Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

  • : Cuba Si Lorraine
  • : blog des amis de Cuba en Lorraine
  • Contact

19610419-CubaVictoryPlayaGiron-crop.jpg
-
cooltext517277295.png
MILCIA---copie-1.jpg
cooltext517276476.png
cooltext517276264.pngcooltext517275991.png
cooltext517276810.png
             -
colonne-gauche-copie-1.jpg
.

logo-gauche.jpg
-
Capture-freeforfive.JPG
cuba-debate.jpg 1er-mai-cuba
Pour en savoir plus
Cliquez sur l'image !

Recherche

nos amis + liens utiles

  .

titre_891504.jpg
.
.
.
RHC-1.JPG
Cubavision-TV.jpg
.
.
cuba_linda.jpg
. 

Archives

cooltext518801341.png
cooltext518803453.gif

Catégories

 

Sans-titre-1-copie-3.jpg

neruda-fidel.jpg

  logo-bas-ok.jpg

 

1 mars 2011 2 01 /03 /mars /2011 22:26

173255.jpg

Genève, 25 février, (RHC)- Le représentant permanent de Cuba auprès du Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU, Rodolfo Reyes, a réaffirmé que notre pays rejette toute manœuvre préparant le terrain à une intervention militaire étrangère en Libye. Il a renouvelé un appel au calme aux autorités de ce pays.

Prenant la parole au sein de cet organe, Rodolfo Reyes, a indiqué :


“Nous suivons avec beaucoup d’attention le cours des événements internes en Libye et leur répercussion internationale.

« Les informations qui sont diffusées sont très nombreuses et contradictoires dans bien des cas. Certains hommes politiques et médias étasuniens sont en train d’inciter à la violence, à l’agression militaire et à l’intervention étrangère.
Les esprits sont échauffés partout et je crains qu’ils ne puissent conduire à de graves erreurs externes et internes.

Nous désirons que le peuple libyen parvienne à une solution rapide, pacifique et souveraine de la situation actuelle, sans aucun type d’ingérence et d’intervention étrangère, à une solution qui garantisse l’intégrité de la nation libyenne.


Les préoccupations que reflétait la déclaration se sont, hélas, transformées en réalité et ce pays est plongé dans une guerre civile dans le contexte d’une crise économie mondiale de grandes proportions qui plonge dans le désespoir les peuples de cette région et du monde.

Nous sommes tous préoccupés par la perte de vies humaines et par les dommages causés à la population civile par le conflit qui a lieu aujourd’hui en Libye. Personne, agissant avec honnêteté, ne peut être d’accord avec la mort de civils innocents, ce que nous condamnons de façon catégorique dans n’importe quel coin du monde où cela puisse arriver.

C’est une question au sujet de laquelle nous partageons entièrement l’avis de l’opinion publique internationale, mais nous ne pouvons pas accepter le risque que l’on profite, de façon opportuniste, de cette situation tragique pour satisfaire des appétits interventionnistes, pour arracher au peuple libyen sa souveraineté et pour s’emparer de ses ressources.

L’on parle d’ores et déjà d’une intervention militaire humanitaire à laquelle nous nous opposons car, au lieu de résoudre la situation elle la rendrait plus complexe encore et elle pourrait avoir d’autres graves implications.

Cuba a dénoncé dès le début, les plans d’occupation de la Libye et elle rejette catégoriquement toute manœuvre favorisant de tels desseins. A coup sûr, le peuple libyen s’oppose à toute intervention militaire étrangère.

Monsieur le Président, il est de notre devoir de nous prononcer au sujet de plusieurs questions que contient le projet de résolution présenté et qui constituent un précédent néfaste pour la coopération en matière de droits de l’Homme sur laquelle doit reposer le travail de cet organe.

Dès le début, quand nous étions en train de former ce conseil, Cuba s’est opposée à la clause de suspension d’un État membre. Son inclusion dans la résolution 60251 a créé un précédent néfaste qui a inclut dans cet organe une clause qui n’a pas de parallèle dans aucun autre organe des Nations Unies.

Heureusement il n’avait jamais été invoqué jusqu’à aujourd’hui. Son application en cette occasion-ci, ouvrira la porte à ceux qui cherchent à légitimer ce mécanisme afin de l’utiliser de façon sélective contre les pays qui s’écartent de leurs modèles.

En conséquence, Cuba se désassocie du paragraphe 14 du texte révisé qui a été présenté. Pour terminer, Cuba désire lancer un appel au calme et elle réaffirme sa confiance dans la capacité du peuple libyen de résoudre ses problèmes internes sans aucune ingérence étrangère et de préserver la paix, la stabilité et la souveraineté de ce pays.

Partager cet article
Repost0
26 février 2011 6 26 /02 /février /2011 20:24

sina-64445.jpg

La Havane, 15 février, (RHC) – Le Président de l’Assemblée Nationale de Cuba, Ricardo Alarcon a mis l’accent sur l’idéal socialiste de ses compatriotes et il a condamné la politique des Etats-Unis contre notre pays.

Prenant la parole au cours d’un meeting politique et culturel à l’occasion du 35e anniversaire de la proclamation de la Constitution de 1976, Ricardo Alarcon a signalé.

« Notre œuvre a été une prouesse héroïque. Il a fallu résister et lutter pendant que nous éliminions l’analphabétisme, la misère, les latifundia et l’inculture tout en assurant le développement économique et social du pays ».

Ricardo Alarcon a ajouté :
« La Constitution Socialiste de 1976 a été l’aboutissement de la première étape de la Révolution qui avait triomphé en 1959. Son texte contenait les rêves que nous, Cubains, nous transformions en réalité et les transformations profondes introduites malgré les agressions constantes de l’empire. Des changements si radicaux ne s’étaient jamais produits dans notre continent en faveur des grandes majorités qui avaient été laissées pour compte jusque là. Jamais auparavant un peuple a dû faire quelque chose de similaire face à l’hostilité du pays le plus puissant de tous les temps.

C’est ce qui a été proclamé ici au Grand Amphithéâtre de l’Université de La Havane, cela fait 55 ans, par José Antonio Echeverría, Fructuoso Rodriguez et leurs camarades lorsqu’ils ont annoncé le 24 février 1956 la fondation du Directoire Révolutionnaire. Cet idéal a accompagné nos aïeux en 1868 quand ils ont proclamé que la patrie serait solidaire et justicière, que ce serait la même patrie pour tous.

Je voudrais rappeler une autre chose pour qu’on ne l’oublie pas et c’est que vers la moitié du 20e siècle les Etats-Unis ne traversaient pas de crise et qu’il n’y avait pas de banqueroute du système ce qui est évident pour tous maintenant.

C’est en ces temps-là, quand l’impérialisme dominait le monde qu’a triomphé la Révolution et grâce à elle Cuba est devenue finalement un pays indépendant.

Cherchons tous les meilleurs moyens d’affronter les risques et les difficultés qui nous entourent. Continuons le chemin qu’ont ouvert nos aïeux et dans lequel ont persévéré nos parents. Continuons à avancer sur la voie de la patrie de fraternité et de justice qu’a conçue le père fondateur et à la conquête de laquelle nous a convoqués un jour comme aujourd’hui le Grand Maître de tous les Cubains.

Ayons toujours cet objectif présent à l’esprit pendant que nous faisons tout ce que nous devrons faire pour préserver l’essentiel de notre projet : la Cuba possible dans le monde d’aujourd’hui. C’est le chemin pour sauver notre socialisme, la seule voie pour assurer l’indépendance de la patrie ».

Partager cet article
Repost0
26 février 2011 6 26 /02 /février /2011 20:20

P1020895.JPG

Lire ou relire : Cuba : L'indispensable José Marti.

(Marlene Montoya)

Santiago de Cuba, 24 février (AIN) - Le Commandant en Chef Fidel Castro et le Président des Conseils d’État et des Ministres Raul Castro ont fait déposer des gerbes de fleurs en leur nom et en nom du Peuple Cubain au pied du mausolée élevé à José Marti dans la ville orientale de Santiago de Cuba.

Des étudiants, des élèves d’écoles militaires, des travailleurs et des combattants de la Révolution se sont réunis devant le mausolée qui abrite les restes du patriote, au cimetière de Sainte Iphigénie, cent seize ans après le jour qui a marqué le début de la dernière guerre livrée contre le colonialisme espagnol, une guerre dont l’organisateur avait été José Marti.


Des camilitos, les élèves de l’École Militaire Camilo Cienfuegos et des étudiants de l’École militaire José Maceo de Santiago de Cuba se sont joints au bataillon de Cérémonie pour y monter une garde d’honneur.


Parmi les élèves qui, en raison de l’excellence de leurs résultats scolaires et de leur préparation militaire, avaient été sélectionnés pour y participer, se trouvait Eliannis Leyva et Pedro Andrés, qui ont exprimé à l’AIN leur orgueil d’avoir pu ainsi rendre hommage à Marti, en représentation de tous les établissements d’enseignement militaire du pays.


Le vice-président du Conseil d’Administration provincial, Vicente González Díaz, dans son discours, a rappelé les principales actions qui s’étaient déroulées le 24 février 1895 et qui ont marqué le début de la dernière étape de la lutte armée contre le colonialisme espagnol.


Il s’est référé aux lieux où le peuple s’est levé en armes, en particulier à Baire, où un groupe de patriotes parmi lesquels se trouvaient Saturnino Lora, Florencio Salcedo y Juan Joaquín Urbina ont lancé leur historique cri de liberté, connu comme le Cri de Baire.


La date a été également célébrée dans cette localité de la municipalité de Contramaeste : des activités politiques et culturelles ont été organisées ; au petit matin les clairons ont entonné la diane mambise, les notes qui réveillaient les troupes de soldats cubains qui se battaient contre les espagnols, et une marche jusqu’au cimetière a également été organisée.

Partager cet article
Repost0
24 février 2011 4 24 /02 /février /2011 23:33

c617x266_brunomadrid1.jpg

Le ministre Cubain

Bruno Rodríguez Parrilla

 

23 Février 2011

 

Le ministre des affaires étrangères Cubain, Bruno Rodríguez, a demandé aujourd'hui à Buxelles "une solution rapide et pacifique", sans ingérence étrangère, à la crise en Libye, et il a fait observer que la crise pouvait être la cause de "graves erreurs" internationales, et internes au pays.

 

"Nous souhaitons que le peuple Libyen trouve une solution pacifique rapide à la situation créée là, sans aucun type d'ingérence ni d'intervention étrangère, qui garantisse l'intégrité de la nation Libyenne", a affirmé Rodriguez dans une déclaration qu'il a lue lors de la rencontre avec la Haute Représentante de l'U.E., Catherine Ashton.

 

Le ministre Cubain a signalé que les nouvelles diffusées parvenant de Libye sont "souvent contradictoires", et il a dit que quelques personnalités politiques et des médias des Etats-Unis "sont en train de pousser à la violence, à l'agression militaire et à l'intervention étrangère".

 

Rodriguez a dit que "les sentiments sont exacerbés de chaque côté et je crains qu'ils ne conduisent à de graves erreurs sur le plan international et sur le plan interne". Il a indiqué que Cuba suivait "avec grande attention les évènements d'ordre interne qui se passent en Libye et leurs répercussions internationales".

 

Dans une de ses dernières "Réflexions", le leader de la Révolution Fidel Castro assurait dans son article qu'il n'imaginait pas le leader Libyen Mouamar Kadhafi "abandonner" son pays, et ilsignalait que le Gouvernement des Etats-Unis n'hésierait pas à donner l'ordre à l'OTAN d'envahir la Libye.

 

L'ex-président cubain a affirmé que "ce pourrait être en accord ou non avec Kadhafi" mais "il faudra attendre le temps qu'il faut pour savoir avec rigueur combien il y a de vérité ou de mensonge ou un mélange des deux" sur ce qui se passe en Libye.

 

 

Source : cubadebate

 

 

Le 24 Février 20011

 

Le ministre Cubain exprime la préoccupation de son gouvernement à propos de ce qui se passe en Libye. Le ministre Rodriguez a dénoncé la politique de certains médias internationaux qui ont créé une matrice d’opinion favorable à l’interventionnisme des Etats-Unis

Vidéo

 

Traduction : Alma

Partager cet article
Repost0
23 février 2011 3 23 /02 /février /2011 15:43

le-21-de-febrero.jpg

La chaîne CNN appelle

à un « soulèvement populaire »

devant le Musée de la Révolution

le 21 Février 2011

Devant-le-Musee-de-la-Revolution-le-21-Fevrier-2011.jpg

Le « soulèvement populaire » devant le Musée de la Révolution

le 21 Février 2011 … !

Il y a quelques semaines, tentant de s'appuyer sur les mouvements populaires en Tunisie et Egypte, l'extrême droite cubaine à Miami a créé une page facebook intitulée "Por el levantamiento popular en Cuba", on y retrouve en soutien par exemple une certaine Zoé Valdès et certains mercenaires de l'île (Yoani Sanchez et consorts). lire ou relire : Nous exigeons la fermeture immédiate de la page Facebook qui a surgi contre Cuba.

De cette page facebook ils ont appelé à un soulèvement le 21 février place  du musée de la révolution à la Havane, qui, le moins qu'on puisse dire, n'a pas soulevé les foules, voir la vidéo le jour et heure dits, appel donc relayé par CNN...

Non seulement cela, et heureusement que le ridicule et la bêtise ne tuent pas, ils expliquent leur fiasco par une présence" massive" d'agents de la police politique.....photos et vidéo pour vous en rendre compte. ( Marie)

 

 

Il était une fois une île rebelle...

Omar Pérez Salomón

Aux Caraïbes, est né le pays qui la été le premier à conquérir son indépendance en Amérique latine. L'esprit de révolte engendré par la Révolution Haïtienne de la fin du XVIII° siècle a soufflé sur tout le continent et inspiré un courant indépendantiste jusqu'à aujourd'hui. Un autre pays des Caraïbes, Cuba, serait le premier à se libérer du joug de l'impérialisme américain, le plus puissant qui ait jamais existé.

 

Cette coïncidence historique et les liens culturels qui se sont noués à partir de la vague migratoire des Haïtiens à Cuba, ont établi une passerelle qui a permis qu'actuellement des milliers de médecins Cubains offrent leurs services à ce peuple frère.

 

Mais Haïti et Cuba poursuivent aussi en harmonie une autre affaire de grande signification. Au premier ils ont fait payer le prix pour des années d'avoir été le premier à fonder une République d'anciens esclaves. A la plus grande île des Antilles, ils prétendent faire payer très cher l'audace de construire un Etat Socialiste juste sous le nez de son puissant voisin du nord.

 

A cette situation correspond l'accroissement des attaques médiatiques contre Cuba, lancées de puis Washington et Madrid. Jusqu'à la responsable des relations extérieures du gouvernement gringo, Hillary Clinton, qui a dit récemment que: "le gouvernement communiste essaie de créer, avec l'aide du Vénézuéla, un réseau national (Intranet) qui ne permettrait pas à ses citoyens d'avoir accès facilement au réseau mondial" et que les Etats-Unis "redoubleraient d'efforts pour aider les activistes du Web à déjouer les restrictions, censures et blocages sur Internet". Ce qui constitue une reconnaissance tacite du financement alloué aux cybermercenaires de l'île.

 

Pour comble d'hypocrisie et de double morale, la secrétaire des Etats Unis a ajouté que "son pays tente de promouvoir la liberté absolue des flux d'information sur Internet et que qui que ce soit qui tente de l'en empêcher est anti-démocratique". Cependant, elle a oublié de mentionner que le "Pariot Act" des Etats-Unis permet au gouvernement de contrôler les communications dss citoyens, y compris l'historique des accès de chacun à Internet.

 

Ce qui est sûr, c'est que toutes les machinations reposant sur l'illusion que Cuba devienne un autre Moyen orient ont échoué. C'est ce qui est arrivé avec l'échec du 21 Février. Dans l'île rebelle, bien loin d'un "soulèvement populaire", persiste une ambiance révolutionnaire et un peuple misant sur le perfectionnement et l'amélioration de son système socialiste.

 

Traduction : Alma CSL

Source : lapupilainsomne

Partager cet article
Repost0
23 février 2011 3 23 /02 /février /2011 00:38

jose-marti03.jpg

"J'ai vécu dans le monstre
et j'en connais les antrailles"

José marti

 

Il y a 15 ans que le mémorial José Martí a été créé à l'initiative du compañero Fidel Castro. Plus d'un million de personnes sont passées par là, Cubains et Etrangers, visiteurs isolés ou en groupe. Il a été la scène d'un nombre inestimable d'expositions artistiques, de rencontres et réunions scientifiques, concerts et concours de diverses natures auxquelles ont participé des milliers de jeunes et d'enfants.

 

La mémorial a accompli à la perfection sa mission qui était de nous rapprocher de Marti. De sa vie, de son oeuvre et de son exemplarité. Grâce à l'engagement des travailleurs, toujours sous la direction de Haydeé Díaz Ortega*, l'apôtre a survécu au combat de Dos Rios et est revenu pour nous accompagner et être toujours avec son peuple.

 

Le faire revenir a été une idée du chef de la Révolution et il a commencé à la mettre en oeuvre quand Cuba a traversé le moment le plus difficile de son histoire, pendant la phase la plus aiguë de la "période spéciale". Marti est revenu quand nous avions le plus besoin de lui, lui qui a toujours été là quand le devoir l'appelait.

 

Marti est aujourd'hui plus nécessaire que jamais pour les Cubains et pour le monde. Cuba a besoin de son patriotisme, de son engagement total, sans limites, de sa lutte sans trêve pour la conquête de toute justice. Marti est la sève qui nourrit notre socialisme et notre internationalisme.

 

Les peuples ont plus que jamais besoin de Marti pour sauver la vie gravement menacée par la convoitise, l'égoïsme et le matérialisme vulgaire d'un système dont il fut capable de découvrir et de dénoncer la perversité alors que les premiers symptômes s'en manifestaient à peine.

 

Ils ont besoin de lui, les peuples de Notre Amérique qui avancent laborieusement pour construire un monde nouveau, solidaire et libre, face aux menaces et aux coups d'un impérialisme qu'il a démasqué avant tout le monde.

 

Nous avons besoin de son éthique du sacrifice, de sa spiritualité, de son inébranlable conviction dans le progrès de l'humanité et dans l'utilité du courage. Nous avons besoin de lui vivant, et c'est la tâche décisive, compañeras et compañeros, qu'il vous appartient de mener à bien. Que s'accomplisse sa prophétie:

 

"Mes vers grandiront: sous l'herbe

Et je grandirai aussi"

 

 

 Traduction : Alma

 

Source :cubadebate

Partager cet article
Repost0
22 février 2011 2 22 /02 /février /2011 00:34

LOGO VI CONGRESO DEL PCC

SANTIAGO DE CUBA.— Le commandant en chef Fidel Castro Ruz, premier secrétaire du Comité central du Parti, et le général d’armée Raul Castro Ruz, président du Conseil d’Etat et du Conseil des ministres, ont été élus délégués au 6e Congrès du Parti communiste de Cuba ce 19 février par cette province de l’est du pays qui a été témoin de leur sens élevé du sacrifice et de leur passion révolutionnaire.

machado-21febrero.jpg
José Ramon Machado Ventura et Lazaro Exposito Canto ont été élus délégués au 6ème Congrès du Parti, le premier par la ville de Guantanamo et le second par le district José Marti de Santiago de Cuba.

Lors d’une réunion présidée par José Ramon Machado Ventura, membre du Bureau politique et premier vice-président du Conseil d’Etat et du Conseil des ministres, les 385 secrétaires généraux des cellules du Parti du district José Marti de Santiago de Cuba ont approuvé à l’unanimité et à main levée le choix du leader historique de la Révolution cubaine comme un des huit délégués qui les représenteront au Congrès, en juste reconnaissance de ses mérites indiscutables.

Au cours d’une réunion similaire, avec un taux de présence de plus de 99%, les secrétaires de cellules de la municipalité  de Segundo Frente ont aussi élu, au milieu des vivats et des acclamations, le fondateur du Deuxième front de la guerrilla et deuxième secrétaire du Comité central, Raul Castro, qui fait ainsi partie des quatre représentants de cette localité au grand rendez-vous du Parti.

Les délégations élues par les deux territoires sont formées en outre par des camarades qui travaillent dans le secteur de l’économie et dont le prestige et l’expérience leur permettra de contribuer efficacement aux analyses du Congrès qui sera centré sur la modernisation du modèle économique cubain.

Le district José Marti a élu, outre Fidel : Lazaro Fernando Exposito Canto, Manuel Belén Rodriguez, Mercedes Monzon Delis, Sara Virgen Pérez Bayard, José Manuel Pullés Arza, Iris Sanchez Aleman et Ramón Marcial Turcas Silega

Les trois autres délégués élus de Segundo Frente sont Marbelis Salazar Chaveco, Gisela Samé Paz et Emiliano Sosa de la Cruz.

Ces réunions ont aussi été l’occasion d’approuver les pré-candidats au Comité central du Parti pour chacun des deux territoires. La sélection s’appuie sur les propositions émanant des structures de base et a fait l’objet de larges consultations dans les centres de travail et cellules du Parti.

Prenant la parole au cours des réunions, Machado Ventura a souligné que ce Congrès ne ressemblera à aucun autre parce qu’il s’agira de discuter, très concrètement, de la mise en pratique des Lignes d’orientation de la politique économique et sociale du Parti et de la Révolution qui seront approuvées. Il a assuré que l’objectif fondamental de tous les travaux consiste à garantir la continuité de la Révolution et du Socialisme.

Le dirigeant a expliqué qu’après le Congrès prévu pour avril prochain, se succèderont les assemblées provinciales, en mai et juin, puis municipales, en septembre et octobre, qui devront étudier la manière de mettre en œuvre les accords du Congrès dans chaque territoire.

Machado Ventura a rappelé que le Parti se réunira à nouveau en Conférence à la fin de l’année pour analyser la vie de l’organisation et consolider son rôle dans la société.

Le dirigeant a souligné que le Parti devait adapter ses méthodes, son style de travail, ses conceptions, aux exigences des temps que nous vivons, aussi bien au plan interne qu’auprès des organisations de masse qu’il dirige.

Ce changement, a-t-il ajouté, va bien au-delà des mécanismes structurels et du personnel. Le Parti doit cesser de jouer un rôle d’administrateur et s’acquitter de ses véritables fonctions, qui consistent à contrôler l’application des mesures adoptées, à aider les organisations et à soutenir le gouvernement.

A l’issue des deux réunions, Machado Ventura, accompagné de Lazaro Exposito Canto, premier secrétaire du Parti dans la province de Santiago de Cuba, ainsi que d’autres dirigeants du Parti et du gouvernement, ont parcouru plusieurs centres médicaux dont l’hôpital rural Emilio Barcenas, la polyclinique Eduardo Mesa Llull et le cabinet de consultation du médecin de famille Soledad Güito, à 9 km de Mayari Arriba, dans le territoire de Segundo Frente. Il a insisté sur le fait qu’il s’impose de mieux organiser les services et de rationaliser l’utilisation des ressources humaines et matérielles, afin de préserver cette conquête qu’est la santé publique au niveau d’excellence qu’elle a atteint. (Odalis Riquenes Cutiño)

LA REVOLUTION EST ACCOMPAGNEE PAR SON PEUPLE

GUANTANAMO.— « La Révolution et accompagnée par le Parti et par son peuple dans cette étape d’efforts, d’intelligence, de rationalité et d’organisation. Notre processus est solide et progressera parce qu’il est largement soutenu. »

C’est ce qu’a affirmé José Ramon Machado Ventura, lors de la réunion de présentation et d’élection des délégués au 6e Congrès du Parti et des pré-candidats au Comité central, qui s’est tenue ce 18 février dans la municipalité de Guantanamo.

La liste de candidats présentée à un peu plus de 900 secrétaires généraux des cellules de base a été élaborée à partir de propositions émanant des cellules. Un des principaux critères de sélection a tenu à la préparation des candidats dans le domaine de l’économie et à leur vision intégrale de la problématique économique et sociale du pays, a affirmé Denni Legra Azahares, membre du bureau provincial du Parti.

Les 16 militants élus à l’unanimité pour assister au Congrès et les 15 pré-candidats au Comité central pour la municipalité se caractérisent par leur expérience, leurs mérites et leur connaissance du thème central du Congrès, à savoir l’économie.

Les participants à la réunion se sont félicités de l’élection des camarades José Ramon Machado Ventura, et de Gladys Maria Berejano Portela, vice-présidente du Conseil d’Etat et présidente de la Cour des comptes de la République, comme délégués au Congrès pour la province de Guantanamo.

Les autres délégués sont: Alexis Gonzalez Caras, Estrella Pérez Trenzado, Osmel de la Cruz Cala, Donna Baños Guerra, Luis Antonio Torres Iribar et Luis Fernando Navarro, ainsi qu’Isbel Guilarte Reyes, Esperanza de la Candelaria Recio Socarrás, Walter Leonides Argüelles Lemoine, Enrique Delgado Cantillo, Tomas Espinel Rivero, José Verdecia Osorio, Guillermo Torres Cornell et Freddy Vega Sánchez. (Lisván Lescaille Durand)
 

Partager cet article
Repost0
22 février 2011 2 22 /02 /février /2011 00:31

feria-del-libro-de-la-habana.jpg

La Havane, 21 février, (AIN-RHC) – Près de 400 000 personnes ont assisté à la première étape de la 20e Foire Internationale du Livre Cuba 2011 qui s’est déroulée dans l’ensemble que forment les forteresses du Morro et de San Carlos de La Cabaña qui surplombent la Baie de La Havane. Elle s’étendra maintenant à de nombreuses villes cubaines.

Au cours de la clôture de cette étape Suleica Romay, présidente de l’Institut Cubain du Livre , ICL, a fait savoir, dans la Salle Nicolás Guillén de la forteresse de San Carlos de la Cabaña, que plus de 700 000 exemplaires de livres ont été vendus, « un chiffre impressionnant –a-t-elle relevé-.

Elle a ajouté que ces 11 jours, les sièges de la capitale ont été le théâtre d’un programme intense et varié au point de vue scientifique, littéraire et culturel qui a inclus la majorité des manifestations artistiques.

Elle a souligné que les institutions ont fait un grand apport à cette fête de l’esprit et qu’elles ont contribué à rendre plus accessibles toutes les options.

Parmi les caractéristiques de cette édition de la Foire Internationale du Livre elle a mentionné une relation plus étroite des organisateurs avec le public, les libraires et d’autres spécialistes et notamment avec les étudiants de la Faculté des Arts et des Lettres de l’Université de La Havane qui échangeaient des vues avec les participants, les orientaient et leur proposaient des options attrayantes.

Elle a également relevé l’apport d’institutions comme le Pavillon Cuba, connu comme l’espace des jeunes en raison de son dynamisme et de son offre ; la Maison de l’ALBA Culturelle, devenue un forum solidaire de l’intégration latino-américaine et caribéenne et la Casa de las Américas, hôtesse naturelle d’écrivains et d’artistes qui nous rendent visite.

Suleica Romay a également fait l’éloge de l’Union des Écrivains et des Artistes de Cuba qui a parrainé le forum de poètes « Des Voix contre la guerre nucléaire ».

La Présidente de l’Institut Cubain du Livre a ajouté que pour les prochaines foires il faut continuer à dépasser les limites des forteresses du Morro et de la Cabaña. Elle a fait savoir que du 23 au 27 février la foire s’étend à Pinar del Rio, à l’Ile de la Jeunesse, à Matanzas et a Sancti Spiritus et qu’elle s’étendra ultérieurement à l’Est de notre pays jusqu’au 6 mars.

Un jury, présidé par l’écrivain Reinaldo González a remis les prix aux Meilleurs stands à la Maison d’éditions Union, dans la catégorie de modulaire ; le second à la Maison d’éditions Vigia et le troisième à la Maison d’Éditions Capitan San Luis.

Parmi les non modulaires, l’ICRT, l’Institut Cubain de la Radio et la Télévision a eu la première place et en considérant les deux catégories, une mention honorifique a été remise à l’exposition de l’ALBA, l’Alliance Bolivarienne pour les Peuples de notre Amérique.

Homero Acosta, secrétaire du Conseil d’État ; Rafael Bernal, vice-ministre de la culture et Frère Betto, prêtre et théologien brésilien de l’Ordre des Dominicains, un des principaux défenseurs de la théologie de la libération ont assisté, entre autres personnalités, à la clôture

Partager cet article
Repost0
20 février 2011 7 20 /02 /février /2011 18:18

image.axd-copie-1.jpg

Yunque de Baracoa (Photo: Photocuba)

Tout le monde sur la planète appelle notre île « Cuba » mais peu savent l’origine et la signification de ce nom.

Bien avant que Christophe Colomb découvre les Antilles en 1492, plusieurs Îles (Bahamas, Lucayas, Petites Antilles) étaient déjà habitées par des communautés aborigènes.  La première terre que le navigateur aperçue est l’Île de Guanahaní. Le marin génois la renomma San Salvador (elle est connu aujourd’hui sous le nom d’Île Watlings). Débarqué sur l’Île, il apprit des aborigènes que « plus au sud, il existait une Île beaucoup plus grande. Elle devait s’appelé « Cipango » selon ces indiens » (journal de bord du 21 octobre 1492).

La découverte de Cuba



Durant la nuit du 27 octobre 1492, l’expédition accoste sur les côtes cubaines. Colomb, impressionné par la nature dense et variée, eut ces mots : « C’est la plus belle terre qu’un homme peut voir de ses yeux. »

Cuba est le nom donné par les aborigènes à leur Île. Un amiral, compagnon de Colomb, souhaita changer ce nom et décida de la renommer « Juana » en l’honneur du prince Don Juan.

Le 5 décembre, Colomb et ses hommes préparent leur retour en Espagne. Il écrit dans son journal : « D’aucuns disent que les gens de Cuba ou de Juana […] » Le nom « Juana » a été oublié à travers le temps. Les conquérants et colonisateurs successifs ont préféré garder le nom indigène « Cuba ».

Suite à de regrettables erreurs, l’Île apparait sous le nom d’Isabela dans plusieurs cartes du XVIème siècle comme le signale J. J. Arrom. Toutefois, le nom « Cuba » a été maintenu sur les deux plus importantes cartes de l’époque : celle du cartographe Juan de la Cosa en 1500 et celle du chroniquer à la cour du roi Pedro Mártir de Anglería en 1511.

cuba.jpg

Mil cumbres (Photo: Photocuba)

Fernandina ou Cuba ?



Les tentatives d’hispanisation de l’Île ont abouti le 18 février 1515 avec la cédule royale stipulant que « [...] l’Île appelée Cuba sera dorénavant nommée Fernandina. »

La plus grande île de l’archipel cubain a durant longtemps été appelée indifféremment Cuba ou Fernandina. Même l’écrivain populaire Silvestre de Balboa exalta les beautés de l’île en 1608 dans Espejo de paciencia en parlant de « […] l’île Dorée de Cuba ou de Fernandina ».

Mais le nom de Cuba a triomphé au terme des années. On trouve des explications du fait que les créoles ont voulu petit à petit se différencier de la communauté espagnole afin de s’exprimer en leur nom propre.

Vinales.jpg

Vallée de Viñales (Photo: Photocuba)

Cuba, une terre cultivée ou habitée

Dans la Filología comparada de las lenguas y dialectos arawak (Philologie comparée des langues et des dialectes arawak), Sixto Perea donne une explication sur les origines du nom Cuba. Il se base sur la traduction de l’arawak de Surinam parlée par les lokonos.

Ces indiens d’amazonie et des Antilles ne connaissaient pas les concepts de « paradis », d’ « Eden » ni ceux de « jardin » ou de « verger ». Pour eux, seul existait le conuco ou konoco, sorte de forêt. Nous pouvons penser que les jésuites ont recouru au nom Cuba (« terre cultivée » ou « labourée ») afin de traduire les concepts de « paradis » et de « jardin d’Eden » des textes religieux. D’autre part, certains racontent que ce mot signifiait « terre habitée » aux Antilles.

La polémique est encore présente sur ce sujet. Nous pouvons toutefois affirmer avec assurance que le nom Cuba a été donné à l’île par les aborigènes antillais et que ceux-ci parlaient des langues proches des langues arawak.

Source : Cubania

Partager cet article
Repost0
18 février 2011 5 18 /02 /février /2011 00:17

P1000418.JPG

Victor Hugo « phare de l’humanité » et Jose Marti « apôtre de l’indépendance de Cuba », deux illustres penseurs humanistes seront au centre de ce premier Prix Littéraire.

Jeudi 10 février, dans la salle Gaston Monnerville du Sénat, en présence d’une centaine de personnalités a eu lieu la présentation de cette initiative culturelle de l’association Cuba Coopération France. La rencontre placée sous la présidence de Bernard PIRAS, Président du groupe d’amitié Caraïbe de la Haute Assemblée s’honorait de la présence de Madame Ana Maria Reyes, directrice de la Maison Victor Hugo à La Havane, représentant le Bureau de l’Historien de la capitale cubaine et son responsable Eusébio LEAL. Celle-ci, ainsi que le Président de l’association Roger Grévoul et Philippe Bonnet, chargé du dossier ont pu fournir aux présents les informations sur les objectifs, l’organisation et le déroulement du Prix.

La Maison Victor Hugo, a été érigée en plein cœur du quartier historique de La Havane grâce à la volonté des autorités cubaines, de l’association Cuba Coopération France avec une aide particulière du Sénat français. Inaugurée en Mars 2005 en présence des plus hautes autorités de l’Ile et des représentants officiels de la France, elle représente une vitrine vivante de notre pays, un centre de diffusion de notre culture, de notre langue, un espace d’échanges, de dialogue, elle facilite les liens entre nos deux pays.

Le Prix sera lancé cette semaine à La Havane lors de la Foire du Livre qui rassemble des centaines de milliers de visiteurs dans toute l’Ile. Les concurrents cubains du prix âgés entre 18 et 35 ans devront présenter un texte, en français ou en espagnol, soit en prose soit en vers, lié à une pensée humaniste de Victor Hugo et de Jose Marti. Victor Hugo a écrit dans Les Châtiments : « Le sacrifice est tout, la souffrance n’est rien. » Comme en écho au vers du poète, José Marti dit dans Odio el Mar : « Ce qui me fait mal n’est pas de vivre, mais de vivre sans faire le bien. »

Un jury franco-cubain sélectionnera 20 textes dont les auteurs recevront différentes récompenses, seront publiés et participeront à des lectures publiques. Les textes des concurrents seront remis entre le 15 et le 30 mai 2011. Les résultats seront publiés au cour de la troisième semaine d’octobre et la cérémonie de remise des prix aura lieu au sein de la Maison Victor Hugo en novembre.

Pour tous renseignements : Cuba Coopération France 1 rue René Robin 94200 Ivry-sur-Seine Téléphone 01 46 70 00 95 et cubacoop@club-internet.frou paulalecomte@orange.fr

Le 15 février 2011

Communiqué de l’association Cuba Coopération France

Partager cet article
Repost0