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22 octobre 2009 4 22 /10 /octobre /2009 08:10

Tegucigalpa, 21 octobre, (RHC)--. La crise politique continue de s’aggraver au Honduras alors que la seule solution pacifique à la portée, le dialogue, reste au point mort.

Les négociateurs du Président déchu le 28 juin ont dénoncé ce mardi les manœuvres dilatoires des putschistes pour gagner du temps et organiser les présidentielles prévues fin novembre.

Par ailleurs, le Front National de la Résistance Populaire a convoqué une nouvelle manifestation à Tegucigalpa et d’autres actions en provinces. La mobilisation populaire a pris de l’élan à la suite de la dérogation, lundi dernier, de l’état de siège, en vigueur depuis le 26 septembre.

Juan Barahona, coordinateur général du Front, a souligné que les mobilisations populaires se poursuivront jusqu’à obtenir la restitution du Président Manuel Zelaya à ses fonctions et la convocation d’une assemblée constituante.
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20 octobre 2009 2 20 /10 /octobre /2009 14:53


L’ALBA prendra des sanctions économiques et commerciales contre le gouvernement illégal du Honduras
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Cochabamba, Bolivia, 16 Oct. ABN (Yesenia Chapeta, enviada especial).-

Les délibérations auxquelles participaient ce vendredi les pays membres de l’Alliance Bolivarienne pour les peuples de Notre Amérique (ALBA) ont débouché sur une déclaration spéciale concernant la situation au Honduras. Celle-ci annonce l’application de sanctions économiques et commerciales contre le régime dictatorial de ce pays d’Amérique Centrale.

 

Le documents spécifie sept points parmi lesquels la décision “d’appliquer des sanctions économiques et commerciales contre le régime putschiste"

 

Les autres mesures sont :

 la non-reconnaissance d´un processus électoral (ou de ses résultats) mené sous le régime dictatorial.
 l’interdiction d´entrée ou de séjour permanent, dans les pays de l’ALBA, des fonctionnaires du gouvernement putschiste.
 la création d’un groupe de travail de l’ALBA sur la question des droits internationaux qui étudiera les sanctions qui peuvent être prises devant la justice internationale.
 la demande expresse au secrétariat de l’Organisation des Nations Unies (ONU) d’envoyer une commission spéciale au Honduras.
 l’exigence du maintien de l’inviolabilité de la Mission Diplomatique du Brésil dans laquelle se trouve le Président Zelaya.

 

La déclaration complète en espagnol peut être lue sur le site de l’Agence d’Information Bolivarienne (ABN) : http://www.abn.info.ve/noticia.php?articulo=203340&lee=16

 

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20 octobre 2009 2 20 /10 /octobre /2009 14:44


lundi 19 octobre 2009

Le président équatorien Rafael Correa a appelé ce samedi ses compatriotes à former des Comités Citoyens pour la Révolution, capables d´entrer rapidement en action pour la défendre.

 

A l’occasion d’un grand rassemblement populaire à Quito, Correa a appelé les équatoriens à ne pas se laisser arracher l’espoir et à s’organiser en Comités citoyens pour qu’aucun groupuscule implanté dans le pays ne puisse faire régner le chaos.

“Dans chaque rue, dans chaque pâté de maisons, dans chaque quartier, dans chaque ville, créez des Comités Citoyens pour la Révolution pour être capable le plus rapidement possible de vous mobiliser et de pouvoir la défendre “ a-t-il déclaré.

Correa a ajouté que “les tentatives qui ont eu lieu ces dernières semaines dans le pays avaient pour vocation à perpétrer un coup d’Etat. (...) ce ne sont pas des faits isolés. Ce qui a été tenté ici c’est un autre Honduras, mais ils ont échoué face à l’immense appui populaire dont se réjouit le Gouvernement.

Correa a déploré la le double jeu d’une presse corrompue qui critique la création de ces comités d´appui à la révolution “mais qui se tait dès lors que le maire de Guayaquil a lui aussi appelé a former ces organisations”.

“Nous savons qu’il reste beaucoup à faire. Nous avons été victimes des attaques habituelles des vautours avec leur mauvaise foi. Le chômage augmente ? Bien évidemment, , nous sommes en coeur de la crise mondiale la plus importante depuis 60 ans”

 

“Ce qui s’effondre, ce n’est pas le socialisme du XXIe siècle mais bien le néolibéralisme criminel qui s’est imposé pendant 30 ans. En dépit de tout cela, nous avons accompli des avancées spectaculaires pour radicaliser la révolution citoyenne. Il y a 12 jours, nous avons signé le contrat pour le projet le plus important du pays, Coca Codo Sinclair, une centrale hydroélectrique qui résoudra la question de l’énergie pour le pays.”

Correa a annoncé que ce dimanche dans le canton de Colimes, province de Guayas, devant des milliers d’agriculteurs, commencera la distribution de plus de 130 000 hectares de terres par l’Etat. “Nous radicalisons la Révolution Citoyenne en redistribuant les terres, et non seulement celles de l’Etat mais celles des latifundistes qui les abandonnent, le rapport est pratiquement achevé”.

 

Source : Radio Nacional de Venezuela y Prensa Latina

Traduction : Grégoire Souchay, pour www.larevolcuionvive.org.ve

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19 octobre 2009 1 19 /10 /octobre /2009 17:26


dimanche 18 octobre révolution vive

Le Front National contre le coup d’État au Honduras a condamné ce dimanche l’assassinat du dirigeant syndical Jairo Sánchez, mort samedi d’un tir des forces militaires putchiste reçu le 22 septembre dernier pendant une manifestation.

Sánchez et des centaines de citoyen(ne)es ont été réprimé(e)s par les organismes de sécurité aux ordres du régime putschiste dans un quartier de Tegucigalpa du nom de San Francisco. Des organisations de défense des droits de l’Homme ont dénoncé les blessures par balle de six autres personnes durant ces événements.

La victime était le coordinateur et président du Syndicat de Travailleurs de l’Institut de Formation Professionnelle (Sitrainfop), a informé le dirigeant du Front de Résistance, Juan Barahona, qui a affirmé que ce nouveau décès fait partie de l’effort des putschistes pour « paralyser par la terreur la résistance populaire ».

« Ils lui ont tiré au visage, ils l’ont opéré mais ils n’ont pas pu extraire la balle logée dans une zone très sensible et il en est mort », a déclaré Barahona.

Sánchez a reçu le tir en plein état de siège décrété par Robert Micheletti et une équipe militaire, installés au pouvoir dans ce pays á la suite d’un coup d’État le 28 juin dernier, lorsqu’un raid militaire appuyé par le Pentagone leur permit d’expulser le président du Honduras Manuel Zelaya.

Ce dimanche se poursuivront les manifestations contre le régime, malgré la répression policière, a indiqué Barahona.

Le coordinateur général a informé qu’à partir du 08:00 heures (13H00 GMT) la direction nationale se réunira pour analyser l’évolution de la crise. Il a ajouté que depuis midi se déroule une assemblée avec les bases pour continuer à débattre des actions à effectuer dans les prochains jours, pour continuer la résistance pacifique et pour obtenir la restitution de Zelaya.

Barahona a affirmé avoir peu d’espoirs que le dialogue entamé le 7 octobre entre des représentants de Zelaya et le gouvernement illégitime conduit à une solution négociée du conflit.

Il a assuré que dès le premier jour des conversations auxquelles il a pris part jusqu’à mardi dernier, il a perçu que Micheletti ne voulait pas céder le pouvoir. « Pourvu que je me soit trompé et que le président Zelaya puisse être restitué dans le mandat pour lequel le peuple l’a choisi », il a signalé. Les discussions continueront ce dimanche, à quelques heures du terme du nouveau délai accordé par le président Zelaya jusqu’à lundi, pour qu’on arrive à une décision.

Source : Presse Web RNV

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19 octobre 2009 1 19 /10 /octobre /2009 09:21
... et dire que les medias appellent le coup d'état une "crise"...
... et dire que la "communauté internationale" (pure invention) met sur le même plan le président élu et le narco-mafieux-putschiste...
... et dire que les "condamnations" de l'ONU, de l'UE and Co, ne sont que larmes de crocodile et gesticulations, puisque l'argent afflue pour les putschistes...

....Négociations au point mort, le régime putschiste de Gorilletti rejette le point central : la restitution du Président Zelaya....

Déclaration du président du Honduras Manuel Zelaya

PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE DU HONDURAS

DECLARATION

Devant la moquerie et l'affront que Monsieur Micheletti a infligés au peuple du Honduras et à la Communauté Internationale,  boycottant le dialogue et l'utilisant comme méthode dilatoire pour se maintenir arbitrairement au pouvoir, nous déclarons ceci:

1.  Nous ne sommes pas disposés à laisser perdre les droits du peuple en légitimant ce coup d'état

2.  Nous n'acceptons pas que la société se militarise et que le Président du Honduras soit nommé par l'Armée

3.  Nous ne sommes pas disposés à permettre que notre système se militarise,  que l'on nous vole la Démocratie, bien suprême de la société et seule voie pour affronter les problèmes de la troisième économie la pluspauvre d'Amérique Latine.

4.  Nous alertons sur le fait que les violations permanentes des Droits de l'Homme, l'annulation des libertés publiques, l'annulation et la confiscation des moyens de communication comme "canal 36" et "radio globo", est la préparation à une grande fraude politico-électorale.


Pour ces raisons, nous décidons:

1.  De convoquer immédiatement les représentants de l' OEA (Organisation des Etats d'Amérique) dans le but d'accroître les mesures commerciales et économiques condamnant le régime "de facto".

2.  Nous appelons à la Résistance et nous demandons aux candidats qui condamnent le Coup d'Etat, César Ham y Carlos H. Reyes, de prendre position immédiatement sur le processus électoral et ses perversions, et  la fraude qui se prépare.

3.  Nous invitons le peuple à s'unir et à prendre les mesures nécessaires à l'accomplissement de cette résolution.

4.  Nous appelons la Résistance à demeurer ferme jusqu'à l'obtention, dans le temps le plus court possible, du triomphe pour le peuple et de la déroute pour la dictature.


PATRIE, RESISTANCE, ET DEROUTE POUR LES DICTATEURS.


LE GOUVERNEMENT DU PRESIDENT DU HONDURAS

JOSE MANUEL ZELAYA ROSALES

Tegucigalpa, 16 de octubre 2009.

Source en espagnol: http://www.aporrea.org/actualidad/n144074.html
Traduction: Alma

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18 octobre 2009 7 18 /10 /octobre /2009 11:59
Des témoignages et des entretiens vérifiés confirment que LA SITUATION AU HONDURAS EST CRITIQUE ET S’INTENSIFIE

La Délégation demande la restauration immédiate du président Manuel Zelaya et la fin de la répression qui frappe le pays

Les délégués sont disponibles pour des entretiens immédiats

QUI : La déléguation US au Honduras, qui a été initiée par le Centre International d’Action (IAC), inclue les participants suivants :
Berta Joubert-Ceci—Co-Director, IAC, Philadelphia chapter ; Women’s Fightback Network
Heather Cottin—Freeport Workplace Project ; Professor, LaGuardia Community College
LeiLani Dowell—National Co-Coordinator, FIST youth group ; Managing Editor, Workers World Newspaper
Wellington Echegaray—Cuba Solidarity New York
Michael Gimbel—Central Labor Council Delegate ; AFSCME local
Teresa Gutierrez—Director of Latin America and Immigration Projects, International Action Center ; Co-Coordinator, May 1st Coalition for Worker and Immigrant Rights, International Migrant Alliance Depty. Secty. General
Manolo de los Santos-San Romero de Las Américas Church-UCC/Pastors for Peace
Michael Kramer—Veterans for Peace
Danilo Lachapel—Director of Community Relations, Evangelical Church of the Bronx
Lucy Pagoada—Honduran Resistance U.S.A.
Jennifer Waller—International Action Center, FIST youth group
Dave Welsh—Delegate, San Francisco Labor Council
Rev. Rigoberto Avila, Episcopal Church
Mario Casasus, Journalist from Mexico

QUOI : Lundi 12 octobre, les membres de la délégation des USA sont revenus du Honduras après une visite de quatre jours au pays. Les délégués ont réalisé une investigation incluant des dizaines d’entretiens, ainsi que la participation à des actions de rue, et des témoignages de première main de la répression réalisée par le gouvernement de facto de Micheletti sous une forme frauduleuse et illégale.

Les délégués se sont réunis avec les leaders des droits de l’homme, les représentants du Front National de Résistance contre le coup d’état, des leaders ouvriers et des femmes, ainsi que des groupes de jeunes. De plus, la délégation a fait une déclaration aux représentants de l’Ambassade des USA au Honduras, pour l’informer de ses conclusions.

Voici un résumé des conclusions des délégués :

1) Une guerre civile germe au Honduras. La situation politique dans le pays devient plus en plus critique chaque heure qui passe. Les négociations de l’OEA ne vont nulle part tandis que le gouvernement de facto de Micheletti continue de réprimer la population, malgré la condamnation internationale.

2) La répression est brutale. Les Leaders des droits de l’homme et les activistes informent que la répression inclue des passages à tabac, des attaques avec gaz lacrymogènes, des disparitions et assassinats, ainsi que des tentatives de séquestration. La délégation a été informée que malgré l’annonce de Micheletti, que l’interdiction des droits civils, l’interdiction de réunion, etc. avaient été levées, elles sont en fait toujours en cours.

3) Le peuple hondurien s’est engagé pour ses demandes. Malgré la forte répression, le peuple hondurien ne demande pas seulement la restauration du président Manuel Zelaya, mais aussi une Assemblée Constituante, et il continuera de s’organiser pour ses droits. De même le niveau de coordination entre le peuple et ses organisations de masses est mûre et ses demandes sont claires et fermes.

4) Le gouvernement illégal de Micheletti continue à être enraciné et par conséquent est plus dangereux. C’est un signe dangereux que, malgré la condamnation internationale, le régime de Micheletti reste arc-bouter sur se positions. Il est évident qu’ils gagnent du temps jusqu’aux prochaines élections. La délégation ne croit pas que les élections doivent avoir lieu à moins que le président Zelaya ne soit remis en place. Les putschistes et Micheletti sont de plus en plus désespérés et par conséquent plus dangereux.

5) La solidarité internationale est la clef. La situation au Honduras devient plus grave chaque jour. La solidarité internationale et l’aide matérielle est extrêmement importante pour le peuple hondurien et sa lutte pour la justice. QUI : Dans cette délégation étasunienne ont pris part des représentants des secteurs suivants : religieux, vétéran de guerre, contre la guerre, travailleurs, professeurs, jeunes et groupes de femmes, ainsi que plusieurs honduriens qui résident aux USA. Les membres de cette délégation sont disponibles pour des entrevues. Pour coordonner les entrevues s’il vous plaît appelez le 917.328.6470 et demandez Teresa Gutiérrez.

POURQUOI : Le gouvernement des USA tient un rôle fondamental pour assurer l’arrêt de la violence, la fin de la répression et qu’on restitue le président légitime du Honduras, Manuel Zelaya. La solidarité de ce pays est fondamentale. Pour cette raison, le 7 octobre la délégation a voyagé au Honduras et pour cette raison la délégation a aussi pris part dà es actions de rue afin de connaître de première main l’attitude du gouvernement de facto de Micheletti avec le peuple hondurien. La première nuit de la visite, le 07 octobre, nous, les délégués des USA, sommes allés à l’ambassade du Brésil pour avoir une entrevue avec le président Zelaya, qui aurait beaucoup aimé se réunir avec la délégation. Quand somme arrivés les troupes honduriennes nous ont menacé avec leurs armes à feu, des gaz lacrymogènes et masques. La délégation a été obligée de courir loin des troupes avec la population hondurienne, démontrant clairement que l’interdiction [NDT : le décret d’état d’urgence] était toujours en place.

Pour obtenir un rapport préliminaire de nos résultats, envoyez la lettre jointe à l’Ambassade des USA à qui la délégation a remis le rapport le 9 octobre.

QUAND : Les syndicats étasuniens, la communauté [hondurienne américaine] et religieux de la délégation de recherche présentera un rapport de son voyage au Honduras mardi, 27 octobre au 777 United Nations Plaza NYC à 18h30. Un rapport en vidéo de son voyage sera étrenné à ce moment. Outre les délégués, sont invitée à parler l’Ambassadeur du Honduras Jorge A. Reina, ainsi que Ramsey Clark, ex Procureur Général des USA.

Déclaration Soumise à l’Ambassade des USA par la Délégation de syndicats des USA, la communauté [hondurienne américaine] et les représentants religieux de la délégation de recherche au Honduras,

Sur la délégation - les syndicalistes des USA, travailleurs communautaires et religieux de la délégation de recherche au Honduras se compose de représentants, de la communauté [hondurienne américaine], d’activistes pour la paix, des vétérans et des organisations religieuses aux Etats-Unis. Nous sommes arrivés au Honduras pour connaître les faits et le contexte du coup d’état militaire, leurs conséquences, et la situation actuelle.

Tandis qu’au Honduras nous nous sommes réunis avec plus de 100 représentants et chefs d’organisations ouvrières et paysannes et de vastes représentations des organisations femmes, jeunes, peuples indigènes et garífunas, y compris des représentants de plusieurs quartiers et banlieues et un grand nombre de membres de la doctrine.

Notre délégation souhaite communiquer l’information suivante —

1. L’interdiction du régime de facto pour le libre exercice des droits civils et constitutionnels du peuple hondurien et des libertés civiles n’a pas été levée, contrairement à ce qu’affirme le régime. Cette interdiction est en vigueur, et elle est encore exécutée brutalement par la policier et par l’armée, dont le commandant a été formé dans la tristement célèbre École des Amériques USA.

Par exemple, notre délégation a observé personnellement la policier et l’armée dissoudre par la force une manifestation massive, pacifique et non violente dans l’après-midi du mercredi 7 octobre devant l’ambassade brésilienne, où se trouve le président Zelaya. Notre délégation a été poursuivie sur deux blocs _ [NDT : le plan de la ville étant otrhogonal comme aux USA] par la policier et les soldats armés avec des armes et des battes en bois de 3 à 4 pieds de long, et deux membres de la délégation ont été quasiment battus avec ces massues.

Notre délégation observé personnellement plusieurs camions de la policier et de l’Armée qui ont été ammenés dans une tentative d’intimider à la manifestation pacifique devant l’Institut Pédagogique Francisco Morazán le matin du jeudi 8 octobre, et de nouveau quand la nouvelle manifestation s’est formée plus tard face dans la zone du Clarion Hôtel, où les représentants de l’OEA se sont réunis pour examiner la crise politique au Honduras. Nous avons observé un camion avec canons à eau, du type utilisé pour arroser les manifestation, et les préparatifs des autorités militaires pour l’utilisation de gaz lacrymogènes. (Les délégations ont rapporté précédemment l’utilisation d’armes fournies LRAD par les Etats-Unis pour émettre des sons assourdissants dans la direction du président Zelaya et de l’ambassade du Brésil.)

Nous devons aussi indiquer que la majorité des manifestants devant l’ambassade du Brésil, l’Institut Francisco Morazán et l’Hôtel Clarion étaient des femmes et des enfants, avec un grand nombre de personnes âgées qui étaient aussi présentes.

Ces actions du gouvernement de facto ont été clairement mises en place pour empêcher l’exercice de l’expression de la volonté populaire de la majorité du peuple hondurien. Une enquête privée certifiée par le gouvernement du Honduras, a révélé que par un rapport de 3 pour 1, la majorité du peuple hondurien s’oppose au coup d’état et souhaite la remise en place immédiat de Zelaya à la présidence.

2. Tandis que le régime de facto continue encore dans l’illégalité, avec son appareil répressif en empêchant la libre expression de la volonté populaire. Toute tentative de poursuivre dans ces conditions les élections du 29 novembre préalablement programmées, ne peut avoir qu’un résultat antidémocratique et doit être abandonnée.

3. Nous faisons un appel à l’administration d’Obama et au Congrès des USA pour qu’ils suspendent immédiatement toute aide au Honduras, y compris l’aide humanitaire, tant que que le régime de facto illégal est au pouvoir, et établir clairement que les USA ne soutiendront aucune solution à la crise politique ddu Honduras sans la restauration inconditionnelle du gouvernement choisi et du président Zelaya

4. De même, nous demandons à l’administration d’Obama de continuer les sanctions de visa aux membres du gouvernement illégal de facto, et de geler les comptes bancaires aux USA de ces personnes jusqu’à ce que le gouvernement du Honduras légal du président Zelaya soit capable de déterminer d’où proviennent ces fonds.


Teresa Gutierrez
IAC National Co-Director
National IAC Coordinator Immigrant and Latin American Projects
Build May Day 2010
Bail out the People, not the Banks
Si Se Puede !
917.328.6470

Source :
Vos El Soberano Testimonios y entrevistas confirman que LA SITUACIÓN EN HONDURAS ES CRÍTICA Y SE INTENSIFICA
IAC Press Conference to announce fact-finding U.S. Delegation to Honduras
IAC Le blog de la délégation Traduction : Primitivi
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18 octobre 2009 7 18 /10 /octobre /2009 11:55

"Il y a eu un putsch et les militaires sont au pouvoir" Daniel Molina, porte-parole de la police

Daniel Molina, révèle dans une conversation dans les environs de l’Ambassade du Brésil : "Ici il y a eu un putsch avec les militaires, nous ne sommes pas au commandement, mais si vous regardez le pays nous sommes au commandement, nous sommes à la maison présidentiels, mais nous permettons qu’ils parlent et parlent, mais en réalité nous avons le commandement. Et où il y a un bureau civil, il y a un civil mais c’est un militaire qui commande"

(la vidéo est à la fin de la transcription)

Note des auteurs : Cette vidéo a été réalisé d’une manière clandestine, dans une conversation informelle avec le Commissaire Daniel Molina, aux environs de l’Ambassade du Brésil à Tegucigalpa.
Daniel Molina (D.M.) : Cette situation a été complexe, j’étais à la dernière conférence de Mel pour la quatrième urne, quand les militaires ont dit qu’ils n’allaient pas l’appuyer. Lui a dit que la police allait l’appuyer, à moi on m’a commandé de rester dans cette conférénce de rester derrière Mel, c’était le 27 juin. Les gens ont commencer à parler et il me tombe trois mille messages pour me demander « Moline comment c’est possible, tu es un homme sérieux, comment tu peux appuyer ce monsieur pour cela ».

D.M. : Et maintenant c’est au contraire la résistance de mon quartier qui se met en face de ma maison, en face de la maison de ma maman. A moi ils sont venu me dire « assassin fasciste, n’oublie pas que ta famille est sur la liste ». Alors moi je leur dit que je les connais déjà et que s’ils niquent ma maison je ne vais pas sortir ni avec un casque ni avec du gaz, je vais sortir en tirant des coups de feu. Ici les groupes qui appuient Mel sont ceux qui ont toujours fait la guerre

[…]

D.M. : La crainte de la Communauté Internationale n’est pas qu’ils restituent Mel, c’est que les militaires [NDT : des autres pays] regardent l’exemple du Honduras, ils vont tous vouloir faire un putsch, voilà le problème.
Par exemple ici il y a eu un putsch avec les militaires, nous ne sommes pas au commandement, mais si vous regardez le pays nous sommes au commandement, nous sommes à la maison présidentiels, mais nous permettons qu’ils parlent et parlent, mais en réalité nous avons le commandement. Et où il y a un bureau civil, il y a un civil mais c’est un militaire qui commande.

Interviewer : Comment est-il possible si la police et les militaires sont pauvres ils soient contre de la quatrième urne ?

D.M. : Pauvres dans quel sens ?

Interviewer : Dans le sens qu’ils sont de pauvres gens, les gens riches sont les Larach, les Facussé.

D.M. : Ah oui oui, je vois, ce qui se passe c’est qu’il y a les classes. Ici il y a les officiers qui vivent bien, ils ont leur bonne maison, leur voiture, leurs privilèges,...(leur entreprise aussi)

[...]

D.M. : Je suis loyaliste, je le reconnais, je suis loyaliste à 90%. Il [NDT : Mel] a fait des choses que d’autres enculés n’ont pas fait. Les autres enculés volaient et vivaient, ce fils de pute volait et offrait.

D.M. : Le fils de pute arrivait dans un village et il donnait mille, deux mille pesos. Je suis loyaliste, et ce qui se passe c’est qu’il y a des situations légales qui doivent s’accomplir dans le pays. Et si l’autorité compétente dit qu’on ne peut pas le faire, on ne peut pas le faire. S’il y a un consensus national et que l’autorité compétente dit... Frangin si l’autorité compétente dit qu’on ne peut pas le faire, on ne peut pas le faire.

D.M. : Le putsch, le putsch a fait des erreurs. La seule chose qu’à repenti cet enc...é c’est qu’il voulait attenter, parce que la Constitution inclus...La Constitution dit que toute personne qui tente de la changer on peut lui imposer des responsabilités pénales...
D.M. : Sur quoi Mel a dit, qu’ils m’arrêtent, et comme il savait qu’elles étaient les forces armées. La police nationale est très liée à l’armée, résulte alors, c’est mon sentiment, que par loyauté, pour éviter les inconvénients, comme il était très obsédé pour cela, il voyait cela très positivement. En réalité nous l’avons pris. Et voilà que tout à coup l’avoir capturé pose un problème.
[...]

Note des auteurs : Ce témoignage de reconnaissance du coup d’état au Honduras, de la part de l’un des principaux agents de l’actuel gouvernement dictatoriel, n’aurait pas été possible en organisant un entretien formel.
Voir ici l’interview des deux journalistes auteurs de la caméra cachée.



Source : Vos El Soberano y Television Canal 8 Venezolana "Si hubo golpe y los militares están en el poder"
Traduction : Primitivi vendredi 16 octobre 2009, par Primitivi
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18 octobre 2009 7 18 /10 /octobre /2009 10:23

AUTEUR:  Vicenç NAVARRO

Traduit par  Gérard Jugant. Édité par Fausto Giudice

La pensée libérale a toujours recouru à un discours qui met l’accent, en théorie, sur la défense des droits individuels comme raison de sa propre existence. Dans sa version économique, cette philosophie politique utilise ce cadre idéologique pour promouvoir la suprématie du marché, dans lequel l’individu consommateur est supposé définir les priorités de la société à travers sa consommation. De là découle –selon le credo libéral - la suprématie du marché sur l’Etat. Il n’est donc pas surprenant que ce soit le monde patronal qui ait fait la promotion la plus intense du libéralisme, présenté lui-même comme le grand défenseur des libertés individuelles.

L’expérience historique, néanmoins, montre que cette tradition libérale a rarement respecté ses postulats idéologiques de respect et de défense des libertés individuelles. Il est bien connu qu’une des principales sources de référence du libéralisme, l’économiste Milton Friedman, appuya la dictature du général Pinochet (voir Navarro, “La prensa liberal y Milton Friedman”, dans www.vnavarro.org, section économie politique). En Espagne nous connaissons bien cette incohérence libérale. Ce fut précisément un porte-parole très visible du libéralisme espagnol, le banquier Juan March qui, quand il vit que ses intérêts patronaux étaient affectés par les politiques publiques du gouvernement républicain démocratiquement élu, appuya le coup militaire de 1936 qui instaura une des dictatures les plus cruelles et sanglantes qu’a connu l’Europe au XXe siècle. Selon le professeur Edward Malefakis de l’Université Columbia à New York, pour chaque assassinat politique commis par Mussolini, le dictateur Franco en commit 30.000. En réalité, la Banque (qui était le pouvoir de fait promoteur du libéralisme en Espagne, fait qui continue aujourd’hui), fut le groupe de fait, dirigé par la Banque March, qui finança ledit coup d’Etat militaire. Il en alla de même en Catalogne avec un grand patron libéral de l’industrie catalane, Francesc Cambó, lequel appuya aussi fortement le coup militaire quand il vit que ses intérêts de classe étaient affectés par les politiques publiques du gouvernement républicain démocratiquement élu.

Une situation similaire est à l’origine du récent coup d’État militaire au Honduras qui a renversé un gouvernement démocratiquement élu. Les médias libéraux espagnols ont expliqué le putsch militaire en utilisant le même argument que celui des putschistes au Honduras pour le justifier, à savoir la nécessité d’empêcher que le président Zelaya modifie la Constitution pour se maintenir au pouvoir. Une voix proéminente de ce chœur libéral a été celle de Mario Vargas Llosa qui comme prévu, dans un article dans El Pais (El golpe de la burlas, 12.07.09), tout en étant critique quant aux formes, a défendu la destitution du président Zelaya, avec les mêmes arguments. Selon lui, il n’était pas permis que Zelaya se perpétue au pouvoir. Mario Vargas Llosa, tout comme la majorité des médias libéraux, ajouta que la destitution du mandataire était aussi une conséquence logique du manque d’appui au président Zelaya et de son impopularité élevée, citant des enquêtes dont j’ai montré dans un autre article qu’elles étaient clairement manipulées (Las falsedades sobre Honduras, Publico, 23.07.09).

Le putsch militaire au Honduras a entraîné une énorme répression contre les forces politiques qui appuyaient le président Zelaya, répression qui a impliqué la diminution substantielle des droits politiques et civils de la population hondurienne, avec la fermeture des médias opposés au nouveau gouvernement putschiste et la persécution de journalistes critiques du nouveau régime. Parmi les autres mesures répressives citons l’interruption de la fourniture d’électricité à des médias non favorables au nouveau gouvernement putschiste, la violente suppression de manifestations en faveur du président Zelaya, des assassinats et arrestations de leaders hostiles au gouvernement putschiste, des restrictions de mouvements de la population et de nombreuses autres mesures répressives qui sont à peine évoquées dans ces médias libéraux. Aucun d’ eux (je répète, pas un seul) n’a dénoncé cette répression. Et Mario Vargas Llosa, qui se présente comme un grand défenseur des droits individuels, s’est cantonné dans un silence assourdissant.

Cette énorme répression a atteint son apogée lors du retour au Honduras du président Zelaya. Il y a aujourd’hui un état de siège avec une occupation du pays par une partie de sa propre armée. Pour rappeler la situation du Chili lors du coup du général Pinochet, c’est aussi un stade, le stade de Chosi Sosa qui a été utilisé comme camp de détention pour les résistants au régime. Cet état de siège est la meilleure preuve de la fausseté des arguments utilisés par les putschistes honduriens comme par Mario Vargas Llosa, qui insistaient sur la prétendue impopularité du président Zelaya. Si le président Zelaya était si impopulaire qu’ils l’ont dit, comment expliquent-ils que le nouveau gouvernement putschiste ait été forcé d’imposer tant de répression et de brutalité ? Et je répète la question, si le coup était si populaire, comment expliquent-ils tant de résistance ? En réalité, l’histoire de l’Amérique latine est pleine de cas comme celui du Honduras. Quand les oligarchies dominantes (toutes très “libérales”) voient leurs intérêts affectés par les politiques publiques d’un 

gouvernement démocratiquement élu, elles envoient leur armée dans la rue, initiant les dictatures qui ont dominé ce continent. Et quasiment toujours, bien sûr, avec l’appui des voix libérales, supposées défenseurs de la Constitution (voir mon article Se repite la historia en Latinoamérica ?, El Plural, 21.09.2009).

Certain des principaux oligarques honduriens qui ont soutenu le putsch

 

Le silence de ces voix libérales à l’égard de cette brutale répression, s’est rompu maintenant, non pour condamner la répression, mais pour condamner le retour de Zelaya dans le pays dont il est le président. Ils soulignent qu’il ne devait pas revenir car il a contribué ainsi à créer les tensions existantes. Les tensions cependant, ont été créées par les putschistes qui ont fait le putsch et qui ont rejeté toutes les mesures de résolution du conflit.

L’appui libéral à Uribe

Cette condamnation des libéraux envers Zelaya contraste avec leur appui au gouvernement Uribe en Colombie, lequel est en train de tenter de changer la Constitution pour “se maintenir au pouvoir”. Il n’y a pas de preuve, évidemment, que Zelaya tenterait de se maintenir au pouvoir, argument utilisé pour expliquer (Mario Vargas Llosa) ou justifier (les putschistes) le coup militaire. Et même dans le cas où l’enquête du 28 juin que Zelaya avait favorisé (demandant à la population si elle désirait établir une Assemblée Constituante) aurait pu se réaliser et où la population aurait émis un avis favorable à l’établissement d’une telle Assemblée, le président Zelaya aurait dû quitter son poste en janvier 2010, remplacé par un nouveau président. L’unique chose qui aurait pu arriver, dans le cas où la nouvelle Constitution l’aurait permis et Zelaya désiré, est que celui-ci aurait pu se présenter aux élections dans un futur lointain, après que le mandat du nouveau président arrive à son terme et quand la Constitution l’indiquerait. De là l’accusation contre Zelaya de vouloir perpétuer son mandat est fausse.

                    

Ceci étant, ce qui n’est pas faux, c’est qu’Uribe remue ciel et terre pour se maintenir au pouvoir. Là, oui, le cas est clair et transparent. Uribe lui-même l’a dit. Il veut changer la Constitution pour se maintenir au pouvoir. Et il n’y a eu aucune dénonciation de Vargas Llosa et autres libéraux, pas plus qu’ils n’ont dénoncé l’énorme répression existant en Colombie contre les forces politiques pacifiques colombiennes qui s’opposent à son gouvernement. En réalité, la Colombie est un des pays d’Amérique latine où les droits civils et politiques des individus sont les plus violés. L’Organisation Internationale du Travail (OIT) a dénoncé le gouvernement Uribe pour la violation systématique des droits syndicaux et du travail. Comme l’a indiqué l’OIT, la Colombie, dirigée par le gouvernement Uribe, est le pays du monde où le plus de syndicalistes ont été assassinés, et bien sûr aussi de journalistes. Et beaucoup de ces assassinats ont été commis par la police politique directement dirigée par le gouvernement Uribe. Mario Vargas Llosa a aussi maintenu un silence assourdissant sur cette répression.

Qui plus est, les paramilitaires colombiens, une des forces les plus répressives en Amérique latine (établies et appuyées par Uribe depuis de nombreuses années), ont aidé le gouvernement putschiste hondurien dans la protection de l’oligarchie hondurienne, sans que cette information soit donnée dans les médias libéraux. Est-ce qu’on imagine ce qu’auraient dit ces médias si des troupes du gouvernement Chavez avaient été au Honduras en appui des mouvements populaires contre le gouvernement putschiste ? La réponse aurait été un vrai cirque médiatique Ce sont là des exemples, non seulement de la profonde incohérence des prétendus défenseurs des libertés individuelles, mais de leur double morale, hautement malléable selon leurs intérêts de classe.

Source : el plural et l'auteur - La doble moral de los liberales: los casos de Honduras y Colombia

Article original publié le 28/9/2009

Sur l’auteur


Gérard Jugant et Fausto Giudice sont membres de Tlaxcala, le réseau de traducteurs pour la diversité linguistique. Cette traduction est libre de reproduction, à condition d'en respecter l’intégrité et d’en mentionner l’auteur, le traducteur, le réviseur et la source.

URL de cet article sur Tlaxcala : http://www.tlaxcala.es/pp.asp?reference=9001&lg=fr

 

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17 octobre 2009 6 17 /10 /octobre /2009 15:25

Vidéo,  en fin d'article,  du discours de Rafael Correa, lors de l'intégration de son pays à l'Alba en juin 2009.

A la différence des sommets des pays riches dont les gouvernants doivent se réunir presque en cachette, retranchés derrière des murs épais et entourés de cordons de sécurité, les Chefs d’État et de gouvernement de l’ALBA, l’Alliance Bolivarienne pour les Peuples de notre Amérique, tiendront leur septième sommet accompagnés du mouvement social.

Accompagnés pas seulement au sens de présence physique, mais aussi dans l’analyse des graves problèmes qui affectent tous les pays de la région dont les inégalités économiques ; les disparités découlant du commerce régit par les règles du marché capitaliste et des modèles irrationnels de production et de consommation qui causent un grave préjudice à l’environnement.

Plus de 500 délégués des pays membres de ce mécanisme d’intégration et de 30 pays invités participent depuis jeudi au Sommet Social de l’ALBA, qui se déroule parallèlement dans la ville bolivienne de Cochabamba.

Ils y discutent du droit des peuples à leurs terres, un concept ancestral qui va bien au-delà de la simple possession du sol et qui inclut aussi bien l’espace géographique et les richesses naturelles qu’il recèle que les formes d’organisation sociale et la production spirituelle et matérielle, c’est-à-dire, la culture des communautés qui y habitent.

Il s’agit alors de tracer des stratégies pour protéger les ressources minières et énergétiques présentes dans le sous sol et qui suscitent la convoitise des transnationales, ainsi que les sources d’eau, la flore et la faune, menacées par le changement climatique.

Les représentants des organisations populaires aborderont également les contenus du Traité de Commerce des Peuples, TCP, qui propose des règles différentes de celles des pactes de libre-échange proposées par les Etats-Unis et l’Union Européenne.

Le TCP propose la prise en considération des asymétries dans le niveau de développement des pays membres et établit des règles de complémentation économique pour compenser ces asymétries de façon à ce que tous profitent sur un pied d’égalité d’un échange juste.

Sept tables de travail analysent différents sujets parmi lesquels figure aussi le droit des peuples à l’autodétermination et à la souveraineté sur ses ressources.

Les résultats des discussions seront remis aux Présidents et aux Chefs de gouvernement de l’ALBA, pas en qualité de cahier de revendications mais de mandat populaire devant être mis en application.

La cérémonie aura lieu ce samedi à la fin du 7e Sommet au cours d’un rassemblement gigantesque au stade de Cochabamba qui sera le symbole de l’unité entre les peuples et leurs gouvernants animés par un objectif commun : renforcer l’intégration afin d’améliorer le niveau de vie de tous mais en particulier des couches traditionnellement laissées-pour-compte.

Un mandat devant surgir de la rencontre en Bolivie est la création du Conseil Social de l’ALBA qui servira de complément aux Conseils économique et politique existant déjà et qui sont en plein fonctionnement.

Cinq ans après que le leader de la Révolution Cubaine, Fidel Castro et le Président du Venezuela Hugo Chavez eurent décidé la création d’un mécanisme étant à même d’unir les peuples, le Septième Sommet de Cochabamba montre une ALBA vivante, forte et développée, un puissant instrument libérateur au service des peuples et du monde nouveau pour lequel nous travaillons quotidiennement.

 

Fuentes: RHC, AIN, GRANMA, TRABAJADORES, JUVENTUD REBELDE, PL, REUTER, EFE, IPS, ANSA, AFP, XINHUA, TASS, DPA, AP.

Vidéo sous titrée en français
Rafael Correa, président équatorien, lors d'un discours historique à la conférence de l'ALBA de Juin 2009, présente la "voie latino-américaine", singulière tant économiquement que politiquement, socialement et y compris sur le plan moral.
Par librepenseur 007 sur dalymotion

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16 octobre 2009 5 16 /10 /octobre /2009 01:00


Une vague d’enthousiasme parcourt l’Amérique Latine depuis le moment où le président du Comité International Olympique, Jacques Rogge, a annoncé le choix de la ville brésilienne de Rio de Janeiro, comme siège des Jeux d’Eté de 2016, laissant en chemin trois villes du dénommé premier monde : Chicago, Tokyo et Madrid.

Ce sera la première fois que le plus grand évènement sportif et culturel du monde s’organise dans le Sud du continent, et la seconde dans une nation latino-américaine, après Mexico en 1968, ce qui contribue à réparer d’une certaine façon une injustice commise de manière répétée par les autorités du CIO.

Des 30 villes choisies depuis 1896 jusqu’à 2008, 20 sont européennes, bien que dans trois d’entre elles les Jeux n’aient pas pu se réaliser, Berlin en 1916 à cause de la Première Guerre Mondiale , Helsinki en 1940 et Londres en 1944 lors du second conflit universel.

Cinq autres ont été asiatiques, 4 étasuniennes et une canadienne. Jusqu’à maintenant aucune ville d’Afrique n’a eu cette occasion, ni même une de l’Amérique Centrale et des Caraïbes où existent des petits pays et pauvres, qui seuls ne pourraient pas organiser une compétition de cette ampleur, mais qui pourraient le faire ensemble, comme l’a proposé plusieurs fois Fidel Castro, le leader de la Révolution Cubaine.

De fait, l’esprit de l’olympisme est l’union universelle, ce qui nous concerne tous, riches et pauvres, que nous venons des pays développés ou non. Il n’y a aucune raison pour que la majeure partie de ceux qui ont le privilège d’héberger cette grande rencontre tous les 4 ans, doivent disposer d’énormes ressources économiques, de technologies de pointe ou d’installations luxueuses.

Le plus important c’est qu’il existe une vraie passion pour le sport comme dans le cas du Brésil qui s’est montré brillant dans l’organisation des Jeux Panaméricains de 2007, que justement Rio de Janeiro a accueilli et sans aucun doute en fera autant lors du Championnat Mondial de Football en 2014.

La joie a été tellement grande pour le triomphe mérité de tout le peuple du Brésil, qui a donné au monde tant de gloires du sport, que la disposition d’aider pour que les Jeux soient un évènement inoubliable a été immédiate.

Peu après l’annonce du verdict du CIO, où 66 des 98 membres présents ont voté pour la ville brésilienne, Fidel Castro soulignait dans une de ses réflexions que « les peuples du Tiers Monde partageaient la joie des Brésiliens et aideront Rio de Janeiro à organiser les Jeux Olympiques de 2016. »

Pour sa part, le président de la République Bolivarienne du Venezuela, Hugo Chavez, célébrait la sélection et demandait « un applaudissement pour le Brésil ».

Quelques jours avant, le sommet Afrique- Amérique du Sud, avait appuyé dans sa déclaration finale la candidature de Rio comme siège du rendez-vous sportif estival.

Nous nous réjouissons, pour cette victoire olympique qui met en fête non seulement le cœur des 11 millions d’habitants de Rio de Janeiro et ses faubourgs, mais aussi de tout le Brésil, de l’Amérique Latine et la Caraïbe, des peuples du Tiers Monde, traditionnellement exclus au moment de la désignation des sièges de ce grand évènement.

Nous désirerions que durant la tenue des JO de 2016, la Trêve Olympique se réalise pour que la fête soit complète. Mais ce dont nous sommes sûrs, c’est que dès le lendemain du verdict, le travail a commencé pour que cet évènement réponde à l’idéal d’être « Citius, Altius, Fortius, » Plus rapide, plus haut, plus fort.

 

 

Fuentes: RHC, AIN, GRANMA, TRABAJADORES, JUVENTUD REBELDE, PL, REUTER, EFE, IPS, ANSA, AFP, XINHUA, TASS, DPA, AP.
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