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4 juin 2009 4 04 /06 /juin /2009 20:07

A affirmé Manuel Zelaya lors de la 39e Assemblée générale de l'OEA après la révocation de l'expulsion de Cuba de cet organisme


SAN PEDRO SULA, Honduras, le 3 juin. -

Le président du Honduras, Manuel Zelaya, hôte de la 39e Assemblée générale de l'OEA, a déclaré aujourd'hui que Fidel Castro,  principal leader de la Révolution cubaine, et son peuple ont été acquittés par l'histoire et qu'une «sage réparation» a été faite en révoquant l'accord qui avait entraîné l'exclusion de Cuba du Système interaméricain en 1962.

Bien que les Etats-Unis aient tenté de l'empêcher, le thème de Cuba a concentré toute l'attention des chefs d'Etat et des ministres des Affaires étrangères présents à cette réunion, et Washington n'a pas eu d'autre solution que de respecter finalement la décision adoptée sans aucune condition.

Le président du Nicaragua, Manuel Ortega, a affirmé ici que laisser sans effet l'expulsion de Cuba de l'OEA efface la tâche qui souillait cet organisme depuis 1962.

Lors de son intervention en séance plénière, Ortega a déclaré que la prochaine étape devait être la levée par les USA du blocus imposé à l'île depuis un demi siècle.

Il a souligné que si cette bataille a pu être gagnée, si cette tache a pu être effacée, c'est parce que Cuba ne s'est jamais pliée, n'a pas succombé devant les nombreuses agressions dont elle a été victime dans tous les domaines.

Le président nicaraguayen a également rappelé que Cuba est toujours debout malgré 50 ans de blocus, qu'elle continue de se développer et de promouvoir ses valeurs de solidarité.

Ortega a ajouté que les pays de l'Alternative bolivarienne pour les peuples de notre Amérique (ALBA) ont contribué à obtenir cette résolution, qu'il a qualifiée de nouvelle victoire du peuple cubain, du peuple de Marti, du peuple de Fidel.

Pour sa part, la ministre hondurienne des Affaires étrangères Patricia Rodas a transmis ses «salutations historiques et solidaires au peuple de Cuba», et après avoir lu l'accord abrogeant de façon inconditionnelle la résolution VI adoptée le 31 janvier 1962, elle a déclaré que cette décision a été obtenue par acclamation des délégations présentes lors de la séance plénière, qui ont qualifié d'ignominieux le document obsolète de l'OEA.

De son côté, le ministre des Affaires étrangères de l'Equateur, Fander Falconi, a déclaré: «Nous avons amendé l'histoire et cela remplit satisfaction tous les Latino-américains».

Pour leur part, selon des informations de CNN, les USA ont du s'accommoder du ton de la rencontre, ce qui s'est reflété dans le discours du sous-secrétaire d'Etat Thomas A. Shannon. (SE) 
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4 juin 2009 4 04 /06 /juin /2009 07:53

REFLEXIONS DE FIDEL

Le cheval de Troie


RAFAEL Correa, le président équatorien, a affirmé en Honduras à la veille de la réunion de l'OEA : « Je crois que l'OEA a perdu sa raison d'être ; peut-être d'ailleurs n'en a-t-elle jamais eue. » La dépêche d'ANSA ajoute que Correa « a auguré "la mort" de cette organisation à cause de nombreuses erreurs qu'elle a commises. »

Selon lui, « les pays du continent, pour des conditions géographiques, ne peuvent pas être "tous mis dans le même sac", raison pour laquelle l'Equateur a proposé voilà plusieurs mois de créer l'Organisation des Etats latino-américains. »

« "Il n'est pas possible de discuter des problèmes de la région à Washington ; construisons quelque chose à nous, sans pays étrangers à notre culture, à nos valeurs, en incluant bien entendu les pays qui ont été séparés inexplicablement du système interaméricain, et je veux parler du cas concret de Cuba... qui a été une vraie honte et qui prouve le deux poids deux mesures régnant dans les relations internationales". A son arrivée au Honduras, aussi bien lui que le président Zelaya ont déclaré que "l'OEA doit être réformée et doit réintégrer Cuba ; sinon, elle devra disparaître". »

Une autre dépêche de l'agence DPA affirme :

« La réintégration de Cuba à l'Organisation des Etats américains (OEA) a cessé d'être un point en soi à l'ordre du jour de l'Assemblée générale de l'organisme qui se déroule à San Pedro Sula (Honduras) pour se convertir une fois de plus en prétexte d'une lutte d'intérêts qui dépasse les frontières de l'île caribéenne et pourrait remettre en cause (de nouveau) les relations continentales. »

« Le président vénézuélien Hugo Chavez l'a laissé clairement entendre quand il a qualifié la rencontre continentale qui débute ce mardi-ci au Honduras en termes quasi militaires »

« Ce sera, a-t-il dit, "une bataille intéressante" à l'issue de laquelle, s'il est prouvé que l'OEA "reste un ministère des colonies" qui ne se transforme pas pour "se subordonner à la volonté des gouvernements qui la constituent", il faudra dès lors envisager "d'en sortir" et créer une autre solution. »

« "L'Amérique latine fait de Cuba l'épreuve clef pour tester la sincérité de l'administration Obama quant à ses intentions de se rapprocher vraiment" de la région, a soutenu Julia Sweig, experte pour Cuba au Council of Foreign Relations de Washington, au journal The Washington Post à la veille de la rencontre au Honduras. »

En résistant aux agressions de l'Empire le plus puissant qui ait jamais existé, notre peuple a lutté pour les autres peuples frères de ce continent. L'OEA a été complice de tous les crimes commis contre Cuba.

Les pays latino-américains ont tous été, à un moment ou à un autre, victimes d'interventions et d'agressions politiques et économiques. Pas un seul ne peut le nier. Il serait naïf de croire que les bonnes intentions d'un président étasunien pourraient justifier l'existence de cette institution, qui a ouvert les portes au cheval de Troie qui a appuyé les sommets des Amériques, le néolibéralisme, le trafic de drogues, les bases militaires et les crises économiques. L'ignorance, le sous-développement, la dépendance économique, la pauvreté, l'émigration de ceux qui cherchent du travail et sont expulsés de force, le vol de cerveaux et même les armes perfectionnées de la criminalité organisée ont été les conséquences des interventions et du pillage en provenance du Nord. Cuba, un petit pays, a prouvé qu'on peut résister au blocus et progresser dans de nombreux domaines, voire coopérer avec d'autres pays.

Le discours prononcé aujourd'hui par le président hondurien, Manuel Zelaya, à l'Assemblée générale de l'OEA contient des principes qui pourraient passer à l'histoire. Il a dit des choses admirables de son pays. Je me bornerai à ce qu'il a dit de Cuba :

« A cet assemblée de l'Organisation des Etats américains qui s'ouvre aujourd'hui à San Pedro Sula (Honduras), nous devons commencer à rectifier sagement de vieilles erreurs. »

« Nous, Latino-Américains qui sommes ici, nous avons eu, voilà peu, voilà deux semaines ou deux mois, un grand sommet du Groupe de Rio, à Salvador de Bahia (Brésil). Là, nous avons pris un engagement. L'engagement que nous avons pris par écrit et à l'unanimité de toute l'Amérique latine, est que cette assemblée de San Pedro Sula devait, à la majorité ou par consensus, amender la vieille erreur faite en 1962 d'expulser le peuple cubain de cette organisation. »

«  Nous ne devons pas clore cette Assemblée, chers présidents, sans avoir dérogé le décret de la Huitième Réunion qui avait puni tout un peuple pour avoir proclamé des idées et des principes socialistes, précisément des principes appliqués aujourd'hui partout dans le monde, y compris aux Etats-Unis et en Europe (applaudissements). Les principes de chercher de solutions de développement différentes sont aujourd'hui évidents dans le changement qu'il y a eu justement aux Etats-Unis qui ont élu le président Barack Obama... »

« Nous ne pouvons pas nous retirer de cette Assemblée sans avoir réparé cette erreur et cette infamie, parce que c'est en se fondant sur cette résolution de l'Organisation des Etats américains, qui remonte à plus de quatre décennies, qu'on a maintenu contre le peuple frère cubain un blocus injuste et inutile, justement parce qu'il n'a atteint aucun objectif. Tout ce qu'il a prouvé, c'est qu'à quelques kilomètres de notre pays, dans une petite île, il y a un peuple prêt à résister et à faire tous les sacrifices pour son indépendance et sa souveraineté. »

« ... ne pas le faire nous rendrait complices, nous, d'une résolution de 1962 en vertu de laquelle un pays a été expulsé de l'Organisation des Etats américains, simplement pour avoir d'autres idées, d'autres pensées, et avoir proclamé des principes d'une démocratie différente. Et nous n'allons pas en être complices. »

« Nous ne pouvons pas partir de cette Assemblée sans avoir dérogé ce qui a été fait à cette époque. »

« Un Hondurien exceptionnel, un de nos grands hommes, José Cecilio del Valle, nommé dans notre pays Valle le Sage, affirmait le 17 avril 1826, dans un article fameux : « Souveraineté et non-intervention », alors que nous venions de proclamer notre indépendance de la couronne espagnole : "Les nations du monde sont indépendantes et souveraines. Quelle que se soit son étendue territoriale ou sa quantité d'habitants, une nation doit traiter les autres comme elle voudrait être traitée par elles. Une nation n'a pas le droit d'intervenir dans les affaires intérieures d'une autre nation." »

            C'est sur ces paroles de Cecilio del Valle et après avoir mentionné le Mahatma Gandhi, Jésus-Christ, Martin Luther King, Abraham Lincoln, Morazan, Marti, Sandino et Bolivar, qu'il a conclu son discours.

            Quelques minutes après, à la conférence de presse ayant suivi l'ouverture de l'Assemblée, il a répondu à des questions et réitéré des principes. Il a ensuite cédé la parole à Daniel Ortega, qui a présenté l'une des communications les plus profondes et les mieux argumentées à l'Assemblée de l'OEA. Invités par Zelaya à prendre la parole à la conférence, Fernando Lugo, le président paraguayen, et Rigoberta Menchu se sont prononcés dans le même sens que le président hondurien et Daniel.

Voilà des heures que l'Assemblée discute. Alors que je conclus ces Réflexions, il fait presque nuit et nous n'avons aucune nouvelle de la décision. On sait que le discours de Zelaya a exercé une influence. Chavez converse avec Maduro et l'exhorte à maintenir fermement sa position : aucune résolution qui poserait des conditions à la dérogation de la sanction injuste contre Cuba n'est admissible. On n'a jamais vu une telle contestation. La bataille est rude, sans aucun doute. De nombreux pays dépendent de l'index du gouvernement étasunien pointé vers le Fonds monétaire, la Banque mondiale, la Banque interaméricaine de développement ou vers toute autre direction pour châtier des rébellions. L'avoir livrée est déjà un soi un exploit des plus rebelles. Le 2 juin 2009 sera rappelé par les générations futures.

Cuba n'est pas ennemie de la paix, ni rétive aux échanges ou à la coopération entre pays à systèmes politiques différents. Mais elle a défendu et elle défendra ses principes d'une manière intransigeante.

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3 juin 2009 3 03 /06 /juin /2009 20:09

Les activités et opérations clandestines de la CIA, qu'actuellement supervise Michael V. Hayden, le directeur nommé par le nouveau président représentent aujourd'hui un danger réel  pour les nations d'Amérique Latine.


Le Quotidien-Agences


Si l'on souhaite contrecarrer cela, il faut une action coordonnée et unifiée des services de sécurité nationale dans la région, proposition encore embryonnaire mais qui pourrait trouver une forme adéquate dans un futur proche. Le monde entier nourrit une espérance importante envers Obama, bien qu'avec nuances et réserves, la nature profonde du système étasunien invitant à la prudence et même à un franc scepticisme. La vision hégémonique persiste à Washington avec suffisamment de puissance pour nuire à l'Amérique Latine et au reste du monde.


Le directeur national du Renseignement d'Obama, Mike McConnell, et le directeur de la CIA, Hayden, ont désigné le Mexique- avec l'Iran- comme l'un des principaux défis pour la politique extérieure étasunienne dans un futur immédiat, lors de déclarations qui ont eu pour précédent immédiat le rapport " Circonstances opérationnelles du Commando Conjoint des Forces Armées des Etats-Unis 2008 ". Ce rapport a mis sur pied d'égalité le Mexique et le Pakistan en tant qu'Etats en crise menaçant la sécurité des Etats-Unis et du monde.


L'exemple du Guatémala


Ceci signifie, selon les spécialistes du CLAEI - entité académique de la société civile se consacrant à la recherche, l'analyse et la réflexion, et qui a son siège à Mexico- que, bien que le président Obama ait promis une nouvelle ère de respect et de coopération avec le reste du monde, les stratèges de la vision impérialiste et la direction du complexe militaro-industriel essaient de maintenir leurs priorités en vigueur.


L'Amérique Latine ne peut pas baisser la garde. Les exemples, malheureusement, abondent. Parmi les cas les plus graves et les moins diffusés il y a l'opération d'espionnage découverte en octobre 2008 dans les bureaux du président guatémaltèque, Alvaro Colom, où l'on a trouvé sept microphones et deux caméras vidéo dans des emplacements qui allaient de la lampe de bureau à la calculatrice. Un équipement similaire fut découvert de même dans la salle de réunions du président Colom. Les microphones et les caméras vidéo transmettaient conjointement l'information à un récepteur apparemment non identifié mais à travers lequel les services de renseignement guatémaltèques, avec un appui technologique d'origine international non identifié, sont parvenus à remonter jusqu'à des connections utilisées par la CIA et la DIA ( Agence de Renseignement de la Défense).


L'installation d'équipements d'espionnage et de leurs connections complexes sont des indices indiscutables du professionnalisme de ceux qui ont mené à bien cette tâche, et qui ont pu compter, évidemment, sur la complicité de hauts fonctionnaires guatémaltèques pour avoir accès aux bureaux présidentiels, précisent les analystes du CLAEI.


Au cours des dernières années, on a entendu parler de découvertes de microphones et de caméras secrets dans les bureaux de plusieurs gouvernants de la région, depuis Alvaro Uribe, de Colombie (allié loyal de Washington), jusqu'à Hugo Chavez, du Venezuela, et Evo Morales, de Bolivie, en passant par le Paraguayen Fernando Lugo et l'Equatorien Rafael Correa.


Dans tous ces cas, avec des preuves suffisantes qui généralement ne sont pas divulguées à l'opinion publique pour des questions de sécurité nationale, l'espionnage fut attribué non aux adversaires politiques ni aux chefs du crime organisé, mais à des milieux du renseignement étranger. S'il s'était agi d'une opération des barons internationaux de la drogue, demandent les experts du CLAEI, pourquoi n'a-t-on pas entendu parler d'équipements similaires installés, par exemple, dans les bureaux de la DEA, du FBI ou des équipes policières étasuniennes qui combattent quotidiennement le narcotrafic et d'autres activités du crime organisé ?  Il est parfaitement connu, rappellent les spécialistes du CLAEI, que l'utilisation d'équipement de technologie de pointe pour espionner les gouvernants, hommes politiques et dirigeants sociaux dans le monde entier, est un des principaux moyens d'action de la CIA. Les milieux du renseignement des Etats-Unis sont particulièrement intéressés par les informations personnelles "sensibles", qui peuvent être utilisées par la suite pour faire pression sur des personnalités si elles refusent de suivre les directives politiques que Washington entend leur imposer.


Contrôle illimité
Dans son livre "Bush's Law : The Remaking of American Justice" (La loi Bush : refondation de la justice aux Etats-Unis), le journaliste Eric Lichtblau a révélé l'importance des activités des organismes des renseignements des Etats-Unis, qui exercent un contrôle ample et illimité, de façon cachée, sur les citoyens étasuniens eux-mêmes.
Si cela se passe sur le territoire même des Etats-Unis, précisent les spécialistes du CLAEI, rien n' empêche que le renseignement étasunien fasse de même chaque jour en Amérique Latine, considérée traditionnellement par Washington comme son "arrière-cour". Les déclarations récentes contre le Mexique, et l'activité d'espionnage découverte au Guatemala, constituent les derniers exemples sans équivoque de cette réalité.


Source : Adital

Traduction : Jl Seillier Pour Investig'Action

 

 


Porter Goss … un espion en chef
Porter Goss a présenté en mai 2006 sa démission de la direction de la CIA, à peine deux ans ans après avoir été nommé à ce poste en grande pompe par le président Bush. Pour motiver son départ précipité - et surprise -, Goss a évoqué "un mystère". Un de plus dans une carrière déjà bien remplie …
Nommé à la tête de la CIA en 2004, Porter Goss a appartenu pendant plus de dix ans au service des opérations clandestines de l'agence centrale de renseignement. Agent secret à Miami, au Mexique ou à Saint-Domingue, il a été de toutes les grandes affaires : Baie des cochons, crise des missiles de Cuba, assassinat de Kennedy , exécution du Che…
«Pendant la crise des missiles de Cuba, j'ai passé des moments très intéressants dans le détroit de Floride…» Interrogé par le Washington Post en 2002, Porter Goss n'en dira pas beaucoup plus sur son passé dans les opérations clandestines de la CIA. Il reconnaît seulement avoir recruté et entraîné des agents étrangers, précisant qu'un éventuel séjour à Cuba ne serait sans doute pas le bienvenu.


A 65 ans, Porter Goss a connu une carrière bien rempli dans le renseignement américain. Si ses états de service sont classés Secret Défense, au Mexique, à Saint-Domingue ou en Haïti certains se souviennent d'un gringo qui parlait couramment Français et Espagnol. Le parcours de ce diplômé de Grec ancien semble se confondre avec la carte des coups d'Etat en Amérique du Sud dans les années 60. Les journaux mexicains affirment qu'il aurait rencontré le Che à Ciudad de Mexico. Invérifiable, Porter Goss est avant tout un homme de l'ombre.. Elu Maire de Sanibel Island en 1975 il entre dix ans plus tard au Congrès. Républicain exemplaire, il décroche en 1997 la présidence de la commission sénatoriale chargée du renseignement. Après le 11 septembre, il prend en toute logique la tête de la commission d'enquête sur les attentats. Un scandale a pourtant failli éclabousser son image de bon père de famille lorsque le journal Asia Times révèle en mai 2002 que le matin du fameux 11 septembre Porter Goss déjeunait tranquillement à Washington avec le chef de la sécurité pakistanaise, le Général Mahmoud Ahmad. Opportunément limogé un mois plus tard, Mahmoud Ahmad est depuis soupçonné d'avoir financé Mohammed Atta, l'un des kamikazes du 11 septembre. Porter Goss confirmera sa participation à ce rendez-vous mais évoquera une rencontre banale entre les USA et le Pakistan… Complot ou maladresse? Nul ne l'a jamais su…




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Source: LeQuotidien: lequotidien-tn.com
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2 juin 2009 2 02 /06 /juin /2009 22:23

SAN PEDRO SULA (AFP) - Accepter ou non le retour de Cuba au sein de l'Organisation des Etats américains 47 ans après sa suspension, telle est la question centrale de l'assemblée annuelle des 34 pays membres de l'OEA, organisée mardi et mercredi à San Pedro Sula, au Honduras.

C'est la première fois depuis des décennies que l'OEA étudiera aussi sérieusement ce dossier, même si les divergences apparues lors de réunions préparatoires laissent peu augurer de résultats concrets.

A Washington, le Honduras et le Nicaragua ont présenté un projet de résolution résumant la position de la majorité des pays latino-américains, à savoir la révocation immédiate et sans condition de la résolution de 1962 qui a suspendu Cuba en raison de son virage "marxiste-léniniste".

Les Etats-Unis ont riposté en formulant une contre-proposition permettant à l'OEA de discuter avec Cuba d'un éventuel retour, mais à la condition expresse que l'île communiste se mette d'abord en conformité avec la Charte démocratique de l'organisation.

Tenue à l'écart de ces discussions, Cuba a assuré vendredi qu'elle n'accepterait jamais de réintégrer le "cadavre politique" de l'OEA et prôné la création d'une nouvelle organisation sans les Etats-Unis. Une idée soutenue par d'autres dirigeants de la région, comme le président socialiste et antilibéral du Venezuela, Hugo Chavez.

Malgré ce rejet, des experts américains estiment que certains pays de l'OEA veulent utiliser cette question pour obtenir la levée de l'embargo imposé à Cuba depuis 1962.

"Cela va être un défi complexe pour (Hillary Clinton)", a estimé Michael Shifter, expert au centre de réflexion Inter-American Dialogue. "Je sens que le camp Obama est un peu nerveux. Ils sont conscients que Cuba est un terrain miné".

L'administration démocrate s'en est déjà rendue compte lors du sommet des Amériques, en avril à Trinidad-et-Tobago, qui s'est achevé sans consensus sur la déclaration finale, faute d'accord sur la question cubaine.

Depuis, de nouveaux signes de dégel sont apparus dans les relations américano-cubaines, qui se sont légèrement réchauffées depuis l'arrivée de Barack Obama à la Maison blanche en janvier.

Dimanche, Washington a annoncé que La Havane avait accepté de rouvrir les pourparlers bilatéraux sur l'immigration et l'envoi direct de courrier.

Au-delà de Cuba, la sécurité sera également en bonne position dans l'ordre du jour, comme l'illustre le slogan de cette assemblée, "Vers une culture de la non violence". L'Amérique centrale paye un lourd tribut aux conflits entre cartels pour le lucratif trafic de drogue à destination des Etats-Unis.

L'assemblée a lieu dans la ville de San Pedro Sula, située dans le coeur économique du Honduras, secoué jeudi par un violent tremblement de terre qui a fait sept morts et plus de 100 millions de dollars de dégâts.

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2 juin 2009 2 02 /06 /juin /2009 21:37

Des milliers de Salvadoriens, portant des drapeaux de Cuba et du FMLN, ont
dispensé un accueil chaleureux à la délégation cubaine à la cérémonie d'investiture du Président Mauricio Funes.


Depuis très tôt le matin, les sympathisants de Cuba, venus pour la plupart des quartiers populaires de San Salvador se sont rassemblés aux bords de la route reliant l'aéroport international à la capitale, en scandant des mots d'ordre d'appui à Cuba. Les manifestants portaient des pancartes portant des messages de salutations à l'intention de Fidel et de Raul Castro.

La délégation cubaine s'est arrêtée un moment en route pour correspondre aux nombreux gestes de solidarité. Esteban Lazo, vice-président du Conseil d'Etat à la tête de la représentation de Cuba, s'est dit très satisfait de se trouver au Salvador surtout après la victoire aux urnes du FMLN, le Front Farabundo Marti pour la Libération Nationale du Salvador, « une victoire du peuple » a-t-il relevé.

La délégation cubaine à la passation des pouvoirs avait été accueillie à l'aéroport par la commission politique du FMLN et par le vice-président élu, Salvador Sanchez.

Tiré de Radio Habana Cuba

 

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1 juin 2009 1 01 /06 /juin /2009 23:45


SAN SALVADOR, le 31 mai.-  Le gouvernement sortant du Salvador n'a laissé pour tout héritage qu'un pays appauvri et confronté à une grave crise économique, sociale et institutionnelle, a dénoncé aujourd'hui le Front Farabundo Marti pour la libération nationale (FMLN), selon Prensa Latina.


Le président élu, Mauricio Funes, a un énorme défi à relever.

L'organisation, qui prend les rênes du pouvoir aujourd'hui, a ainsi dressé le bilan de vingt années de pouvoir de l'ARENA, dont les cinq dernières années, sous la présidence d'Elias Antonio Saca.

L'analyse provient du groupe parlementaire FMLN, conduit par le secrétaire général du Front, Medardo Gonzalez. Elle s'appuie sur les chiffres officiels concernant la montée de la misère et l'absence de prise en charge sociale de la population, auxquelles s'ajoute une profonde crise économique.

Dans ce domaine, l'échec du modèle imposé laisse une économie affaiblie, incapable de  réduire les impacts de la crise mondiale, et en particulier la chute du pouvoir d'achat des Salvadoriens.

Un autre des grands problèmes qui s'est aggravé au cours des vingt dernières années est la délinquance : l'insécurité n'a cessé d'augmenter, avec une moyenne actuelle de dix crimes par jour.

Le Front s'engage à mettre en œuvre, au cours des cinq années à venir, des politiques  favorables à tous les secteurs de la population, dont il attend le soutien.
Granma
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1 juin 2009 1 01 /06 /juin /2009 23:33

MEXICO - Le nouveau président du Salvador, Mauricio Funes, a annoncé lundi qu'il allait rétablir les relations diplomatiques de son pays avec Cuba, dans son discours d'investiture.

"Les relations diplomatiques, culturelles et commerciales s'établiront immédiatement avec la nation soeur de Cuba", a déclaré M. Funes lors de sa cérémonie d'investiture à San Salvador.

Le Salvador avait rompu les relations diplomatiques avec Cuba après l'arrivée au pouvoir de Fidel Castro et demeure le seul pays d'Amérique centrale à ne pas les avoir rétablies. Un autre pays était le Costa Rica mais le président Oscar Arias a annoncé en mars la reprise des relations avec l'île.

(©AFP / 01 juin 2009 19h11)

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21 mai 2009 4 21 /05 /mai /2009 18:19
Article suivi d'une vidéo
By Sonia Sánchez  / Tuesday, 19 May 2009  /  redaccion@ahora.cu

La tristesse pour la perte d'une si colossal personnalité n´embrasse pas tout ce que ressentent les passionnés de son œuvre à Cuba, en Amérique hispanique et au-delà.


Pour ceux qui ont suivi de près ses écrits dans cette île des Caraïbes, à qui il a dédié sa plus grande affection, Mario Benedetti, décédé ce dimanche dans sa maison uruguayenne à l'âge de 88 ans, suite à une maladie intestinale, transcende jusqu'au plus profond des souvenirs.

L´incommensurable poète, narrateur, critique littéraire, journaliste et chroniqueur de Montevideo, où il est arrivé très jeune, a uni à sa féconde œuvre littéraire le tenace opposition à la dictature militaire (1973-1985) dans son pays. Une raison pour laquelle il est resté en exil durant douze ans, vivant en Espagne, en Argentine, au Pérou et à Cuba, qui l'a reçu comme un de ses meilleurs enfants et où il a dédié une partie importante de son temps à la Casa de las Américas.

« Cuba a toujours été un mot très important pour moi. Même avant d'aller dans ce pays, la Révolution cubaine était une alerte pour beaucoup d´uruguayens, elle nous a secoué car nous avons vu la possibilité de faire face d´une façon ou d´une autre à cette pression qu'est le politique, l'économique, le militaire, le culturel... des Etats-Unis ».

Auteur de plus de 80 livres entre recueils de poèmes, romans, récits, essais et œuvres théâtrales, ainsi que de scenarii cinématographiques et des chroniques humoristiques, l´écrivain uruguayen a mérité des lauriers comme le Prix Reine Sofía de Poésie Ibéro-américaine, le Méndez Pelayo, le José Martí Ibéro-américain et la première édition du Prix ALBA.

Mario Benedetti (Paso de los Toros, Departamento de Tacuarembó, Uruguay, 14 de septiembre de 1920) a dénoncé avec véhémence les menaces du président étasunien George W. Bush contre Cuba et le brutal blocus des États-Unis imposés durant des décennies à notre peuple. En 2005 il a élevé sa voix pour réclamer à Washington l´extradition du terroriste Luis Posada Carriles. « C´est évident qu'il ne s'agit pas d'un exilé commun mais d´un assassin et si le gouvernement des États-Unis décide de lui donner l´asile il deviendrait automatiquement l'allié de ce criminel ». Et, avec la même attitude, il plaide pour la remise en liberté des Cinq Héros cubains.

Mario Benedetti est un des plus prolifiques intégrants de la dénommée « Génération de 45 », il captive pour la chaleur de ses textes vigoureux, pénétrants et sensibles, le faisant figurer parmi les grands de la littérature Ibéro-américaine. Parmi ses récits ayant eu un grands succès se trouvent La muerte y otras sorpresas (1968), Recuerdos olvidados (1988), Buzón del tiempo (1999), El porvenir de mi pasado (2003), ainsi que les drames El reportaje (1958) et El viaje de salida (2008).

Parmi ses plus remarquables romans nous n´oublierons pas : La tregua (1960), Gracias por el fuego (1965), Las soledades de Babel (1991) et, entre ses essais : Marcel Proust y otros ensayos (1951), Letras del continente mestizo (1967), Subdesarrollo y letras de osadía (1987) et Perplejidades de fin de siglo (1993), qui étaient parmi les plus attirants.

Mais pour beaucoup, sa poétique rebelle, solidaire et amoureuse faisait partie des livres de chevet, avec des titres comme : Te quiero (1956), Ex presos (1980), Viento del exilio (1981), El olvido está lleno de memoria (1995), El mundo que respiro (2001) et Existir todavía (2003).

Un virtuose des lettres est mort. Vive le Poète!

Tiré de Cubarte

 

 

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22 avril 2009 3 22 /04 /avril /2009 18:25


• LE leader de la Révolution cubaine, Fidel Castro, s'est entretenu durant près de quatre heures avec Daniel Ortega, président du Nicaragua, et son épouse, Rosario Murillo, sur le déroulement du Sommet des Amériques.

Selon un communiqué publié par le Journal télévisé, Ortega, son épouse et d'autres proches, sont arrivés à Cuba le mardi 21 avril à 0 h 32, en provenance de Port-d'Espagne.

Dans la capitale de Trinité-et-Tobago le dirigeant nicaraguayen a prononcé le 17 avril un discours important et joué ensuite un rôle de premier plan au Sommet des Amériques qui vient de s'achever, indique le communiqué.

Il précise finalement qu'entre 10 h 47 et 14 h 40 de ce mardi, Ortega et Rosario se sont réunis avec Fidel pour converser sur le déroulement, les événements et les résultats du Sommet des Amériques. (AIN)

     

     

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    22 avril 2009 3 22 /04 /avril /2009 00:33

    Auteur : Luigino BRACCI ROA

    Après avoir comparé la conduite interventionniste usaméricaine et l'aide apportée par Cuba à l'éradication de l'analphabétisme en Amérique latine, il a lu des passages de la Déclaration du Sommet de l'ALBA dans laquelle la Bolivie, Cuba, la Dominique, le Honduras et le Venezuela dénoncent le caractère « insuffisant et inacceptable »  du projet de Déclaration du Vème Sommet des Amériques.

    ortega_obama_sourdDaniel Ortega, le président du Nicaragua, a affirmé éprouver honte et gêne au Sommet des Amériques, du fait qu'un pays comme Cuba, qui a collaboré avec ses voisins pour éradiquer l'analphabétisme et la pauvreté, est exclu de ce Sommet, contrairement aux USA, qui sont un pays qui a dirigé la guerre contre le Nicaragua et d'autres pays d'Amérique centrale pendant les années quatre-vingt et quatre-dix, qui a été l'acteur principal de l'invasion à Playa Girón (1) et impliqué dans le coup d'État au Venezuela en 2002.

    C'est ainsi qu'il s'est exprimé au cours de son allocution au Sommet des Amériques, qui se déroule ce vendredi soir à Trinité-et-Tobago. C'est le second discours, qui rejoint celui de la précédente oratrice, [la présidente de l'Argentine] - Cristina Fernández de Kirchner - pour réclamer la fin du blocus contre Cuba.

    Le Cas USA

    Ortega a expliqué qu'il a eu l'occasion de rencontrer trois présidents usaméricains par le passé, Obama étant le quatrième. Il avait demandé à Ronald Reagan qu'il arrête la guerre que les USA avaient impulsé contre son pays durant les années quatre-vingt.

    Puis, ce fut le président Jimmy Carter qui dit à Ortega que, la dictature des Somoza étant terminée, « il était l'heure que le Nicaragua change ». Ortega répondit à Carter : « Le Nicaragua n'a pas besoin de changer. Le Nicaragua n'a jamais envahi les USA, il n'a pas miné les ports des USA, il n'a pas lancé une seule pierre contre la nation US et n'a pas imposé de gouvernements sur son territoire. Par conséquent, c'est vous qui devez changer, pas le Nicaragua ! ». Ensuite Ortega avait rencontré George H. Bush père.

    Ortega a rappelé que le Nicaragua a présenté, pendant le gouvernement de Reagan, une requête contre les USA devant la Cour Internationale de Justice. La Cour avait rendu une sentence en indiquant que les USA devaient arrêter toutes ses actions militaires, ainsi que le minage des ports et le financement de la guerre. « Ils devaient indiquer les lieux précis où ils avaient placé des mines, mais ils avaient refusé de donner cette information. De plus, elle leur ordonnait d'indemniser le Nicaragua pour les dommages causés par le blocus économique et commercial ».

    « Jusqu'à aujourd'hui, cette sentence n'a pas été respectée par les dirigeants nord-américains. Nous avons l'espoir qu'un jour nous pourrons aborder ce sujet avec des dirigeants nord-américains qui soient véritablement respectueux du droit international et des peuples ».

    Le Cas Cuba

    discours_ortegaAprès avoir parlé des agressions US contre l'Amérique centrale, Ortega a expliqué que, bien que la guerre contre le Nicaragua soit terminée, la pauvreté, la misère, le chômage et les inégalités persistent dans nos peuples. Cuba, Fidel Castro et Raúl ont inconditionnellement aidé à alphabétiser leurs peuples, et maintenant avec la coopération également du Venezuela et de Hugo Chávez.

    Ortega a rappelé que lors de sa première prise de fonction, l'analphabétisme dépassait 60%, mais lorsqu'en 1990 il a quitté le pouvoir, il était descendu à 12%. En le reprenant en 2007, il a trouvé de nouveau un taux d'analphabétisme de 35%, il accusait de cet état de cause, la privatisation de la santé et de l'éducation et les autres aspects de la politique néolibérale appliquées au Nicaragua.

    « Cuba a offert à nos peuples sa solidarité sans condition, et c'est pour cela qu'il est sanctionné. Qu'il est puni. Qu'il est exclu. Et c'est pourquoi je me sens mal à l'aise dans ce sommet, je ne peux pas être à l'aise dans ce sommet. Je ressens de la honte dans ce sommet », a dit Ortega. Porto Rico est un autre pays qui n'est pas présent au sommet. « Il est toujours soumis à une politique colonialiste ».

    « Je refuse de l'appeler sommet des Amériques », a dit Ortega.

    L'ingérence usaméricaine ne peut pas être considérée comme "de l'histoire"

    Ortega a aussi rappelé d'autres ingérences usaméricaines, comme celle de la Playa Girón à Cuba, quand les forces usaméricaines se sont impliquées dans une tentative d'invasion de l'île. Ortega a souligné qu'Obama, qui était âgé alors de 3 mois et demi, n'a évidemment pas de responsabilité en ce qui concerne Playa Girón, mais que de toutes manières ces faits ne peuvent pas être considérés comme une simple histoire d'un passé lointain. Il a rappelé que le 11 avril 2002, les USA ont été liés à la tentative de renverser et d'assassiner Hugo Chávez, et que par le biais de leurs porte-paroles ils ont reconnu et ont donné raison aux auteurs du coup d'État. « Nous avons donc raison de dire que ceci n'est pas l'histoire, quand ces faits se sont produits contre l'institution d'un peuple et d'une nation il y a 7 ans à peine ».

    Il a expliqué que le sous-développement et la pauvreté que vivent les peuples d'Amérique centrale, sont les causes de l'émigration, « et la seule manière de contenir ce flux d'immigrants vers les USA ne se fait pas en érigeant des murs ni en renforçant la surveillance militaire, ou en développant des surveillances conjointes ou une politique répressives La seule manière de freiner l'émigration vers les USA est d'apporter des fonds sans condition politique ni les conditions imposées par le FMI aux pays d'Amérique centrale ».

    Nous voulons des changements, mais il faut discuter desquels

    Il a rappelé que « nous voulons tous un changement », en se référant à la phrase qui a rendu célèbre Barack Obama au cours de sa campagne présidentielle. Mais il a souligné que le Nicaragua, avec Haïti, la Bolivie, le Honduras et d'autres pays, font partie des pays les plus pauvres de l'hémisphère, et cela bien « qu'ils aient respecté au pied de la lettre la prescription néolibérale, qu'ils ont appliqué durant 16 ans, de 1990 à 2007 ».

    « Nous voulons des changements, mais sur quels types de changements devons-nous nous mettre d'accord ? Des changements pour maintenir le statu quo, ou pour sauver un modèle qui a démontré son succès pour concentrer des richesses, développer la pauvreté et multiplier la misère ? Il s'agit d'un problème d'ordre éthique et moral ».

    Il a indiqué que cette année le Nicaragua souffre d'une chute de sa croissance économique d'environ 1,5%, alors que l'an passé sa croissance avait augmenté de 3% et même de 4%. « La région exige aujourd'hui plus que jamais des ressources pour le développement, pour pouvoir récupérer les indices de croissance établis », a t-il indiqué.

    Il a également critiqué le G 20. « Ce n'est ni éthique ni moral que le G20 soit celui qui prenne les grandes décisions de nos peuples. Il est l'heure que se soit le G192, c'est-à-dire, tous. Tous pour discuter, débattre, apporter des solutions à la crise. Rien de mieux qu'avec les pays d'Amérique centrale ».

    Refus du projet de Déclaration Finale

    Il a lu également une partie de la déclaration du Sommet de l'ALBA, dans laquelle la Bolivie, Cuba, la Dominique, le Honduras, le Nicaragua et le Venezuela déclarent que le projet de Déclaration du Vème Sommet des Amériques est « insuffisant et inacceptable » du fait « qu'il ne donne pas de réponse au sujet de la crise économique mondiale » et « qu'il exclut Cuba sans justification, sans mentionner le consensus général existant dans la région qui condamne le blocus et les tentatives d'isolement ».

    Le capitalisme est en train de faire disparaître l'humanité et la planète. Ce que nous vivons est une crise économique mondiale systémique et structurelle et non pas une crise cyclique de plus. Le capitalisme a provoqué la crise écologique en soumettant les conditions nécessaires à la vie sur la planète à la prédominance du marché et du profit.

    La crise économique mondiale, la crise climatique, alimentaire, énergétique sont le produit de la décadence du capitalisme qui menace de mettre un terme à l'existence même de la vie et de la planète. Pour éviter ce dénouement il est nécessaire de développer un modèle alternatif au système capitaliste. Un système de :

    - Solidarité et de complémentarité et non de concurrence.

    - Un système en harmonie avec notre Terre Mère et non celui de pillage des ressources naturelles.

    - Un système de diversité culturelle et non d'anéantissement de cultures et d'imposition de valeurs culturelles et de styles de vie étrangers aux réalités de nos pays.

    - Un système de paix basé sur la justice sociale et non sur des politiques et des guerres impérialistes.

    - Pour simplifier, un système qui rétablisse la condition humaine de nos sociétés et de nos peuples et qui ne les réduise pas à de simples consommateurs ou marchandises.

    Nous voulons un monde où tous les pays, grands et petits, aient les mêmes droits et où il n'existe pas d'empire. Nous plaidons pour la non-intervention. Nous devons renforcer, comme unique voie légitime pour la discussion et l'analyse des agendas bilatéraux et multilatéraux du Continent, la base du respect mutuel entre les États et les gouvernements, sous le principe de la non-ingérence d'un État sur un autre, de l'inviolabilité de la souveraineté et de l'autodétermination des peuples.

    Au sujet du blocus des USA contre Cuba et l'exclusion de ce pays du Sommet des Amériques, les pays de l'Alternative Bolivarienne pour les Peuples de Notre Amérique réitérons la Déclaration adoptée le 16 décembre 2008 dernier, par tous les pays d'Amérique latine et des Caraïbes insistant sur la nécessité de mettre fin au blocus économique, commercial et financier imposé par le gouvernement des USA contre Cuba, y compris l'application de la loi Helms-Burton.

    Nous sommes fermement convaincus que le changement, que tout le monde espère, ne peut venir que de l'organisation, de la mobilisation et de l'unité de nos peuples ».

    Et il a conclu en indiquant : « Le modèle actuel de développement n'est plus possible ni durable. Continuer sur le modèle actuel de développement c'est continuer à creuser la tombe dans laquelle nous irons tous. La seule façon de nous sauver tous est de changer le modèle, pour des raisons d'éthique, de morale et de valeurs ».

    (1) Playa Girón : Petite plage située dans la baie des Cochons (Bahía de Cochinos) sur la côte méridionale de l'île de Cuba, dans une zone marécageuse de la province de Matanzas, à l'ouest de la ville de Cienfuegos.
    L'endroit est devenu célèbre à la suite d'une péripétie des relations internationales, connue sous le nom de débarquement de la Baie des Cochons le 15 avril 1961, pendant laquelle les opposants à la révolution cubaine débarquèrent avec l'aide et le matériel de la CIA pour reprendre l'île de Cuba aux castristes.
    Le terme en réalité ne se réfère pas à des cochons, mais à une sorte de poisson également appelé cochino en espagnol cubain. Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Baie_des_Cochons

    Traduction : Esteban

    Révision : Fausto Giudice

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    Source :
    Ortega avergonzado por la ausencia de Cuba en Cumbre de las Américas
    Article original publié le 17/4/2009
    sur l'auteur
    Esteban G. et Fausto Giudice rédacteur du blog Basta ! Journal de marche zapatiste sont tous deux membres de Tlaxcala.
    URL de cet article sur Tlaxcala : http://www.tlaxcala.es/pp.asp?reference=7470&lg=fr

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