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31 mars 2010 3 31 /03 /mars /2010 07:46

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Des poètes d’Amérique latine et de la Caraïbe répondent à l’appel «Pour la défense de Cuba»Répercussions en Espagne

Pedro de la Hoz

• LE scientifique russe Jaurès Alférov, Prix Nobel de physique 2000, a condamné la plus récente campagne anticubaine orchestrée par la droite internationale, et il a exigé le respect des décisions souveraines du gouvernement cubain.

Alférov a fait ces déclarations à Moscou lors d’une réunion à la Douma (Parlement), où il a passé en revue la coopération scientifique entre Cuba et la Russie.

Alférov, célèbre pour ses innovations dans le domaine des semi-conducteurs à grande vitesse, et Ivan Melnikov, vice-président de la Douma, ont signé l’appel «Pour la défense de Cuba», une initiative du chapitre mexicain du réseau Pour la défense de l’Humanité.

Ont également adhéré à cette déclaration qui condamne l’ingérence du Parlement européen dans les affaires intérieures de Cuba, le Colombien Fernando Rendon, fondateur du Festival international de poésie de Medellin; le romancier et poète équatorien Raul Pérez Torres, Prix Casa de las Américas, et l’essayiste jamaïquain Keith Ellis, invité spécial du Colloque et Festival de musique et de poésie Nicolas Guillén, inauguré lundi à La Havane.

En Espagne, où les grands médias se sont alignés sur la campagne anticubaine, 1 576 intellectuels, militants, universitaires et organisations de solidarité ont répondu à l’appel. •

                                                                     

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30 mars 2010 2 30 /03 /mars /2010 08:39

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Cliquez sur l'image pour signer

Total des signatures de tos pays : 7043

total de signatures françaises : 146

Des intellectuels, des hommes politiques, des journalistes, des leaders d’organisations sociales, syndicales de dizaines de pays continuent de joindre leur signature au document “En défense de Cuba” que le réseau En défense de l’Humanité fait circuler et qui condamne la résolution émise le 11 mars dernier par le Parlement Européen contre notre pays.

Le texte de ce document souligne que vouloir utiliser comme argument, la mort d’un prisonnier de droit commun qui a fait une grève de la faim pour exiger q’un téléphone privé, un poste de télé et une cuisinière soient installés dans sa cellule, pour exiger une «transition » politique à Cuba, est une ingérence dans les affaires intérieures de ce pays et viole les principes de non intervention et d’auto détermination des peuples.


Depuis le décès d’0rlando Zapata, sanctionné pour avoir commis des délits punis dans n’importe quel pays du monde, une campagne médiatique a été lancée contre Cuba. Une chose attire l’attention. Le niveau de coordination et la grande similitude des arguments utilisés par les grandes transnationales de l’industrie de l’information.


Obéissant à un scénario pré élaboré, des journaux, des stations de radio, des chaînes de télévision en Europe et aux États-Unis, desquelles se nourrissent leurs homologues du reste du monde, n’ont pas épargné de moyens et qualificatifs pour accuser et discréditer la Révolution.


Cette campagne médiatique, précise le document des intellectuels du monde, coïncide avec les politiques anti guérillas qui ont été appliquées en Amérique Latine pour freiner ou détourner les processus de transformations en cours et rejoint le blocus criminel auquel est soumis le peuple cubain.


Les signataires invitent les Euro parlementaires plutôt à appuyer une campagne pour la libération de tous les prisonniers politiques dans le monde, ce qui signifierait , la mise en liberté immédiate des 5 Cubains, prisonniers aux Etats-Unis alors qu’ils n’ont fait que lutter contre le terrorisme.


Ils leur recommandent également, puisqu’ils s’intéressent tant au respect des droits humains, d’exiger la fin de l’occupation israélienne à Gaza et le harcèlement contre le peuple palestinien, qui ont coûté des milliers de vies, où le cessez des guerres en Irak et en Afghanistan, la fermeture de la prison de la base étasunienne installée dans une portion de Guantanamo, territoire cubain, ou pourquoi pas le retrait du Royaume Uni des îles Malouines, qui appartiennent à l’Argentine.


Des personnalités d’une trentaine de pays ont immédiatement signé le document appuyant Cuba dont Ignacio Ramonet prestigieux journaliste français directeur du Monde Diplomatique. Depuis lors ce chiffre ne cesse de s’accroître jour après jour.


Le journaliste bolivien Hugo Moldiz a expliqué le besoin de faire connaître cette position à niveau international pour neutraliser la guerre médiatique anti cubaine, orchestrée et dirigée depuis Washington.


Pour sa part le professeur mexicain Federico Álvarez Arregui s’est dit étonné du fait que l’avalanche d’informations et critiques s’est produite après le décès de Zapata Tamayo et non pas au moment où il a décidé de commencer une grève de la faim, ce qui prouve en réalité que ce qu’ils attendaient était sa mort, ce dont ils avaient besoin pour essayer de le transformer en héros. Vivant il ne servait absolument pas leurs intérêts.


Heureusement des millions de personnes honnêtes ne se sont pas laissées tromper par ces mensonges. Il y a des légions dans le monde qui regardent cette petite île caribéenne avec admiration et respect et surtout avec espoir et elles ne laisseront pas passer cette occasion de se mettre de son côté dans une guerre d’idées qui affronte la dignité contre la malhonnêteté, la liberté à l’oppression.


C’est le combat entre la vie que des milliers de médecins défendent et préservent dans plusieurs régions du monde, contre la mort que des armées des Etats-Unis et de leurs pays alliés d’Europe sèment partout. Aujourd’hui plus que jamais, la phrase de notre héros national, José Martí, a une grande actualité: « Celui qui se dresse aujourd’hui pour Cuba, se dresse pour tous les temps. »

 

 

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29 mars 2010 1 29 /03 /mars /2010 13:41
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La Havane, 27 mars, (RHC).- Le chanteur et compositeur cubain Silvio Rodríguez, l’un des fondateurs du mouvement de la Nueva Trova a présenté à La Havane son plus récent disque qu’il a intitulé Second rendez-vous. Ce CD se veut une suite d’un premier album intitulé Rendez vous avez des anges.

Silvio a dédié ce disque au 50è anniversaire de la Révolution cubaine. Il a précisé dans des déclarations à la presse.


Le disque a été présenté à la salle Ernesto Ché Guevara de la Maison des Amériques, une institution culturelle qui a ouvert grandes ses portes au mouvement de la Nueva Trova et à ses cultivateurs.
L’album inclut 12 titres composés par Silvio entre 2003 et 2009. Robertico Carcassés a fait les arrangements. Pour l’enregistrement de ce CD, Silvio s’est entouré de jeunes musiciens dont Oliver Valdés, à la batterie et la percussion, de Feliciano Arango, à la contrebasse, de Niurka González, à la flûte.

Au sujet du nom donné à ce disque, Silvio a souligné
« Il s’appelle second rendez vous, car j’ai fait un autre disque qui a été nommé Rendez –vous avec des anges. Il y a eu un autre disque au milieu, parce que faut réunir les chansons, le matériel pour les disques, on les prépare. »

Silvio Rodriguez a expliqué que Second rendez-vous est un disque très lié à la réalité cubaine

« Ce disque e va peut être pas soulever la controverse internationale comme l’a fait Rendez vous avec des anges. Presque toutes les chansons de ce premier disque je les ai faites en un mois et demi, suite à la commotion que l’agression à l’Irak a provoqué en moi, mais il parle de notre réalité des problèmes de notre société, j’y lance des idées, c’est ma façon de participer au débat national ».

Vicente Feliú qui a lu quelques notes que le cinéaste et poète cubain Víctor Casaus a écrit pour la présentation de ce disque:

« Il s’agit d’une oeuvre qui demande, qui propose de la relire, la réécouter, non seulement pour le plaisir de naviguer par ses riches diversités musicales, mais par le défi de découvrir des complexités, des messages, des suggestions et même d’avertissements sur notre réalité.

En ces temps de recherche, de réaffirmation et des changements nécessaires dans diverses sphères de la vie sociale, écoutons les paroles du poète, pour voir si la lucidité de l’âme nous visite en fin, si nous arrivons à être comme il l’a dit un tout petit meilleurs que lors de ce rendez-vous avec des anges. »

 

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29 mars 2010 1 29 /03 /mars /2010 12:48

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Assemblées de nomination des candidats aux élections municipales : une réponse digne des cubains à la campagne médiatique lancée contre leur pays

La Havane, 25 mars (AIN) - C’est une réponse digne du peuple cubain à la campagne médiatique lancée contre Cuba, a déclaré aujourd’hui la présidente de la Commission Electorale nationale Ana María Mari Machado en faisant allusion au déroulement des assemblées de nomination des candidats à délégués du Pouvoir populaire.

Lors d’une intervention dans une émission informative de la Télévision Cubaine, la Table Ronde, la fonctionnaire a expliqué que plus de 7,4 millions d’électeurs, c'est-à-dire 86,84% d’entre eux, ont assisté aux assemblées de quartier qui viennent de se terminer jeudi dernier comme prévu. Le déroulement des assemblées a été marqué par leur massivité, leur qualité, leur transparence et le respect de la législation.


C’est par leurs mérites, leurs capacités et leurs qualités morales qu’ont été nommés les 34 763 candidats parmi lesquels devront être élus, lors des élections prévues pour le 25 avril, les 15 093 représentants du peuple qui formeront les Assemblées Municipales de gouvernement.


Les résultats du processus de nomination sont une preuve de plus des avancées du pays sur de multiples fronts, car, par exemple, les pourcentages de jeunes, de femmes, de noirs et de métisses qui ont été proposés comme candidats sont plus élevés que lors des élections précédentes, ce qui démontre une intention consciente de la population.


Les résultats ont été les suivants : parmi les candidats figurent 12 431 femmes, c'est-à-dire 35,76% du total, 7 720 candidats de moins de 36 ans, c'est-à-dire 22% et 14 352 noirs ou métisses, c'est-à-dire 41,3% du total général.


75% du total des nominations correspond à des candidats nés après le triomphe de la Révolution. 87,3% d’entre eux ont terminé leurs études secondaires ou leurs études universitaires et 60% du total correspond à des candidats qui sont déjà des délégués de circonscription, ce qui constitue une marque de reconnaissance pour ceux qui ont su mener avec sensibilité, abnégation et esprit de sacrifice une telle responsabilité dans leur quartier.


La présidente de la Commission Electorale Nationale a expliqué que la qualité humaine et révolutionnaire des candidats garantira celle des prochaines Assemblées Municipales du Pouvoir Populaire dont les délégués seront élus par vote direct et secret.


Mari Machado s’est félicitée du travail méritoire des autorités électorales qui ont été chargées d’organiser plus de 50 000 assemblées de nominations dans tout le territoire national. Des détails ont été offerts lors de la Table Ronde qui a passé l’antenne à différents points du pays.


D’autre part, le vice coordinateur national des Comités de Défense de la Révolution (CDR) a expliqué que son organisation apportera son aide pour la bonne garde des biographies et des photos des candidats, ainsi que des listes d’électeurs qui seront affichées dans des endroits publiques de chaque circonscription.
 

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29 mars 2010 1 29 /03 /mars /2010 08:37

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«Tirer des expériences et prévoir, dans toute la mesure du possible»
• C’est le conseil que Raul a donné lors de la réunion du Conseil provincial de défense de Santiago de Cuba, 24 heures après le séisme


Jorge Martin Blandino

"Quelle a été l’intensité des tremblements de terre de 1932 et de 1947?" « Celui-ci résulte-t-il l’effet de la fosse de Battle ou du mouvement de la plaque ? » « Pourquoi le séisme de Haïti n’a-t-il pas produit de tsunami ? » « Quels sont les séismes les plus redoutables : ceux dont le déplacement est vertical ou horizontal ? » « Quelles ont été les causes et les caractéristiques du séisme du Chili ? »

Les questions et les interventions de Raul –plus de soixante-dix— ont abordé le phénomène sous tous les angles, depuis la théorie scientifique jusqu’aux détails les plus pratiques, lors de la réunion du Conseil de défense qu’il a présidée à Santiago de Cuba, dès le lendemain du séisme qui a secoué cette ville. L’objectif était d’en analyser les causes et les effets et de définir les mesures préventives à adopter en cas de séisme de grande intensité. Celui qui avait eu lieu la veille et dont l’épicentre se trouvait dans les eaux du sud de l’Oriente cubain avait une intensité de 5,5 sur l’échelle de Richter.

Raul a eu pour principal interlocuteur le Dr ès sciences Bladimir Moreno Toiran, directeur du centre national de recherches sismologiques, dont les réponses ont été claires et précises.

Pour sa part, le président du Conseil d’Etat et du Conseil des ministres a précisé dès le début qu’il était venu apprendre. Il a aussi évoqué quelques souvenirs sur les tremblements de terre qu’il a vécus dans son enfance, à Biran, mais aussi dans la prison de Boniato, après l’attaque de la caserne Moncada, puis dans la Sierra Maestra, pendant la guerre de guérilla.

Le Dr Moreno a expliqué à Raul et aux autres dirigeants qui ont participé à la rencontre que le mouvement tellurique de Haïti crée des tensions aux alentours, libère de l’énergie en un point et en accumule ailleurs, ce qui a pour effet de modifier le régime sismique de l’Oriente de Cuba.

Ayant écouté le rapport sur les dégâts provoqués par le séisme du 20 mars dernier, le deuxième secrétaire du Parti a conclu : « Tirer des expériences de tout, étudier les effets un par un et agir en conséquence ». Il a aussi demandé que la population soit informée des dégâts, mais de manière raisonnable et sensée, sans exagération ni sensationnalisme.

Il a confié au ministère de la Science, de la Technologie et de l’Environnement la mission d’expliquer à la population ces phénomènes, dans les médias et, éventuellement, par une intervention du Dr Moreno. Il convient de s’atteler à cette tâche immédiatement, a-t-il précisé.

Il a rappelé que des mesures avaient été prises à Baracoa au lendemain du séisme de Haïti pour éviter les effets d’un éventuel tsunami. On disposait alors de bien peu de temps et il a été décidé d’envoyer des hélicoptères des Forces armées prévenir la population par haut-parleur. Les hélicoptères se trouvaient sur place puisqu’ils sont affectés au combat contre le trafic de drogues dans les eaux voisines de l’île. La réaction des autorités comme de la population a été rapide et, en moins d’une demi-heure, tout le monde s’était mis à l’abri dans les hauteurs proches de la ville.

Raul a expliqué brièvement tout ce qui se fait pour faire face à des catastrophes naturelles de plus en plus fréquentes et diverses, conjoncturelles ou permanentes : cyclones, sécheresses, élévation du niveau de la mer. Ces faits montrent l’importance des études qui sont menées, des mesures prises et à prendre et du travail de la Défense civile dans son ensemble.

Pour des raisons évidentes, le tremblement de terre est le désastre le plus difficile à combattre, a fait remarquer Raul : « L’expérience internationale démontre que la marge d’initiative des autorités locales face à un séisme est quasiment nulle ». Chez nous, ce ne sera pas le cas, parce qu’on sait partout qui assumera le pouvoir en cas de désastre imprévisible.

Nous avons tous beaucoup appris tout au long de cette réunion à laquelle participaient également le général de corps d’armée Ramon Espinosa Martin, membre du Bureau politique et vice-ministre des Forces armées révolutionnaires, le général de division Ramon Pardo Guerra, chef de l’état-major général de la Défense civile, et les membres du Conseil provincial de défense civile de Santiago de Cuba ainsi que son président, Lazaro Exposito Canto.

Les séismes pouvant provoquer des dégâts considérables (d’intensité 7 ou plus sur l’échelle de Richter) sont relativement rares à Cuba.

Mais, comme l’a bien fait remarquer Raul, un cyclone accorde une marge de temps suffisante pour se préparer, le tsunami, beaucoup moins, et le séisme, pas du tout, ce qui veut dire que, dans ce dernier cas, ce qui n’a pas été fait avant ne pourra pas l’être après. Il est donc fondamental que toutes les mesures préventives soient prises et que chacun sache exactement ce qu’il a à faire.

« Il faut tout prévoir. Nous n’avons pas été confrontés à de grands désastres de ce type, nous n’avons pas accumulé l’expérience qui est celle d’autres pays, et il faut donc tirer le maximum de leçons de phénomènes plus modestes, comme celui qui vient d’avoir lieu à Santiago de Cuba », a conclu Raul.

 

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26 mars 2010 5 26 /03 /mars /2010 07:40

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Communiqué du Groupe de Travail de la Rencontre Internationale des Partis Communistes et Ouvriers


« La mort regrettable d'un détenu cubain condamné premièrement pour des délits de droit commun et manipulé par la suite par des éléments contre-révolutionnaires au service des Etats-Unis est utilisé pour développer une féroce campagne diffamatoire contre la Révolution Cubaine dans les médias, essentiellement européens. Une campagne qui occulte le fait que la mort de ce prisonnier a été provoquée par sa propre volonté de refuser de s'alimenter, en dépit des efforts des médecins spécialistes cubains.


« Accuser Cuba de la mort de cet individu, c'est escamoter la vérité et l'exemple d'un pays qui pendant plus de 50 ans a sauvé des millions de vies d'hommes, de femmes et d'enfants dans de nombreux pays et de nombreuses régions du monde et qui en offre aujourd'hui à Haiti l'exemple le plus récent et paradigmatique.


Les gouvernements, institutions, dont le Parlement Européen, et médias qui gardent le silence devant les exécutions extra-judiciaires; qui ne condamnent pas la participation de soldats européens à des guerres d'occupation; qui restent silencieux face à la tragédie de millions de chômeurs dans les pays de la région; qui ne condamnent pas l'expulsion d'immigrés ou la répression contre les manifestations populaires pour défendre le climat à Copenhague; qui tentent de réduire au silence les protestations dans de nombreux pays face aux conséquences de la crise structurelle du système capitaliste; qui ne se prononcent pas face à l'incarcération injuste des 5 patriotes cubains aux Etats-Unis, manquent d'autorité pour critiquer Cuba. »


Lisbonne – 14 mars 2010


Les participants à la réunion du Groupe de Travail de la Rencontre Internationale des Partis Communistes et Ouvriers


Parti Communiste Portugais

Parti Communiste Sud-Africain

Parti du Travail de Belgique

Parti Communiste du Brésil

Parti Communiste de Bohême-Moravie

Parti Progressiste des travailleurs (AKEL)

Parti Communiste de Cuba

Parti Communiste d'Espagne

Parti Communiste de Grèce

Parti Communiste d'Inde (Marxiste)

Parti Communiste d'Inde

Parti Communiste Libanais

Parti Communiste de la Fédération de Russie

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25 mars 2010 4 25 /03 /mars /2010 01:34
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Cuba a le régime le plus performant pour développer une économie ayant pour but de respecter toujours mieux les droits humains et fondamentaux du peuple, qui sont la satisfaction des besoins essentiels de subsistance et épanouissement de tous. C´est ce qui ressort du rapport 2009 du P.N.U.D. C´est très loin derrière qu´apparaît le premier peloton des régimes européens, suivie de l´Usanie, pourtant supposé être un des pays les plus performants, sûrement selon un autre critère.
  Cuba est classée première et l´Usanie 117ème sur 186 pays !

Ce résultat n´est pas pour surprendre puisque le critère retenu par le PNUD pour évaluer la performance de la gouvernance est en ligne avec le paradigme communiste, et que Cuba est justement communiste ; une dictature populaire d´une démocratie socialiste, gouverné par un parti communiste. On sait que le communisme relève d´un paradigme qui met en avant la conquête du bonheur selon les principes de la démocratie et économie socialistes, c´est-à-dire où les principaux moyens de production appartiennent au peuple. Dans les régimes bourgeois le paradigme est autre. Il consiste en la liberté individuelle de conquérir chacun son bonheur, selon le principe de la dictature élitiste de la démocratie bourgeoise, ou ce sont les bourgeois qui contrôlent l´économie, et très souvent le gouvernement, puisqu’ils possèdent les principaux moyens de productions. Toutefois, chacun des paradigme revendique la volonté de respecter les droits fondamentaux de l´homme que sont la satisfaction de ses besoins essentiels de subsistance et épanouissement. Pour l´un, c´est tous ensemble pour l´autre c´est chacun pour soi. Lequel est le meilleur. Il semblerait que le PNUD donne une réponse.

 
Le PNUD évalue l´état de Développement Humain de chacun des 186 pays par un Index calculé chaque année et révélé deux ans plus tard dans un rapport publié en juin. Cet Index prend en compte dans son calcul non seulement le Produit National Brut qui serait indicateur d´un pouvoir d´achat, mais aussi le niveau éducatif, culturel et sanitaire de la population dans son ensemble. Il est donc indicatif, plus que n´importe quel autre, de l´état de développement réel d´un pays pour satisfaire les besoins fondamentaux de sa population.
 
Quoique cet Index favorise naturellement l´éthique communiste plus que l´éthique libéraliste, on conçoit aisément qu´il est plus pertinent, juste et rationnel que le seul PNB. En effet, le PNB n´est indicatif que de la quantité des biens et services produits par un pays, sans distinction aucune de leurs utilités quant à satisfaire les droits essentiels et fondamentaux et quant à leurs répartitions équitables parmi le peuple. Beaucoup de biens et services de hautes valeurs pourraient être concentrés vers une partie infime de la population, d´autres devraient être plutôt soustrait du PNB pour être négatifs et compensatoires, et d´autres sont totalement inutiles quoique comptabilisés (armes, grands luxes).
 
Cependant il est essentiel de reconnaître que le PNB est très indicatif du niveau de capacité, potentiel ou de puissance de l´économie concernée. Car peut importe l´utilité des biens et services dans cette mesure ; il suffit de savoir que l´économie les a produits. Nous dirons que le PNB par habitant est indicatif des moyens mis à la disposition du gouvernement pour obtenir un IDH, qui ne serait qu´une mesure de l´accomplissement de la finalité d´une économie.
 
Dès lors nous comprenons que ni l´IDH ni le PNB n’est révélateur de la performance d´une gouvernance quant à satisfaire le critère du PNUD qu´est l´IDH. De la même manière que la qualité ou le prix d´un objet n´est ni l´un ni l´autre indicateur de la performance quant à accomplir la fonction d´usage de l´objet. Qu´un moteur ait 100W ou 3 KW n´indique rien sur sa performance si cette puissance utile n´est pas mise en relation avec l´énergie effectivement consommée.
 
C´est bien là où il fallait en venir. La performance d´une gouvernance ne peut être évaluée et comparée que par la mise en relation du PNB (par habitant) et de l´IDH, puisqu´il doit y avoir tout de même une corrélation positive entre PNB et IDH. Un accroissement du PNB devrait se traduire par un accroissement de l´IDH, toutes choses étant égales par ailleurs. Cette corrélation positive n´est évidemment pas linéaire puisque l´IDH est un indice avec une limite supérieure égale à 1, alors que le PNB n´a pas de limite supérieure. L´indice IDH est calculé à partir d´hypothèses maximales à approches idéalisées et asymptotiques, tel que mortalité infantile, espérance de vie, taux d´analphabétisme, scolarité etc.. Ces valeurs asymptotiques permettent de calculer un index dont le maximum tend asymptotiquement vers 1.
 
La relation normalement utilisée pour mesurer une performance, efficacité ou rendement est un rapport entre la quantité de chose à obtenir ( ici IDH) et les moyens mis en œuvre pour l´obtenir ( ici PNB). Tout accroissement de ce rapport ne peut que correspondre à une amélioration effective de la performance. Mais pour la raison qui vient d´être mentionnée, un tel rapport ne peut être utilisé. L´utiliser reviendrait à favoriser d´autant plus un pays que son PNB est faible.
 
Le PNUD utilise donc la différence des deux classements.
 
Le classement du PNB/h - le classement de l´IDH. 
 
Ce qui donne des valeurs qui ordonnées par décroissance révèlent un classement des pays selon leurs performances dans la satisfaction des besoins humains fondamentaux, qui forment l´ossature des droits de l´homme.
 
Tout d´abord, constatons qu´à supposer que nous sommes dans le meilleur des mondes et que tous les régimes ont donc la même efficacité pour obtenir leurs IDHs, le rang d´un pays en PNB/h devrait correspondre au mêmes rangs en IDH, de telle sorte que la différence des rangs devrait donner un résultat nul pour tous les pays. Ce qui confirme l´hypothèse de départ, de légalité des performances. La valeur NUL signifierait donc une performance correcte en prenant comme référence la moyenne des performances.
 
Un pays pauvre, avec un rang élevé en PNB (PNB faible) mais plus performant que d´autres pays ayant un PNB égal ou supérieur, aura forcément un rang IDH inférieur à celui du PNB, de telle sorte que la différence des rangs est positive. Plus la différence est positive, plus le pays est performant. Inversement plus la différence est négative, moins le pays est performant. Cette méthode est objective car elle juge la performance d´un pays en comparaison avec tous les autres, sans prendre en considérations la nature du régime politique et du mode de production.
 
On conçoit qu´une comparaison des efficacités des gouvernements, qu´ils soient socialistes ou bourgeois, sous la forme d´une dictature politique de classe, qu´elle soit démocratique ou fasciste, en la satisfaction et améliorations des besoins humains essentiels, n´est valable que si les mesures de celles-ci prennent en compte le niveau des moyens c´est à dire l´état de développement des économies en questions. Une efficacité ne représente qu´une corrélation entre un résultat et les moyens mis en œuvre pour l´obtenir. Plus faible son les moyens mis en œuvre pour un résultat identique, plus grande est l´efficacité de la politique économique.
Ainsi un pays industriellement arriéré, et pauvre en ressources naturelles, peut apparaître comme beaucoup plus efficace qu´un autre dans la mise en œuvre de ses richesses naturelles et humaines au service du développement de son peuple. De même, un pays hautement industrialisé peut apparaître comme peu efficace.
 
 C´est ce qu´établit la mesure de l´IDH et du PNB dans chacun des 182 pays du PNUD
 
ET LA CUBA SOCIALISTE GAGNE DE LOIN DEVANT LE MONDE CAPITALISTE

 
Les résultats donnés par le PNUD.

IDH 2007 :
CUBA = 0,863 ; Usanie = 0,956 Norvège = 0,971 Liechtenstein = 0,951   Classement IDH : 
CUBA = 51 Usanie = 13 Norvège = 1 Liechtenstein = 19
 
PNB 2007( US$ PPP)  :
CUBA = 6.876 Usanie = 45.592 Norvège= 53.433 Liechtenstein = 85.382   Classement PNB 
CUBA = 95 Usanie = 9 Norvège = 5 Liechtenstein = 1
 
Indicateur Performance 

CUBA =96-52 = 44 Usanie= 9-13 = -4 Norvège= 5-1 = 4 Lichtenstein= 1-19 = -18
 
Classement Performance sur 186 pays  
CUBA : PREMIER , Usanie 117ème,  Norvège 83ème, Liechtenstein 164ème
.
Ce résultat remarquable est plutôt réconfortant pour les personnes de bonnes volontés qui luttent pour un monde meilleur, c´est à dire juste. Cuba est la preuve qu´une économie socialiste est intrinsèquement plus performante qu´une économie capitaliste, quant au développement équitable et dans la justice sociale de son économie au service de l´homme, et de l´humanité. Les faits sont là ; devant les hostilités permanentes du monde capitaliste et en particulier de son voisin du nord (117ème) , elle a su rester ferme sur les principes qui fondent son éthique humaniste. Elle n´a pas été contrainte comme d´autres à se dévier de son projet humaniste afin d´éviter sa destruction par des forces hostiles militairement supérieures mettant à profit la diabolisation du "communisme" durant la guerre froide.
 
Le P.N.U.D, organisation des Nations Unies, n´est pas chargé de mettre en avant cette performance de Cuba. Les propagandistes de la "liberté" en particulier celle d´exploiter le travail d´autrui non plus. Cela devrait être l´œuvre des amoureux de la vérité et de l´éthique humaine,.. et devrait conclure une fois pour toute qu´une dictature du peuple est bien plus efficace qu´une dictature d´une oligarchie possédante pour développer une économie dans la justice sociale.
 
Ou serait donc Cuba, si le Blocus criminel qu´elle subit depuis 50 ans n´existait pas ?
Le blocus de Cuba est nécessaire afin de nuire à son développement pour qu´il ne puisse pas apparaître que le socialisme est supérieur au capitalisme. Il serait en effet absurde de penser que la raison du blocus de Cuba n´existe que pour occulter le fait que le socialiste n´est pas performant. S´il n´était pas performant, nul besoin serait de nuire à la bonne marche de son économie depuis 50 ans.
 
Il ne faudrait pas qu´il puisse exister un exemple ou une économie dirigée selon le critère premier de la satisfaction rationnelle et planifier des besoins dans son ensemble est supérieur, c´est à dire plus efficace qu´une économie libre laissée à la merci de la recherche du profit maximum d´une minorité d´individus.
 
 Peine perdue !. Une organisation des N.U démontre que cet exemple existe, c´est CUBA.

http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/la-preuve-par-cuba-71576?debut_forums=100
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24 mars 2010 3 24 /03 /mars /2010 07:20

Damo-de-apoyo.jpgCaricature de Tomy sur Cambios en Cuba


Traduction de Raymond Muller ASC_Ge

La «presse libre» de l'Europe et des Amériques – celle qui honteusement a menti en disant qu'il y avait des armes de destruction massive en Irak ou qui qualifia de "provisoire" le régime putschiste de Micheletti au Honduras - a redoublé sa campagne acharnée contre Cuba. Le prétexte de cette nouvelle escalade fut le résultat fatal de la grève de la faim de Orlando Zapata Tamayo, désormais suivie dans une action similaire initiée par Guillermo Fariñas Hernández. Comme c’est bien connu, celui-là a été (et reste), présenté par ces médias de «désinformation massive » comme un « dissident politique » lorsqu’en fait il était  un prisonnier de droit commun recruté par les ennemis de la révolution pour leurs plans subversifs. Le cas Fariñas Hernandez n'est pas tout à fait semblable, mais il garde encore quelques similitudes et permet d’approfondir une discussion qu’il est essentiel de prendre au sérieux.

 

Tout d’abord il faut rappeler que ces attaques ont une longue histoire qui commence le 17 Mars 1960, quand le Conseil de sécurité nationale des États-Unis adopta le «Programme d'actions secrètes» contre Cuba proposé par le directeur de la CIA, Allen Dulles. Partiellement déclassifié en 1991, ce programme a identifié quatre domaines d'action prioritaire, les deux premiers étant «Construire l'opposition» et le lancement d'une «puissante offensive de propagande » pour le renforcer et le rendre crédible. Plus clair, impossible. Après l'échec retentissant de cette initiative, George W. Bush a créé lui-même au sein du Département d'Etat une commission spéciale pour promouvoir le «changement de régime» à Cuba, un euphémisme utilisé pour ne pas dire «promouvoir la contre-révolution ». Le premier rapport de cette commission, publié en 2004, avait 458 pages, et on y expliquait avec beaucoup de minutie tout ce qui devait être fait pour instaurer une démocratie libérale, le respect des droits de l'homme et établir une économie de marché à Cuba. Pour rendre viable ce plan ont été alloués 59 millions de dollars par an (en plus de ceux qui seraient utilisés par des voies secrètes), dont 36 millions seraient affectés, selon la proposition, pour promouvoir et financer les activités de « dissidents ». Pour résumer, ce que les médias présentent comme une dissidence interne, noble et patriotique, semble plutôt être l'application méthodique du projet impérial conçu pour réaliser le vieux rêve de la droite américaine de s'emparer de Cuba de façon permanente.

 

Deuxièmement: Qu'entend-on par "dissidents politiques"? Le Dictionnaire de Politique de Norberto Bobbio définit la dissidence comme étant «toute forme de désaccord sans organisation stable et, par conséquent, non institutionnalisé, qui ne vise pas à remplacer le gouvernement en place par un autre, et encore moins de renverser le système politique existant. (pag. 567-568). Il signale aussi qu'il existe un seuil qui, une fois franchi, transforme la dissidence et les dissidents, en autre chose. Dans l'ancienne Union soviétique, deux des plus connus des dissidents politiques, et dont les actions sont compatibles avec la définition visée ci-dessus, ont été le physicien Andreï Sakharov et l'écrivain Alexandre Isayevich Soljenitsyne. Rudolf Bahro l’a été en République Démocratique Allemande, Karel Kosik, en ex-Tchécoslovaquie ; aux États-Unis, Martin Luther King s’est distingué au milieu du siècle dernier ; et dans l’Israël d’aujourd’hui Mordekai Wanunu, scientifique nucléaire qui a révélé l'existence d'un arsenal atomique dans ce pays, ce pourquoi il a été condamné à 18 ans en prison sans que la presse "libre" en prenne note.

 

Contrairement à ce qui est arrivé à ceux mentionnés plus haut, la dissidence cubaine fait partie d'une autre figure juridique parce que son but est de subvertir l'ordre constitutionnel et de renverser le système. En outre, et c'est là un fait essentiel, elle le fait en se mettant au service d’une puissance hostile, les États-Unis, qui depuis un demi siècle agresse Cuba par tous les moyens inimaginables. Ceux qui reçoivent de l'argent, des conseils, des orientations d’un pays objectivement ennemi de leur patrie et agissent en concordance avec les intentions impérialistes de précipiter un «changement de régime», peuvent-ils être considérés comme des "dissidents politiques"?

 

Pour répondre à cette question, oublions pour un moment les lois cubaines et voyons ce qu’établit la législation comparée. La Constitution des Etats-Unis, dans son article III, section 3, stipule que «le délit de trahison contre les Etats-Unis consistera seulement à prendre les armes contre eux ou à s’unir à leurs ennemis en leur donnant de l’aide et de facilités ». La sanction que mérite ce délit peut être la peine de mort, comme cela s'est produit en 1953 avec le couple de Julius et Ethel Rosenberg, envoyés à la chaise électrique accusés de trahison à la patrie pour avoir prétendument « rejoint leurs ennemis » en  révélant les secrets de fabrication de la bombe atomique à l'Union soviétique. Dans le cas du Mexique, l'article 123 du code pénal évoque comme étant des crimes de trahison à la patrie, un large éventail de situations telles que des «actes contre l'indépendance, la souveraineté ou l'intégrité de la nation mexicaine, afin de la soumettre à personne, groupe ou gouvernement étranger; prendre part à des actes hostiles à la nation ( ... ), aux ordres d'un État étranger ou coopérer avec lui de manière à nuire au Mexique; à recevoir un avantage, ou accepter de l’envahisseur un emploi,  un poste ou une commission, et dicter, accorder ou voter des dispositions favorables à renforcer le gouvernement intrus et affaiblir le national. » La sanction prévue pour commettre ces crimes est, selon les circonstances, de cinq à quarante ans de prison. La législation argentine établit dans l'article 214 du Code criminel que « Doit être puni de réclusion ou d'emprisonnement de dix à vingt-cinq ans d'emprisonnement ou de réclusion à perpétuité et dans les deux cas, l'inhabilité absolue perpétuelle, sauf si l'acte se trouve dans une autre disposition de ce code, tout argentin ou toute autre personne tenue à l'obéissance à la Nation en raison de son emploi ou sa fonction publique, qui prendrait les armes contre elle, se joindrait à ses ennemis ou leurs prêterait aide ou secours. »

 

Il n’est pas nécessaire de continuer cette brève revue pour comprendre que ce que la presse du système appelle dissidence n’est autre que ce que dans n'importe quel pays du monde, à commencer par les Etats-Unis, serait tout simplement décrété comme étant une trahison, et aucun des accusés ne serait jamais considéré comme un « dissident politique ». Dans le cas des Cubains, la grande majorité (sinon tous) sont potentiellement coupables de ce crime s'ils s’unissent à une puissance étrangère qui manifeste une hostilité ouverte contre la nation cubaine, en recevant de ses représentants –diplomatiques ou non-, des fonds et toutes sortes de soutien logistique pour détruire l'ordre créé par la révolution. Washington n’adopterait pas une autre attitude si un groupe de ses citoyens recevait des ressources d'une puissance étrangère qui pendant un demi-siècle aurait harcelé les États-Unis avec le mandat de renverser l'ordre constitutionnel. Aucun des dissidents authentiques mentionnés plus haut avait accumulé dans son pays une telle infamie. Ils étaient des critiques implacables de leurs gouvernements, mais ne se sont jamais mis au service d'un Etat étranger qui ambitionnait opprimer leur patrie. Ils étaient des dissidents, pas des traîtres.

URL version originale :

http://www.cubadebate.cu/opinion/2010/03/23/cuba-disidentes-o-traidores/

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24 mars 2010 3 24 /03 /mars /2010 07:10

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La Havane, 23 mars, (RHC)--. Salvador Valdés, secrétaire général de la CTC, la Centrale des Travailleurs de Cuba, a annoncé la préparation d’un grand rassemblement pour fêter, le 1er mai, la journée internationale des travailleurs.

« Nous répondrons de façon énergique à la campagne médiatique contre notre pays orchestrée par les Etats-Unis et l’Europe et nous confirmerons la décision de préserver le socialisme sur le sol de Cuba » a-t-il relevé au cours d’une conférence de presse à La Havane.

Le secrétaire général de la CTC a appelé ses compatriotes à exiger la libération des 5 antiterroristes cubains prisonniers politiques aux Etats-Unis et la levée du blocus économique, commercial et financier par lequel Washington espère pouvoir réduire le peuple cubain par la faim et la maladie.
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24 mars 2010 3 24 /03 /mars /2010 07:00
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Jorge Martin Blandino

«Comment va Fidel?» «Merci d’être venu nous voir si vite!» «Vive la Révolution!». C’est avec ces phrases que Raul a été accueilli dans chacune de ses rencontres avec les habitants des communes du Segundo Frente et de Santiago de Cuba, pendant sa deuxième journée de visite de cette province, où il est arrivé moins de 24 heures après le séisme survenu samedi dernier.

Pendant cette journée intense, le président du Conseil d’Etat et du Conseil des ministres a rendu hommage à José Marti au cimetière Santa Ifigenia, accompagné par les membres du Bureau politique, le commandant de la Révolution Ramiro Valdés Menéndez, vice-président du Conseil d’Etat et du Conseil des ministres, et du général de corps d’armée Ramon Espinosa Martin, vice-ministre des FAR. Etaient également présents le général de division Ramon Pardo Guerra, chef de l’Etat major national de la Défense civile, et Lazaro Exposito Canto, premier secrétaire du Comité provincial du Parti à Santiago de Cuba.

LE SEGUNDO FRENTE

Dans les premières heures de la matinée et sous une brume épaisse, Raul et sa délégation ont déposé des fleurs au mausolée situé au pied du mont Micara, en hommage aux combattants tombés sur le Second Front oriental Frank Pais. Un hommage auquel s’est associée Yolanda Pardo Rivero, première secrétaire du Parti de la commune.

Soledad de Mayari, une petite localité située à quelques kilomètres de la capitale de la province, a été la deuxième étape de la visite. Là, Raul a entamé une conversation animée avec les enseignants et les élèves de l’école primaire Orlando Carvajal Colas, de 32 élèves seulement. Mais les enfants, Hector, Yuleisdis, Dayana et Sarai, ont su s’exprimer avec une grande aisance et démontrer leurs connaissances de l’histoire de Cuba.

L’école a été construite à quelques mètres du lieu où s’est tenu le Congrès des Paysans en armes, le 21 septembre 1958, puis au mois de décembre de la même année, le Congrès ouvrier. Il accueille aujourd’hui un petit musée.

Le deuxième secrétaire du Parti a signalé une plaque commémorative placée à cet endroit par des jeunes travailleurs du Bureau de l’administration fiscale, en souvenir de l’adoption de la Loi des impôts révolutionnaires du Second Front oriental Frank Pais, le 14 juin 1958, qui fixait une taxe sur les profits des riches propriétaires terriens, destinée à soutenir les efforts de guerre. Les paysans, quant à eux, décidèrent lors de leur congrès de remettre volontairement à la guérilla 10% de leur récolte.

Dans ce lieu historique réside la famille d’Edel Macia, un paysan qui a insisté auprès de Raul pour qu’il visite sa modeste maison. Dans une ambiance très décontractée et chaleureuse, cet homme buriné par le soleil a dit sa fierté d’avoir rejoint les milices de la sierra, accomplissant beaucoup d’autres tâches de la défense du pays, tant que sa santé le lui a permis.

Ensuite, Raul s’est rendu au Conseil populaire de Tumbasiete, où se trouve l’Ecole d’instruction révolutionnaire pour les combattants de l’Armée rebelle, et qui aujourd’hui, enseigne aux enfants de la région les valeurs patriotiques et l’histoire de la guerre révolutionnaire dans ce territoire.

Dans son entretien avec les habitants de cette petite commune qui s’étaient rassemblés pour le saluer, Raul a pris connaissance d’une nouvelle secousse survenue à 9h15.

Dès son retour à Santiago de Cuba, le deuxième secrétaire du Parti s’est rendu de nouveau au Centre de recherche de sismologie, où son directeur Vladimir Moreno Toiran, l’a informé d’une réplique de magnitude 2,8 sur l’échelle de Richter, survenue à 20 km au sud de la plage Cazonal, à Baconao.

Raul a réaffirmé la consigne de maintenir rapidement la population informée, rappelant l’importance de garder son calme et d’appliquer les instructions des autorités.

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