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16 juin 2010 3 16 /06 /juin /2010 07:50

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LA HAVANE - Cuba prend toutes les mesures pour faire face à une possible contamination de ses côtes par la marée noire s'écoulant depuis deux mois dans le golfe du Mexique, ont annoncé mardi les autorités cubaines.

"Nous nous préparons, nous prenons toutes les mesures... la préparation est continue tout comme la vigilance (...) pour la population vivant dans les zones pouvant être affectées", a déclaré à la presse le chef de la Défense civile, le général Ramon Pardo.

En marge d'une conférence internationale sur les Désastres naturels, le général cubain a souligné que si les courants marins déviaient, les côtes cubaines pourraient être affectées par la marée noire, deux mois après le naufrage d'une plate-forme pétrolière exploitée par la compagnie britannique BP au large de la Louisiane.

Qualifiée par le président Barack Obama de pire catastrophe écologique de l'histoire des Etats-Unis, la marée noire souille une partie des côtes méridionales des Etats-Unis et des boulettes de goudron ont été retrouvées sur des plages de Floride, à environ 170 km au nord des côtes cubaines.

"A Cuba, il y a déjà eu de petites fuites provenant de tankers, mais nous n'avons aucune expérience pour une fuite de cette ampleur", a déclaré le vice-ministre de la Défense, le général Ramon Espinosa, également membre du Bureau politique du Parti communiste.

Le général Pardo a souligné l'aide technique apportée à l'île communiste par la compagnie pétrolière d'Etat vénézuélienne PDVSA pour faire face à cette possible marée noire.

Quant aux Etats-Unis, qui avaient rapporté en mai avoir des contacts "de travail" avec Cuba sur la marée noire, "il se peut que certaines de nos organisations leur aient demandé des informations", a dit le général Espinosa sans plus de précisions.

Les deux pays n'ont plus de relations diplomatiques formelles depuis 1961.

Les côtes septentrionales de Cuba sont le berceau d'un écosystème fragile et abritent nombre de stations balnéaires attirant de nombreux touristes, source de revenus essentielles pour l'île communiste.

(©AFP / 15 juin 2010 22h09)

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15 juin 2010 2 15 /06 /juin /2010 07:50

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Parmi les nombreux et graves problèmes auxquels sont confrontés les pouvoirs institués du système-monde capitaliste actuel, il en est un - cela semble ne faire aucun doute - qui a à voir avec les mathématiques. Ce n'est qu'ainsi que l'on pourrait expliquer que le jeûne volontaire de 2 individus à Cuba mobilise davantage l'attention du Parlement européen, du Secrétariat d'État des États-Unis et des grands moyens d'information que les plus de 1000 millions d'êtres humains qui, selon la FAO, souffrent quotidiennement de faim involontaire dans le monde. De même, et il s'agit de Cuba, il semble y avoir de graves erreurs de calcul arithmétique quand la mini-manifestation d'un petit groupe de femmes vêtues de blanc, qui tiennent toutes dans une “guagua” (minibus) cubaine, reçoit un écho beaucoup plus grand dans les médias internationaux que la méga-marche multicolore de millions de Cubains qui 1ro-mayo-02ont envahi toutes les rues principales de toutes les villes les plus importantes du pays le 1er mai dernier, en soutien au socialisme et contre précisément l'inflation médiatique de faits qui - vus sous leur seul aspect quantitatif - auraient été statistiquement négligeables dans tout autre lieu du monde. Il faut dire que ces mêmes médias ont également minimisé la preuve énorme d'engagement social qu'a représentée la participation au scrutin du 25 avril dernier de 8.207.946 votants (95.86 % de l' électorat cubain) et le fait que le nombre de votes valables atteigne le chiffre de 7.478.760 (91.11 % des bulletins), données qui contrastent nettement tant avec l'image de chaos social et de crise politique que l'on tente de coller à Cuba, qu'avec l'appel à l'abstention ou au vote nul lancé avant les élections par les détracteurs du processus révolutionnaire - soutenus une fois de plus par les médias internationaux.
Mais malheureusement, il ne s'agit pas d'une simple inaptitude au calcul arithmétique de la part des statisticiens et des journalistes engagés dans cette campagne féroce de déformation de la réalité cubaine. Si tel était le cas, la solution serait relativement simple : nous pourrions modestement leur suggérer de commencer par recourir à la méthode cubaine d'alphabétisation Yo sí puedo (Oui, je peux), fondée précisément sur l'association de lettres et de nombres, et grâce à laquelle ont pu être alphabétisés plus de 3 millions de personnes de 30 pays - encore des chiffres qui échappent aux médias. Ensuite, ils pourraient passer à la méthode Yo sí puedo seguir (Oui, je peux continuer), équivalente à l'enseignement primaire. Enfin, si tel était le problème, la solution est à portée de main. C'est à dessein - et ce pourrait être un thème suggestif pour tous ces journalistes qui s'intéressent à Cuba - , que ces méthodes ont été créées dans le pays caraïbe près de 40 ans après l'éradication “à la maison” de l'analphabétisme et alors qu'il y avait longtemps que le système éducatif avait garanti l'enseignement primaire gratuit pour 100% de ses enfants (filles et garçons). Autre énigme à résoudre par la grande presse sur le cas étrange de Cuba. Reprenant le fil de ce que nous exposions, il ne s'agit pas d'une simple erreur de calcul. Le contraste entre ce que les médias voient à Cuba et ce que les Cubains eux-mêmes vivent et perçoivent de sa réalité n'est rien d'autre que l'expression du conflit radical d'intérêts entre les pouvoirs institués internationalement, que ces médias représentent en grande partie, et les aspirations authentiques de l'immense majorité du peuple cubain, majorité représentée dans les chiffres bien clairs exposés ci-dessus.
Ces chiffres ne pointent en rien une homogénéité de pensée des Cubains ni l'acceptation conformiste de l'état de choses actuel dans l'île. Le Cubain moyen est très critique de son système social, il souhaite et exige des changements. Mais ce ne sont pas les mêmes changements que ceux que demandent à Cuba le Parlement européen et le Secrétariat d'État des États-Unis. La différence fondamentale réside en ce que ces derniers souhaitent que Cuba abandonne sa voie alternative et reconstruise sa réalité sociale à l'image de la leur, partant du principe qu'ils sont eux-mêmes le modèle souhaitable pour l'île caraïbe rebelle. Mais c'est précisément ce que souhaite le moins la majorité écrasante des Cubains qui défilent par millions dans la rue le 1er mai pour défendre le socialisme, une semaine après s'être empressés de voter en nombre égal ou supérieur non seulement pour que soit élu le candidat de leur choix, mais parce qu'ils savent qu'en participant au vote, ils renforcent un système social et politique différent, en remplacement de cet autre système, marqué la plupart du temps par l'apathie et l'abstention, que l'on prétend leur imposer comme le seul réellement valable. Alors que les changements promus par les pouvoirs impériaux présupposent la mort de la révolution, les changements que la majorité des Cubains recherche signifient davantage de révolution. C'est là la véritable racine du contraste. Il s'agit de deux orientations absolument opposées, bien que toutes deux réellement possibles dans les circonstances actuelles.

 

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Et laquelle de ces deux orientations possibles est réellement souhaitable ? Laquelle serait préférable sous l'angle des valeurs humaines qui sous-tendent l'une et l'autre ? Je m'imagine la réponse pressée de cette “grande presse”. En attaquant Cuba, elle a tant fait appel à des catégories axiologiques grandiloquentes telles que “liberté”, “démocratie” et “droits de l'homme” qu'il lui paraîtrait évident que les valeurs sont de son côté.

Mais n'allons pas si vite, “grande presse”. Bien que cela paraisse à tous points de vue impossible, essayons de penser ensemble le plus objectivement possible aux conséquences éventuelles du choix par Cuba de l'une ou l'autre orientation.
Commençons par les changements que souhaitent les Cubains dans leur majorité. Abstraction faite des nombreuses nuances qu'il peut y avoir et sans prétendre à un inventaire exhaustif, ces changements visent :


a. Le dépassement du monopole de l'État sur les moyens de production en faveur d'une propriété sociale diverse, qui comporte une multitude de formes coopératives et qui garantisse toujours une véritable relation de maîtrise des travailleurs quant aux moyens et aux résultats de leur production;


b. Le véritable mise au pouvoir des bases sociales avec un appareil bureaucratique minimum, toujours soumis au contrôle, non d'autres bureaucrates, comme c'est souvent le cas aujourd'hui, mais de ces bases sociales elles-mêmes. Ce serait le véritable antidote contre la corruption et cela éviterait le danger de l'éloignement de la bureaucratie des positions sociales de classe du travailleur;


c. Préservation de l'être humain en tant que centre de tout tissu social, mais pas seulement comme homme générique abstrait ou homme-statistique (réduit souvent à n'être qu'un numéro, de sa naissance à sa mort, dans les données sur la mortalité infantile, l'espérance de vie à la naissance, le niveau d'éducation, etc.), mais aussi et surtout comme un homme concret et divers, avec des aspirations et des projets de vie propres, pas nécessairement homologables avec ceux des autres.


d. Meilleure exploitation en faveur des changements nécessaires de la capacité critique que la révolution elle-même a créée parmi les différentes générations de révolutionnaires, notamment les jeunes, dont dépendra inévitablement l'avenir de la révolution. Dépassement, enfin, du paternalisme intergénérationnel excessif qui, loin de garantir la continuité, pourrait engendrer de l'incommunication. Prise en compte, par conséquent, de chaque génération comme interlocutrice dans la réélaboration toujours nécessaire du projet révolutionnaire et sa mise en pratique.


Comme on peut le voir, ces changements ne signifient en rien l'adoption des modèles sociaux que le capitalisme central veut universaliser et perpétuer à tout prix. Bien au contraire, ils impliquent un approfondissement des changements révolutionnaires que le processus cubain lui-même a défendus depuis ses origines : a) une propriété qui soit véritablement sociale, b) un pouvoir qui soit véritablement populaire, c) un être humain qui soit véritablement central, d) une révolution qui soit véritablement celle de tous les révolutionnaires.


Cartel-5-de-junio-2007.jpgJournée Mondiale du Milieu Ambiant à Cuba :
Si le climat change, il change pour tous. C'est à nous à changer.
 
S'agissant de la supériorité en termes de valeurs d'un projet de changements qui préserve la voie alternative que Cuba a choisie, je renvoie le lecteur à l'article excellent de Carlos Fernández Liria intitulé : “Qui a sa place sur terre ?”, [3] dans lequel il démontre de manière catégorique, en se fondant sur le modèle de Mathis Wackernagel sur “l'empreinte écologique” appliqué à l'étude de 93 nations, que Cuba est le seul pays présentant un indice de développement humain relativement élevé (supérieur à 0,8) qui, dans le même temps, affiche un développement durable et une empreinte écologique qui, si elle était la même pour l'ensemble de la planète, permettrait d'en garantir la survie. L'étude montre que l'universalisation de l'empreinte écologique de la Grande-Bretagne, par exemple, nécessiterait 3 planètes Terre et celle des États-Unis, 5. De nouveau, les mathématiques nous aident. Il va de soi qu'un modèle social qui assure la préservation de l'unique planète Terre dont nous disposons et, en même temps, un niveau élevé de développement humain est supérieur. Si le monde était Cuba, l'humanité aurait bon espoir de survivre à sa propre autodestruction. Et mieux encore : en assurant une vie digne à chacun de ses habitants. Il est clair que si le monde était la Cuba d'aujourd'hui, il aurait aussi besoin de changements, ceux-là mêmes que nous avons exposés plus haut. Il aurait besoin de changements mais pas si importants ni si radicaux que ceux qu'il nécessite, de fait, aujourd'hui faute d'être ce qu'est Cuba ou d'y ressembler.
Mais, attention, les deux orientations de changement aujourd'hui proposées comme possibles pour Cuba ne sont pas les seules alternatives. Une troisième est l'immobilité, le non-changement. Et il ne s'agit pas non plus d'une possibilité abstraite, elle est aussi très réelle et possède une force significative. Peut-être cette position est-elle celle qui possède le plus de pouvoir réel en sa faveur à l'intérieur du pays parce que c'est celle qui répond le mieux aux intérêts d'une bureaucratie qui, comme quasi-classe sociale, tire des avantages significatifs de la situation actuelle et perdrait des privilèges avec les changements signalés ici comme nécessaires. Position très dangereuse, plus sûrement que les campagnes internationales contre Cuba ou les shows médiatiques que celle que l'on nomme la dissidence interne monte à tout moment à l'intention des spectateurs étrangers. Immobilisme est synonyme de conservatisme et le conservatisme est le contraire de la révolution. Si la révolution cessait de changer, elle cesserait d'être la révolution et perdrait le consensus d'approbation qui l'entretient aujourd'hui. À la longue, l'immobilisme favoriserait l'orientation des changements qu'il dit aujourd'hui combattre. Nous devons rester en alerte. Les changements fondamentaux que le peuple réclame et que la haute direction du pays a reconnus comme nécessaires devront se faire de manière très bien pensée, mais aussi avec la célérité que les circonstances exigent. 
José Ramón Fabelo Corzo

[1].
Ce texte a été publié à l'origine sous le titre “Cuba necesita cambios, aunque muchos menos de los necesita el resto del mundo” dans la revue argentine Sudestada, No. 89, juin 2010 (version électronique : http://www.revistasudestada.com.ar/web06/article.php3?id_article=695)

[2].
L'auteur est chercheur titulaire de l'Institut de philosophie de La Havane, professeur-chercheur titulaire de la Faculté de Philosophie et Lettres de l'Université autonome de Puebla.

[3].
http://blogs.publico.es/dominiopublico/267/%C2%BFquien-cabe-en-el-mundo/ (NDT : Version française : http://www.legrandsoir.info/Qui-a-sa-place-sur-terre.html)

(*) José Ramón Fabelo Corzo (La Havane, 1956). Docteur en Sciences Philosophiques de l'Université d'Etat de Moscou (1984). Il est actuellement chercheur titulaire à l'Institut de philosophie de La Havane et professeur-chercheur titulaire de la faculté de Philosophie et Lettres de l'Université Autonome de Puebla. Il s'est consacré à l'étude de l'Axiologie, de la Pensée latino-américaine et de l'Esthétique.


Source en français : ARLAC

Source en espagnol : Suestada

Amérique Latine des Peuples

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15 juin 2010 2 15 /06 /juin /2010 07:37

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De temps en temps, des hommes viennent au monde pour éclairer de la lumière qu’ils irradient la terre qu’ils fouillent à leur passage et les siècles de son histoire. Deux d’entre eux : Antonio Maceo, Général dont le courage, la fermeté de principes et la grande capacité de direction lors de nos guerres d’indépendance contre le joug colonial espagnol lui ont valu l’appellatif de « Titan de bronze » et Ché Guevara l’éternel guérillero des causes justes. Le hasard a voulu qu’ils soient nés un 14 juin mais avec 83 ans de différence.

Ils avaient tous les deux une volonté à toute épreuve, un courage extraordinaire et un sens profond de la dignité et de l’humanisme. Tous deux ont mis leurs vies au service d’une cause juste et noble et leur œuvre a transcendé le jour où des balles ont fauché leurs vies.


Notre Héros National José Marti, qui a dirigé notre dernière guerre d’indépendance du 19e gen-antonio-maceo-3.jpgsiècle contre le joug colonial espagnol a dit d’Antonio Maceo qu’il y avait autant de force dans son esprit que dans son bras. Avec la clairvoyance de tout patriote, il a su que l’indépendance de Cuba ne pourrait être obtenue qu’avec le courage du peuple. Il a lancé une mise en garde, dès les premiers moments, contre les dangers que représentait la puissante nation qui se dressait déjà dans le Nord du continent.


Dans sa lettre écrite au Colonel Federico Pérez le 14 juillet 1896, il a signalé que « La Liberté s’obtient avec la machette bien aiguisée: l’on ne la demande pas ; mendier des droits est propre aux lâches incapables de les exercer ».


« Je n’attends rien non plus des Etats-uniens, nous devons tous confier à nos efforts. Il est mieux de monter ou de tomber sans leur aide, que contracter des dettes de gratitude envers un voisin si puissant ».


Homme fidèle à ses principes, en particulier au principe de l’unité indispensable au sein de l’armée indépendantiste, il a su combattre toute attaque contre ses supérieurs et contre ses compagnons d’armes . Il a reproché, sans ambages à Enrique Trujillo, les injures proférées contre José Marti et contre le Parti Révolutionnaire Cubain, injures qu’il a qualifiées de « crimes de lèse patrie » et il a démenti catégoriquement les bruits répandus au sujet de présumées contradictions avec le General Maximo Gomez. Il a signalé que « Toute l’armée a confiance implicitement dans son patriotisme et dans son habileté militaire ».


Le leader historique de la Révolution Cubaine, Fidel Castro a dit de Ché Guevara « Ce n’est que dans le monde dont il a rêvé, pour lequel il a vécu et pour lequel il a lutté qu’il y a suffisamment d’espace pour lui.


Né à Rosario, en Argentine, le 14 juin 1928, le Ché a connu de près la misère, l’humiliation et l’injustice dans lesquelles était plongée la majorité de la population dans notre continent et il a consacré sa vie à les combattre.


Il a été témoin exceptionnel du renversement du gouvernement démocratique du Guatemala et il y a appris que l’on ne peut faire aucune concession à l’ennemi de nos peuples.


Ses idéaux l’ont amené à se joindre à l’épopée du yacht Granma où, sous la direction de Fidel Castro, ont germé les graines plantées par Antonio Maceo et qui ont porté des fruits : l’indépendance définitive de Cuba. Seule cette action héroïque suffirait pour que le Ché entre dans l’histoire comme un des grands patriotes de la région, mais il y avait aussi trop d’oppression encore dans le reste du monde pour que sa soif de justice s’apaise et elle l’a conduit en Afrique et après en Bolivie où il est entré, finalement, dans l’immortalité.


Quand ses restes ont été rapatriés à Cuba et ils ont été déposés dans le Mémorial de la Ville de Santa Clara, Fidel Castro a relevé : « Plus il y aura des abus, de l’égoïsme, de l’aliénation ; plus il y aura la discrimination d’indiens, de minorités ethniques, de femmes, d’immigrants ; plus les enfants qui sont victimes de l’exploitation sexuelle ou qui ont obligés de travailler seront nombreux ; plus il y aura l’analphabétisme, l’insalubrité et l’abandon, plus son sens humaniste se fera remarquer.


Maceo et le Ché ne se reposent pas, ils restent vigilants dans ce monde bouleversé. Ils incarnent parfaitement la phrase qu’a dite notre Héros National José Marti en se référant au Titan de bronze : « le guerrier qui n’a pas dormi de toute la nuit en cherchant des chemins à la Patrie ».

 

RHC

 

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13 juin 2010 7 13 /06 /juin /2010 11:40

 

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LEONARDO PADURA, autre écrivain cubain (vidéo)

 

La Havane, 12 juin, (RHC)--. Laurent Cantet, réalisateur français qui a remporté en 2008 les Palmes d’Or à Cannes, pour son film « Entre les murs » prépare un film à 7 histoires se déroulant à La Havane.

Ce projet rassemblera autant de cinéastes, 6 étrangers et un Cubain.

« Maintenant, je travaille avec Leonardo Padura, (romancier cubain), qui écrit un scénario pour le projet cinématographique, dans lequel Juan Carlos Tabio, (réalisateur cubain) fera fonction de l’hôte du reste » a-t-il relevé dans des déclarations à l’AFP.

Leonardo Padura a pour sa part expliqué que l’histoire qu’il écrit maintenant est celle d’un Cubain qui est parti pour les Etats-Unis et qui rentre à Cuba.

Réalisateur et scénariste de 7 longs métrages dont « Entre les murs » Laurent Cantet est considéré comme l’une des plus importantes figures du cinéma d’auteur en Europe.

Sa visite à Cuba coïncide en date avec la 13e édition du festival du cinéma français qui vient de s’ouvrir à La Havane avec la présentation du film « Le premier jour du reste de ta vie » de Rémi Besançon.

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12 juin 2010 6 12 /06 /juin /2010 08:16

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Por Guillermo Alvarado

Le ministre cubain des Affaires étrangères, Bruno Rodriguez, a réaffirmé au cours d’un entretien avec son homologue espagnol, Miguel Angel Moratinos, la disposition de notre pays d’entretenir avec l’Union Européenne –dont l’Espagne assure actuellement la présidence tournante- des relations de respect mutuel sur un pied d’égalité et sans ingérences dans les affaires intérieures ce qui implique nécessairement l’abandon de la dite « Position Commune » adoptée par l’UE en 1996 sous la pression des Etats-Unis.

Cette politique est le principal obstacle pour un dialogue constructif et mutuellement avantageux entre Cuba et l’Union Européenne qui regroupe 27 pays du Vieux Continent.

Rappelons que sous le mandat du Président du gouvernement espagnol José María Aznar, ce dernier a fait siennes les positions les plus réactionnaires et anti-cubaines des Etats-Unis et qu’il a persuadé ses homologues de l’Union Européenne de se joindre au blocus de Cuba, en utilisant comme prétexte, ni plus ni moins, que les mêmes arguments que brandit la Maison-Blanche pour tenter de justifier sa croisade anti-cubaine.

C’est ainsi qu’est née la position commune, qui impose des restrictions à tout type de relations avec Cuba à moins que notre pays accepte, sans conditions, l’interprétation hégémonique et impérialiste des concepts de démocratie, de droits de l’Homme et des libertés.

D’un trait de plume, on a prétendu que Cuba mettre à la poubelle des principes auxquels elle ne renoncera jamais et qu’elle n’acceptera jamais de négocier comme cela est le cas de la souveraineté, de la dignité nationale, de l’identité et de la culture d’un peuple qui a payé un prix très élevé pour indépendance pour laquelle il s’est battu, depuis 1868, année du début de notre première guerre d’indépendance contre le joug colonial espagnol, jusqu’à 1959, année du triomphe de la Révolution.

Ce n’est pas là la seule atteinte portée par Aznar au droit international et à la coexistence pacifique entre les nations.

Il a sur sa conscience –s’il en e une- les morts et les souffrances provoquées en Irak car il a trompé son pays et le monde en se joignant aux mensonges fabriqués de toutes pièces aux Etats-Unis pour bombarder et détruire ce qui avait été le berceau de la civilisation.

Mais, pour revenir au cas qui nous occupe, ajoutons que la dite « Position Commune » adoptée par l’Union Européenne que l’on a décrit un jour parfaitement comme étant un mur transatlantique dressé par l’Europe des 27 contre Cuba, s’est avérée inefficace, injustifiable et complètement anachronique.

Seuls ceux dont les neurones sont restées paralysées au 19e siècle peuvent prétende qu’un dialogue puisse effectif alors que celui-ci se déroule pendant qu’on a un pistolet sur la tempe de l’interlocuteur.

Des responsables et des personnalités européennes ainsi que des organisations sociales et politiques des régions les plus diverses de la planète ont mis en cause de telles pratiques totalement étrangères au monde civilisé que l’on entend bâtir en ce troisième millénaire de l’histoire moderne de l’Humanité.

Cuba déplore la Position Commune car elle constitue un obstacle pour des relations normales avec ceux qui la maintiennent, mais n’en a absolument pas peur.


Cela fait plus de 50 ans, que notre pays fait face aux attaques de toute sorte lancées par la principale puissance du monde et les fait échouer, sans plier, sans céder d’un pouce, sans renoncer à ses idées de solidarité et de coopération internationale.

Cette attitude lui a valu le respect et l’admiration de ses amis et aussi de beaucoup de ses adversaires qui ont appris à l’apprécier à sa juste valeur. Seules des personnes soumises comme Monsieur Aznar et d’autres de son même acabit, peuvent ignorer cette réalité.

Plus tôt les leaders européens se débarrasseront de ce lest et décideront vraiment de franchir le seuil du 21e siècle laissant loin derrière les vestiges du colonialisme, nous serons plus près du monde nouveau dans lequel tous les pays, grands et petits, nous puissions vivre en harmonie et respect, dont nous sommes très nombreux à rêver des deux côtés de l’Atlantique.

 

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11 juin 2010 5 11 /06 /juin /2010 18:37

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Genève, 10 juin, (RHC)--. Cuba s’est dite surprise à la suite d’un communiqué de presse émis par un rapporteur spécial sur la torture devant le CDH, le Conseil des droits humains de l’ONU.

Dans une note officielle, la mission permanente de Cuba auprès des institutions de l’ONU siégeant à Genève souligne que le texte souscrit par Manfred Nowak ne correspond pas à la réalité.

M Nowak s’est dit profondément déçu car selon lui le gouvernement cubain lui aurait fait savoir qu’il ne pouvait pas fixer une date pour une mission d’investigation à Cuba avant la fin de son mandat, le 30 octobre 2010.

« Le communiqué de presse publié ne correspond pas aux efforts déployés par les autorités cubaines pour faciliter la réalisation de la visite et aux échanges réalisés entre les deux parties dans un climat de confiance » riposte dans sa note officielle la mission permanente auprès de l’ONU.

Après avoir souligné que lors des derniers contacts Cuba avait réitéré l’invitation et confirmé la volonté de continuer à travailler pour la rendre possible dans une date mutuellement convenue, la note rappelle que Cuba ne recherche nulle aval. « A Cuba, il n’y a pas eu un seul cas d’exécution extrajudiciaire ou de disparition forcée. Nous avons des acquis reconnus en matière de justice pénale et de prévention du délit. Peu de pays peuvent montrer les résultats de Cuba dans le traitement des personnes sanctionnées et dans leur pleine réinsertion dans la société » précise la note qui confirme la volonté de Cuba de continuer à coopérer aussi bien avec M Nowak qu’avec le reste des rapporteurs spéciaux du CDH, mais sur des bases non discriminatoires.

 

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11 juin 2010 5 11 /06 /juin /2010 18:25

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PARIS — Le ministre cubain des Affaires étrangères Bruno Rodriguez a appelé jeudi l'Union européenne à changer sa politique vis-à-vis de son pays, car elle est marquée par "l'ingérence" et elle est "obsolète".

"La position commune doit être changée parce qu'elle ne fonctionne pas. Pour Cuba elle est marquée par l'ingérence et elle est obsolète", a déclaré Bruno Rodriguez, après avoir rencontré à Paris son homologue espagnol Miguel Angel Moratinos, dont le pays exerce la présidence semestrielle de l'Union européenne.

Les Européens mettent au point chaque année, depuis 1996, une position commune qui encadre leurs relations avec Cuba. Celle-ci conditionne le dialogue entre l'Union européenne et Cuba au respect des droits de l'Homme et aux progrès de la démocratie.

Les ministres des affaires étrangères des 27 pays de l'UE se réuniront lundi à Luxembourg pour la révision annuelle de cette "position commune".

Interrogé sur le point de savoir si La Havane allait accomplir des gestes permettant un changement de la position de l'UE, le ministre cubain s'est borné à répondre: "nous allons discuter de cette affaire".

Miguel Angel Moratinos, de son côté, a qualifié la rencontre de "constructive, positive". "Quelques différences continuent d'exister mais à l'intérieur d'une volonté de rapprocher les positions", a-t-il dit.

Il a précisé qu'il s'agissait de la "quatrième réunion politique" entre l'UE et Cuba depuis 2008, quand La Havane a accepté de discuter de la question des droits de l'Homme avec les Européens.

Toutefois une réunion ministérielle entre l'UE et Cuba prévue le 6 avril à Madrid avait été annulée et reportée à une date indéterminée.

L'annonce de ce report était intervenue dans un contexte de tensions entre La Havane, Madrid et Bruxelles sur la question des droits de l'Homme, après notamment le décès le 23 février du dissident cubain Orlando Zapata qui observait une grève de la faim en prison.

La "position commune" de l'UE avait été initiée en 1996 par le gouvernement conservateur espagnol de José Maria Aznar.

M. Moratinos, à la tête de la diplomatie espagnole depuis 2004 à l'arrivée au pouvoir du leader socialiste José Luis Rodriguez Zapatero, est favorable à un remplacement de la "position commune", par un accord bilatéral, mais certains pays européens, comme la Suède, la Pologne et la République tchèque, n'y sont pas favorables. Une modification nécessite un consensus des 27.

"J'ai réitéré que Cuba était prêt à négocier un nouveau cadre contractuel et bilatéral avec l'UE", a dit pour sa part le ministre cubain à l'issue de la réunion qui a duré près d'une heure à l'ambassade d'Espagne à Paris.

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10 juin 2010 4 10 /06 /juin /2010 08:00

medico-cubano

 

Par Joel Mayor Loran / redaccion@ahora.cu / Mercredi, 09 Juin 2010


Nos chercheurs ont développé des technologies nationales pour fabriquer sur place le médicament Oseltamivir, utilisé pour soigner les personnes porteuses du virus A H1N1. En 2009 l’étape de fabrication et d’enregistrement du produit a été terminée.

Plus d'un million de Cubains sont immunisés contre l'influenza A
Province de l'Est de Cuba vise à minimiser les effets de la grippe A(H1N1)



Si l’on en croit le docteur en sciences pharmaceutiques, Saul Padron, qui est aussi sous-directeur pour les technologies complexes du Centre de recherche et de développement des médicaments (CIDEM), plus de 80% des médicaments qui circulent à Cuba sont de production nationale.

«Ce médicament est bien plus qu’un antiviral, c’est une réponse à la politique de l’Etat qui consiste à garantir l’accès de la population aux produits pharmaceutiques dont elle a besoin», nous dit-il.

«Le CIDEM a vu le jour afin de diminuer les importations. A ce jour, nous avons enregistré plus de 700 médicaments, ce qui se traduit par une économie considérable de devises. Et, chose en soi bien plus importante, des vies ont été ainsi sauvées, et nous avons eu la satisfaction de vérifier l’efficacité de nos produits.

«Lorsque la pandémie s’est déclarée, le Tamiflu, antiviral recommandé, a disparu des pharmacies dans bien des pays. Sans compter que les prix ont fortement augmenté, passant de 4 euros la capsule (le traitement est de 10) à près de 6.90 aujourd’hui.»

Diplômé en technologie chimique nucléaire de l’Université russe de chimie Mendeleïev, le Dr Saul est le responsable du projet des antiviraux de cette institution qui appartient au Pôle scientifique de l’ouest de la capitale.

«La mise au point de l’Oseltamivir a été ardue; mais nous avons travaillé avec amour et surtout avec une grande cohésion entre les pharmaciens, les chimistes, les biochimistes, les ingénieurs: tous les membres de l’équipe qui savait qu’elle devait parer à toute éventualité.

«La direction du pays a suivi chaque étape avec attention, notamment l’achat des matières premières, la coordination précise. Et surtout, la dernière étape, lorsque l’"éventualité" s’est dangereusement concrétisée. Pour moi, ce travail a été merveilleux.

«Nous avons pu mesurer immédiatement l’utilité de la recherche, et en même temps, nous souhaitions ne pas être obligés d’appliquer tous ces calculs. Finalement, tout s’est bien passé et nous sommes heureux de savoir que nous sommes parvenus à temps au résultat recherché.»

ALGORITHME PRODIGIEUX

Alors que le Tamiflu, que le pays a importé pour combattre la grippe A H1N1, est réservé aux adultes, les chercheurs cubains ont également prévu des doses pédiatriques, dont des suspensions buvables pour nourrissons.

Le personnel du CIDEM n’a pas hésité à travailler le samedi et le dimanche pour préparer des flacons remplis de poudre d’Oseltamivir destinés aux nouveaux nés. «Nous évitions ainsi que les médecins soient obligés d’ouvrir les capsules et de peser les doses à administrer.»

Pour le Dr Saul, la famille est importante, aussi fait-il en sorte de tirer tout le profit possible de la journée de travail, même s’il est parfois obligé de faire des heures supplémentaires.

Samuel, son plus jeune fils de huit mois à peine, est né en pleine période de développement du médicament contre la grippe A H1N1. Heureusement, sa femme et ses autres enfants savent que tout succès suppose un sacrifice.

L’algorithme pour parvenir à la fabrication de l’Oseltamivir, ou d’ailleurs de tout autre produit, suppose des études et des tests, depuis la matière première jusqu’au contrôle de la qualité.

La conception de la formule et les analyses sont des étapes cruciales, tout comme les études complémentaires, ainsi que le rapport sanitaire préalable à l’enregistrement et au lancement de la production à échelle industrielle.

Chaque étape comporte une recherche d’information et un contrôle de qualité. Le prestige du CIDEM ne lui est pas tombé du ciel: il a été conquis à force de sacrifice et d’amour du travail.

On doit aussi à cette institution la mise au point des antiviraux pour le traitement contre le VIH SIDA (certains ont même reçu des prix nationaux d’innovation technologique). Elle produit par ailleurs des médicaments pour traitements cytostatiques.

LES DOSES SUFFISANTES

Dans les laboratoires NOVATEC, qui font partie du Pôle Scientifique de l’ouest de la capitale, l’Oseltamivir est fabriqué industriellement, ainsi que des antirétroviraux et d’autres médicaments pour traiter notamment l’hypertension: au total, 45 médicaments, en comprimés ou en capsules.

On pèse les composants en poudre, selon la formule fournie par les collègues du CIDEM. Le mélange est alors transformé en granulé, puis conditionné dans des capsules de gélatine regroupées par paquets de dix.

Mais tout cela ne serait pas possible sans l’équipe de travail composée de professionnels hautement qualifiés, qui ne cessent d’actualiser leurs connaissances et savent que leur travail a un noble objectif: combattre des maladies qui peuvent entraîner de graves complications.

Chaque sachet contient, en plus de 75 milligrammes d’une substance efficace, la preuve que le talent et la volonté de beaucoup peuvent remporter les plus difficiles combats pour la vie.

Tiré de Granma International

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8 juin 2010 2 08 /06 /juin /2010 07:55

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Genève, 7 juin, (RHC)--. Cuba a une nouvelle fois dénoncé ce lundi devant le Conseil des droits humains de l’ONU, le cas d’Olga Salanueva et d’Adriana Perez qui se voient refuser systématiquement le visa pour pouvoir rendre visite à leurs maris en prison injustement aux Etats-Unis.

Janet Roman, membre de la délégation cubaine à Genève, s’est référée en particulier à la violence psychologique dont elles font l’objet. La première a pu rendre visite à son mari une seule fois, en presque 12 ans et la seconde n’a pas revu le sien depuis l’arrestation, en septembre 1998.

Au cours de son intervention au débat interactif du rapport sur la violence contre la femme, la déléguée cubaine a souligné que le refus de visa à Olga et à Adriana viole d’une façon flagrante plusieurs instruments du droit international.

« Cuba demande à tous les peuples épris de justice leur appui à la revendication du droit de ces Cubaines à rendre visite à leurs maris, ainsi qu’à la libération immédiate des 5 combattants antiterroristes cubains » a-t-elle relevé.

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8 juin 2010 2 08 /06 /juin /2010 07:51

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Qu’il s’agisse d’élections partielles municipales ayant lieu tous les deux ans et demi ou d’élections générales se tenant tous les cinq ans (incluant les élections municipales, provinciales et parlementaires nationales), les résultats de ces élections à Cuba exigent une analyse sérieuse et détaillée. Ceci pourra faire l’objet d’un autre travail. Toutefois, ce qui importe pour le moment, c’est de traiter sous la forme de notes la désinformation de certains médias à l’égard des élections municipales qui viennent de se terminer le 19 mai.

 

Dans un article paru le 28 avril 2010 dans le Miami Herald sous le titre de [« Dissidents : Le vote montre la frustration »], l’auteur, Juan Tamayo, a indiqué que ce vote reflétait « le mécontentement grandissant » dans l’île.[1] Il fournit également quelques résultats statistiques et les emploie pour soutenir son affirmation.

 

Dans cet article, j’aborderai tout d’abord le matériel statistique et ensuite, j’examinerai les données de Tamayo quant à savoir s’ils soutiennent sa thèse.

 

Le Miami Herald indique que la participation électorale a chuté, quoiqu’il admette que cette diminution était faible, tout en mettant l’accent davantage sur l’augmentation du pourcentage des votes en blanc et annulés. À son crédit, Tamayo donne dans l’ensemble des renseignements justes sur la participation électorale, mais ceci ne raconte pas toute l’histoire. Des élections municipales partielles se tiennent tous les deux ans et demi depuis 1976 jusqu’en 2010, soit un total de quatorze élections.[2] Les résultats des élections finales de 2010 indiquent, en arrondissant les chiffres, que 95,9 % des personnes en droit de voter l’ont fait. Tamayo insinue que ces chiffres sont inférieurs à chaque élection depuis 1976, où le taux de vote était de 95,2 %. Cependant, ces statistiques démontrent également que, mis à part 1976, la première année des élections, la participation électorale de la présente année (2010) n’était pas des plus faibles. Il y a eu une année, en 2002, où 95,8 % des électeurs avaient voté, une très petite fraction plus faible que celle de cette année. Les résultats des élections en 2002 ont également montré qu’elles ont connu une baisse par rapport aux élections précédentes tenues en 2000.

 

Toutefois, cette diminution de 2002 est-elle le reflet d’une tendance dans l’humeur électorale Cubaine? Non, puisqu’au cours des élections subséquentes (en 2005 et en 2007), le taux de vote a plutôt augmenté. Le fait est qu’on ne peut pas regarder les changements de résultats d’élections à Cuba (tels que ceux de 2010) et y voir une tendance selon des caprices ou des désirs personnels. Quiconque s’attend à ce que les prochaines élections municipales, qui feront parties des élections générales dans deux ans et demi (2012-13), présentent à nouveau une diminution dans les tendances à voter, pourra être très bien déçu de même que ce fut le cas après la baisse de 2002. En outre, ces quatorze élections présentent des variations habituelles de hauts et de bas ne pouvant être considérées aussi importantes. La caractéristique principale demeure en fait que ces quatorze élections municipales tenues de 1976 à 2010, indiquent une participation électorale très élevée s’étendant de 95.2 % à 95,9 %.

 

L’article du Miami Herald devient plus ouvertement négatif lorsqu’il traite des votes en blanc et annulés, en indiquant que « les 8,91 pour cent des votes annulés et des votes en blanc au scrutin du dimanche [25 avril 2010]étaient plus élevés qu’au cours des trois élections antérieures connues – 7 pour cent durant les élections législatives nationales de 1993, 7,2 pour cent durant les élections municipales de 1997 et 5,9 pour cent durant les élections municipales de 2000, selon Jorge Domínguez, un expert de Cuba à l’Université Harvard. Les résultats des autres élections n’étaient pas disponibles. »

 

Avec tout le respect dû envers le professeur Domínguez, les résultats sont en fait disponibles pour d’autres élections.[3] Par exemple, durant les élections municipales partielles de 1995, 4,3 % ont voté en blanc, tandis que pas moins de 7,0 % ont rendu leur bulletin de vote nul, soit pour un total de 11,3 % de votes en blanc et annulés. Il s’agissait d’un taux de votes invalides plus élevé que celui de cette année 2010. Durant les élections municipales après le vote de 2005, tenue en 2007, les pourcentages de bulletins de vote en blanc et annulés ont baissé respectivement à 3,23 % et à 3,98 %, pour un total de 7,21 % de votes non valables.

 

L’article mentionne les élections de l’Assemblée nationale, qui se tiennent tous les cinq ans. Le professeur Domínguez est juste lorsqu’il a indiqué que tous les votes en blanc et annulés ont monté à près de 7,0 % durant les élections générales parlementaires de 1993; il a cependant insinué que les résultats des élections de 2010 représentent une diminution apparente du vote positif. Toutefois, quelle est l’importance de ces résultats de 1993? Le modèle de vote indique-t-il d’une façon quelconque une tendance s’écartant de la tendance générale? Pas tout à fait. Par exemple, durant les trois élections parlementaires nationales subséquentes suivant les élections tenues en 1993, 7 % des résultats non valables en 1993 a chuté à 5,02 % (en 1998), à 3,86 % (en 2003) et à 4,77 % (en 2008).[4] Il faut se garder de ne pas sauter à des conclusions prématurées. À l’instar des élections municipales, les élections parlementaires nationales présentent invariablement un taux très élevé d’électeurs et un taux de votes invalides très faible, variant tous les cinq ans, mais très minime.

 

En 2010, les résultats à la fin du premier tour de scrutin montrent que 4,59 % ont déposé des votes en blanc et 4,30 % des votes annulés, occupant le deuxième taux plus élevés dans le cadre des élections municipales depuis 1995. Il n’existe aucune preuve démontrant que tous les bulletins de vote en blanc et annulés représentent un rejet du système ou puissent favoriser l’option de dissidence en faveur d’un changement politique. Certains électeurs le font par erreur. Il pourrait y avoir d’autres facteurs à l’encontre, comme par exemple la religion. Pour les Témoins de Jéhovah, leurs convictions religieuses leur interdisent de voter pour qui que ce soit. Une enquête préliminaire indique que le nombre de témoins de Jéhovah est en hausse à Cuba.

 

Cependant, la preuve la plus flagrante contre la supposée homogénéité des votes invalides repose dans les votes annulés. J’ai pu observer sur place et à plusieurs occasions, en particulier pendant les élections de 1997-98 et plus récemment celles de 2007-2008, le dépouillement du scrutin par les membres du bureau électoral dans les bureaux de vote à la suite de l’exercice du droit de vote. Tenant mes propres photos comme preuve, un assez grand nombre de votes sont annulés par simple enthousiasme déplacé. Par exemple, j’ai vu un bulletin de vote dans un bureau de vote à la Place de la Révolution, sur lequel un électeur avait inscrit Raúl Castro. Le bureau électoral l’a immédiatement déclaré comme étant un vote annulé, puisque Raúl Castro n’était pas candidat dans cette circonscription, et que de toute façon les inscriptions manuscrites ne sont pas reconnues à Cuba. J’ai vu d’autres bulletins de vote remplis consciencieusement en conformité avec la loi; par contre l’électeur avait dessiné un croquis de Che Guevara sur le bulletin qui a, par conséquent, été annulé. Il existe beaucoup d’autres exemples de la sorte, de même que des erreurs. À propos des erreurs, au niveau municipal, on a le droit de voter pour une seule personne parmi les candidats figurant sur le bulletin de vote, à l’inverse du droit de voter pour plusieurs candidats au niveau national. Malgré tous ces efforts déployés, il existe apparemment une certaine confusion lorsque vient le moment pour certains électeurs d’entrer dans l’isoloir, leurs votes pourraient éventuellement être annulés par mégarde. Pour ceux qui annulent leur bulletin de vote de façon délibérée, il est très clair qu’ils le font d’une façon tout à fait imagée comme ils en ont le droit.

 

Ainsi, même s’il est vrai qu’il est impossible de dire dans quelle proportion les bulletins de vote en blanc et annulés ne représente pas un rejet, mais plutôt des erreurs ou qu’ils ont été fait par enthousiasme déplacé; néanmoins une chose est sûre, c’est que l’on peut affirmer sans se tromper qu’un certain nombre du total des votes invalides ne constitue aucunement un rejet envers le système politique actuel.

 

Tamayo cite les dissidents qui réclament le fait que ces chiffres représentent la « frustration » et le « mécontentement » dans l’île.[5] Voyons alors cette affirmation de plus près. Ceci est présenté comme une découverte importante qui est évidemment prévue pour dresser un mur entre les citoyens et les dirigeants à tous les niveaux, étant donné que cette conclusion à propos des résultats des élections est attribuée aux « dissidents ». En fait, il est vrai qu’il existe actuellement à Cuba beaucoup de « frustration » et de « mécontentement », pour employer les termes qu’utilise le Herald, et si, seulement à titre d’exemple, nous leur accordons cet argument.

 

Certains de ceux qui analysent d’un point de vue négatif les résultats des élections de 2010, les comparent aux précédents, en particulier à ceux de 2007-2008, qui présentaient un taux inférieur de bulletins en blanc et annulés. Que s’est-il donc produit en 2008, en 2009 et au début de 2010? Premièrement, Cuba à l’instar du reste du monde a ressenti les effets de la crise mondiale économique et financière. Deuxièmement, conjugué à cela, Cuba a été victime de trois énormes ouragans en 2008, dans une période de temps très rapprochée : Gustav, Ike et Paloma ont causé plus de 10 milliards de dollars en dommages et en déracinement massif qui n’est même pas calculable en dollars. Troisièmement, le gouvernement cubain a apporté et tente toujours d’apporter des changements, particulièrement liés à l’amélioration de l’activité économique telle que la production et la distribution. La discussion et l’action sincère liées au changement suscitent des espoirs; par contre, vu la complexité de la situation nationale et internationale, ce très grand potentiel d’efforts qui pourraient répondre à la frustration et au mécontentement, se rapportant aux résultats positifs peut parfois ne pas survenir aussi rapidement et aussi massivement que l’espéreraient bon nombre de Cubains. Cette situation apporte donc peut-être comme conséquence plus de désillusion qu’autre chose. Ce sont des questions dont n’importe qui abordant sérieusement le processus politique actuel à Cuba doit considérer.

 

En tenant compte de tout ceci, c.-à-d. la crise économique mondiale depuis les dernières élections, les trois ouragans en 2008 et les nouveaux espoirs de changement à l’intérieur des limites de la situation nationale et internationale, on peut dire que l’augmentation du vote de protestation en 2010 par des votes en blanc et annulés n’est pas très élevée.

 

Les adversaires de Cuba regardent l’île, comme l’auteur uruguayen Eduardo Galeano dit, à l’aide d’une loupe quand elle parvient à une situation qu’ils perçoivent comme un incident ou une tendance négative; ce n’est que pour cette raison que tous les facteurs, même secondaires, sont pris en considération tandis que, bien sûr, ils en exagèrent l’ importance relative telle que des électeurs potentiels absents se trouvant en missions internationales, des vacances coïncidant avec des élections et le fait que certains citoyens voient comme une augmentation du nombre d’adhérents des Témoins de Jéhovah.

 

Certains journalistes et universitaires se sont déjà efforcés de prouver que les élections à Cuba manifeste une opposition des Cubains. Suite aux élections municipales de 1995, l’universitaire états-unien Miguel Centeno, un détracteur de Cuba, a mentionné que les résultats démontraient un « mécontentement significatif ». Cependant, selon la recherche effectuée, ce point n’a pas été soutenu par aucune source ou statistique.[6] Tel qu’indiqué ci-dessus, alors que les élections de 1995 indiquaient une diminution du vote positif, que s’est-il alors produit durant les élections générales suivant les élections nationales, provinciales et municipales de 1997-98? Le vote positif s’en est remis très vite et s’est accru. Et nous sommes maintenant quinze ans plus tard (après l’évaluation du « mécontentement » erronée de 1995) et nous entendons toujours parler du mécontentement provenant pratiquement des mêmes sources.

 

L’évaluation de 1995 n’a pas été non plus la dernière à s’avérer erronée. Par exemple, les « dissidents » s’attendaient peut-être à une participation électorale beaucoup plus faible et à une augmentation beaucoup plus élevée de bulletins en blanc et annulés durant les élections de 1997-98. Il y a plus de dix ans, au cours des élections parlementaires nationales générales de 1998, il y avait de grands espoirs parmi les dissidents quant à un rejet massif et apparent via l’urne électorale, comparée aux élections générales précédentes de 1993. Le président du parlement cubain, Ricardo Alarcón, avait souligné le 13 janvier 1998 que certaines sources diplomatiques à La Havane, sympathiques aux dissidents, s’attendaient impatiemment à une forte hausse des bulletins de vote en blanc et annulés.[7] Toutes les conditions étaient présentes pour de tels résultats : les effets de la Loi de Torricelli de 1992 et de la Loi de Helms-Burton de 1996, l’appel du Président Bill Clinton en 1997 en faveur d’« un gouvernement démocratique de transition » à Cuba par le financement d’accompagnement des dissidents, tout ceci dans le contexte de la Période spéciale à Cuba, causée par l’effondrement de l’ex-URSS et les dommages majeurs affectant l’économie cubaine. En même temps, certains des effets les plus néfastes de cette situation commençaient à s’améliorer bien que légèrement, comme la diminution des pannes de courant électrique. Nonobstant, malgré la situation principalement défavorable qui dépassait largement les améliorations de peu d’importance, les dissidents n’ont pu voir leur rêve se réaliser.[8] Puisque que leurs vœux n’étaient pas exaucés, l’un des plus célèbres dissidents de Cuba, Elizardo Sánchez, a été obligé d’admettre « que les élections nationales de 1998 signifiait un renouvellement des mandats et la légitimité du gouvernement ».[9]

 

Plus haut, nous n’avons décrit que deux exemples, les élections municipales partielles de 1995 et les élections parlementaires générales nationales de 1997-98.

 

Voici quelques notes supplémentaires concernant les élections municipales. Les élections municipales cubaines sont terminées. Elles ont débuté le 4 janvier 2010, lorsque le Conseil d’État en conformité avec la Constitution cubaine et la Loi électorale a convoqué les élections. Une des premières mesures consiste à mettre à jour la liste des électeurs basée d’après la liste continue et permanente des citoyens, leur âge et leur adresse. L’inscription des électeurs à Cuba se fait d’office : elle est automatique pour toutes les personnes âgées de seize ans et plus; il n’y a aucune démarche à faire afin d’apparaître sur le registre d’inscription qui est publique.

 

Du 24 février au 24 mars des milliers d’assemblées de mise en candidature de quartier se sont tenues, comprenant autour de deux cents électeurs éligibles pouvant participer à chacune. Les citoyens ont le droit de proposer n’importe quel voisin de leur circonscription afin qu’il se présente en tant que candidat. De deux à huit voisins peuvent être nominés comme candidat, ceux qui obtiennent la majorité des votes lors d’une procédure de vote à main levée sont déclarés candidats. Puis, le 25 avril il y a eu des élections au suffrage universel et secret, pendant lesquelles les électeurs choisissent de voter pour l’un des candidats nominé. Puisque l’on doit recevoir au moins 50 % des voix pour être déclarer vainqueur, il est très fréquent qu’aucun candidat n’obtienne 50 % des voix au premier tour de scrutin. Cette année, 14 % des 15 093 circonscriptions électorales ont dû passer à un deuxième tour de scrutin, durant lequel les électeurs ont voté pour un candidat sur deux ayant obtenu la majorité des votes (mais pas 50 %) ou les deux qui se trouvaient à égalité.

 

Ce deuxième tour a eu lieu le 2 mai, soit un jour après le 1er mai, ce jour important pour les Cubains dans toute l’île. Habituellement, la participation électorale est inférieure pendant le second tour de scrutin. Pour le second tour en 2010, au cours de la semaine aboutissant au second tour, l’accent avait été entièrement mis sur la mobilisation du 1er mai, pratiquement rien pour les élections. Curieusement (y compris pour l’auteur de cet article), 90 % des électeurs sont allé voter malgré l’attention portée au 1er mai. D’habitude, le taux de vote pour le deuxième tour se situe entre 89 et 93 %, soit toujours inférieur au premier tour; par exemple le taux de vote au second tour était de 93,6 % en 1986, de 89 % en 1995, de 94,77 % en 1997 et de 93,5 % en 2005.[10]

 

Toutefois, dans trois circonscriptions électorales, en voyant que les deux candidats étaient toujours à égalité, un troisième tour a été appelé. Ces dernières élections ont eu lieu le 5 mai. Dans chacune des trois circonscriptions, un candidat a obtenu plus de voix que l’autre, clôturant ainsi les élections.[11]

 

Le 19 mai, les délégués nouvellement élus aux assemblées municipales se sont réunis dans les 169 municipalités partout au pays, en vue de la constitution des assemblées. Un des principaux objectifs de cette première session consiste à élire le président ainsi que le vice-président de l’assemblée municipale par votes secrets parmi les élus à l’Assemblée. Ceci a mis fin aux élections municipales de 2010, même si pendant les prochaines semaines, les commissions de travail permanent au sein des assemblées municipales et des Conseils populaires et leurs présidents et vice-présidents respectifs sont mis à jour, en prenant en considération les nouveaux délégués élus. Il s’agit d’une étape importante dans le déroulement des élections, étant donné que traditionnellement au cours des années, un peu moins de la moitié de ces derniers élus avaient été délégués au cours du mandat précédent. Pendant les élections de 2010, cette tendance se poursuit : seulement 49 % de ces élus étaient des délégués au cours du mandat précédent.[12] Par conséquent, en établissant la nouvelle présidence de l'assemblée municipale et les commissions de travail permanent, les nouvelles assemblées municipales doivent prendre en considération le fait que sur la moyenne nationale, un peu plus de la moitié des délégués n’étaient pas des délégués dans le mandat précédent. Le travail quotidien des délégués élus, avec toutes ces épreuves et tribulations, commence donc, de sorte que les électeurs puissent voir les résultats et agir à leur égard d’ici les prochaines élections.


Article original en anglais : http://www.globalresearch.ca/index.php?context=va&aid=19230

Traduction : Normand Raymond


NOTES

[1] Juan Tamayo, "Dissidents: Voting shows frustration", Miami Herald, 28 avril 2010, http://www.miamiherald.com/2010/04/28/1601405/dissidents-voting-shows-frustration.html

[2] Oficina Nacional de Estadísticas, république de Cuba, http://www.one.cu/aec2008/esp/22_tabla_cuadro.htm, Asamblea Nacional del Poder Popular, Cuba: Democracia y Elecciones, http://www.parlamentocubano.cu/ , Granma, "Voto el 95.86 % de los electores", 30 avril 2010

[3] Granma, "Victoria de la democracia revolucionaria", 19 avril, 2005, Peter Roman, "People’s Power: Cuba’s Experience with Representative Government", p. 122, Roman and Littlefield Publishers, Lanham MD, 2003, Granma, "Comisión Electoral Nacional, Proceso Elecciones Generales 2007-2008", dans Granma, 26 octobre 2007.

[4] "Comisión Electoral Nacional, Resultados oficiales", Granma, 11 mars 1993, Granma, 4 février 1998, Granma, 1er février 2003 et Granma, 30 janvier 2008.

[5] Tamayo, op.cit

[6] Roman, op.cit, p. 120.

[7] Arnold August, Democracy in Cuba and the 1997-98 Elections, Editorial José Martí, La Havane, 1999, p. 360.

[8] Arnold August, ibid, p. 358-359.

[9] Arnold August, "Socialism and Elections", dans Cuban Socialism in a New Century: Adversity, Survival, Renewal, édité par Max Azicri et Elsie Deal, University Press of Florida, Gainesville, FL, 2004, p. 233.

[10] Peter Roman, op.cit, pp120-122, et Granma, "Victoria de la democracia revolucionaria", 19 avril 2005.

[11] Susana Lee, Granma, "Más de 5 000 mujeres integrarán las Asambleas Municipales del Poder Popular", 11 mai 2010.

[12] Ibid.

 


 

Arnold August : Auteur/journaliste/conférencier. Vit à Montréal. Spécialiste de Cuba. Premier livre publié : Democracy in Cuba and the 1997-98 Elections (en anglais, 1999). Chapitre intitulé : "Socialism and Elections" (en anglais), dans Cuban Socialism in a New Century: Adversity, Survival and Renewal, édité par les professeurs Max Azicri et Elsie Deal (University Press of Florida, 2004). À venir (français, anglais, espagnol,) : Cuba – Démocratie participative et les élections au  XXIème siècle. Membre de la LASA (Association des études latino-américaines).


Arnold August est un collaborateur régulier de Mondialisation.ca.  Articles de Arnold August publiés par Mondialisation.ca

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