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4 décembre 2009 5 04 /12 /décembre /2009 08:49
Par Caraibcreolenews

La Havane. Vendredi 4 décembre 09. CCN. Tania Hernandez fournit régulièrement à nos lecteurs des infos depuis Cuba, ou elle réside. En dépit de toutes les tracasseries administratives habituelles des autorités française, elle sera présente ce week end en Guadeloupe, au Colloque organisé par les « Nouvelles Etincelles ». Elle nous parle de l’information à Cuba


Tania Hernandez. Il y a une Faculté de Communication Sociale à l’Université de La Havane où l’on peut se former comme journaliste, bibliothécaire ou comme spécialiste en communication sociale. Il y a aussi un Institut International de Journalisme qui porte le nom de José Martí.



Tania Hernandez. Il y a une Faculté de Communication Sociale à l’Université de La Havane où l’on peut se former comme journaliste, bibliothécaire ou comme spécialiste en communication sociale. Il y a aussi un Institut International de Journalisme qui porte le nom de José Martí.

CCN : Quels sont les grands médias cubains et comment fonctionnent-ils ?

TH : Le principal quotidien est Granma, l’organe officiel du Parti, il y a aussi un journal de la jeunesse, Juventud Rebelde, l’organe de la CTC, Trabajadores, et plusieurs journaux provinciaux.

Parmi les revues se fait remarquer Bohemia, la plus ancienne d’Amérique Latine. Il y a des revues éditées par des institutions culturelles comme la Revue Casa, de la Maison des Amériques, par des institutions scientifiques, etc.

Il y a 5 chaînes nationales de télévision. Cubavision, Tele Rebelde, les chaînes éducatives 1 et 2 (qui transmettent entre autres les cours télévisés sur les sujets les plus variés dans le cadre du programme l’Université pour tous dont le but est d’élargir les connaissances des Cubains. Ils diffusent aussi des cours télévisés à l’intention des différents niveaux de l’enseignement. Multivisión est une chaîne qui transmet surtout des programmes élaborés, séries, films, dessins animés, documentaires, etc.

Nous avons 3 stations de radio nationales. Radio Reloj qui ne diffuse que des informations et l’heure exacte 24 heures sur 24, Radio Rebelde, Radio Progreso. Nous avons une station de radio de musique classique CMBF, Radio enciclopedia qui diffuse de la musique instrumentale. Il y a aussi des radios locales.

CCN : Comment fonctionne Radio Habana ?

TH : Radio Havane Cuba est une station d’ondes courtes. Elle transmet pour l’étranger en 9 langues, espagnol, anglais, français, portugais, arabe, créole, esperanto et en deux langues indiennes, quechua et guarani. Son objectif principal est la diffusion de la vérité sur la réalité cubaine et latino-américaine, car ce qui se passe aussi bien à Cuba que dans l’Amérique Latine est très manipulé et dénaturé par les grands médias.
Il y a une rédaction centrale en espagnol mais en fait chaque service est en soi une rédaction, donc c’est comme 9 stations en une.

Il y l’A.I.N, l’Agence d’Information Nationale et l’agence Prensa Latina. Parmi les nombreux sites et pages webs, les plus importants sont Cubadebate.cu, cuba.cu, cubarte et le sportif J.I.T.

CCN : des 3 médias : Radio, Presse, télévision, ou vont les préférences des cubains ?

TH : La télévision sans dout.

CCN : Comment à Radio Habana traite-t-on l'information de la Caraïbe ?

TH : Cuba accorde une attention particulière à ses relations avec ses voisins de la Caraïbe au sein desquels elle joue un rôle très actif, notamment dans le cadre de la CARICOM. Nous avons des projets de collaboration et d’aide avec la plupart des pays de la région, qui sont reflétés par nos médias. Par exemple le travail des médecins cubains en Haïti, les Caribéens opérés dans le cadre de l’Opération miracle, programme d’attention ophtalmologique gratuite mis en place par Cuba et le Venezuela à l’intention des couches les plus pauvres, l’application de la méthode d’alphabétisation cubaine « Yo si puedo », (Moi oui, je peux), mais par contre souvent nous manquons d’informations sur la réalité de ces pays. C'est-à-dire que le volume d’information sur notre région naturelle n’est pas à la hauteur du niveau des relations, des échanges entre nous. Notre source principale est Prensa Latina, mais nous nous servons aussi des grands médias internationaux, au sujet desquels il faut prendre un certain recul. Les grandes agences de Presse E.F.E, A.F.P Reuteurs, A.P, sur lesquelles ont trouve très peu d’information sur la Caraïbe en général par rapport à d’autres régions géographiques.

CCN : pendant le grand mouvement social qui a touché la Guadeloupe, comment étiez vous informés ?

TH : Moi personnellement j’ai appris qu’il y avait des protestations en Guadeloupe par une collègue de RFO qui était étonnée de constater que les autres correspondants caribéens n’en étaient eux non plus au courant. Le problème est que nous dépendons malheureusement trop de cette grande presse, qui n’a daigné accorder des espaces à la situation chez vous que lorsqu’elle a pris de l’ampleur, à tel point qu’elle a obligé le gouvernement français à s’asseoir à la table de négociations. Tant que les grands médias ne s’en sont pas fait l’écho, ce mouvement social était méconnu du monde y compris de nous Caribéens. J’ai consulté des médias alternatifs, je suis entrée sur le site Caraibcreole.news pour avoir tous les détails, nous en avons parlé dans nos émissions, nous avons interviewé des Guadeloupéens en visite à Cuba sur la situation. La presse cubaine en a parlé quand le mouvement social a dépassé les frontières de la Guadeloupe.

CCN : Quelle est pour vous cubains l'importance d'un tel colloque ?

TH : Je pense que ce colloque va justement nous permettre d’analyser cette problématique, cette dépendance de ces grands médias qui ne nous accordent pas une trop grande importance, à moins que l’information en question serve leurs intérêts et surtout, ce qui est le plus important qu’il va nous permettre de chercher des voix pour combler ce vide d’information sur nos pays respectifs, sur nos réalités.

CCN : Quel sera le thème de votre intervention au Colloque ?

TH : Les médias de l’information ou de la désinformation ?

CCN : Est-ce que l'image parfois négative que certains medias occidentaux donnent de Cuba ont des répercussions sur les journalistes cubains ?

TH : Je crois qu’il devient de plus en plus difficile de tromper les gens avec des informations manipulées, faussées. Avec Internet, les gens peuvent consulter d’autres sources, chercher des informations plus objectives. Nous recevons davantage à la radio des gens de passage à La Havane qui désirent discuter avec des journalistes cubains pour avoir leur point de vue sur diverses questions de l’actualité cubaine. Et lorsqu’ils entendent nos arguments, nos explications, très souvent ils avouent qu’ils se sont laissés tromper par ce que ces grands médias disent de Cuba. Je crois que le plus important pour un journaliste qui se respecte est de dire toujours la vérité, d’être objectif.

CCN : Est ce que Radio Marti, à une influence sur les cubains de l'intérieur ?

TH : Pas du tout. C’est une radio qui n’est pas écoutée. En tout premier lieu parce que les mensonges qu’elle diffuse sont si grossiers, qu’elle perd toute crédibilité. Il y a aussi une chaîne de télévision Tele Marti. Il faut mettre l’accent sur le fait que toutes les deux émettent sur les fréquences nationales cubaines, violant ainsi les normes et les règlements de l’O.I.T, qui a, soit dit en passant, donné raison à Cuba au sujet des plaintes déposées auprès d’elle sur l’affaire. Je crois que le gouvernement étasunien devrait décider de donner aux milliards qu’il destine à ces médias qui ne s’écoutent et ne se voient pas à Cuba une meilleure fin. L’utiliser peut être pour aider les pauvres et les chômeurs de plus en plus nombreux aux Etats-Unis par les temps qui courent.
 
 
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4 décembre 2009 5 04 /12 /décembre /2009 07:28


Une des rencontres culturelles les plus importantes de la région s’ouvre ce jeudi ici, à La Havane : les Festival International du Nouveau Cinéma Latino-américain qui constitue, depuis 31 ans, une fenêtre au monde pour voir le développement de cette manifestation spirituelle de nos peuples.

Comme chacun sait, faire du cinéma c’est beaucoup plus qu’un art, le septième d’entre eux, selon les spécialistes, pour devenir un phénomène impressionnant de communication massive dans lequel coexistent les formes d’expression les plus diverses dont l’image, la parole et la musique.

En raison de son efficacité dans la transmission d’idées et de concepts, il devient un objet convoité des puissances dominantes et le meilleur exemple en est l’utilisation que fait actuellement l’empire étasunien de la méga-industrie d’Hollywood moyennant laquelle il essaie de modeler la pensée et l’imaginaire populaire conformément à ses intérêts.

Cependant, bien utilisée, la cinématographie est un instrument de libération précieux qui permet l’interrelation et la connaissance mutuelle des cultures, des histoires et des traditions, qui brise les barrières de la langue et des distances et nous démontre qu’aujourd’hui le monde n’est ni aussi grand ni aussi étranger qu’avant l’invention et le développement du cinéma.

C’est l’objectif de cette rencontre qui rassemble chaque année, ici, à La Havane, les meilleurs films de la région, dans un cadre complètement différent de l’ambiance de faste, de tapis rouges et de la foire des vanités et des spectacles ayant pour objectif de vider des cerveaux et des consciences pour les remplir de ferraille préfabriquée.

Cette année, 17 pays présentent 104 œuvres dont 20 films de fiction, 21 premiers films de réalisateurs, 24 documentaires et 25 dessins animés, 15 courts-métrages et 28 scénarios inédits.

L’Atelier « L’Esclavage au XXIe siècle » constituera un moment important dans le Festival. Il convoque des intellectuels, des artistes, des professeurs d’université et des hommes d’église à un débat sur ce fléau qui frappe de plein fouet 22 millions de personnes dont deux millions de garçons et de filles.

Le 10 décembre, les cinéastes, aux côtés de croyants des confessions les plus diverses prendront part à une rencontre oeucuménique qui demandera l’élimination de ce mal.

Les activités du Festival incluent le forum « L’Enfance et son Univers Audiovisuel » dédié à Anna Frank , l’adolescente victime de la terreur nazie qui, avec son journal, est devenue le doigt accusateur permanent contre toute forme de persécution pour des motifs de race, de croyance ou de statut social.

Outre les prix établis par le comité organisateur, les convoités « Corails », Radio Havane Cuba remettra le prix « Roque Dalton » au film reflétant le mieux la réalité sociale, politique et économique dans n’importe quel pays de l’Amérique Latine.

Radio Havane Cuba décerne ce prix depuis plus de 20 ans et en 2006, notre station a décidé de lui donner le nom de ce poète et martyr salvadorien.

Comme on peut le voir, le Festival du Nouveau Cinéma Latino-américain n’est pas une promenade de frivolités mais un engagement de ceux qui y participent à cette merveilleuse manière d’exprimer la vie, de transmettre l’émotion, la passion et la confiance dans le fait qu’un monde meilleur est possible si nous consacrons à sa construction ce que l’être humain a de meilleur et sa capacité extraordinaire de créer, de lutter et d’aimer.

Fuentes: RHC, AIN, GRANMA, TRABAJADORES, JUVENTUD REBELDE, PL, REUTER, EFE, IPS, ANSA, AFP, XINHUA, TASS, DPA, AP.
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3 décembre 2009 4 03 /12 /décembre /2009 08:57


La Havane, 2 décembre, (RHC)--. 895 573 Cubains sont immunisés contre la grippe saisonnière au terme d’une campagne massive de vaccination qui a eu lieu dans tout Cuba.

Cette campagne a été ciblée sur les groupes les plus vulnérables de la population : les personnes de plus de 75 ans, les jeunes asthmatiques entre 20 et 24 ans, les diabétiques et les patients atteints d’insuffisance rénale faisant l’objet de dialyse et d’hémodialyse, de même que les personnes accueillies dans les foyers pour personnes âgées et les handicapés physiques et mentaux.

Mme le Dr Maria Josefa Llanes, chargée de la coordination de cette campagne, a félicité les travailleurs de la santé, notamment les médecins et les infirmières de la famille, du travail réalisé les 19 jours prévus dans le calendrier de cette opération.

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3 décembre 2009 4 03 /12 /décembre /2009 08:26

Seychelles – Coopération médicale avec Cuba

En visite officielle à Cuba, le président des Seychelles, James Michel, a posé les bases d'une nouvelle coopération avec Cuba dans le secteur de la médecine.

Le président et sa délégation ont conclu leur visite officielle à Cuba en visitant plusieurs institutions avec lesquelles les Seychelles pourraient développer des programmes de coopération.

Le Président a été reçu par le ministre de l'Environnement, de la Science et des Technologies, M. José Miyar Barruecos au Centre d'Ingéniérie Génétique et de Biotechnologie. Ce centre a développé de nombreux vaccins largement utilisés dans le monde ainsi que des traitements pour de nombreux types de maladies, d'un intérêt particulier pour la délégation des Seychelles, notamment un traitement du diabète qui permet d'éviter les amputation avec un taux de succès très élevé. En collaboration avec le gouvernement cubain, le Ministère seychellois de la Santé a pour objectif de rendre le traitement bientôt accessible aux Seychelles.

Les deux gouvernements vont également collaborer à des projets pilotes de vaccins et de lutte contre les rongeurs, afin de faire reculer la leptospirose aux Seychelles.

Ces dernières années, Cuba est devenu un leader mondial dans le développement de la biotechnologie et des milliers de nouveaux produits médicaux ont été brevetés.

«Le gouvernement cubain a investi beaucoup dans la recherche et le développement dans le domaine médical. C'est un privilège pour les Seychelles d'être en mesure de puiser dans leur savoir-faire de classe internationale », a dit le Président après sa visite au centre.

Le Président seychellois a également visité la station «El Rincon » qui a été lancée par le gouvernement cubain dans un projet de «révolution énergétique». Etant une petite île isolée, Cuba a reconnu la nécessité de diversifier sa production d'énergie afin d'assurer son autosuffisance énergétique.

Le Président et sa délégation ont également été reçus à nouveau par le ministre de l'Environnement, Science et Technologie à l'Ecole latino-américaine de sciences médicales qui est une initiative du gouvernement cubain pour aider les étudiants des pays partenaires dans les pays en développement à obtenir des diplômes de médecine reconnus internationalement.

L'École compte actuellement plus de trois mille étudiants de divers horizons et nationalités - des États-Unis à l'Afrique en passant par les îles du Pacifique. Un étudiant Seychellois bénéficie actuellement de cette initiative de formation médicale et il devrait terminer ses études l'année prochaine.

Suite à la visite du président, les deux pays vont mettre en place un système de formation médicale dans l'hôpital de Victoria, la capitale des Seychelles, afin que davantage d'étudiants puissent être formés sur place en utilisant l'expertise cubaine. Ce projet sera possible grâce au nouveau programme de coopération mis en place par l'Université des Seychelles.

Dans l'intervalle, les deux pays ont également discuté de la nécessité d'octroyer davantage de bourses en médecine pour que davantage de médecins locaux soient formés et, de retour aux Seychelles, contribuer au bien-être de leur pays.

Tout au long de la visite, le changement climatique est resté à l'ordre du jour et les deux gouvernements ont convenu de pratiquer des évaluations des risques en matière de changement climatique.

A la fin de sa visite, le président Michel a salué l'esprit novateur et dynamique du gouvernement cubain et de son peuple: «Cuba a montré au monde que beaucoup peut être fait même avec des ressources limitées par des investissements ciblés en matière de santé et l'éducation. Les Seychelles ont déjà bénéficié de beaucoup de nos programmes de coopération, et cette visite a donné une impulsion pour intensifier davantage les échanges et la collaboration ».

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30 novembre 2009 1 30 /11 /novembre /2009 11:20


LA HAVANE - Cuba a marqué ce dimanche le "Jour de la défense nationale" en organisant des simulations de combats au terme de trois jours de manoeuvres militaires visant à prévenir une éventuelle "agression" américaine, les plus importantes depuis cinq ans sur l'île communiste.

Jusqu'à quatre millions de personnes sur un total de 11 millions d'habitants étaient appelées à participer, sur une base volontaire pour les membres de la réserve militaire (tous les Cubains âgés de plus de 36 ans), à cette journée mêlant pour ces derniers pratiques de tirs ou simulations d'évacuations d'urgence.

Les médias cubains ont notamment évoqué des simulations de combats par les Forces armées révolutionnaires avec chars, hélicoptères et avions de chasse dans plusieurs provinces du pays, mais sans divulguer de chiffres sur le nombre total de participants à cette journée. La presse étrangère n'était pas autorisée à couvrir cet événement.

"La conception de la guerre de tout le peuple est aujourd'hui plus vivante que jamais. L'agression impérialiste dans le monde montre que cela est la forme principale (de combat) que doit adopter le peuple pour se défendre", a déclaré à la télévision le général Ulises Rosales del Toro, en référence à la puissance "impérialiste" américaine.

Cette journée avait été précédée par trois jours de manoeuvres baptisées "Bastion 2009", les plus importantes organisées à Cuba depuis 2004 en dépit de la crise économique et du rationnement énergétique sur l'île communiste à court de devises.

Le président Raul Castro, à la tête de l'armée pendant 49 ans avant de succéder à son frère Fidel en 2006, supervisait ces exercices visant officiellement à "dissuader l'ennemi" déclaré depuis un demi-siècle, les Etats-Unis, d'attaquer l'île, malgré une baisse des tensions depuis l'arrivée à la Maison blanche il y a près d'un an de Barack Obama, favorable à une détente avec Cuba.

Des manoeuvres militaires "Bastion" avaient auparavant eu lieu en 1980, année de leur création, 1983, 1986, et 2004.

Les autorités cubaines rappellent régulièrement au souvenir des Cubains l'invasion ratée de 1.400 anticastristes cubains entraînés par la CIA américaine dans la baie des Cochons en avril 1961, en pleine guerre froide.

Les Etats-Unis ont rompu leurs relations diplomatiques avec Cuba cette année-là, et décrété un an plus tard un embargo controversé qui est toujours en vigueur.

(©AFP / 30 novembre 2009 03h16)

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29 novembre 2009 7 29 /11 /novembre /2009 10:24

La Havane, 28 novembre, (RHC).- La FEU, la Fédération des Étudiants a rendu hommage aux étudiants de médecins fusillés injustement il y a 138 ans.

Comme chaque année les étudiants cubains à la tête desquels se trouvaient les étudiants en médecine, accompagnés du peuple cubain sont partis de l’Université de La Havane et ont marché tout le long de la rue San Lazaro jusqu’au monument érigé sur l’esplanade de la Punta, en l’honneur de ces 8 jeunes innocents accusés de profaner la tombe d’un général de l’armée coloniale espagnole.


Avant de donner le coup d’envoi de la marche Gladys Gutiérrez, la Présidente de la Fédération des Étudiants cubains a souligné dans une brève allocution que tant que la Révolution perdurera, des assassinats comme celui des étudiants de médecine n’auront jamais lieu.

Elle a souligné que le défilé marquait aussi la participation des étudiants à l’exercice Bastion 2009.

« Cela fait 50 ans jour pour jour, que des étudiants formés en pelotons des Milices Universitaires ont défilé tout le long de cette rue. Les étudiants avaient alors été convoqués par Fidel face aux agressions de l’ennemi.

Le 27 novembre 1959, les membres des milices de l’Université ont marché, brandissant les armes que la Révolution leur avait donné pour la défendre. Ce jour-là le drapeau de la FEU a ondoyé pour la première fois libre, dans l’Université révolutionnaire. Aujourd’hui, les milices universitaires marchent sur la rue San Lazaro, armées d’arsenaux idéologiques très nécessaires pour la guerre qui nous est imposée. Mais s’il fallait brandir des fusils pour défendre la Patrie face à toute provocation, nous serions prêts à le faire. Nous ne cherchons pas la guerre, cette démonstration de la puissante force des étudiants cubains est la façon de l’éviter ».

La Présidente de la Fédération des étudiants a adressé un message aux ennemis.

« Aux ennemis, aux traîtres et à ceux qui sont prêts à vendre leur patrie, nous leur disons. Ces rues, comme celles de tout Cuba ont des maîtres, elles nous appartiennent, comme elles ont appartenu à Mella, à Guiteras, à José Antonio, à Fructuoso, à Camilo et à Che.

Elles nous appartiennent comme elles appartiennent à 5 Cubains qui sont en prison aux États-Unis justement pour les défendre, elles nous appartiennent parce que nous ne nous vendons pas, parce que l’exemple de Fidel et la lumière de ses idées ne s’éteignent pas. Ces rues, comme celles de tout Cuba sont de tous ceux qui sont prêts à mourir pour elles ».

La marche a été dédiée également au 87è anniversaire de la FEU et au 9è congrès de l’UJC.

Sources: RHC, AIN, GRANMA, TRABAJADORES, JUVENTUD REBELDE, PL, REUTER, EFE, IPS, ANSA, AFP, XINHUA, TASS, DPA, AP.
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28 novembre 2009 6 28 /11 /novembre /2009 10:03



La Havane, 27 novembre, (RHC)- Le peintre cubain Nelson Dominguez a reçu, ici à La Havane, le Prix National des Arts Plastiques 2009.

Pour la remise du prix le jury a tenu compte du talent et du travail pédagogique et artistique de Nelson Dominguez qui fait de la peinture, de la céramique et de la sculpture.

Dans des déclarations à la presse Nelson Dominguez a relevé :

“Ce prix constitue pour moi un encouragement pour poursuivre tout le travail qu’il reste encore à faire. Il revient aussi à tant de gens qui, comme moi, ont beaucoup travaillé et à tant de gens qui ont rendu possible que je reçoive aujourd’hui cette distinction ».

La critique spécialisée classe Nelson Dominguez parmi les meilleurs peintres cubains contemporains.

Sources: RHC, AIN, GRANMA, TRABAJADORES, JUVENTUD REBELDE, PL, REUTER, EFE, IPS, ANSA, AFP, XINHUA, TASS, DPA, AP.
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28 novembre 2009 6 28 /11 /novembre /2009 09:51

31e FESTIVAL INTERNATIONAL DU NOUVEAU CINEMA LATINO-AMERICAIN

La manifestation se déroulera du 3 au 12 décembre

Mireya Castañeda

• LE Festival de cinéma de La Havane est une manifestation annuelle où cinéastes, public et critiques débattent entre eux : leurs avis concordent ou divergent. Mais ils ont pourtant une chose en commun : le don de l’ubiquité. La Section officielle comprend à elle seule 110 films, et les Sections parallèles plus de 170. Tout voir est cependant impossible.

L’Institut cubain de l’Art et de l’Industrie cinématographiques (ICAIC) célèbre cette année son 50e anniversaire, c’est pourquoi le Festival a préparé pour cet anniversaire trois programmes, annoncés sur son excellente page Web: 1) Les 50 ans de l’ICAIC – Sélection de la critique cubaine, avec les dix films finalistes proposés par l’Association cubaine de la presse cinématographique pour élire les films les plus importants de l’histoire du cinéma cubain; 2) Revolucion dia a dia : Noticiero ICAIC Latinoamericano, les meilleurs moments des Actualités cinématographiques dans les années 1960; et 3) ICAIC – à propos des années 1950, avec quatre documentaires consacrés au 50e anniversaire de l’Institut, fondé en mars 1959 par Alfredo Guevara.

Sur les 110 films provenant de 17 pays présentés dans la Section officielle, 105 vont concourir pour les prix Corail dans les catégories «Long-métrage de fiction» (21), «Premier film» (21), «Court-métrage de fiction» (15), «Documentaire» (24) et «Dessin animé» (24), les cinq autres étant présentés hors compétition (trois de fiction et deux documentaires).       

Selon le Centre de presse, dirigé par Marta Diaz, c’est le Brésil qui présentera le plus de films (23), suivi de l’Argentine et du Mexique (21). Viennent ensuite le Chili et Cuba (9), le Pérou (7), la Colombie, l’Uruguay et le Venezuela (4), le Nicaragua, Porto Rico, le Paraguay, la Bolivie, l’Afrique du Sud, le Canada, le Royaume-Uni et l’Espagne (1).

Le Festival remettra aussi le prix de Postproduction «Amérique latine première copie», décerné par «Alba Cultural», destiné à soutenir des films qui n’ont pas pu être achevés pour raisons financières. Douze films seront en lice (11 de fiction et 1 documentaire), dont 4 du Chili, 2 d’Argentine, du Guatemala et du Pérou, et 1 de Cuba et d’Equateur.  

Plus de 170 films latino-américains seront aussi présentés - court et long-métrages de fiction, documentaires et films d’animation - dans les Sections parallèles du Festival : Panorama latino-américain (26), L’heure du court-métrage (35), Section informative documentaire (59) et Avant-gardes (11).

Les films consacrés à Cuba sont inclus dans les sections Fait à Cuba (40 films), Vidéothèque A contre-courant (5), ainsi que Histoires de la musique cubaine, dont ce sera la 2e édition avec deux films supplémentaires.

Une autre section fait son apparition : Cinéma fantastique et d’horreur en Amérique latine avec cinq films d’Argentine, de Cuba et du Chili.

Dans la catégorie «Fiction» certains films font déjà parler d’eux : El secreto de sus ojos/Juan José Campanella et El niño pez/Lucía Puenzo, d’Argentine; Hotel Atlántico/Suzana Amaral, du Brésil; La Nana/Sebastián Silva, du Chili; Los viajes del viento/Ciro Guerra, de Colombie; El premio flaco/Iraida Marlberti, Juan Carlos Cremata Malberti, et Lizanka/Daniel Díaz Torres, de Cuba; Backyard-El traspatio/Carlos Carrera González, du Mexique; La teta asustada/Claudia Llosa, du Pérou et Hiroshima/Pablo Stoll, d’Uruguay. 

Dans la catégorie «Premier film», la compétition est toujours intéressante, car il s’agit souvent de cinéastes prometteurs, et les catégories «Moyen et court-métrage» et «Documentaire» font souvent le bonheur des spectateurs les plus avertis. 

La catégorie «Cinéma d’animation» attire également l’attention mais ce genre est trop souvent délaissé par les producteurs, bien qu’on observe cette année un plus grand nombre de films, soit 24. Cuba est présente avec 20 años/Bárbaro Joel Ortiz et Tic tac/Alien Ma Alfonso.

Lors de l’émission de télévision «La Table ronde», la journaliste Arleen Rodriguez Derivet a interviewé Alfredo Guevara, président du Festival international du nouveau cinéma latino-américain, qui a affirmé que son rêve le plus ambitieux était toujours de «jeter des ponts et encore plus de ponts». 

Guevara a aussi annoncé, entre autres, qu’outre les lieux habituels du Festival – les cinémas, la Maison du Festival et les hôtels où sont logés les plus de mille participants –, les cinéphiles auront à leur disposition le Pavillon Cuba, avec des projections de films, des conférences et des ventes de disques.

Le président du Festival a aussi fait part de son enthousiasme pour l’exposition Mella-Tina Modotti, qui sera présentée au public. «Nous l’organisons dans une autre optique. Nous ne voulons pas du Mella figé sur les photos, mais montrer la véritable histoire de sa vie et de sa relation avec Tina, celle de deux jeunes gens qui se sont aimés.»  

Selon lui, Mella «a été un magicien: il a fait tellement de choses en si peu de temps. Il a structuré la lutte anti-impérialiste, il a participé au soutien à Sandino, il a fondé la FEU et le Parti communiste, participé à la 3e Internationale… Il est mort jeune mais ce qu’il a fait sera encore valable dans 1000 ans». Tina, de son côté, «a été l’une des plus grandes photographes de l’histoire, la première femme à être reconnue comme une photographe professionnelle, celle qui donne des leçons».     

Il a aussi mis l’accent sur une chose qui a toujours caractérisé le Festival, son affiche. Celle de l’édition 2009, faite par l’artiste peintre Carlos Guzman (La Havane, 1970), représente Simon Bolivar, José Marti et Ernesto Che Guevara. Il s’agit, selon Guevara, d’un «tableau extraordinaire» qui «va marquer son époque, pour son expression artistique: il tient à la fois de Giotto, de l’époque moderne, avec même une certaine forme d’abstraction…»  

Vivement cette nouvelle édition du Festival international du nouveau cinéma latino-américain de La Havane, le rendez-vous le plus attendu par les cinéphiles cubains… et les visiteurs.
 
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27 novembre 2009 5 27 /11 /novembre /2009 16:45

 


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27 novembre 2009 5 27 /11 /novembre /2009 09:12
Joaquín Rivery Tur  ACN

A La Havane, les préparatifs de la septième réunion au sommet des pays membres de l’Alliance Bolivarienne pour les Peuples de notre Amérique (ALBA) avancent à grands pas. La réunion célébrera, le 14 décembre,  le cinquième anniversaire  de ce qui constitue la plus grande espérance qu’aient jamais eu les peuples d’Amérique Latine de pouvoir se libérer du système néolibéral imposé par les États-Unis.   C’est il y a cinq ans qu’à cette date est née, dans la capitale cubaine, l’ALBA, une alliance tout d’abord signée par les chefs d’État du Venezuela, Hugo Chavez, et de Cuba, Fidel Castro, mais dont les bases et les perspectives lui permettaient de se projeter loin dans le futur.   L’initiative était revêtue d’une énorme importance car elle répondait au désir d’éviter les pièges tendus à la région par les recettes du libre échange et, à partir de ce jour là, le projet est resté ouvert à tous les pays de la région qui ont voulu s’y intégrer. Au moment où les États-Unis exerçaient leurs pressions et conspiraient en secret pour presser les différents gouvernements latino-américains d’adhérer à l’Aire de Libre Commerce pour les Amériques (ALCA), un projet de plus en plus ouvertement critiqué par les organisations sociales, les populations et les partis progressistes, les signataires de l’ALBA ont immédiatement publié dans leur intégralité les postulats qui animaient la nouvelle institution internationale. L’ALBA  a mis l’accent sur la lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale, sur une véritable intégration de tous les pays qui la constituent et sur la complémentation des économies, et elle a créé des mécanismes pour compenser les déséquilibres entre les pays membres. Après la victoire électorale d’Evo Morales, la Bolivie s’y est incorporée en 2006. Plus tard, ce fut le tour du Nicaragua, puis d’Antigua et Barbuda, du Honduras, de l’Équateur, de Saint Vincent et la Grenadine, et de la Dominique. Leur adhésion se devait aux  avantages concrets qu’ils pouvaient observer dans les nouveaux mécanismes d’intégration en train de s’établir en Amérique Latine. On peut donner des exemples : la reconstruction de la raffinerie de Cienfuegos, à Cuba ; les projet de même type au Nicaragua et en Equateur ; les entreprises ‘grand-nationales’ (par opposition aux transnationales) qui ont rapidement surgi dans différents secteurs comme le secteur énergétique, la pêche, les télécommunications, le secteur minier, l’agriculture ou d’autres encore et dont se bénéficie un certain nombre de pays, y compris certains qui ne sont pas membres de l’ALBA. Parmi les grands projets en route se trouve celui de la création de la Banque de l’ALBA qui pourra ainsi avoir en main ses propres finances, éliminer toute dépendance du Fond Monétaire International et financer les projets en exécution. Comme l’a annoncé Hugo Chavez à Caracas, ce point fera partie de ceux qui seront abordés lors du prochain sommet de La Havane. L’autre grand projet, qui va de pair avec celui-là, est celui de la création d’une monnaie électronique appelée le SUCRE (Système Unique de Compensation Régionale de Paiement), qui commencera à être utilisée l’année prochaine et qui éliminera le problème de la dépendance  du dollar pour les transactions entre pays membres. L’ALBA est née avec le nom d’Alternative, mais le perfectionnement de sa structure a déterminé le changement de sa dénomination lors de la sixième réunion au sommet, en octobre dernier. Elle a reçu le nom d’Alliance car, actuellement, le mécanisme d’intégration est constitué par les conseils politique, économique et social et on avance vers la formation d’un secrétariat permanent. Le président Hugo Chavez a déclaré qu’il s’agit d’une modification de codes, de sens et de fond, car la structure d’intégration n’est plus seulement une proposition théorique. Elle s’est convertie en une plateforme politique régionale, géopolitique et de pouvoir, en défense de l’indépendance, de la souveraineté, de l’autodétermination et des intérêts des peuples qui la constituent.   Título en español El sol del ALBA ya calienta

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