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30 mars 2011 3 30 /03 /mars /2011 00:57

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La Paz, 29 mars (PL-RHC).- Les députés du Mouvement vers le Socialisme, MAS, demandent l’expulsion de la Bolivie, de l’Agence étasunienne pour le Développement International (USAID).

Ils vont proposer l’élaboration d’une norme qui régule le travail des organisations non gouvernementales (ONG) dans le pays.

Edwin Tupa responsable du groupe des députés du Mas à la chambre basse, a indiqué qu’il existe des preuves montrant que l'USAID est un autre chaînon de l’ingérence de Washington dans des affaires intérieures des pays, derrière une mascarade de coopération, des séminaires et des ateliers sur la solution de conflits.

Il a dénoncé que l’empire dissémine des organisations clandestines dans le pays, pour déstabiliser le gouvernement élu démocratiquement.

Le sénateur du Mas Isaac Ávalos révèle que cette entité nord-américaine se faufile jusque dans les secteurs les plus humbles et arrive à les diviser.

Le président du sénat, René Martínez, considère qu’il est nécessaire d’évaluer le séjour de l’USAID en Bolivie et précise que tout comme l’Agence anti- drogues des Etats-Unis (DEA) et l’Ambassade étasunienne, l'USAID réalise des opérations qui ne sont pas de son ressort. En 2008 la DEA qui aidait des groupes d’oppositions ainsi que l’ambassadeur nord-américain Philip Goldberg, ont été expulsés de la Bolivie.


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23 mars 2011 3 23 /03 /mars /2011 00:51

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Vendredi dernier, lors d’une cérémonie qui s’est tenue à Quito (Équateur) et à laquelle ont participé plusieurs ministres des Affaires étrangères de la région, le traité constitutif de l’Union des nations sud-américaines (Unasur) est officiellement entré en vigueur après avoir été ratifié par la majorité des États membres de l’institution, provoquant ainsi la « naissance juridique » de l’organisation régionale. En effet, pour que cet accord – qui a été signé le 23 mai 2008 dans la capitale brésilienne – devienne opérationnel, il devait avoir été ratifié par au moins neuf des douze États membres, seuil qui a été atteint avec l’adhésion formelle de l’Uruguay et de la Colombie à l’organisation régionale au début de l’année 2011. Pour l’instant, seuls le Brésil et le Paraguay n’ont pas ratifié ledit traité.

« L’institutionnalisation de l’Unasur nous [l’Amérique du Sud] permettra de compter sur un organisme de cohésion cherchant des réponses intégrales et coordonnées aux crises du XXIe siècle », a tenu à souligner le président équatorien, Rafael Correa, dont le pays a exercé la présidence tournante de l’Unasur jusqu’en novembre dernier avant de la céder au Guyana. C’est d’ailleurs le chef d’État équatorien qui a présidé la cérémonie d’inauguration et qui a posé la première pierre du Siège du Secrétariat général de l’Unasur. Cet édifice sera situé dans la capitale équatorienne et portera le nom de Nestor Kirchner, en l’honneur de cet ex-président argentin qui a été le premier secrétaire général de l’Unasur jusqu’à son décès le 27 octobre 2010.

Après la cérémonie, les ministres des Affaires étrangères de l’Amérique du Sud se sont finalement entendus pour que la Colombie et le Venezuela se partagent le poste de secrétaire général de l’Unasur jusqu’en 2013. Conformément à une proposition brésilienne, Maria Emma Mejía, ancienne ministre colombienne des Affaires étrangères, et Alí Rodríguez, ministre vénézuélien de l’Électricité, occuperont en alternance cet important poste. La première exercera cette fonction de 2011 à 2012 et le second prendra la relève de 2012 à 2013.

CEI. Laval, Canada, le 17 mars 2011

Sources :

 Diana Holguin, « Miembros de Unasur celebraron tratado constitutivo », CRE (Équateur), 11 mars 2011

- « Canciller colombiana : Colombia pasó del banquillo a dirigir la Unasur », DPA, 14 mars 2011

- « Entra en vigencia tratado de Unasur », El Universal (Venezuela), 11 mars 2011

- « Venezuela y Colombia alternarán la Secretaría General de Unasur », EP, 12 mars 2011

Source : elcorreo

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17 mars 2011 4 17 /03 /mars /2011 00:20

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N'oublions pas le Honduras, c'était hier dans l'espace temps, aujourd'hui, en Egypte, en Tunisie,en Libye, au Bahreïn, au Yémen,... le souffle profond de la révolte des peuples donne de formidables coups de boutoir au système oppresseur, et cela sera ainsi jusqu'à la victoire des peuples ou la destruction de l'humanité par le capitalisme. Le socialisme ou la barbarie.

 

Documentaire de Katia Lara, 90’, 2010

Un an et demi après le coup d’Etat au Honduras, dont les effets durent aujourd’hui encore dans l’indifférence médiatique, ce documentaire retrace cet événement, montre la lutte pacifique d’un peuple qui résiste face à la dictature, et propose des clés pour comprendre la nature profonde de ce soubresaut politique en Amérique latine.


SYNOPSIS

René, jeune Hondurien, est acteur amateur dans les spots télévisés de promotion du référendum sur la nouvelle Constitution au Honduras. Le 28 juin 2009, au lieu d’un référendum, survient un brutal coup d’Etat : l’armée séquestre et fait sortir du pays le président Manuel Zelaya. René, à l’instar de milliers d’hommes et de femmes, rejoint le Front contre le Coup. Un Honduras inédit se fait jour : un peuple qui résiste, qui malgré le muselage de la presse, la violence et la mort, se soulève dans les rues pour défendre ses droits. Le film raconte leur histoire.

KATIA LARA, réalisatrice, exilée en Argentine

« Il n’y a pas de démocratie dans un pays où des milliers d’hommes et de femmes doivent choisir chaque jour entre la résignation et l’exil. J’ai aujourd’hui le privilège et la responsabilité de raconter l’histoire de notre résistance. »

« Ça a été dur et douloureux. On a perdu des compagnons courageux, on n’envisageait pas l’exil. Mais cette expérience a aussi été un formidable détonateur pour notre volonté de reconstruire le Honduras par le biais d’un nouvelle Constitution, pour continuer à croire en une Amérique latine unie par la solidarité et la dignité. »

Visitez le blog du film (avec bande-annonce) : http://quiendijomiedofilm.blogspot.com

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16 mars 2011 3 16 /03 /mars /2011 09:46

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Par César Paredes, journaliste de Semana.com

(
Traduction ARLAC)


Caterina Heyck est avocate et chercheuse en matière de résolution de conflits armés.

ENTRETIEN Caterina Heyck Puyana, ancienne conseillère de plusieurs gouvernements, a défendu l'efficacité des négociations dans la libération d'otages. En outre, elle a proposé un accord humanitaire comme première étape sur la voie de la résolution du conflit armé colombien.



Mardi 1er mars 2011

En 2004, elle a publié un livre intitulé “Oui à l'accord humanitaire”, après avoir été conseillère auprès de plusieurs ministres de l'intérieur (dans les gouvernements de Ernesto Samper et Andrés Pastrana), gouverneur chargée du département de l'Amazonas, secrétaire générale chargée du Ministère et conseillère du Haut-commissaire pour la Paix au début du gouvernement de Álvaro Uribe. Ces dernières années, elle s'est consacrée la recherche, à l'accompagnement des familles de politiciens pris en otage et à la défense d'une issue négociée au conflit armé.

Elle se nomme Caterina Heyk Puyana, avocate, collaboratrice de Semana.com, qui a présenté il y a quelques jours en Colombie sa thèse de doctorat européen soutenue à l'Institut de la Paix et des Conflits de l'Université de Grenade en Espagne et à l'Université de Leiden, aux Pays-bas, avec le soutien de l'Union européenne. Sa thèse, intitulée “Droit international, accord humanitaire et résolution pacifique de la prise d'otage”, propose comme toile de fond pour une issue négociée au conflit son “humanisation”. Et comme première étape, la chercheuse propose un accord humanitaire, en d'autres termes, le droit à la vie et à la liberté des 17 soldats encore aux mains des Farc.

La semaine dernière, Heyck a rencontré les "Colombiennes et des Colombiens pour la paix" à Buenos Aires, Argentine, où elle s'est entretenue notamment avec Piedad Córdoba, Federico Mayor Zaragoza, ancien directeur de l'UNESCO, Adolfo Pérez Esquivel, prix Nobel de la paix et des représentantes des Mères de la Place de mai. Le sujet : la paix en Colombie.

Elle a présenté à cette occasion une synthèse de ses recherches fondées sur la méthode du Norvégien Johan Galtung, selon lequel les conflits peuvent être traités comme une maladie : il faut commencer par poser un diagnostic, puis établir un pronostic et enfin proposer une thérapie. En l'occurrence, elle insiste sur l'accord humanitaire, sujet sorti il y a plusieurs mois du débat tandis que le Gouvernement exigeait à sa place que les Farc libèrent ceux qui sont encore entre leurs mains, sans contreparties, pour que s'ouvre la porte du conflit.

Semana.com s'est entretenu avec Heyck, qui a expliqué en quoi ont consisté ses recherches et quelles sont les bases juridiques qui soutiennent la viabilité d'un accord humanitaire.

Semana.com : Quel a été le diagnostic de la séquestration ?

Caterina Heyck Puyana : Le diagnostic correspond à l'analyse de l'histoire, de l'évolution, de la participation des groupes armés, et de la réponse du gouvernement au problème de la prise d'otages. Une des conclusions de cette partie de la recherche est qu'on connaît mal les chiffres et que les disparus ont été effacés des statistiques.

J'ai aussi documenté les conditions de toutes les prises d'otages, en lisant tous les livres que les otages ont écrit sur leur captivité. La conclusion est que dans ces conditions, il n'est pas possible de garantir le droit à la vie et que les otages craignent les opérations de libération parce que chaque fois qu'il y a des survols, le risque est imminent. Par exemple, Orlando Beltrán s'est retrouvé paralysé lors d'une de ces opérations.

Semana.com : Quel livre avez-vous préféré ?

C.H.P. : Ils m'ont tous intéressée parce que j'y ai découvert et compris ce qu'est la réalité de la captivité. Deux m'ont appris d'autres choses. Dans le récit de Oscar Tulio Lizcano, j'ai pu pénétrer dans la vie des guérilleros, voir comment ils sont, ce qui les a conduits à rejoindre la guérilla. Une conclusion que j'en ai tirée, c'est que la plupart des guérilleros preneurs d'otages sont d'une certaine manière eux aussi séquestrés : beaucoup sont mineurs, recrutés contre leur gré, ou par la force des circonstances. Une fois qu'ils sont dans la guérilla, ils ne peuvent plus en sortir parce que toute désertion se paie par l'exécution.

Semana.com : En quoi a consisté le pronostic ?

C.H.P. : Dans cette partie de ma thèse, j'ai passé en revue les précédents dans le monde concernant les opérations de libération et la négociation. En premier lieu, j'ai exposé la “politique pragmatique d'Israël” qui a sorti de prison des milliers de prisonniers, non seulement en échange de la remise de combattants mais aussi de la dévolution de cadavres. J'ai également enquêté sur ce que furent les négociations en Afghanistan, au Pakistan et celle du gouvernement espagnol face aux captures de bateaux de pêche par des pirates dans l'océan Indien et par Al Qaida au Maghreb islamique.

Semana.com : A quoi croyez-vous qu'est due cette politique pragmatique du gouvernement d'Israël ?

C.H.P.: Tout d'abord, parce que le service militaire est obligatoire. Dès lors, la libération de combattants est une façon de répondre aux familles, une contrepartie de l'État qui profite de leurs enfants dans le conflit. Il y a également des facteurs de type religieux tels que l'importance que revêt l'enterrement des morts, ou ce que signifie le fait d'appartenir au “peuple d'Israël”.

Semana.com : Que croyez-vous qu'un État militariste vient chercher dans la négociation ?

C. H.P. : Dans un État militariste, la négociation de l'échange n'est pas considérée comme une étape vers la résolution d'un conflit ; ce que cherche l'État, c'est à manifester de la reconnaissance pour la vie des militaires du pays et être conséquent avec son importance dans la société.

Semana.com : continuons avec le pronostic …

C. H.P. : J'ai étudié les nombreux cas de négociation en Colombie, comme la séquestration de Juan Carlos Gaviria, frère de César Gaviria, de l'ancien ministre Fernando Londoño y Londoño, la prise de l'ambassade de la République Dominicaine, l'échange du gouvernement Pastrana, entre autres. Dans tous ces cas, la négociation a donné des résultats au niveau du devoir fondamental de l'État qui est de garantir le droit à la vie de ses citoyens.

J'ai également analysé point par point la position du gouvernement de Álvaro Uribe. En dépit des libérations de guérilleros prisonniers, comme dans le cas de Granda, il n'y a réellement jamais eu de volonté de dialogue, et il n'y a eu que des agitations politiques opportunistes, selon la conjoncture.

Semana.com : Et quels sont les précédents d'opérations de libération ?

C.H.P. : Des cas tels que la libération des sportifs israéliens au Jeux olympiques de Munich en Allemagne (1972), l' Opération Entebbe (Ouganda, 1976), l'Opération Chavín de Huantar (Pérou, 1996), la libération du Théâtre de Moscou, avec des gaz asphyxiants (Russie, 2002), la prise du collège de Beslán (Ossétie du Nord, 2004) ou les cas locaux tels que la prise du Palais de justice, les tentatives de libération de Diana Turbay (1991), du gouverneur de l'Antioquia, Gilberto Echeverry (2003), et du gouverneur du Caquetá, Luis Francisco Cuéllar (2009), entre autres; tous ont laissé des bilans tragiques de pertes de vies humaines. Dans quelques cas, la riposte disproportionnée des gouvernements a anéanti les possibilités d'issue négociée, ce que l'on ne peut considérer comme des victoires militaires.

Semana.com : Et l'Opération Jaque, qui est considérée par l'actuel ministre de la Défense, Rodrigo Rivera, comme une oeuvre d'art ?

C.H.P. : Après avoir lu plusieurs versions de cette histoire et analysé les informations, je crois que ce fut une négociation économique déguisée en libération.

Semana.com : Et la thérapie …

C.H.P. : La thérapie proposée est l'application du Droit international humanitaire (DIH), des Droits
humains et la théorie de l'Investigation pour la paix.

En approfondissant l'étude du DIH applicable aux conflits armés à caractère non international, j'ai constaté qu'il existe un vide dans la définition de “combattant”. Pour le CICR, les combattants ne sont pas tous les membres d'un groupe armé illégal, mais ceux qui sont en “fonction continue de combat” (un guérillero cuisinier ou infirmier ne serait pas un combattant, par exemple). Pour sa part, la CIDH (comme dans le cas célèbre de La Tablada – en Argentine) considère que les membres des groupes armés illégaux sont “des civils qui perdent le droit à la protection face aux attaques lorsqu'ils participent directement aux hostilités”. La Cour Suprême de Justice d'Israël, dans un jugement important rendu en décembre 2006, lorsqu'elle a examiné la légalité de la politique d'assassinats sélectifs de ce gouvernement, a déterminé que les membres de groupes terroristes sont des “civils” qui perdent le droit à la protection en cas de participation aux hostilités.

Comme on le voit, la détermination de la condition de combattant est fondamentale. Ce qui est réellement en jeu, c'est la garantie du plus fondamental des droits humains : le droit à la vie.

Semana.com : De quelle manière le discours antiterroriste a-t-il affecté les principes dont vous faites état ?

C.H.P. : La doctrine de la guerre contre la terreur de George W. Bush a essayé de rester en marge de tout référent normatif, d'exclure l'application des droits humains, puisqu'il s'agit d'une guerre, et en même temps, de nier la validité du DIH et par conséquent de sa régulation des droits des combattants et prisonniers de guerre.

Dans une situation de guerre, le droit à la vie disparaît. Le problème est de savoir comment on entend l'exception dans un conflit armé interne. Par exemple, comment garantit-on le droit à la vie d'un mineur qui a été recruté contre son gré, qui a le droit de déserter et ne le fait pas parce qu'il sera tué. C'est pourquoi j'estime contestables les bombardements indiscriminés dans lesquels périssent probablement des mineurs. En Colombie, nous avons une distorsion des droits en raison de la prolongation du conflit. C'est ainsi que se sont produits des phénomènes macabres comme les faux positifs, qui sont des exécutions sommaires dans lesquelles on fait passer des civils pour des combattants afin de rendre compte de résultats militaires et d'obtenir des avantages. Tout cela parce que nous nous habituons à ne pas nous interroger sur la légalité des victimes de la guérilla.

Semana.com : mais les guérillas ont, elles aussi, contribué à la dégradation du conflit…

C.H.P. : C'est indiscutable. La séquestration de civils, les mines antipersonnel, l'emploi d'armes non conventionnelles. Tout cela a contribué à la dégradation du conflit. Demander à la guérilla de respecter le DIH est nécessaire, tant pour elle que pour l'État, pour qui c'est une obligation. Ce qui se passe, c'est qu'une partie est institutionnalisée tandis que l'autre ne l'est pas. Il apparaît parfois que lorsque l'on défend le dialogue, on court le risque d'être taxé de défendre la guérilla. Absolument.

Semana.com : Que signifierait en Colombie l'application d'un accord humanitaire ?

C.H.P. : L'application du DIH et la régularisation du conflit contribueraient à la définition de qui sont les combattants et qui ne le sont pas. Avec l'échange humanitaire, outre la libération de ces personnes, les Farc s'engageraient à respecter le DIH et par conséquent à en finir avec les prises d'otages. Tenter d'amorcer un dialogue en cessant les hostilités et les combats est naïf. La première chose à faire, c'est “humaniser" le conflit, définir qui sont les combattants et écarter la population civile. En outre, il convient de souligner que l'échange vise à privilégier la vie des soldats – des combattants, qui sont tous colombiens.

Semana.com : Croyez-vous que dans les conditions du conflit, il est possible d'appliquer un accord humanitaire ?

C.H.P. : En Colombie, l'application du DIH est un impératif légal et constitutionnel. Par le passé, on a tenté de voter une loi contre les prises d'otages qui interdisait le paiement de rançons. La Cour constitutionnelle a déclaré que ceux qui recouraient au paiement le faisaient "par nécessité” et en raison du devoir de solidarité avec les victimes, pour la protection des droits humains dont jouissent les citoyens, devoir qui est consacré dans la Charte politique.

Dans le monde, il y a deux législations qui consacrent explicitement le droit à la paix : la Charte africaine et la Constitution colombienne. À l'article 22 de notre Constitution, la paix est consacrée non seulement comme un droit mais comme un devoir. La Cour constitutionnelle a déclaré que ce droit est le fondement de l'État et de la société, et qu'il impose aux autorités de rechercher la paix. Cela nous amène à penser que tout Colombien non seulement a le droit de chercher le dialogue pour résoudre un conflit mais qu'il s'agit de l'exercice d'un devoir. À l'évidence, une telle faculté ne signifie pas qu'il peut décréter une opération militaire ou modifier les institutions, mais tous les citoyens ont droit au dialogue.

Semana.com : Chaque fois qu'il y a des libérations, on reparle de la possibilité d'un rapprochement entre le Gouvernement et la guérilla. Il y a quelques jours, un groupe a commencé à lancer sur Internet la collecte de signatures pour empêcher que le gouvernement dialogue avec les Farc. Qu'en pensez-vous ?

C.H.P. : J'insiste, la paix est un droit et un devoir constitutionnel. Des initiatives comme celle-ci montrent l'absence de solidarité des gens. Il est incroyable qu'en Colombie, des citoyens soient séquestrés depuis plus de 13 ans et que nous restions si indifférents. En Espagne, ils ont payé pour la libération de leurs citoyens pris en otages par des pirates somalis et en peu de temps, ils ont été libérés. Il existe de nombreux cas semblables. Au lieu de valoriser le travail des "Colombiennes et Colombiens pour la Paix", le président Uribe a préféré les appeler le “Bloc intellectuel des FARC”. Quelle méconnaissance de la Charte politique ! Comme nous l'avons vu, rechercher la paix est un devoir constitutionnel et un droit que personne ne peut nous enlever.

Semana.com : Finalement, pour une issue négociée, que signifierait la mort de Alfonso Cano ?

C.H.P. : Indépendamment de qui est à la tête des Farc, l'important est de toujours privilégier le dialogue.

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16 mars 2011 3 16 /03 /mars /2011 09:37

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 (Traduction ARLAC)

| EFE

Bogotá –  Les massacres ont augmenté de 40% en Colombie en 2010, les nouvelles bandes criminelles s'étant renforcées au point de devenir la principale menace, annonce aujourd'hui l'ONU dans son rapport annuel sur les droits de l'homme dans ce pays d'Amérique du Sud.

Pendant la présentation, le représentant à Bogotá du Haut-Commissaire des Nations Unies pour les droits de l'homme, Christian Salazar, a exprimé la préoccupation de cet organisme face à "une augmentation de la violence engendrée par ces groupes armés illégaux".

Ces bandes criminelles ou "bacrim", comme les appelle le Gouvernement, ont commis "des homicides, des menaces, des extorsions et des actes de violence sexuelle, et provoqué des déplacements forcés individuels et collectifs", selon Salazar.

"Il est particulièrement préoccupant de constater la forte croissance des massacres (40%) dans le contexte de disputes violentes entre ces groupes et entre les factions d'un même groupe",  a-t-il précisé, en qualifiant ces organisations de "groupes armés illégaux apparus dans le sillage de la démobilisation des organisations paramilitaires".

Il a ainsi fait référence aux quelque 30.000 membres des Autodéfenses unies de Colombie (AUC) qui se sont livrés au Gouvernement en 2006 après un accord avec celui qui était alors président, Álvaro Uribe.

Mais, en dépit de cette démobilisation, "il y a des éléments de continuité", puisque "12% des capturés appartenaient aux AUC", a insisté le représentant de l'ONU.

"De nombreux commandements intermédiaires des AUC occupent des postes clés dans ces nouveaux groupes", a dit Salazar, en indiquant qu'environ 50% des chefs actuels viennent des escadrons de la mort qui ont semé la terreur en Colombie pendant des années.

Pour Salazar, "le mobile fondamental est la recherche d'un profit économique à partir d'activités illicites", raison pour laquelle "ils exercent un contrôle social et recréent des structures similaires à la délinquance organisée ", "sans afficher [cependant] une idéologie ou des intentions politiques claires et cohérentes".

"Ces bandes sont la principale menace contre l'État de droit et les droits humains en Colombie",  a-t-il remarqué, avant de préciser qu'elles sont en outre les auteurs de la plupart des massacres perpétrés en 2010.

Rien que dans le département nordique de Córdoba, berceau des AUC, "on a enregistré dix massacres en huit mois, dont cinq entre octobre et novembre", a-t-il ajouté.

"Parmi les victimes de ces groupes figurent des dirigeants sociaux, des défenseurs des droits humains et des fonctionnaires", ainsi que des indigènes,  des Afro-colombiens et des personnes qui refusent simplement de collaborer ou qui demandent qu'on leur rende les terres qui leur ont été usurpées, a précisé Salazar.

 

http://latino.foxnews.com/latino/politics/2011/02/24/las-masacres-en-colombia-crecieron-40-por-ciento-en-2010-dice-la-onu/

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13 mars 2011 7 13 /03 /mars /2011 11:57

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La patience n’est sans doute pas la première vertu des dirigeants colombiens. Empressés d’annoncer à qui le plus fort la fin des FARC, ils encourent le risque de se ridiculiser si ces dernières parviennent, une nouvelle fois encore, à déjouer les tentatives militaires de leurs adversaires. Mais peut être bien que le ridicule n’effraie pas un gouvernement qui n’hésite pas à habiller des cadavres de civils assassinés avec des tenues de guérilleros afin de les exposer comme trophées de la lutte “anti-terroriste” ; poussant la gaffe jusqu’à leur mettre des bottes neuves et à l’envers (1). Non, le ridicule ne gêne pas un gouvernement dont l’armée déclarait, il y a quelques années, la mort de trois chefs guérilleros et qui, le 8 mars 2011, reconnaissait qu’ils « sont vivants et avec plus de pouvoir qu’avant » (2) (il s’agit d’Albeiro Cordoba”, de “Byron Yepes” et de “Campesino”). Non, décidément le ridicule n’a pas sa place au sein des autorités colombiennes qui, en mars 2006, organise la mise en scène d’une démobilisation fictive du Front Cacica Gaitana des FARC et dont les fuites éclaboussent l’armée aujourd’hui. Selon des témoins, sur les 66 supposés guérilleros, seules 14 étaient réellement membres de la guérilla. Pour le reste il s’agissait de vagabonds et marginaux recrutés pour l’occasion (3). L’armée colombienne a néanmoins réussi à porter des coups durs considérables à la guérilla grâce aux bombardements ciblés, enfin, même si parfois dans la foulée c’est une jeune adolescente qui périt sous les bombes (4). La mort de Jorge Briceño, alias Mono Jojoy, le 22 septembre 2010, a été amplement exploité comme le signe de la phase descendante de la guérilla.

Dans ce jeu du chat et de la souris, la jeune combattante hollandaise Tanja Nijmeijer, alias “Alexandra”, reste introuvable (5). Mis en échec sur leur propre sol, les services de renseignements colombiens s’en vont chasser les souris en Europe. Le 15 février 2011, Leyla Ordoñez, militante du Parti Communiste de Colombie, réfugiée politique vivant à Madrid, est arrêtée par les autorités espagnoles et risque l’extradition. Le gouvernement colombien l’accuse d’appartenir au groupe insurgé et d’en être le contact européen. Rapidement l’info circule et les dénonciations se multiplient de la part des groupes politiques de gauche radical. Le lendemain, Leyla Ordoñez est mise en liberté par la justice espagnole avec l’assurance qu’il « n’existe pas de risque de fuite » (6) de la jeune femme de 39 ans.

Mais le record en matière de chasse à l’homme revient à Victor Ramon Vargas, 36 ans, qui a réussi à ce qu’Interpol déclenche, mercredi 9 mars 2011, le “code rouge” (son plus haut niveau d’alerte) pour sa capture, selon Semana.com (7). Accusé d’entretenir des liens avec le groupe séparatiste basque ETA pour le compte de la guérilla colombienne, Ramon Vargas, alias “El Chato”, aurait tenté de planifier des attentats en Espagne notamment contre les anciens présidents colombiens Andrés Pastrana et Alvaro Uribe.

Tout ceci n’effrite en rien l’optimisme des autorités colombiennes. Le 7 mars dernier le ministre de la Défense, Rodrigo Rivera, a annoncé que mars « sera un mois noir » pour les FARC (8). L’armée colombienne a récemment accentué son offensive à l’encontre du “Bloque Central” où se trouve, selon eux, le principal dirigeant guérillero, Alfonso Cano. A son propos le président Santos avait déclaré en février : « nous savons exactement où il se trouve (...) il a notre souffle sur sa nuque » (9). Le tout étant de savoir si cette proximité résulte d’un rapprochement de la part des militaires colombiens ou, à l’inverse, de celui des guérilleros qui, selon le général Henry William Torres, entament des opérations afin de se réinstaller dans la province de Cundinamarca (au centre du pays) où se trouve la capitale, Bogota (10).

Loïc Ramirez

URL de cet article 13039
http://www.legrandsoir.info/Colombie-La-nuque-de-Cano.html
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10 mars 2011 4 10 /03 /mars /2011 01:05

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Interview avec le vidéojournaliste colombien Jorge Enrique Botero

Telesur

Question : Quelle première lecture pourrait-on faire de la partie Colombie des révélations de Wikileaks qui commencent à paraître dans le journal colombien El Espectador ?

Jorge Enrique Botero : Y compris les secteurs les plus traditionnels de la société colombienne qui ont toujours été favorables aux États-Unis ont été étonnés par les révélations publiées par El Espectador et provenant de Wikileaks, en raison des niveaux d’abjection auxquels sont arrivés les fonctionnaires du gouvernement du président Uribe Vélez, le haut commandement militaire, ainsi que certaines personnalités issues du monde politique ou économique.

C’est un vrai défilé d’agenouillement des dirigeants colombiens devant Washington, si bien que Semana, qui n’est pas exactement une revue de gauche, se demande si le bureau de la présidence colombienne se trouve à la Maison Blanche ou à la Casa de Nariño. Chez beaucoup de Colombiens ces câbles ont révélé une situation honteuse parce qu’il s’agit d’une longue période d’abjection et de servilité des dirigeants colombiens devant Washington.

Question : À la suite de la publication de ces câbles certains médias ont fait remarquer que l’ambassade des États-Unis ressemble à un confessionnal. D’autres sur Internet disent que les fonctionnaires colombiens passaient par les magasins de sport pour acheter des genouillères avant d’aller à l’ambassade des États-Unis. Que pensez-vous de ces réactions ?

Jorge Enrique Botero : Ces expressions de l’humour populaire, cet humour collectif, sont le reflet de l’indignation qui existe dans toute la société colombienne devant la confirmation de ce que nous imaginions depuis toujours, nous avions toujours su, qui a été très dénoncé par les médias indépendants, devant le fait que nous étions une espèce de colonie, une espèce de porte-avion, pour les États-Unis, une espèce d’Israël en Amérique latine. Les preuves apparues avec ces câbles, ces messages des fonctionnaires de l’ambassade états-unienne à leurs chefs du département d’État, ont confirmé tout cela, et cela a fait qu’une grande vague d’indignation a touché tout le pays. Ces câbles apportent de terribles confirmations, de façon très concrète. Avec ce qu’a déjà publié El Espectador, par exemple, on voit très clairement la haine et l’esprit anti-vénézuélien qui a caractérisé pendant huit ans le gouvernement du président Uribe, sa haine, son rejet viscéral du président Chávez. Cela apparaît lors de plusieurs conversations qu’il a eues avec les ambassadeurs états-uniens.

Ces câbles ont également fait apparaître que le gouvernement Uribe a espionné pendant huit longues années, aux moyens d’écoutes téléphoniques, des membres de l’opposition, des journalistes et des magistrats de la Cour suprême. Ils ont également montré, par exemple, que pendant le gouvernement d’Uribe il y a eu des démobilisations fictives, fausses, aussi bien de guérilleros que de paramilitaires. Une autre chose, importante : ce qu’a publié El Espectador montre aussi le lien étroit qui existe entre plusieurs commandements militaires et les groupes paramilitaires et narcotrafiquants qui ont dévasté les campagnes colombiennes pendant dix ans.

Question : Comme tu disais, tout cela avait déjà été dénoncé en Colombie par beaucoup de médias indépendants et par des militants. Mais quel impact peuvent avoir ces confirmations dans le futur dans les procès qui sont encore en cours en Colombie, pour rendre justice, y compris dans le cas de l’ex-président Álvaro Uribe ?

Jorge Enrique Botero : Je crois qu’elles vont avoir un impact important. Certains hauts fonctionnaires du gouvernement Uribe ont déjà été cités devant la justice pour répondre des accusations qui existaient déjà et qui ont été confirmées par ces câbles. Ces câbles d’une certaine façon vont se convertir en éléments de preuve dans les très importants procès qui sont déjà ouverts contre de hauts fonctionnaires du président Uribe et contre le président Uribe lui-même.

Question : Je voudrais profiter de cette conversation avec vous pour parler d’un fait récent qui s’est produit en Colombie, les libérations de personnes qui étaient retenues par les FARC. Ce processus a généré beaucoup d’expectatives, un grand espoir que se produise un processus de paix dans votre pays. Comment analysez-vous cela ?

Jorge Enrique Botero : En la matière je suis modérément pessimiste et modérément optimiste. Je pense que ce qui vient de se produire dans le pays n’ouvre pas une porte de paix, n’ouvre même pas les fenêtres de la paix. C’est un interstice qui donne une petite lumière qui, je crois, peut donner aux Colombiens l’espoir que se produise, enfin, ce que notre société espère le plus : la paix.

Pendant le processus des libérations nous avons entendu le gouvernement national, le président Juan Manuel Santos lui-même, faire certaines allusions, dire que les clés de la paix n’ont pas été jetées à la mer, que les portes de la paix ne sont pas fermées à clé. Nous avons également entendu des déclarations du commandant principal des FARC, le commandant Alfonso Cano, qui disait « parlons », dans un esprit de proposition. Des voix dans différents secteurs de la société colombienne, des dirigeants politiques, des syndicalistes, se sont exprimées pour stimuler les possibilités qui s’ouvrent. Mais nous avons également entendu pendant les jours des libérations qui viennent de s’achever des propos très durs provenant des deux parties, s’accusant mutuellement. Nous avons écouté la personne commissionnée par le gouvernement pour ces libérations, Monsieur Eduardo Pizarro, faire référence, sur un ton proche de l’hystérie, à un épisode survenu pendant les libérations et qui a empêché qu’elles ne se produisent au moment convenu. Nous avons également entendu les FARC dénoncer des violations des accords par l’armée colombienne. Donc l’ambiance est encore tendue. À mon avis il y a encore beaucoup de chemin à parcourir sur ces questions mais je crois aussi que des forces suffisantes existent en Colombie pour rendre possible cette paix tant désirée.

Question : Vous nous parliez du documentaire Mission accomplie, votre dernière réalisation. Vous avez toujours été préoccupé et occupé par ces processus de libération, vous prenez soin de filmer cette réalité-là. En plus de ces dénonciations, qu’apporte de nouveau ce documentaire qui sera télévisé demain sur TeleSur ?

Jorge Enrique Botero : Le titre du documentaire appartient à la phrase finale prononcée par Piedad Córdoba lorsqu’elle a fait le bilan des jours d’efforts pour ramener à la maison plusieurs personnes qui étaient retenues par la guérilla. Disons que la grande nouveauté dans ce reportage c’est de montrer que cet épisode s’est déroulé dans sept départements colombiens, pratiquement la moitié du pays a été le théâtre de libérations. Il démontre également, avec des images, avec beaucoup de passages exclusifs, qui n’ont jamais été vus, que la puissance de feu de la guérilla, sa puissance militaire, son contrôle territorial sur de vastes régions de Colombie restent intact. Beaucoup de ces libérations se sont produites aux mêmes endroits où s’étaient produites les libérations antérieures, de l’année 2010, de l’année 2009, de l’année 2008. Disons que là le pouvoir territorial des FARC reste intact. Mais nous verrons aussi, et je souhaite insister sur ce point, des personnages complètement anonymes, pas aussi fameux que les personnes des libérations antérieures, comme Alan Jara, Moncayo, ou des personnages très connus comme Clara Rojas. Nous allons voir des personnages colombiens plutôt anonymes.

Source : www.telesurtv.net/secciones/entrevi...

Traduction : CPCP http://colombieparis.e-monsite.com/

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http://www.legrandsoir.info/Les-revelations-de-Wikileaks-montrent-la-servilite-du-gouvernement-colombien-devant-les-Etats-Unis-Telesur.html
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9 mars 2011 3 09 /03 /mars /2011 09:30

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Chavez, la situation en Libye et l'Empire Vidéo VOST

Lors de la réunion de l’ALBA à Caracas, en présence notamment de la Bolivie, de l’Equateur, de Cuba, du Nicaragua et du Venezuela, ont été prises diverses décisions notamment pour venir en aide à Haïti et à la Bolivie frappée par de nouvelles inondations.

Le Ministre des Affaires Etrangères de Bolivie, David Choquehuanca, a par ailleurs appuyé la création d’une Commission Internationale Humanitaire pour la Paix en Lybie, proposée par le Venezuela et a exprimé son refus absolu de toute intervention militaire et politique contre le peuple libyen.

“Nous saluons l’initiative du président du Venezuela, Hugo Chávez, et nous sommes d’accord pour réaliser tous les efforts internationaux possibles pour restaurer la paix dans tout le territoire du peuple frère libyen”, a déclaré Choquehuanca lors de la réunion à Caracas.

Il a demandé en ce sens au ministre des affaires étrangères vénézuélien qu’une position soir prise au terme de la réunion afin « de ne pas rester silencieux ».

Quant au Ministre des Affaires Etrangères de l’Equateur Ricardo Patino, il a vivement déploré « qu’on profite de ces circonstances pour préparer une invasion de puissances étrangères. On veut, on cherche à créer tout un contexte médiatique sur base d’informations qui ne peuvent vérifiées encore pour justifier l’invasion avec dans certains cas l’objectif clair de s’approprier ses ressources énergétiques » a-t-il dénoncé.

Récemment les Etats-Unis ou l’agence Russia Today ont admis manquer d’éléments pour confirmer les « bombardements de populations civiles » qui avaient fait les titres des grands médias.

“Nous croyons que l’important est que des missions de dialogue, de paix puissent rencontrer le peuple et le gouvernement libyens, dans le respect de sa souveraineté pour favoriser la sortie du conflit et des violences, et en ce sens nous appuyons aussi la médiation proposée par le président Chavez ».

Celui-ci a suggéré une médiation de l’ex-président des États-Unis Jimmy Carter, "connu pour sa capacité et sa bonne volonté" dans le cadre de cette démarche.

L’Espagne a salué l’initiative de paix proposée par le Venezuela, ainsi que la Ligue Arabe. Par contre la France de Sarkozy a rejeté l’initiative, tandis que le chancelier belge Louis Michel a appuyé une initiative militaire dès les premiers jours de la guerre civile.

Ce 5 mars l’écrivain Eduardo Galeano a dénoncé l’“appel à la paix” réalisé par les membres permanents du Conseil de Sécurité car « ces pays qui gouvernent le monde, non seulement sont partie prenante de guerres mais sont les principaux producteurs d’armes ”.

SOURCE : TELESUR

Autre manipulation médiatique

L’organisation One Day On Earth avait enregistré le 22 février dernier à Tripoli une séquence sous le titre : “Fosse Commune” dans laquelle on voyait plusieurs hommes travaillant dans des tombes vides, situées sur une des plages de Tripoli, capitale de la Libye.

Les images furent reproduites immédiatement par de nombreux médias internationaux, parmi eux le quotidien espagnol El País, montrant au monde la soi-disant “preuve” que le gouvernement lybien préparait des fosses communes pour enterrer les victimes du conflit armé. Selon El País, One Day On Earth avait enregistré les images des fosses “après l’offensive du régime libyen” contre des groupes de “manifestants”.

Cependant, le journaliste du quotidien italien Il Manifesto, Maurizio Matteuzzi, après s’être rendu sur place avec un groupe de journalistes, a déclaré à l’Agence France Presse que les images de la soi-disant “fosse commune” montraient en réalité un entretien normal dans le cimetière islamique de Ashaat.

Source : Larévolutionvive

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4 mars 2011 5 04 /03 /mars /2011 13:29
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4 mars 2011 5 04 /03 /mars /2011 01:51

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(Belga) Les pays membres de l'Alternative bolivarienne pour les Amériques (Alba), un bloc antilibéral créé par Cuba et le Venezuela, examineront vendredi à Caracas la proposition de médiation internationale dans la crise libyenne faite par Hugo Chavez, a annoncé Quito.

"Demain nous aurons une réunion aux fins de consultation politique", a déclaré jeudi Ricardo Patino, le ministre des Affaires étrangères de l'Equateur, pays membre de l'Alba et proche allié du Venezuela. M. Patino a rappelé que Quito soutenait la proposition de M. Chavez et que les chefs de la diplomatie des pays membres de l'Alba "écouteraient certainement les propositions du gouvernement vénézuélien au sujet de la Libye" pendant leur réunion de vendredi. "Une mission de dialogue est très importante, mais aussi une mission d'information", a-t-il ajouté en assurant que l'information en provenance de Libye était "très contradictoire". L'Alba compte parmi ses membres l'Equateur, les deux petits Etats caribéens de Saint-Vincent-et-Grenadines et Antigua et Barbuda, Cuba, le Venezuela, la Bolivie, le Nicaragua, le Honduras et la Dominique. Le bloc fondé en 2004 avait initialement pour vocation de contrecarrer le projet d'une Zone de libre-échange des Amériques (Zlea) promu par les Etats-Unis. Le gouvernement vénézuélien a tenté jeudi de consolider sa proposition de médiation internationale pour trouver une solution pacifique à la crise en Libye, une idée que la Ligue arabe "étudie", mais que l'opposition libyenne et les Etats-Unis ont rejetée catégoriquement. (COC)

Source: Belga

 

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