennes de mon nom.

L’Opération Condor envahissant mon nid

Pardon, mais je ne l’oublie pas !

 

Nous allons notre chemin

Ici on  sent la lutte

Nous allons notre chemin

Je chante parce qu’on écoute

 

Ici nous sommes debout !

Vive l’Amérique !

 

Tu ne peux pas acheter ma vie.

 

 

* Pulque : boisson gazeuse légèrement alcoolisée, tirée de la sève de l’Agave. L’Agave est un cactus commun dans le midi de la France.

Traduction : Alma

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25 octobre 2011 2 25 /10 /octobre /2011 10:28

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par Estelle Leroy-Debiasi

 

Continuer à avancer, maintenir la stabilité politique et sociale : Cristina Kirchner réélue à la présidence de la République Argentine a su relever le défi jusque là. Aujourd’hui un nouveau mandat s’ouvre à elle dans un contexte mondial très tendu.

Ce soir du 23 octobre 2011, non seulement Cristina Kirchner a fini son mandat gardant son cap, et de plus vient d’être reconfirmée dans ces fonctions dès le premier tour. Voilà qui donnent tort aux oiseaux de mauvaises augures qui, il y a quasiment un an, avec la disparition brutale de l’ancien président Nestor Kirchner, donnaient peu cher de la survie politique de Cristina Kirchner pour finir son mandat, et encore moins de pouvoir briguer un autre rappelant, de façon insidieuse que Nestor Kirchner tirait toutes les ficelles derrière elle. Une femme, une veuve, est-elle bien capable ? C’était bien mal connaître la personnalité de Cristina Kirchner et ses compétences.

Certes les embuches et les coups bas ne lui ont pas été épargnés par une opposition et une presse proche de celle-ci tout aussi destructrices mais en manque de propositions et d’idées. Cela n’a pas empêché la Présidente Cristina Kirchner de mener à bien la politique entreprise depuis 2003. Une politique reposant sur un paradigme différent, en rupture avec ce qu’avait connu le pays jusque là : basée sur la demande, la création d’emploi, et le rôle de l’Etat dans la lutte contre l’exclusion, des relations différentes avec le FMI, la construction d’une politique régionale…. La reconstruction socio-économique d’un pays dévasté par le néolibéralisme s’est avérée payante, avec un taux de croissance a fait pâlir d’envie nombre de contrées européennes !

Avec de l’audace, de la sagacité, défiant parfois les « grands » du pouvoir financier, le monde l’agrobusiness, faisant face aux revendications des différents secteurs sociaux. Rassembler, maintenir stabilité et gouvernabilité du pays sont toujours les deux premiers objectifs, en évitant le chaos, et préservant le bien commun. Un défi à relever face à une opposition assez médiocre.

Aujourd’hui le gouvernement argentin doit donc continuer son chemin à l’intérieur du pays : éviter la surchauffe inflationniste, maîtriser la croissance tout en ne freinant pas le marché interne et l’emploi, mais aussi maîtriser ses réserves de change, protéger la souveraineté nationale car le défi se trouve tout autant au plan international, à quelques jours du G20,dans un contexte extrêmement difficile de crise mondiale financière.

Dans les mois à venir l’unité régionale aura un rôle primordial. Les enjeux géostratégiques sont de premiers plans en Amérique Latine, or les vieux démons sont toujours là, l’Argentine doit s’en protéger.

El Correo. Paris, 23 octobre 2011.

estelleleroy-debiasi@elcorreo.eu.org


Cette création par http://www.elcorreo.eu.org est mise à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Paternité - Pas d'Utilisation Commerciale - Pas de Modification 3.0 Unported.

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15 septembre 2011 4 15 /09 /septembre /2011 09:22

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Vendredi 16 septembre

 

 17h30 : Inauguration du stand et de l'espace de l'Alliance bolivarienne des peuples de notre Amérique-Traité de commerce des peuples (Alba-TCP)

 

20H00 : CONCERTS : Diablosón (Salsa), Musique Bolivienne, La Redonda (Salsa fusion),  Cocosett.

 

Samedi 17 septembre

 

11H00 : Projection du film Insurrection libertaire de Rubén Hernandez et Henry Herrera  En présence de Rubén Hernández y Tania Díaz

 

13H00 : LES RELATIONS ENTRE L’AFRIQUE ET L’AMERIQUE LATINE ET LA CARAÏBE

Avec Jesús Arnaldo PEREZ , ambassadeur de la République bolivarienne du Venezuela en France et secrétaire exécutif du Comité présidentiel stratégique Amérique du Sud/Afrique (Asa) ; L’Avenir NDEDIEKWALLA , Union des populations du Cameroun; Orlando REQUEIJO GUAL , ambassadeur de la République de Cuba ; Hama Arba DIALLO, député du Burkina Faso ; Oumar MARIKO , député du Mali ; Albert KISONGA , ancien ambassadeur de la République démocratique du Congo du gouvernement de Laurent Desiré Kabila; Balam FACHO , ancien ministre du développement du Tchad; Kofi  AMGNAM , ancien ministre en France et candidat aux élections présidentielles du Togo (représenté par Raymond Ayivi); Claude KOUDOU, intellectuel (Côte d’Ivoire).

 

15H00 : QUAND L’AMERIQUE LATINE RESISTE AUX NOUVELLES PRETENTIONS DE L’IMPERIALISME

Avec Eva GOLINGER, avocate, auteur de “El código Chávez”; Hernando Calvo OSPINA, journaliste et écrivain colombien ; Michel COLLON, journaliste et coordinateur d’Investig’Action ; Maurice LEMOINE, journaliste, écrivain et ancien rédacteur en chef du Monde diplomatique ; Salim LAMRANI, chargé de cours à l’université René Descartes Paris V.

 

17H30 : LA REVOLUTION BOLIVARIENNE : QUEL BILAN ET QUELS ENSEIGNEMENTS POUR LES EUROPEENS ?

Avec  Rodrigo CABEZA , député et coordinateur des relations internationales du Parti socialiste uni du Venezuela (PSUV); Obey AMENT , responsable Amérique latine du Parti communiste français; Roberto ROMERO (sous réserve), secrétaire national adjoint du Parti socialiste et vice-président de 

la Commission internationale du Conseil régional Ile-de-France; Raquel GARRIDO, porte-parole internationale du Parti de gauche (PG); Marie-Françoise BECHTEL, vice-présidente du Mouvement républicain et citoyen (MRC); un représentant d’Europe Ecologie Les Verts (EELV) (sous réserve) et Janette HABEL , enseignante à l’Institut des Hautes études d’Amérique latine (IHEAL).

 

20H00: CONCERTS : Diablosón (Salsa), La Redonda (Salsa fusión), Vany Jordan (Salsa Reggaeton), Cocosett

  Dimanche 18 septembre

 

 12H00 : LE SOCIALISME DU 21EME SIECLE

Avec Heryck RANGEL, membre de la Jeunesse du Parti socialiste uni du Venezuela (JPSUV); Samir AMIN, Analyste politique et écrivain franco-égyptien, président du Forum mondial des alternatives (FMA) ; Rodrigo CABEZAS, député et coordinateur des relations internationales du PSUV ;

Giovanni PEÑA, député du PSUV.

 

14H30 : L’ALBA ET L’INTEGRATION LATINO-AMERICAINE

Avec Miguel Ángel PEREZ PIRELA, vice-president de l’Institut des études avancées (Caracas) et animateur de l’émission “ Cayendo y corriendo” sur Venezolana de Televisión (VTV) ; Douglas ESTEVAM , représentant en France du Mouvement des travailleurs ruraux sans terre (MST) du Brésil ;  Andrés BANSART, directeur de l’Institut des Hautes études d’Amérique latine et des Caraïbes, Caracas; Bernard CASSEN, président d’honneur d’Attac France et secrétaire général de Mémoire des luttes.

 

17H00: OFFENSIVE MEDIATIQUE CONTRE LE VENEZUELA

Avec Tania DÍAZ, prix national du journalisme et animatrice de l’émission “Dando y dando ” sur VTV; Ana Sofía CABEZAS, membre de la Jeunesse du Parti socialiste uni du Venezuela (JPSUV); Cathy CEIBE, journaliste à l’Humanité ; Ignacio RAMONET, président de Mémoires de luttes et directeur du Monde diplomatique en español; Maxime VIVAS, journaliste et écrivain.  

 

19H00: Clôture du stand et de l’Espace Alba

Concerts : La Redonda, Cocosett

 

http://www.embavenez-paris.fr/noticias/noticia_detalles.php?id=2259&catid=27

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12 septembre 2011 1 12 /09 /septembre /2011 08:10

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« Je me considère comme un Indien, et j’en suis très fier. »

 

Des représentants des peuples originaires du Vénézuela ont accompagné ce samedi le Président Hugo Chavez dans la réalisation d’un rituel chamanique pour le rétablissement du leader révolutionnaire. L’action a commencé à partir du palais de Miraflores, siège du gouvernement.

 

Les participants ont manifesté leur appui à Hugo Chavez qu’ils ont considéré comme « Le Grand Cacique des Peuples ».

 

Le rituel a été organisé par les ethnies Yekuana, Jivi et Wayuu et ont participé 44 ethnies qui ont fait leur vie dans le pays.

 

Raúl Rodríguez, de l’ethnie Wayuu : « Nous sommes là ce soir, les peuples Indigènes du Vénézuéla, réunis et rassemblés, pour affirmer notre engagement révolutionnaire et la conscience lucide de défendre le processus révolutionnaire que tu diriges. Nous sommes là pour rendre sensible notre visite, par un rituel chamanique pour ta santé.

 

Le Président de la République a signalé qu’il n’y a pas de mal dont ne naisse un bien qu’il faut faire sortir comme le jus d’une orange.

 

Il a remarqué aussi ; « Si quelqu’un doit nous apprendre ce qu’est le socialisme, ce sont les peuples indigènes qui l’ont vécu pendant des siècles avant l’arrivée des empires. Ils ont vécu une grande civilisation, sans aucun doute, et le berceau de tous les peuples Indigènes fut une grande civilisation qu’il faut ressortir de l’histoire, car nous sommes tous des Indigènes Caribéens. »

 

« Je souhaite témoigner de ma reconnaissance envers cette manifestation d’amour parce-que c’est la meilleure médecine pour mon âme, pour mon corps (…) . J’ai commencé mon plus long chemin vers ma plus haute montagne et, d’ici, je sortirai entièrement rétabli, pour reprendre ma place à l’avant-garde, avec vous, ce en quoi consiste le défi. »

 

(…) A la fin , le Président a fait cette réflexion : « J’ai l’impression de renaître et si cette maladie sert à la réflexion collective, au ressourcement intellectuel de la collectivité nationale, si ceci sert à garantir la paix au Vénézuéla, alors il faut remercier le mal qui m’a frappé. »

 

Traduction : Alma

 

Sources ;

 

http://www.radiomundial.com.ve/yvke/noticia.php?501588

Videos : http://www.aporrea.org/actualidad/n188338.html

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11 septembre 2011 7 11 /09 /septembre /2011 21:46

11.JPG

5 doigts pour el pueblo

 


C’était le 11 septembre  1973…
J’ai pleuré à chaudes larmes
j’ai pris une feuille de papier, j’ai dessiné une main
avec 5 doigts ensanglantés
qui traçaient  CHILI
J’ai photocopié le dessin et je l’ai collé sur les murs
Nous pleurions Allende, Victor Jara, Pablo Neruda
et le mineur du salpètre, du cuivre, un peuple assassiné, torturé…

Danielle Bleitrach

 

Dans un stade à Santiago du Chili, des hommes et des femmes sont enfermés. Parmi eux se trouve le Victor Jara, chanteur populaire du Chili...
Ce film a été réalisé, en 16 mm, au fusain, directement sous la caméra. Vous pouvez découvrir tous les autres films de Bruce Krebs sur son site.
pagesperso-orange.fr/​atelier.bruce.krebs/​films/​

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8 septembre 2011 4 08 /09 /septembre /2011 00:53

Chile-II1.jpg

Lire ou relire : Insolite : Un méga "Besatón" pour une éducation gratuite au Chili

 

Par Reynaldo Henquen


Santiago du Chili, 7 septembre (Cubadebate-RHC) Les étudiants chiliens ont confirmé aujourd´hui leur appel à la grève pour jeudi en faveur d´une éducation publique, gratuite et de qualité, bien que le gouvernement ait demandé l´annulation de la mobilisation suite à un accident aérien qui a coûté la vie à 21 personnes.


Le ministre porte-parole du gouvernement, Andrés Chawdock, a appelé aujourd´hui les étudiants, en particulier ceux de province, à suspendre la mobilisation prévue pour ce jeudi, « en raison de la souffrance de notre pays », a-t-il déclaré.


La présidente de la Fédération des Etudiants du Chili, Camila Vallejo, a indiqué ce mardi aux journalistes que les formes que prendra la mobilisation seront décidées dans chaque région «  dans le respect de la situation que traverse notre pays, en deuil » en raison de la tragédie aérienne de l´île Juan Fernández.


“Il me semble logique que les jeunes continuent de lutter pour leurs droits” a –t-elle déclaré, ajoutant que « ceux qui sont mort luttaient également pour la cause de la dignité humaine », faisant allusion à l´aide qu´allaient apporter les victimes de l´accident à l´île touchée par un tsunami le 27 février 2010.

 

 

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5 septembre 2011 1 05 /09 /septembre /2011 00:32

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Par Reynaldo Henquen

Caracas, 3 sep (RHC-PL). Le président Hugo Chavez a mis en garde son peuple contre une opposition vénézuelienne qui cherche à créer des conditions propices à une intervention étrangère. Il a rappelé que la Libye a été bombardée par les puissances occidentales sous prétexte d´aider un groupe d´opposants.

 « Certaines personnes pensent que ce qui s´est passé en Libye va se reproduire ici. Ils cherchent à déclencher une invasion et nous devons être sur nos gardes pour éviter cette folie », a assuré Hugo Chavez depuis le Palais de Miraflores. Il a ajouté :

«  On éprouve de la douleur en voyant les enfants libyens. La Libye était le pays ayant les meilleurs indices sociaux du continent africain : santé, éducation, eau potable, réduction de la misère et de la pauvreté. C’est la Révolution Verte, appelée ainsi par son leader Mouammar Kadhafi qui a réussi tout cela.

 

Voyez maintenant tout ce qui arrive en Libye. Certains parlent de 50 000 morts, de l’horreur, des enfants. Mais les grands médias n’ont pas diffusé cela. Nos journalistes de Telesur qui auraient pu diffuser tout cela étaient harcelés dans un hôtel qu’ils ne pouvaient pas quitter car autrement on tirait sur eux ».

Le Président vénézuelien a déclaré que les attaques de la droite contre l´armée vénézuelienne s´inscrivent dans les campagnes médiatiques visant à créer le mécontentement dans le pays, à l´envenimer, à susciter la haine et la peur au sein du peuple.

De plus, il a réitéré son appel à la paix et a plaidé pour la recherche d´une issue pacifique à la guerre qui sévit dans le pays nord-africain, laissant derrière elle des milliers de morts, de blessés et de personnes déplacées.

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3 septembre 2011 6 03 /09 /septembre /2011 09:25

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Jeudi 1er septembre quelques 500 jeunes Chiliens se sont réunis à la Plaza de ArmBesatónas de Santiago pour participer au " Besatón mondial pour l'éducation".

 

Cette initiative lancée le 6 juillet par les lycéens a été reprise là par les étudiants universitaires dans le cadre de la grève étudiante qui dure depuis 3 mois.

 

Camila Vallejo, porte-parole du National Student Federation of Chili a invité, via son compte Twitter, à participer au Besatón «Global Education: Jeudi Septembre 1, 17h00. dans stgo:. Plaza de Armas "

 

Melissa,  l'une des organisatrices de la manifestation lancée par le réseau social Facebook, a déclaré à DPA que "ce genre de manifestation, différente  des grèves et mobilisations, peut également attirer l'attention."

 

La première version de "Besatón" a eu lieu avec des centaines de jeunes qui ont rempli les parcs du pays, les baisers duraient 1800 secondes en référence aux 1.800 millions de dollars nécessaires pour financer le coût annuel des études pour 300.000 jeunes.

 

Source : cubadebate

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