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1 juillet 2009 3 01 /07 /juillet /2009 11:09
de Thierry DERONNE
Article du grand soir

Calderon, Colom, Arias, Morales, Chavez, Correa, Castro, Torrijos... Tant de chefs d'État latino-américains qui décident de se réunir en urgence ce lundi à Managua, c'est une première. L'histoire retiendra leur unanimité et leur fermeté. Les pays de l'ALBA, du SICA, du Groupe de Rio et de l'OEA exigent "le retour immédiat et inconditionnel du président Zelaya au Honduras". Sa volonté affirmée de rentrer au pays dès jeudi lui vaut une standing ovation.

Alors que ses homologues dénoncent "le retour à la barbarie subie à l'époque de la National Security" et refusent de "revenir à l'âge des cavernes", le journal français Le Monde, lui, évoque un "coup d'État d'un genre nouveau" (1). Ce titre, Sabot l'emprunte au "principal quotidien" nicaraguayen - sans dire qu'il s'agit surtout du plus réactionnaire - "La Prensa". C'est ce journal que le président dominicain Leonel Fernandez, connu pour sa prudence, brandit ce soir a Managua devant la trentaine de collègues latino-américains pour en dénoncer la manchette : "deux présidents se disputent un siège". "Il n'y a qu'un président du Honduras, corrige un Fernandez indigné, celui qui est sorti des urnes !".

Le Monde feuillette la "presse latino-américaine" comme si on pouvait trouver le pluralisme dans la concentration économique de la presse écrite. Technique connue : se retrancher "objectivement" derrière les citations. Cela permet de jeter une ombre sur la consultation électorale avortée, cette enquête demandée par 400.000 signatures citoyennes et que les partis de l'élite putschiste, majoritaires au congrès, craignaient tant. Pourquoi s'inquiéter d'une consultation voulue par la population au point que les habitants montaient dimanche des barricades pour empêcher les militaires de confisquer les urnes ? Mais voyons, cher lecteur, parce que les honduriens pourraient demander ensuite une réforme constitutionnelle. Et si les gens votent et s'ils décident de réélire Zelaya, eh bien, ce sera - nous vous l'expliquerons bientôt - la dictature comme au Venezuela, vous savez bien. C'est la faute de Zelaya de croire que ni les États-Unis ni la Banque Mondiale ne rendront la vue à des milliers de pauvres ou ne donneront aux paysans les moyens de produire pour nourrir la population et de préférer les programmes sociaux de l'ALBA et du Petrocaribe initiés par le gouvernement venezuelien.

Pour écarter tout soupçon de partialité, le Monde cite un journal argentin, qui nous précise-t-on est "de gauche". "50 % pour Hitler, 50 % pour les juifs" (Godard).

Pourquoi faudrait-il démonter les rouages de l'élite économique hondurienne et ces conseillers d'un Pentagone qui pèsent plus qu'Obama dans leur volonté de briser le maillon le plus faible de l'ALBA ? Nicolas Sabot cite la presse hondurienne mais ne dit rien du coup d'État médiatique, du monopole privé du spectre radioélectrique, de ces télévisions qui passent des telenovelas pour censurer la résistance de la population. Tout récemment Lula, Correa et même Obama ont critiqué ces médias qui attentent contre les institutions démocratiques ? Des "fils de Chavez" sans doute.

Le Monde ne dira rien non plus de la part active du président venezuelien dans la construction de ce front pluraliste de chefs d'ëtat pour sauver la democratie au Honduras. Alors que le président venezuelien a reaffirmé a Managua, entouré de ses collêgues du reste du continent, que "l'ere des fusils est bien finie et que les revolutions doivent etre pacifiques", le Monde reprend dès dimanche la vulgate mondiale : "Chavez-met-ses-troupes-en-alerte". Pour conclure son article, Antonin Sabot a choisi un dessin de la Prensa (Panama) (voir photo ci-jointe). Le président du Honduras court en pleurant vers son "père", Hugo Chavez, qui lui demande, énervé : "Qui t'a mis ce coup ? Que je lui en mette un !"

Lorsque le Pinochet hondurien (Romeo Vasquez, formé a l'Ecole des Amériques) rejoindra sa caserne grâce a la résistance civile et aux efforts conjugués des chefs d'État latinoamericains, les honduriens devraient décorer "le Monde" pour sa courageuse contribution a la mobilisation générale.

Thierry Deronne
Vive TV. Venezuela
29 juin 2009.

(1) Voir http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2009/06/29/honduras-un-coup-d-etat-d-un-genre-nouveau_1213244_3222.html

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30 juin 2009 2 30 /06 /juin /2009 20:22

Chapelet d'îles et d'îlots semés au large des côtes américaines, les Antilles sont le creuset d'une multitude de cultures forgées par les drames de l'histoire. Jacques Coursil, musicien et universitaire, revient sur leurs spécificités et leurs points communs.  

Propos recueillis par Jacques Denis  


Jacques-Coursil


Existe-t-il une unité des îles des Caraïbes ?

Jacques Coursil : Cette unité de l'archipel caribéen existait avant l'arrivée de Christophe Colomb [1492]. Les Caraïbes et les autres peuples étaient des marins expérimentés qui naviguaient d'îles en îles à des fins guerrières ou d'échange. Cette circulation caribéenne va s'effondrer avec l'arrivée des puissances coloniales et l'extermination des peuples autochtones.  

Mais ne peut-on pas identifier une unité de peuplement, ou du moins des traits communs, sur toute la zone à partir de l'arrivée de Colomb?

Bien sûr, parce que l'élimination physique des habitants de la zone est compensée par la traite esclavagiste africaine. Mais ce nouveau peuplement est réparti par confinement : la société de plantation est tout sauf ouverte ! Les lieux d'origine des esclaves transbordés, de génération en génération, s'enfouissent progressivement comme traces, comme formes imaginaires, dans la mémoire. Aimé Césaire ne disait-il pas « j'habite une blessure sacrée - j'habite des ancêtres imaginaires » ? Ce n'est que hors la plantation, dans certaines communautés de nègres marrons, que le "pays d'avant" perdure et se recrée par bribes. Ainsi, pour vraiment trouver une unité ou des traits communs à toutes ces populations disséminées et confinées dans les îles, il faut commencer par dire que cette unité a été détruite et qu'elle ne se crée de nouveau qu'aujourd'hui. Les quatre siècles de colonisation européenne de la Caraïbe ont transformé l'archipel en une grappe de systèmes sans liens. Cette vocation caribéenne est notamment celle des écrivains de la "postnégritude" : Depestre, Walcott, Glissant, et quelques autres. Édouard Glissant écrit ainsi : « Cette île, puis ces îles toutes unies, nommez-les, criez-les : le temps est là. » Ce n'est plus de racine vers une origine africaine dont il s'agit ici, mais à l'inverse, d'enracinement dans un archipel.

Aucune histoire commune, donc ?

Si, vous avez raison, mais avoir une histoire commune issue d'un même drame, d'une même cassure, ne signifie pas que les cultures soient semblables, compte tenu des aléas de l'histoire coloniale, d'une si longue absence de contacts, compte tenu aussi de la variété des langues et de la créativité propre des cultures.

Existe-t-il un rapport d'entraide entre ces peuples qui constituent ces histoires parallèles ?

Sur le plan institutionnel, oui bien sûr, tout comme sur le plan culturel. Les politiques, les intellectuels, les artistes, tous ont une tendance pro-caribéenne aujourd'hui. Le Caricom1, malgré sa fragilité, est le résultat de cette volonté. Mais dans les mœurs, c'est une toute autre histoire ! Nous sommes pris dans les imbrications et les torsions de pensée propres aux situations postcoloniales dont la constante est une crise identitaire aiguë, pour les ex-colonisés comme pour les ex-colonisateurs. Dans une telle situation, les rapports d'entraide ne sont jamais simples.

Le fond musical des îles permet tout de même de dégager des traits parallèles : calypso, biguine, son cubain, voire jazz des premières heures... Est-ce aussi là une autre vue de l'esprit européen ?

Toutes les musiques que vous citez, qui sont propres aux Africains des Amériques, sont fondées sur l'harmonie tonale et les instruments d'orchestre, au sens de la musique classique occidentale. Pour leur part, les musiques traditionnelles d'Afrique de l'Ouest et Centrale - lieux de la Traite - sont modales (plain-chant) et n'ont pas le même système d'intonation. Telle est la différence. Le lien, quant à lui, est que toutes ces musiques américaines sont cadencées en mesure à quatre temps comme l'est un sabar sénégalais ou un juju yoruba. La trace enfouie est là, retrouvée dans cette communauté de cadence, aux variations rythmiques infinies selon les lieux. Ainsi, l'harmonie tonale européenne, les instruments d'orchestre et la cadence africaine constituent le fond musical de ces Amériques : le reste, dans leur diversité géographique et historique, est la créativité elle-même.

Le tambour persiste plus aisément chez les hispanophones et les lusophones... Cela voudrait-il dire qu'il y a différents types de colonisation ?

À l'époque des écrivains du Mouvement de la Négritude, à qui l'on doit la réinscription de l'Afrique dans la mémoire, le tambour était encore mal considéré. Les Martiniquais jouaient plutôt du violon ou de la clarinette ; cela a donné le grand Stellio, musicien de dimension internationale, et tant d'autres. Certes, dans les grandes îles, certaines traditions africaines se sont maintenues, comme en Haïti ou à Cuba.
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30 juin 2009 2 30 /06 /juin /2009 20:21
Toutefois, j'aurais tendance à mettre l'accent sur les traces enfouies et la créativité musicale au sens fort plutôt que sur la persistance de traditions qui supposerait une filiation directe entre les musiques traditionnelles et les musiques modernes des XXe et XXIe siècles. Il ne faut pas faire l'impasse sur le fait qu'il y a rupture : notre plus cher attachement à la terre d'Afrique est notre détachement d'elle. Pour les Africains des Amériques, l'Afrique, c'est d'abord la Traite. Édouard Glissant explique qu'afin d'éviter les révoltes sur les bateaux, les négriers triaient les esclaves pour qu'ils ne parlent pas la même langue. Venant de lieux différents, les "migrants nus" arrivaient aux Amériques sans avoir de culture commune.
 
En quoi Édouard Glissant aide-t-il à comprendre le devenir des Antilles ?

Dans Le Discours antillais, Édouard Glissant pose les bases d'une unité caribéenne ; c'est un vœu. Mais restons terre à terre : si vous voulez aller en Jamaïque au départ de la Martinique, peut-être vous faudra-t-il passer par Miami ! La Caraïbe est impraticable, d'autant que Cuba est sous blocus.

Cette unité serait donc pour l'heure un mythe ?

Disons que c'est soit un mythe, soit un jeu complexe de questions politiques, économiques, culturelles, dont certaines sont déjà à l'œuvre aujourd'hui dans la zone. Évitons le futurisme comme le passéisme si on veut s'épargner les mythes, car ce n'est qu'au présent qu'il existe des passés et des futurs. Ce qu'on dit du futur n'est pas ce qu'on en dira demain ; de même, ce qu'on dit du passé n'est pas ce qu'on en disait hier. Alors "mythe", pourquoi pas ?

Que penser des Antilles françaises, qui peuvent être considérées comme des anomalies historiques, les derniers lambeaux d'un empire colonial ?

Dans nos contradictions postcoloniales, le mot "métropole" est étrangement très tendance. « Je vais en métropole, j'appelle la métropole tout de suite, ma fille étudie en métropole... ». C'est "comme-ça-qu'on-dit" dans les conversations, dans les médias, dans la publicité et aussi dans l'administration. Toutefois, pour qu'il y ait une métropole, il faut un empire ; or, d'empire, de juris et de facto, il n'y en a plus. Que dire ? La masse parlante quotidienne résiste et maintient l'usage de l'ancien statut honni (quelques intellectuels locaux s'en offusquent). La réciprocité du syndrome postcolonial implique que nous serons décolonisés quand la France sera elle-même décolonisée. Ainsi, dit-on, toute corde possède deux bouts distincts mais liés : l'attaché et l'attacheur partagent, différemment cela est clair, une seule et même histoire. Enfin, certains reprochent à un Césaire jacobin d'avoir fait voter la loi de départementalisation, souvent ressentie comme le contraire d'une décolonisation. D'autres disent - parfois les mêmes - qu'on ne peut néanmoins plus raisonner comme au beau temps des "soleils des indépendances" dont Hamadou Kourouma décape dans ses romans les avenirs sombres cinquante ans plus tard. 

Comment le concept de créolisation d'Édouard Glissant trouve-t-il un écho dans les Caraïbes ? Est-il envisagé comme un phare pour l'émergence d'une pensée pan-caribéenne, d'un modèle politique à venir ?

Les poètes ont nécessité de dire le monde, mais n'ont pas vocation de produire des modèles. En clair, ils peuvent entretenir le feu du désir, mais pas construire des structures. On entre ici dans des questions politiques, économiques, juridiques, qui sont indémêlables. Les politiques ne prennent de toute façon pas leurs inspirations dans Glissant... Même s'ils se félicitent en public de son travail [rires] !

L'unité politique ne peut-elle se réaliser que par la volonté des plus importantes îles, Cuba et la Jamaïque, d'agréger autour d'elles les autres afin de permettre l'émergence d'une entité viable ?

Oui, bien sûr, il existe une volonté de créer un espace de fraternité entravé par des siècles de vies séparées. Toutefois, le futurisme est un art délicat : URSS, Mur de Berlin, Apartheid, tours du World Trade Center... Yougoslavie, Rwanda... Tant d'évènements, certes explicables a posteriori mais non prédictibles, ne nous incitent pas à projeter des "Avenirs radieux" dans le futur. 

À Cuba, vous vous sentez un peu chez vous ?

Oui, oui, oui... Évidemment. C'est quand même assez clair, tout comme lorsque je suis en Guadeloupe, je ne suis pas un touriste [rires] !
   
(1) Le Caribbean Community and Common Market, créé en 1973, compte quinze états membres et cinq associés.
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30 juin 2009 2 30 /06 /juin /2009 14:38



En pleine nuit, comme des voleurs, avec supériorité, préméditation et traîtrise, comme les assassins, des militaires honduriens ont attaqué, enlevé et expulsé de son pays le Président Manuel Zelaya.
Ils ont ainsi trahi leur peuple et infligé une offense à la dignité et à la bonne volonté mondiale dont la condamnation d'un tel acte de banditisme a été ferme et unanime.

Qualifié d'erreur suicidaire par le leader historique de la Révolution Cubaine, Fidel Castro, le putsch militaire est une preuve du désespoir d'une oligarchie et de ses alliés dans la hiérarchie de l'Église Catholique ; des forces armées et des politiciens traditionnels dont la vision du pays reste la vision colonialiste d'il y a au moins 200 ans.


Dans un monde comme celui d'aujourd'hui, ces groupes de pouvoir ont une conception villageoise de l'État et agissent comme si le pays était leur hacienda et les militaires leurs contremaîtres.

Autrement on ne pourrait pas s'expliquer une action aussi grossière que celle qui a eu lieu ce dimanche, au moment où le sens commun le plus élémentaire indique que l'Amérique Latine n'est plus la même que dans les années 60 et 70 du 20e siècle lorsque le sport favori des généraux consistait à renverser des gouvernements face au silence de leurs voisins et la complaisance du Nord.

Le Monde a changé, avancé et actuellement, même pas les Etats-Unis n'ont le pouvoir de maîtres de vies et d'haciendas et ils ne disposent plus de leur principal instrument de contrôle et de domination, l'OEA, l'Organisation des États Américains qui n'est plus non plus l'arbitre sans appel dans le continent.

D'autres organisations, plus dynamiques et conséquentes prennent une importance croissante en raison de leur capacité de réponse face à une crise quelle qu'en soit la nature.


C'est ce qu'on démontré ce dimanche l'ALBA, l'Alliance Bolivarienne des Peuples de Notre Amérique ; le Système d'Intégration Centraméricaine et l'Union des Nations Sud-américaines, entre autres, qui ont condamné immédiatement le putsch militaire au Honduras ; souligné qu'elles ne reconnaîtront aucun gouvernement pouvant surgir de ce coup d'état et réaffirmé son appui total à Manuel Zelaya.

Comme le signale Fidel Castro dans sa réflexion de ce lundi, les putschistes, acculés et isolés, n'ont pas d'issue possible si l'on fait face au problème avec fermeté.


Le temps n'est pas ni aux négociations ni aux dialogues qui, comme on l'a constaté après la tiède déclaration de l'OEA de la semaine dernière, ne font que donner du temps aux ennemis de la démocratie pour préparer les coups. C'est le moment d'exiger, avant tout, que les gorilles rentrent dans leur cage, pour utiliser une expression, très à propos, de l'Ambassadeur du Venezuela Roy Chaderton, que le Président Zelaya revienne sans conditions à son poste et que le processus de transformations continue à avancer dans la patrie de Morazan.


Mais il faut aussi identifier et punir les mains qui ont ouvert les cages des gorilles. Ce serait une erreur que de signaler du doigt l'usurpateur Roberto Micheleti comme étant l'auteur du putsch. Si un quelconque rôle est revenu au Président du parlement hondurien , dans cette mise en scène , c'est en tout cas, celui de bouffon, mais les véritables coupables sont ailleurs et ne présenteront pas le visage facilement.


Offensés et indignés, le peuple hondurien et la communauté internationale ont, entre leurs mains, la possibilité de réparer le tort causé par les putschistes et leurs patrons et de faire revenir cette nation sœur sur la voie du développement et de la justice et dans le concert des pays qui luttent pour un monde meilleur d'où des atrocités comme celles commises ce dimanche seront totalement bannies.

 Radio Havana

 

 

 

 

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29 juin 2009 1 29 /06 /juin /2009 08:04

Un coup d'état qui, il y a quelques années serait passé inaperçu ou presque mais l'Amérique latine bouge et remue.

Bien sur Obama est inquiet, bien sur la CIA n'y est pour rien...

Pourtant les habitudes nous rappellent que:

Le Nicaragua a vu ses ports envahis de mines américaines dès la victoire sandiniste, sous prétexte que ce gouvernement n'était pas légitime

Que le Chil vit Allende tomber sous les balles des mercenaires de la CIA au prétexte que ce gouvernement de l'Unité Populaire n'était pas légitime

Que des dizaines de milliers de salvadoriens disparurent sous les coups des milices d'extrême droite armées par qui vous savez pour avoir mené des luttes pas légitimes.

Que la Colombie n'en finit pas de lécher ses plaies, là également, des milliers de militants assassinés, des Farc désignées comme trafiquantes, suprême hypocrisie et formidable renversement des faits.LEs Farc coupable de guérilla pas légitime.

Cuba subit un embargo pour n'avoir commis aucun coup d'état, mais la Mafia de Floride et ses fidèles amis américains ont décidé que ce gouvernement n'est pas légitime.

Des indiens massacrés au Pérou, sous le prétexte de manifestations pas légitimes.

Des milliers, des dizaines de milliers de disparus de gauche par l'opération Condor, menée de mains de traîtres par des miltaires latinos, armés, formés, éduqués par les chiens de l'impérialisme américain, sous le prétexte que la gauche d'Amérique latine n'était pas légitime.

Aujourd'hui l'impérialisme américain s'écrit avec un i minuscule, son capitalisme et modèle sont à bout de souffle d'où l'idée d'Obama dans les starting blocs, un homme qui lui n'en manque pas de souffle.

Tel une baleine il plonge et sonde, nous envoie un petit jet de vapeur et le tour est joué, enfin le croit-il vraiment !?

Car Obama est intelligent à défaut d'être respectueux des promesses et des peuples, il va devoir éclaircir le jeu, car l'état de grâce tire à sa fin.

Il peut faire rentrer l'armée hondurienne dans les casernes tout comme il peut rendre Guantanamo à Cuba, libérer les 5 et Mumia, stopper tous les blocus.

Il peut rendre son pays utile, son existence de même en rompant avec des décennies de barbarie, en s"alignant sur la paix, la démocratie, le respect des nations et de leurs peuples.C'est çà ce prix que les Etats-Unis sortiront de leurs statuts de nation opprimante à celui de peuple respectable.

Yes he can

et nous sans lui également.
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28 juin 2009 7 28 /06 /juin /2009 20:50


Contrairement à ce que dit l' article du monde ci dessous, Manuel Zelaya n'a pas demandé l'asile politique au Costa Rica, pays où il a été emmené de force par des militaires honduriens. Il l'a confirmé lors d'une conférence de presse tenue en présence d'Oscar Arias, président du Costa Rica.

Il dit "Je veux retourner dans mon pays car je suis le président du peuple Hondurien, élu par lui "

 

 

Haz click en cualquier video para verlo
Puedes ver otros en radiomundial.com.ve

 

 

Le président vénézuélien Hugo Chavez a placé, dimanche 28 juin, ses troupes en état d'alerte à la suite du coup d'Etat survenu au Honduras et a fait savoir qu'il riposterait militairement au cas où son ambassadeur dans ce pays serait attaqué ou enlevé. Il a également annoncé qu'il ferait tout pour"faire avorter" le putsch.

Dimanche à l'aube, des militaires ont arrêté le président du Honduras, qui était sur le point d'organiser le jour-même une consultation populaire jugée illégale par la Cour suprême. Elle devait lui permettre de se présenter pour un second mandat. Conduit de force par des militaires honduriens au Costa Rica, où il a demandé l'asile politique, Manuel Zelaya a déclaré à la chaîne latino-américaine Telesur avoir été victime d'un "enlèvement", d'un "coup d'Etat" (voir aussi le porte-folio : "Coup d'Etat militaire au Honduras").

Chavez, dont Zelaya est un grand allié régional, a affirmé que des soldats honduriens avaient emmené l'ambassadeur cubain et abandonné celui du Venezuela au bord d'une route après l'avoir frappé durant le coup de force de l'armée. Le représentant du Venezuela auprès de l'Organisation des Etats américains avait déclaré un peu plus tôt que des soldats avaient "enlevé" les ambassadeurs alliés de Zelaya - à savoir ceux de Cuba, du Venezuela et du Nicaragua - ainsi que le chef de la diplomatie hondurienne.

OBAMA "PROFONDÉMENT PRÉOCCUPÉ"

"Derrière les militaires putschistes se cachent la bourgeoisie hondurienne, les nantis, les riches qui ont transformé le Honduras en une république bananière, en une base politique, militaire et terroriste de l'empire nord-américain", a ajouté Hugo Chavez. "L'empire yankee a beaucoup à voir avec cela". En écho, le président hondurien a déclaré à une chaîne de télévision : "Si [Washington] n'apporte pas son soutien à ce coup d'Etat, il peut empêcher cette attaque contre notre peuple et contre la démocratie".

interpellé par les deux chefs d'Etat, le président américain Barack Obama s'est dit "profondément préoccupé" par la situation, a annoncé la Maison Blanche dans un communiqué. Il a appelé "tous les acteurs politiques" au Honduras à "respecter les règles démocratiques et la loi".

La présidente argentine Cristina Kirchner a quant à elle qualifié le coup d'Etat de "retour à la barbarie" en Amérique latine et exigé que le président Manuel Zelaya "soit rétabli dans ses fonctions". "C'est un moment très sombre qui nous rappelle les pires moments de l'histoire de l'Amérique latine", a-t-elle ajouté faisant allusion aux nombreux coups d'Etat qui ont eu lieu dans les pays sud-américains pendant des décennies. L'Organisation des Etats américains (OEA), qui devait tenir une réunion d'urgence au siège de l'organisation régionale à Washington, a elle aussi condamné le "coup d'Etat", tout comme l'Union européenne.

Le monde.fr

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28 juin 2009 7 28 /06 /juin /2009 17:10
Le Président du Honduras, Manuel Zelaya, a été kidnappé par des forces de l'Armée ce matin.
Deux cent militaires ont entourés la maison du président vers 5/6  h du matin, alors que ce dimanche devait avoir lieu une consultation populaire sur la réalisation d'une assemblée constitutive. relire l'article suivant:
La population du Honduras soutient Zelaya pour la tenue du référendum
et
UN GESTE QUI NE SERA PAS OUBLIÉ, réflexion de Fidel sur le coup d'état contre Zelaya au Honduras

On ne sait encore si le président Zelaya est encore dans le pays.


Xiomara Castro de Zelaya, Première Dame du Honduras, a informé qu'ils ont frappé  Zelaya et  leur force de sécurité après avoir effectuer plusieurs tirs, mais ils ont aussi donné un coup à la démocratie. « Nous demandons la liberté pour le Président, c'est le président constitutionnel du pays. Nous exigeons des Forces Armées qu'elles libèrent le Président, qu'elles donnent des garanties de sa vie. »

Le chancelier du Honduras, Patricia Rhodes, a informé : « ma maison est entourée par des militaires ". Plus tard, vers 10 H du matin, elle a indiqué que les militaires coupent la lumière dans tout le pays et que les moyens font croire qu'il ne passe rien dans la nation. Apparemment, ils couperont aussi les téléphones. Les rues sont entourées et ne laissent pas circuler les véhicules. La place Liberté, où il y avait des dizaines de personnes, a été délogée par les militaires. elle a appelé les gens à sortir dans la rue, elle a indiqué qu'elle se retirera de sa résidence pour être avec son peuple dans la rue. Le point de rassemblement est face à la maison présidentielle .

C'est le chef des armées qui dirige le coup

Romeo Vásquez Velásquez, celui qui était Chef  de l'Armée écarté jeudi passé par le Président Zelaya pour avoir refusé de distribuer le matériel électoral, et ensuite restitué dans sa charge par la Coupe Suprême de Justice, serait - selon Telesur- celui qui assumerait la présidence du pays par six mois, jusqu'à ce que soit convoqué de nouvelles élections.

César Romarin, directeur d'opérations du canal de télévision d'État du Honduras (canal 8), a informé que, quand on  se prêtait  à transmettre les faits de la consultation électorale le canal a été pris par des forces militaires que les ont enfermés dans une cave et ils les ont laissés attentivement pour quelque 15 minutes. Ils les ont ensuite sortis du lieu. « Il n'y a pas lumière dans toute la ville, les stations émettrices de radio et de ce qui est television sont toutes hors de fonctionnement ». Apparemment, on coupe l'approvisionnement électrique dans tout le pays pour maintenir les gens désinformés, tandis que des forces militaires parcourent la ville et des avions survolent la zone.

Le peuple hondurien s'est mobilisé à la Maison Présidentielle du Honduras, prise par des militaires, et a fait reculer avec des pierres  les 200  militaires qui se trouvaient à garder les abords.


Le peuple  criait aux militaires " traîtres ", " restitution de  Mel (Manuel Zelaya) ", a informé l' envoyée spéciale de Telesur.

Les camions de 200 effectifs militaires ont reculé devant la manifestation populaire qui est seulement armée  de pierres.

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La Maison Présidentielle reste encore au pouvoir des militaires.

Le canal de télévision de l'État est  fermé et il n'y a pas une information.

Le Président de Bolivie, Evo Morales Ayma, s'est prononcé en donnant son appui au Président Zelaya, tout comme le Président Hugo Chavez, celui qui a qualifié le fait comme « un coup troglodyte ».

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27 juin 2009 6 27 /06 /juin /2009 09:19


Les Etats membres de l'Alternative bolivarienne pour les Amériques, présents devant l'Organisation des Nations Unies, profondément préoccupés par les événements en cours dans la République du Honduras, déclarent ce qui suit :

  • Nous dénonçons, devant la communauté internationale, un coup d'Etat en cours contre le camarade José Manuel Zelaya, président constitutionnel de la République du Honduras.
  • Nous affirmons que ce coup d'Etat en cours vise à empêcher la tenue d'une consultation populaire démocratique organisée afin de savoir si la population est d'accord avec la mise sur pied d'une Assemblée constituante.
  • Nous condamnons cette tentative putschiste contre les véritables aspirations des citoyens du Honduras, dont il faut tenir compte au moyen de consultations et d'autres formes d'expression démocratiques.
  • Nous appelons la communauté internationale à rejeter cette tentative de rupture de l'ordre constitutionnel démocratique, ainsi que toute action violente visant à déstabiliser le peuple et le gouvernement du Honduras.
  • Nous manifestons notre solidarité inconditionnelle avec le camarade président José Manuel Zelaya et le peuple frère du Honduras.
  • Nous réitérons notre ferme soutien à la Déclaration d'appui au processus de consultation populaire au Honduras, adoptée lors du Sommet de l'ALBA qui s'est tenu le 24 juin dernier dans la ville de Maracay, dans la République bolivarienne du Venezuela.


  Antigua-et-Barbuda, Etat multiethnique de Bolivie, Cuba, Dominique, Equateur, Honduras, Nicaragua, Saint-Vincent-et-Grenadines et République bolivarienne du Venezuela.

  New York, 25 juin 2009
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27 juin 2009 6 27 /06 /juin /2009 09:11


Le président «récupère» les boîtes de scrutin en vue du référendum sur une réforme de la Constitution. Il était accompagné d'une foule nombreuse


TEGUCIGALPA, 25 juin.- «Personne ne pourra empêcher la tenue du référendum de dimanche», a déclaré le président du Honduras, Manuel Zelaya, alors qu'il faisait son entrée accompagné d'une foule nombreuse au siège des Forces aériennes pour «récupérer» les urnes et autres documents nécessaires à la tenue du référendum de dimanche. Ce matériel électoral avait auparavant été saisi par les militaires.

Selon l'agence EFE, Zelaya était très secoué par les événements, et il pleuvait abondamment à l'extérieur. «On veut nous empêcher de consulter la population, on veut l'empêcher de s'exprimer, de donner son opinion, de participer au processus en cours, bref, on ne veut pas de démocratie au Honduras», a souligné le chef d'Etat.

  L'agence AFP, pour sa part, précise que le président et plusieurs centaines de ses partisans ont eux-mêmes fait sauté les verrous et ont pénétré dans la base aérienne Acosta Mejia, située tout près de l'aéroport Toncontin de la capitale. Puis ils ont chargé les boîtes contenant le précieux matériel dans des camions qui attendaient expressément. Zelaya a ensuite déclaré qu'il se rendait immédiatement au Palais présidentiel pour mettre la dernière main aux préparatifs du référendum.

  Quelques heures auparavant, le président hondurien avait lancé un appel à ses partisans à manifester publiquement leur soutien. Aussitôt des milliers de personnes s'étaient rassemblées, jeudi, vers midi, devant le Palais présidentiel, et les images transmises par la télévision montraient clairement une foule compacte bien décidée à défendre son gouvernement. C'est alors que Zelaya a pris la tête de ce qu'il a qualifié de «mission destinée à préserver l'Etat de droit»: récupérer les urnes et les listes électorales.

A noter que la Cour suprême de Justice, dans un geste de défi, avait décidé de restituer dans ses fonctions le général Romeo Vasquez, chef de l'Etat-major conjoint, moins de 24 heures après que Zelaya l'eût destitué, les forces armées ayant refusé de distribuer le matériel nécessaire à la tenue du référendum. Le président entend consulter la population au sujet de la mise sur pied d'une Assemblée constituante chargée de réformer la Constitution du pays. Selon AFP, le Congrès a également rejeté la tenue d'un tel référendum.

  «Nous voulons légitimer l'autorité du pouvoir exécutif. (...) La Cour (suprême) s'est rangée du côté de certains groupes de pouvoir, contre la population», a déclaré Zelaya à la foule réunie devant le palais présidentiel.

  Au cours de ce bref rassemblement, où les manifestants ont entonné l'hymne national, le président a exhorté ses partisans à faire en sorte que «la démocratie ne soit pas l'affaire d'une minorité. Nous devons lutter sans relâche, a-t-il dit, pour atteindre ce haut niveau de démocratie que nous visons».

  La Constitution du Honduras date de 1982. Elle renferme, selon Prensa latina, 7 articles dits «de pierre», car ils ne peuvent être amendés. Ces articles concernent, entre autres, la façon de gouverner le pays, le territoire national et la durée du mandat présidentiel.

  Selon le président Zelaya, il est impossible, dans le cadre de la Constitution actuelle, de mener de profondes transformations sociales. Or, il est nécessaire, selon lui, de mettre fin à la misère et aux inégalités. Au Honduras, sept personnes sur dix vivent dans des conditions de pauvreté ou d'extrême pauvreté. Le référendum, s'il passe, permettra l'instauration d'une quatrième urne lors des élections générales du mois de novembre prochain, où les électeurs seront appelés à se prononcer sur une Assemblée constituante.

  Les représentants des groupes autochtones et des différents secteurs de la population, paysans, syndicalistes et autres groupes sociaux, ont tous dénoncé cette tentative de coup d'Etat. Ce danger est d'autant plus grave qu'à la suite de la destitution de Vazquez, les chefs des trois armées, marine, aviation et forces terrestres, de même que le ministre de la Défense, Edmund Orellana, ont démissionné en bloc par mesure de solidarité avec le général destitué.

  Le Conseil civique des organisations populaires et des peuples autochtones du Honduras (COPINH) a dénoncé, dans un communiqué, cette tentative de coup d'Etat. «Il s'agit, peut-on lire, d'une réaction désespérée de la droite et des forces qui lui sont alliées pour empêcher population de s'exprimer et de trouver de nouvelles voies démocratiques pour transformer le pays.»

  Selon Prensa latina, ce mouvement putschiste a débuté trois jours après que le président eût annoncé la tenue d'un référendum, en accord avec les leaders populaires, les paysans, les intellectuels et les forces de gauche du pays. Aussitôt les représentants de l'oligarchie, les milieux d'affaires et le haut clergé avaient manifesté leur désaccord. D'autres sources affirment que le Tribunal suprême électoral, l'appareil judiciaire, la Cour suprême de justice et le Parlement s'opposent également à la tenue d'un référendum, de même que les couches les mieux nanties de la population. Zelaya a, de son côté, dénoncé cette manœuvre.

  Le Honduras a demandé à l'OEA qu'elle se penche, en toute urgence, sur la situation que vit le pays. Selon l'agence EFE, une réunion extraordinaire du Conseil permanent de l'OEA devrait, dans les heures qui viennent, débattre de la question.
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26 juin 2009 5 26 /06 /juin /2009 21:15


Je fais une pause dans le travail que je suis en train d'élaborer depuis deux semaines au sujet d'un épisode historique pour me solidariser avec le président constitutionnel du Honduras, José Manuel Zelaya.


Le voir, sur Telesur, haranguer le peuple hondurien était impressionnant. Il dénonçait avec énergie le grossier refus de la réaction d'accepter une importante consultation populaire. Telle est la « démocratie »  que défend l'impérialisme. Zelaya n'a absolument pas violé la loi, il n'a fait aucun coup de force. En tant que président, il est le commandant des forces armées honduriennes. Ce qu'il se passe dans ce pays sera un test pour l'OEA et pour l'administration étasunienne.


L'ALBA s'est réunie hier à Maracay, dans l'état vénézuélien d'Aragua. Les dirigeants latino-américains et caribéens qui y ont pris la parole ont brillé tant par leur éloquence que par leur dignité.


J'écoutais les solides arguments du président Hugo Chávez pour dénoncer l'action putschiste  sur Venezolana de Televisión.


Nous ignorons ce qu'il se passera cette nuit ou demain au Honduras, mais la conduite courageuse de Zelaya passera à l'Histoire.


Ce qu'il a dit m'a rappelé le discours du président Salvador Allende tandis que les avions de guerre bombardaient le palais de la Monnaie où il mourut héroïquement le 11 septembre 1973. Cette fois-ci, nous voyions un autre président latino-américain entrer avec le peuple dans une base aérienne pour réclamer les bulletins d'une consultation populaire confisqués crapuleusement.



Voilà comment agit un président et un commandant.


Le peuple hondurien n'oubliera jamais ce geste !


 

Fidel Castro Ruz

25 juin 2009

20 h 15

 

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