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17 janvier 2010 7 17 /01 /janvier /2010 23:05
REPUBLICA DE CHILE : La droite chilienne célèbre la victoire avec Pinochetsuppo176.jpg
MINISTERIO DEL INTERIOR
Votación Candidatos por País
Presidencial 2ª v 2009
Total Varones Mujeres

NOMBRE VOTOS PORCENTAJE
Sebastián Piñera Echenique 2.132.783 51,87%
Eduardo Frei Ruiz-Tagle 1.978.784 48,12%
Válidamente Emitidos 4.111.567  

           



Resultado de conformidad al artículo 175 bis de la Ley 18.700.
Sujetos a calificación del Tribunal Calificador de Elecciones (TRICEL).
Los porcentajes son referenciales y han sido truncados al segundo decimal.
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17 janvier 2010 7 17 /01 /janvier /2010 10:56

L'une des plus grandes difficultés pour freiner l'offensive de la droite latinoaméricaine est la fragilité politique et idéologique du progressisme. Dans les prochaines années nous pouvons assister à un fait paradoxal : que la retraite de l'empire étasunien dans la région aille de pair avec l'ascension de nouvelles droites, dans quelques cas à caractère patronal et dans d'autres liées au progressisme gouvernant.

Ces jours-ci, des débats et des batailles politiques se développent dans le Cône Sud du continent qui mettent en relief cette progression de la droite. Au Chili, ce dimanche, la droite peut revenir à La Moneda, mais si elle le fait cela sera parce que le progressisme a présenté le pire candidat possible, Eduardo Frei, qui pour beaucoup de Chiliens présente peu de différences avec Sebastian Piñera, à tel point qu'il n'a même pas pu récolter la moitié des sympathies dont dispose l'actuelle présidente Michelle Bachelet.

En Argentine, la droite s'est alignée derrière le président de la Banque Centrale, Martín Redrado, qui s'est refusé à suivre les injonctions de la Casa Rosada de payer une partie des échéances de la dette extérieure avec des réserves monétaires nationales. Encore une fois, le gouvernement de Cristina Fernández apparaît mis en échec depuis l'intérieur, comm cela lui est arrivé il y a presque deux ans quand le vice-président Julio Cobos est passé à l'opposition face au conflit entre le gouvernement et les membres de la corporation patronal rurale. Pour honteuses que peuvent être ces attitudes, on ne doit pas oublier que ce fut le gouvernement actuel qui les a placés aux postes qu'ils occupent, sachant même que l'actuel président de la Banque Centrale est un homme proche de Carlos Menem et de l'ex-ministre de l'Économie Domingo Cavallo.

Au Brésil, Lula fait marche arrière avec son Programme National des Droits de l'Homme devant la volée de critiques des médias, des militaires, de l'Église catholique et de l'opposition. La troisième édition de ce programme prévoit la création d'une Commission de Vérité pour empêcher que dorment à jamais les crimes de la dictature militaire brésilienne (1964-1985), pour réviser la Loi d'Amnistie de 1979, pour provoquer la légalisation de l'avortement et pour donner un caractère légal à l'union civile entre des personnes du même sexe, ainsi que quelques initiatives à caractère social. Bien que les mouvements sociaux et syndicaux appuient le programme, le président s'est montré disposé à le geler pour ne pas nuire à la candidate du PT et à l'actuel ministre de la Casa Civil, l'équivalent du Premier ministre, Dilma Rousseff, aux élections présidentielles d'octobre.

Dans les trois cas mentionnés, les offensives des droites respectives, toujours appuyées par les grands médias, ne peuvent que prospérer grâce aux fragiles et tièdes réponses du progressisme. Cependant, l'offensive de droite la moins connue est celle qui a eu lieu ces jours-ci à Punta del Este, en Uruguay, en pleine saison touristique. Un juge de Maldonado, capital du département où se trouve la station balnéaire, a décidé d'appliquer le polémique Code de Procédé Policier pour expulser de la station balnéaire « des délinquants imminents », c'est à dire des personnes avec des antécédents criminels ou « suspectes » de les avoir, bien qu'ils n'aient pas commis de délit. En peu de jours, 28 personnes ont été expulsées.

Comme l'a signalé l'hebdomadaire Brecha, la droite et les chefs d'entreprise de Punta del Este exigent que s'établisse quelque chose de semblable à une « zone libérée des sales, pauvres et laids », ce qui dans les faits est un châtiment aux travailleurs pauvres qui se présentent dans ces endroits en recherche des postes de travail saisonniers. Bien que quelques magistrats aient condamné la décision de la justice la considérant inconstitutionnelle, alors que les entrepreneurs et les policiers l'applaudissent, le surprenant est la réaction d'une partie de la gauche. Eduardo Bonomi, tupamaro [ancienne guérilla de gauche], et futur ministre de l'intérieur quand José Mujica assumera la présidence le 1er mars, s'est montré partisan de la main dure et a assuré que « dans la gauche même, il y a un processus d'apprentissage » sur des sujets comme la sécurité et la délinquance.

Un homme comme Bonomi, qui a été durant des années prisonnier pour avoir pris les armes au nom de la révolution, a dit à un hebdomadaire de la droite, juste ce que ce secteur veut écouter : il est arrivé à justifier que l'on agisse contre les enfants qui nettoient les pare-brise aux feux-rouges ou demandent de l'argent dans la rue. Selon son opinion, la finalité de la police est « de détecter les délinquants éventuels avant qu'ils ne commettent de délit ». Cette attitude « préventive » implique une sorte de criminalisation de la pauvreté et va de pair avec la militarisation des quartiers périphériques et d'autres zones « chaudes ». Tel a toujours était le discours de la droite qui a recours à la sécurité citoyenne comme forme de contrôle de ceux d'en bas.

Le cas uruguayen est grave parce que dans ce pays on n'était jamais allé aussi loin dans le « combat contre la délinquance ». Mais, surtout, parce que la gauche vient de gagner les élections avec ampleur et il n'y a pas de risque que la droite prenne le pouvoir au Frente Amplio. Les opinions du futur Ministre de l'Intérieur révèlent un virage d'ampleur qui est similaire à celui qui se produit dans d'autres progressismes du continent. Je veux dire que nous ne sommes pas devant un repli tactique mais devant l'adoption d'aspects centraux de l'idéologie de la droite.

Au-delà de ce qui se passera ce dimanche au Chili, et de la façon dont la crise argentine sera résolue, il est de plus en plus évident que le progressisme, ou bien une certaine gauche des classes moyennes et professionnelles, a touché le plafond et n'est pas déjà plus capable de produire quelque chose qui la distingue vraiment de la droite. Nous sommes devant une fracture sociale sans palliatifs, provoquée par le néolibéralisme mais que le modèle extra-activiste en cours continue d'approfondir, là où les classes moyennes et les travailleurs avec un emploi formel sont de plus en plus éloignés - culturellement et socialement - des pauvres des périphéries urbaines. Au fur et à mesure mesure que les pauvres sortent de leurs ghettos ils sont perçus comme dangereux et on les accuse de délinquants ou de narcos. Seulement dans la Bolivie d'Evo Morales, le gouvernement accepte que ceux du « plus bas » puissent être des sujets politiques. Dans le reste du continent, même s'ils sont organisés dans des mouvements, on cherche de les distraire avec programmes sociaux ou on leur envoie la police.

La Jornada . Mexico, le 14 Janvier 2010.

Source : El CORREO

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17 janvier 2010 7 17 /01 /janvier /2010 10:34
802473.jpgEduardo Frei et Sebastian Pinera (à gauche) (Reuters)
Le soutien accordé au candidat de gauche par l’outsider du premier tour relance le suspense pour les élections de dimanche, où la droite est donnée favorite.

Le deuxième tour des élections présidentielles chiliennes, qui a lieu ce dimanche, s’annonce plus serré que prévu. La victoire annoncée du milliardaire Sebastien Pinera, candidat de la droite, pourrait être mise à mal par le soutien apporté à la dernière minute au candidat de gauche par Marco Enriquez Ominam, arrivé à la troisième place au premier tour avec 20 % des suffrages exprimés. « Je déclare officiellement ma décision de soutenir le candidat de ce peuple », a déclaré Enriquez Ominam, mardi, au cours d’une conférence de presse, en faisant allusion à Edurado Frei, le candidat de la Concertation démocratique, la coalition de centre gauche qui dirige le Chili depuis le rétablissement de la démocratie en 1990. Après avoir refusé pendant des semaines de choisir entre Pinera et Frei, le jeune premier de la politique chilienne, fils d’un dirigeant de la guérilla tué sous Pinochet, a finalement estimé   : « Face à la conjoncture historique, face à la possibilité que la droite empêche la marche du Chili vers l’avenir, il est de ma responsabilité de contribuer comme je peux à ce que cela n’arrive pas. »

mobilisation de la gauche

Ce ralliement a fait remonter les chances du candidat Frei, qui n’avait obtenu que 29,6 % des voix au premier tour, contre 44 % à son opposant. Il s’ajoute à celui déjà obtenu de Juntos Podemos, une coalition d’une vingtaine d’organisations dont le Parti communiste chilien et les socialistes allendistes. Face à la menace d’un retour de la droite, Podemos, dont le candidat Jorge Arrate (6,21 % des voix au premier tour) avait décidé début janvier de se rallier sous condition derrière le candidat de la Concertation. Fort de cette mobilisation de l’ensemble de la gauche, Frei, que tous les sondages donnaient jusque-là perdant, a resserré cette semaine l’écart avec son adversaire. Il talonne désormais Pinera dans les sondages, avec un score de 49,1 %, contre 50,9 % à celui qu’on surnomme le « Berlusconi chilien ».

De nombreux obstacles se dressent pourtant sur le chemin d’une nouvelle victoire de la gauche. Au pouvoir depuis vingt ans, la Concertation a perdu de son prestige, notamment auprès d’une jeunesse lassée du conformisme d’une société jugée particulièrement bloquée. Malgré l’immense popularité de la présidente, la socialiste Michelle Bachelet, interdite par la Constitution de se représenter, le pays est traversé par une aspiration au changement, qui fait perdre du poids au traumatisme des années Pinochet. À cela s’ajoute le manque de charisme de Frei, un vieux routier de la politique chilienne qui a déjà exercé la fonction de président. Signe de cette lassitude, un certain nombre d’intellectuels, compagnons de route de la Concertation, se sont cette fois ralliés à la droite. Il faudra la mobilisation de toute la gauche et un véritable sursaut pour conjurer le spectre de la première victoire électorale de la droite au Chili depuis 1958.

Camille Bauer

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16 janvier 2010 6 16 /01 /janvier /2010 11:50

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Les organisations paysannes du Honduras ont aujourd’hui dénoncé la campagne de persécution menée par le régime de facto contre les personnes défendant la propriété de leurs terres faces aux grands propriétaires.

Le Mouvement Unifié des Paysans de l’Aguan (MUCA), composé de 3500 familles du nord du Honduras a rapporté que 18 personnes sont actuellement victimes d’usurpation des terres.

Au cours d’une conférence de presse, les dirigeants du secteur agricole ont également condamné l’expulsion forcée il y a cinq jours, de nombreuses coopératives de la rive gauche du fleuve Aguan, par l’armée, la police et les forces paramilitaires.

Ces terres, disputées entre plusieurs propriétaires terrains, ont été remises aux coopérativistes il y un an, dans le cadre d’un plan de réforme agraire du gouvernement de Manuel Zelaya, destitué par les militaires le 28 juin 2009.

La lutte des paysans est appuyée par le Front National de Résistance, qui leur a assuré son soutien dans un communiqué lu au cours de la conférence de presse, qui s’est déroulée au siège de Via Campesina Honduras.

"Les corps répressifs font usages d’une violence sans discernement pour expulser les familles de paysans, qui de manière pacifique réclament leur droit à travailler", déclare le Front de Résistance dans son communiqué.

Les organisations paysannes exigent que le régime de facto respecte les accords signés par les coopératives, le gouvernement Zelaya ainsi que les propriétaires terriens sur la propriété des terrains.

Les paysans ont également alerté sur les plans des autorités putschistes de procéder à l’expulsion des coopératives situées su l’autre rive du fleuve Aguan, dans la zone caribéenne du pays.

Source : Prensa Latina

Traduction : Grégoire Souchay pour http://www.larevolucionvive.org.ve/

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16 janvier 2010 6 16 /01 /janvier /2010 11:39

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Cochabamba, Bolivie, le 15 janvier.- Le Président de la République de Bolivie Evo Morales a dénoncé la récente décision du parlement putschiste du Honduras de déclarer "député à vie" l’auteur du coup d’État au Honduras Roberto Micheletti, en qui il voit un dictateur de même facture que feu Augusto Pinochet.

“Dès que j’ai lu la dépêche venant de Tegucigalpa j’ai dit : voici un deuxième Pinochet en Amérique Latine”, a déclaré Morales lors de la présentation du livre “Evo comme cible, la CIA et la DEA en Bolivie”, de l’écrivaine argentine Stella Calloni.

Morales a critiqué le putschiste Micheletti qui a organisé le 28 juin 2009 un coup d’État contre le président légitime du Honduras, Manuel Zelaya, pour cette technique qui vise à rechercher l’immunité pour les nombreuses violations des droits de l’homme commises depuis le putsch, et aprés avoir imposé des "élections" marquées par une majorité d’abstention et sans légitimité pour la majorité de la communauté internationale.

Dès qu’il avait laissé le palais présidentiel de La Moneda en 1989, le général Pinochet s’était taillé une constitution sur mesure grâce á laquelle il avait été nommé - dans le même but d’échapper aux poursuites pour les violations des droits de l’homme - "sénateur à vie".

La Révolution Vive

 

Les responsables du putsch au Honduras ne font l’objet que des sanctions légères


Tegucigalpa, 15 janvier, (RHC)--. Un juge hondurien n’a décidé que des sanctions légères contre 6 chefs militaires accusés d’abus de pouvoir et d’expatriation illégale du président Manuel Zelaya, le 28 juin.

« Le ministère public ne les a jamais inculpés pour le coup d’Etat » a informé maître Juan Sanchez, avocat de l’Armée hondurienne, en charge de la défense des putschistes.

Les six chefs militaires en question devront désormais se présenter deux fois par mois devant la Cour suprême et ils sont interdits de quitter le pays, conformément à la résolution du juge Jorge Alberto Rivera.

« Nous ne partageons pas l’arrêt du juge mais nous le respecterons » a déclaré maître Sanchez à la sortie du tribunal.

Manuel Zelaya a vivement réagi en dénonçant la manœuvre qui a pour but, a-t-il souligné, de les épargner de leurs responsabilités dans le coup d’Etat en les condamnant pour des délits mineurs.

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15 janvier 2010 5 15 /01 /janvier /2010 07:20
salvadorMauricioFunes15032009PhotoDiarioCoLatinoArturoSilva.jpg
Aujourd'hui la vision que Mauricio Funes décline,
est celle qui l'a porté à la présidence
.

Le Président du Salvador, Mauricio Funes, à déclaré ce mercredi 13 janvier, que le parti officiel le Front Farabundo Martí pour la Libération Nationale (FMLN) peut rejoindre l’Alliance Bolivarienne pour les Amériques (ALBA) impulsée par le Venezuela, mais il a rappelé que son Gouvernement ne le fera pas.

« Si le FMLN veut faire partie de l’ALBA par le biais de ses Maires ou lui-même en tant que parti politique et participer aux efforts entrepris par les gouvernements, les partis et les pays qui sont membres de l’ALBA, qu’il le fasse, il n’y a aucun problème, mais ce Gouvernement ne le fera pas », a-t-il affirmé.

Le Président considère que “renforcer l’intégration centraméricaine, profite plus au peuple salvadorien et lui apporte plus de bénéfice », car, assure t-il « ces derniers mois il a du affronter des coups durs ».

« La crise politique au Honduras, la décision du Président panaméen (Ricardo Martinelli) de se retirer du Parlement Centraméricain, sont des coups durs à l’intégration centraméricaine », a-t-il déclaré aux journalistes.

« J’ai décidé de travailler beaucoup plus pour l’intégration centraméricaine, afin de renforcer un bloc régional et d’unir les efforts avec les présidents de la région qui se tournent vers des entités autres que celle de l’ALBA », a-t-il insisté.

Funes a signifié qu’il préfère faire plaisir à l’impérialisme yankee, en traçant une politique extérieure soumise à ses intérêts. Il a déclaré qu’il parie sur une « relation stratégique plus importante » avec les USA, « car il tient compte qu’il s’agit d’un Gouvernement présidé par un démocrate (Barack Obama) ayant des convictions claires, et une vision différente de la relation Nord-sud » et garder des liens avec l’Amérique latine. Mauricio Funes est l’un des rares présidents d’Amérique latine qui manifeste sa satisfaction sur les résultats de la gestion d’Obama.

Funes a ainsi réagi après que, Medardo González, secrétaire général du FMLN se soit exprimé en faveur de l’adhésion à l’ALBA.

« Le FMLN a une vision bien déterminée sur les relations internationales et sur les projets qu’il a décidé au niveau international, particulièrement à l’échelle régionale ; ni je souscris ni je soutiens une telle vision que je ne partage pas totalement» a indiqué Funes. Cependant, cette vision qu’aujourd’hui il décline est celle qui l’a porté à la présidence.

Une vingtaine de municipalités gérées par le FMLN a crée l’Alba Petroléos de El Salvador, une entreprise mixte associée avec l’entreprise d’État Petróleos de Venezuela S.A. (PDVSA).

Funes s’est également référé à Cuba en avançant qu’il espère « des niveaux de coopération plus importants » dans des différents secteurs, et a confirmé qu’il avait autorisé, María Isabel Rodríguez, la ministre salvadorienne de la Santé de rendre visite à ce pays à une date qui reste à définir.

Sur la relation avec l’île, Funes avait souligné que « Au niveau culturel, de même qu’au niveau sportif et commercial, il y beaucoup de possibilités ». Lui-même ayant renoué le 1er juin dernier –le même jour de sa prise de pouvoir- après presque 50 ans de rupture.

Auteur : Ciudad CCS- Patria Grande

Traduction : Esteban

ESPAÑOL

***************
Source : Ciudad CCS – “
Con desprecio, Mauricio Funes acepta adhesión del FMLN al ALBA
Article publié le 13 janvier 2010

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15 janvier 2010 5 15 /01 /janvier /2010 07:00
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Le rapporteur spécial des Nations Unies pour les questions indigènes James Anaya, critique la situation du peuple Mapuche au Chili, dans une interview donnée à quelques jours des élections présidentielles.

Il dénonce la situation dans laquelle se trouvent les enfants Mapuche et les violences dont ils souffrent lors des opérations de répression massives qui ont lieu dans les zones rurales au sud du pays. « Les enfants méritent une protection spéciale, et l'Etat doit être très prudent », souligne t-il.

Anaya rappelle que la situation "a des raisons historiques y des dimensions structurelles", et qu'il "existe une frustration du peuple Mapuche de ne pas voir ses revendications prises en compte ». Toutefois il indique que le gouvernement de Michelle Bachelet "a fait un effort spécial sur cette question" mais que des avancées majeures sont nécessaires.

"Il semble qu'il y a un cercle de violence constant", alerte Anaya, qui dit rester en contact sur le sujet avec les autorités chiliennes.
A la suite de sa visite au printemps dernier, il a présenté une plateforme de Recommandation à l'Etat chilien pour que ce dernier adapte ses politiques aux normes internationales des droits des peuples indigènes, et suit les avancées du gouvernement sur ce terrain
Un séminaire électronique auquel participe James Anaya est organisé sur le site du Centro de Politicas Publicas, jusqu'au 26 janvier prochain.

El Correo, 13 janvier 2010

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15 janvier 2010 5 15 /01 /janvier /2010 06:59

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A partir de l’élection d’Hugo Chavez en décembre 1998, la révolution bolivarienne a tendu la main aux communautés autochtones ignorées par les anciens gouvernements. La dette historique concernait un demi-million d’autochtones de 28 peuples à travers le pays.

Dans le but d’éliminer la misère que subissaient ces communautés, la mission Guaicaipuro a vu le jour en 2003 par le décret présidentiel 3040 et relève du Ministère de l’Environnement et des Ressources naturelles.

guaicaipuro.jpgEn mémoire du cacique Guaicaipuro, héros de la résisatnce indigène face aux invasions espagnoles, cette Mission réincarne la lutte pour les droits des peuples autochtones dans le domaine social, politique, économique, territorial et culturel. Cela, à travers l’organisation des différents peuples et leur participation active dans le développement de la nation elle-même.

L’une des plus grandes réalisations de la révolution bolivarienne est la création du Ministère du pouvoir populaire pour les peuples indigènes (MINPPPI), le 8 janvier 2007, dans le cadre de la réforme constitutionnelle, par laquelle fut établie la nouvelle géométrie du pouvoir. C’est cette initiative venant du Comandant Hugo Chavez en personne, qui donna la possibilité aux communautés d’élaborer des politiques publiques à travers la création de huit bureaux du gouvernement révolutionnaire des peuples autochtones, rendant visibles les espaces territoriaux dans lesquels se trouvent les communautés similaires dans leur culture, leur nourriture et leur territoire, appelés "Toparquía".

La technologie croît dans les communautés indigènes.

Le MINPPPI (Ministère du Pouvoir Populaire des Peuples Indigènes), en coordination avec le Ministère du Pouvoir Populaire pour la Science et la Technologie, a rendu possible l’installation de la première téléstation à Elorza, Municipalité Rómulo Gallegos, au sein du Centre de soins intégraux "Indio Alegre". Elle fonctionnera via le satellite Simon Bolivar.

À travers le satellite Simon Bolivar, elle vise à consolider la démocratisation des télécommunications dans l’ensemble du Venezuela, au bénéfice de la communauté autochtone "Congo-Mirador", situé dans la localité de la municipalité Catatumbo, dans l’État de Zulia, et qui dispose également d’une antenne satellite, permettant de bénéficier des services de télécommunications pour le développement productif.

Enfin, le Ministère du pouvoir populaire pour les peuples indigènes, travaille en partenariat avec la Compagnie Anonyme Nationale de Téléphone du Venezuela (CANTV) à l’installation de 100 antennes.

Réseau de transport fluvial indigène socialiste.

La mission Guaicaipuro du MINPPPI a créé en 2008 le Réseau de Transport fluvial indigène socialiste qui dessert les collectivités situés au bord de la rivière de l’Orénoque, Manapiare, Rio Negro, Atabapo, Madaca, Padamo, Ocamo, Cunucunuma et Casiquiare pour le bénéfice de 43.650 indigènes qui accèdent ainsi à des services totalement gratuits, importante contribution sociale pour les indigènes du sud du Venezuela.

En 2009, avec la réactivation des missions lancées par le MINPPPI, le Janoko flottant de soins intégraux est également réactivé pour assurer des soins de santé publique au peuple Warao.

Ces derniers mois, le Janoko flottant a visité les communautés Winikina, Mariusa, Barrancos de Fajardo et sur différents jours des soins médicaux complets ont été donnés auprès de 7200 Indiens Warao du Delta Amacuro.

Culture originaire

Sauver les valeurs ancestrales, la pratique des rituels et les régles que font respecter depuis des milliers d’années les autorités communautaires des peuples indigènes sont pris en compte lors de l’incorporation de ces communautés.

Dans ce sens, le MINPPPI a financé la construction de six centres de convalescence et de formation Shamanique, situées dans la Communauté Jivi El Manguito de l’État d’Apure ; la Communauté Höuttöja à Caño Pendare dans l’Etat de Bolivar ; la Communauté Warao dans El Moriche de l’État Delta Amacuro ; la Communauté Yukpa dans le centre pilote Toromo de la Sierra Perijá dans l’État de Zulia ; Communauté iaroa en Alto Cuao dans l’Amazone et plus récemment dans la Communauté Wayuu de Cojoro dans la Guajira vénézuélienne.

Des avancées dans la construction de logements.

Le gouvernement national par l’intermédiaire du MINPPPI et du bureau de la Cordillère des Andes met en place un plan pour construire des maisons sur chacun des centres pilotes à travers toute la Sierra de Perijá, le projet comprend la livraison de 110 logements pour les communautés critiques Yukpa et Bari.

De même, toutes les collectivités installées dans la Sierra de Perijá sont parties prenantes du Plan National pour la Défense, Développement et consolidation des villes frontière où participent les ministères des Travaux publics.

Dans la Municipalité Romulo Gallegos de l’Etat d’Apure, a été construite l’unité Indigène de Production et Formation Agricole "Rio Caribe, Cuiva et Pumé" où 6.182 familles Cuiva et Pumé bénéficient des installations pour les soins médicaux des indigènes, la production des cachamas, la formation idéologique et rencontres culturelles des communautés.

D’autres œuvres qui méritent d’être mentionnés comprennent :

 40 maisons dans la communauté Pumé de Fruta de Burro dans l’État de Apure
 inauguration de la commune socialiste Betania de Topocho dans l’Amazone
 construction de 35 maisons dans le village Yekwana à La Esmeralda également dans le État d’Amazonas
 construction de 40 échasses à Muaina dans l’État du Delta Amacuro du peuple indigène Warao
 28 maisons dans le village Kumanda chez les Bari, dans la Sierra de Perijá
 le peuple Wayuu bénéficie de 60 logements dans la Communauté Los Negritos dans l’État de Zulia
 Dans Las Bombitas de la communauté Kariña 35 maisons sont construites.

La dignité de la vie des communautés autochtones sur le territoire vénézuélien est couplée à l’approbation de ressources pour les conseils communautaires dans le but de construire leurs propres maisons, dans différentes parties du pays.

De cette façon, la révolution bolivarienne développe les espaces nécessaires et apporte une réponse croissante aux demandes sociales des peuples indigènes.

Gustavo Faria

Source : Radio YVKE Mundial

La Révolution Vive

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14 janvier 2010 4 14 /01 /janvier /2010 07:21

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Le coût de la crise globale du capitalisme a été très élevé pour les travailleurs de l’Amérique Latine et des Caraïbes qui ont vu partir en fumée, en 2009, 2 millions d’emplois, ce qui veut dire qu’un nombre presque similaire de familles a sombré dans l’abandon et l’incertitude.

Ces données viennent d’être rendues publiques par l’OIT, l’Organisation Internationale du Travail qui a mis l’accent sur le fait que, vu les conditions de l’économie mondiale, il sera très difficile d’inverser la tendance pendant cette année.

Dans les villes, la perte d’emplois a atteint entre 7,5 et 8,4%. Cela s’ajoute à une baisse de 1,8% du PIB de la région. C’est incontestablement une combinaison très explosive.

Il est vrai que les effets de la crise frappent plus fort certains pays de la région, surtout les plus dépendants des Etats-Unis et ceux dont les autorités ont réagi avec lenteur pour faire face à la débâcle.

L’Uruguay et la Bolivie semblent être les pays où l’impact a été moins fort. De fait, dans ces deux pays les habitants se sont prononcés, au cours de récentes consultations, pour le maintien du même modèle économique , politique et social de ces dernières années, satisfaits, sans aucun doute, des résultats obtenus.

Au Venezuela, malgré la chute du PIB, il y a eu aussi d’importantes réussites dont la plus remarquable a été la réduction constante des taux de pauvreté et de pauvreté extrême et une amélioration de la distribution des revenus.

Selon le Président de l’Institut National des Statistiques du Venezuela, Elias Eljuri, ces 12 derniers mois la pauvreté a été réduite de 27,5 à 24,2% et le taux de chômage a baissé à 6% quelque chose de jamais vue dans les six décennies précédentes.

Cependant dans des pays comme le Mexique l’alarme règne après une année désastreuse au cours de laquelle le PIB a chuté de 6,7%.

C’est la baisse la plus sensible de la région. Le chômage a atteint, quant à lui, 6,8% dans les principales villes. La crise s’est abattue avec plus de force sur les secteurs de l’industrie et du bâtiment.

L’OIT indique que le chômage continuera à affecter le Mexique durant toute l’année 2010 même au cas où une éventuelle croissance de l’économie se produirait, ce à quoi vient s’ajouter une hausse généralisée des prix durant les premiers jours de l’année.

Pour les petits pays centraméricains, le manque d’emplois est un des principaux problèmes qui se joint à la pauvreté et à l’insécurité.

Un facteur négatif est l’expulsion de migrants depuis des pays développés. Rien qu’en 2009, les autorités étasuniennes ont expulsé 27 000 Guatémaltèques et quelque 23 000 Salvadoriens. Cela entraîne bien évidemment la suspension des envois d’argent à leurs proches et qui plus est, ils rentrent chez eux sans travail et endettés.

En termes nets, le coût du capitalisme aggravé par la crise est très élevé pour Notre Amérique et il se traduit par des chiffres qui donnent froid dans le dos : 18 millions de chômeurs ; 189 millions de pauvres et 86 millions de personnes vivant dans une pauvreté extrême. C’est la meilleure des preuves de l’échec d’un système qui n’a jamais marché pour nos peuples, mais qui a été une très bonne affaire pour les riches.

Il ne s’agit pas seulement d’inverser la tendance, mais de trouver de nouvelles formules en ayant clairement conscience du fait qu’on ne peut emprunter aucun chemin seul et que, comme le signalent des poètes et des visionnaires, le salut est seulement possible si nous nous sauvons tous !
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13 janvier 2010 3 13 /01 /janvier /2010 08:36

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Les pays qui intègrent l'Alliance Bolivarienne pour les Peuples de notre Amérique (ALBA) ont publié une déclaration politique ce vendredi, 18 décembre 2009, dans laquelle ils expriment leur position au regard des conclusions du sommet climatique qui s’est déroulé à Copenhague :

Nous, pays membres de l’ALBA, dénonçons devant le monde la menace que signifie, pour le destin de l'humanité, la conclusion de cette Conférence des Nations Unies, ayant siégé à Copenhague.

D'abord, ce processus de négociations a été altéré par la violation des principes essentiels du système multilatéral. Ce processus antidémocratique n'a pas reconnu l'égalité de tous ; il a été obscur et peu transparent, exclusif (préparé pour conforter les positions d'un petit groupe de pays).

Le Changement Climatique ne peut pas être un système en dehors des principes de la Charte des Nations Unies : ce processus manque de légitimité, car il a bafoué tous les principes du multilatéralisme et de la Charte des Nations Unies, surtout celui de l'égalité souveraine entre tous les États.

La caractéristique fondamentale de cette rencontre décevante, est qu’un très petit groupe de pays, coordonné et convoqué par le Danemark, a concocté depuis plusieurs semaines un document pour un accord, qu'il a appelé unilatéralement « Parties Intéressées », en excluant la grande majorité du monde, et établissant un critère de l'existence de pays de première classe et d’autres de seconde zone.

Tandis que la Présidence de la COP-MOP a enjoint les pays à reprendre les groupes de contact, pour avancer dans la rédaction et l’éclaircissement des textes approuvant les Parties comme base de négociation, en même temps, le Premier Ministre danois réunissait les Présidents d'un groupe de pays pour rédiger un document dans le dos du monde. Une autre preuve d’exclusion qu'a révélée cet événement est la réunion à huis clos d’un groupe de Présidents, sans participation de la majorité et sans expliquer les critères de cette sélection.

Il est clair que nous ne pouvons pas penser Changement Climatique sans penser changement du système. Le modèle de production et de consommation capitaliste conduit la vie sur la planète à un point de non-retour, le résultat est que nous sommes à un moment crucial de l'histoire humaine et le débat au sujet de ces scénarios ne peut pas être réduit aux intérêts économiques d'un petit groupe. Jusqu'à présent ce qui a été obtenu est infime, toutefois les dispositifs en vigueur  pour la préservation du régime climatique - la Convention Cadre des Nations Unies sur le Changement Climatique et le Protocole de Kyoto -, sont une plateforme importante pour avancer en faveur de la défense de la vie.

Nous avons là un accord politique mondial important, dans lequel nous sommes tous d’accord que le Changement Climatique est un problème dont il faut s'occuper rapidement. Dans lequel les pays qui sont les responsables historiques du problème ont accepté d'assumer leurs engagements de réduction d'émissions quantifiées (individuellement et en commun) pour abaisser les émissions à des taux qui permettent que le problème puisse être maîtrisé.

Le scénario actuel est dramatiquement en recul, il sous-entend que nous devons oublier le Protocole de Kyoto. À ce sommet nous ne sommes pas parvenus à des accords sur ces points liés avec les obligations des pays développés : établir des objectifs de réduction d'émissions ou fixer une seconde période d’engagements pour le Protocole de Kyoto. Il y a des offres sur la table, mais aucune n’est identique. Les USA ne veulent pas s’engager sur une base d'efforts identique avec les autres pays développés. Les pays développés sont venus à cette réunion avec un agenda déjà établi qui viole toute procédure démocratique pour tenter de l'imposer.

Dans le Plan d'Action de Bali, approuvé en 2007, il avait été décidé que les pays développés auraient des OBLIGATIONS de modération auxquelles s’ajouteraient les ACTIONS de modération, volontaires, des pays en voie de développement.

Aujourd’hui, les pays développés disent avoir tablé sur une mauvaise interprétation du Plan de Bali pendant deux ans, et tentent d'utiliser notre propre manifestation de volonté d’additionner nos efforts, comme une voie pour nous transférer leurs obligations. Les efforts et la volonté de modération des pays en voie de développement ne peuvent pas être utilisés pour les manipuler, en nous disant, après qu'ils [pays développés] ont détruit le monde, que maintenant c’est à nous qu’il en revient de modérer, et qu’eux peuvent continuer à contaminer, à détruire, sur la base de leurs modèles exploiteurs de production et de consommation.

C’est une question de principe. Nous sommes, nous pays en voie de développement, des nations dignes, souveraines, victimes d'un problème que nous n’avons pas causé. Ce principe moral, fondé sur les responsabilités historiques, est la raison pour laquelle les pays développés doivent fournir des ressources suffisantes pour appliquer totalement les principes de la Convention.

La crise environnementale résultant du réchauffement climatique, est la conséquence du système capitaliste, du modèle de production et de consommation ininterrompu et indéfendable des pays développés, de l'application et de l'imposition d'un modèle de développement prédateur au reste du monde, et du manque de volonté politique pour le respect total et effectif des engagements et des obligations prévus dans la Convention et le Protocole de Kyoto.

Les pays développés ont surexploité l'espace atmosphérique. Cette dette climatique dans le cadre plus vaste que la dette écologique comprend autant une dette d'émissions qu’une dette d'adaptation, qui doit être honorée par les pays développés. Il ne s'agit pas d'une charité, ni d'une aumône, ni d'un don, mais d'une obligation assujettie juridiquement.

En 2008, les pays de l'annexe I ont dégagé la somme de 1.123 milliards de dollars en dépenses militaires. Les USA ont dépensé 711 milliards de dollars rien qu’en 2008, selon la demande de budget pour l'année fiscale 2009, dans lequel il y a 170 milliards de dollars pour les opérations militaires en cours en Irak et en Afghanistan. C'est pour cela, tout le monde sait qu'ils ont les capacités, ce qu’ils n'ont pas, c’est la volonté politique de répondre à leurs engagements et à leurs obligations internationales pour la lutte contre le Changement Climatique. Ils tentent d’utiliser et d’abuser des besoins des plus pauvres pour passer des accords illégaux.

Aujourd'hui à travers les marchés de carbone, ceux qui ont causé le Changement Climatique veulent continuer à contaminer la planète, tout en transférant la charge de réduction d’émissions aux pays en voie de développement. Ils ont pensé, qu'à Copenhague, ils nous convaincraient de nous acheter leur droit de contaminer, en nous offrant en échange des promesses d'argent misérables.

1. - Nous dénonçons avec force et nous demandons de ne pas accepter les documents conclus par la Présidence de la COP, sans mandat de toutes les parties, que nous manifestons ouvertement contre les groupes d'amis du Chair (Président de la conférence). La Présidence n'a pas garanti l'égalité de la participation à tous les niveaux, même au niveau présidentiel.

2. - Nous réitérons notre engagement pour la lutte contre le Changement Climatique, avec les principes de la Convention et avec la validité, aujourd’hui plus que jamais, du Protocole de Kyoto, dont nous considérons que le contenu est adaptable avec des décisions des parties et des accords ultérieurs, mais que nous ne devons pas laisser mourir. La complexité des récentes négociations nous a démontré que les intérêts économiques en lutte ne permettront pas d’accord si les pays développés n'acceptent pas de respecter les principes.

3. - Nous exprimons, à ce sens, notre volonté politique de continuer à travailler dans le cadre de la Convention et du Protocole de Kyoto. La reprise de ces négociations doit avoir lieu sur la base du respect, de la participation, de la transparence et de la légitimité.

4. - Nous rappelons que, tandis que la Conférence échouait de façon irréversible, les voix des jeunes dans les rues s’élevaient, eux qui savent que l’avenir leur appartient, ils dénoncent avec force les manœuvres des pays développés et ils savent que la lutte continue. Nous nous joignons à leurs protestations, nous les saluons et nous les soutenons. Le peuple doit être vigilant.

Aujourd'hui plus que jamais, face aux manœuvres lamentables exercées à Copenhague pour des intérêts économiques mesquins, nous le répétons : ce n’est pas le climat qu’il faut changer, c’est le système !

Traduction : Esteban

Révision : Fausto Giudice

ESPAÑOL, ENGLISH

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Source : ALBA-TCP- "
Declaración política del ALBA en cumbre climática"
Article publié le 21 décembre 2009
URL:
http://www.tlaxcala.es/detail_artistes.asp?lg=es&reference=385

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