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23 mars 2009 1 23 /03 /mars /2009 17:15

Éric Yvan Lemay
Le Journal de Montréal
23/03/2009 05h21 - Mise à jour 23/03/2009 11h23

Santé - Se faire soigner à Cuba
«L'opération s'est bien déroulée et dès les deux premières semaines, j'ai vu une grosse différence.» - Virginie Savaria 
© LE JOURNAL

Se faire traiter pour un cancer à Cuba ou se faire opérer les yeux dans un hôpital de La Havane... qui aurait cru cela possible, il y a encore quelques années? Pourtant, depuis deux ans, quatre fois plus de Québécois se tournent vers le Sud pour y chercher des soins qu'ils ne trouvent pas ici.


Du venin de scorpion

D'autres, comme Luc Tremblay qui souffre d'un cancer du poumon, y vont pour se procurer un médicament bien spécial. «C'est un produit à base de venin de scorpion», dit le résident de Cap-Rouge, qui est allé à Cuba à deux reprises.

«Ça gagne en popularité. On a plusieurs appels pour ça en ce moment», dit Linda Grégoire de l'entreprise Service Santé International.

Le produit en question, l'Escozul, n'a pas guéri le cancer de M. Tremblay. L'homme de 56 ans continue de suivre ses traitements de chimiothérapie au Québec. «Ça ne fait pas de miracle, mais ça améliore ma qualité de vie», soutient-il.

Celui qui a travaillé pendant des années pour BMO a déjà son billet pour son prochain départ le 4 avril. Son voyage lui coûtera environ 1600 $.

Non reconnu au Québec

L'Escozul est un produit utilisé par les Cubains pour le traitement du cancer, mais qui n'est pas homologué au Québec. Il agirait en limitant la prolifération des cellules cancéreuses, mais son efficacité n'est pas encore reconnue scientifiquement.

Qu'importe, Roger Bergeron s'est lui aussi rendu à La Havane, en février, aux locaux de la compagnie Labiofam, qui produit le médicament.

«Je n'ai rien à perdre. Je sens déjà des effets bénéfiques», dit l'homme de 53 ans, de Terrebonne.

Il y a deux ans, il a combattu avec succès un cancer qui touchait ses ganglions. Malheureusement, de nouvelles tumeurs se sont logées près de son oreille avant que son cancer ne devienne généralisé.

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22 mars 2009 7 22 /03 /mars /2009 23:15


Une délégation du BP du PPS en visite à Cuba : Le PPS reste fidèle à son engagement pour la levée de l'embargo imposé à Cuba


La délégation du Bureau politique du Parti du Progrès et du Socialisme (PPS), conduite par le Secrétaire général, Ismaïl Alaoui, a poursuivi sa visite à Cuba, à l'invitation du Parti communiste cubain.

Dans ce cadre, la délégation du BP du PPS a tenu une rencontre le lundi 16 mars 2009 avec Mme Kinia Perano, présidente de l'Institut cubain pour l'amitié entre les peuples, accompagné de son adjoint, Ilicia Corrida, experte en affaires de solidarité avec les peuples d'Afrique du nord et du Moyen-Orient, ainsi que de Mme Fedilia Ricardo, experte en matière de solidarité au sein de l'Institut.
Mme Perano a fait une présentation historique du domaine d'intervention de l'Institut en matière d'actions en faveur des amis de Cuba à travers le monde depuis les commissions ouvrières jusqu'à l'institution d'un institut spécialisés en matière de solidarité. Elle également rappelé l'action de l'institut en faveur de la libération de 5 prisonniers cubains des geôles américains ainsi que la programmation dans les prochains mois d'un Festival en Syrie en solidarité avec le peuple palestinien et pour appeler à lever l'embargo imposé depuis des décennies par Washington contre Cuba.
De son côté, Ismaïl Alaoui a rappelé les relations historiques liant le Maroc et Cuba en matière de solidarité depuis les années cinquante, affirmant que le PPS est resté fidèle à son engagement pour la levée de l'embargo imposé par les Américains contre Cuba. Le secrétaire général a rapporté également la fierté des Marocains de la solidarité des cubains aec le peuple palestinien.
La délégation du BP du PPS qui compte, par ailleurs, Gajmoula Ment Abbi, Kacem El Ghazoui et Mostapha Addichane a saisi l'occasion pour expliquer à ses hôtes cubains l'actualité politique et économique au Maroc. Les deux parties n'ont pas manqué d'échanger leurs points de vue sur la crise économique internationale et ses retombées sur les pays en voie de développement. Elles ont affirmé leur disposition à poursuivre les consultations pour la mise en place de formule, de coopération et afin de donner un souffle nouveau à l'amitié entre les peuples marocain et cubain.

Source AL BAYANE

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21 mars 2009 6 21 /03 /mars /2009 14:00

L'empreinte cubaine de Victor Hugo



By Anubis Galardy  / Friday, 20 March 2009  /  redaccion@ahora.cu

L'écrivain français Victor Hugo a une présence presque palpable à Cuba qui, quelquefois, émerge avec force à la surface et d'autres continuent à couler avec le murmure calme d´un courant souterrain.

Pour commencer, il possède sa propre maison à La Havane, a à peine quelques mètres de la Place de la Cathédrale, dans la vieille ville où, excepté un buste qui le perpétue et le tribut que l'on rend à son legs, il y a une bibliothèque, des salles d´expositions et de classes pour étudier la langue française.

Son empreinte littéraire la plus fraîche est la récente édition de son travail immortel, Les misérables, avec Jean Valjean et son âme errante d'ex bagnard qui tente d´enterrer son passé - un ancien délit causé par la faim -, au moyen d´une vie exemplaire.

Jean Valjean apporte avec lui un morceau de l´histoire de France et les éclats d´une révolution frustrée qui en 1848, une lutte corps à corps sur des barricades est improvisé dans les rues d´un Paris brûlant et enveloppées dans la fumée et les grondements du combat.

La séduction et l´influence des Misérables a eu dans l´île un de ses bourgeonnement les plus fertiles dans la seconde moitié du siècle dernier.

Les anciens au cœur jeune se souviennent encore, émus, ces soirées familiales durant lesquelles on lisait pour toute la saga de Jean Valjean et son perpétuel naufrage, alors que la nuit avançait.

Dans La Havane de mon enfance, explique Alejo Carpentier, Les misérables étaient un des livres les plus demandé aux liseurs dans las fabriques de cigares et rares étaient les maisons où le roman n´était pas présent sur les étagères à côté d´un classique parmi les classiques, le Don Quichotte de Cervantès.

En cette époque nombreuses sont les petites filles qui ont reçu le nom de Cosette, l´orpheline que Jean Valjean a sauvé de la misère pour accomplir sa promesse à une prostituée qu'il avait discrédité et, sans le chercher, poussé vers la mort, lors de sa brève existence comme maire.

Jean Valjean expiant sa faute et tombant dans les mailles d´un tel amour impossible. Comme toile de fond, les clichées et les mœurs qui, d´après Louis Aragon, rappellent les estampes du peintre Honoré Daumier.

Jean Valjean sculptant sa propre stature, concrétisée dans la fronde de la littérature hugolienne. L'histoire de ses vicissitudes et de ses infortunes, au côté de celles d´une époque de la France, se matérialisent dans d'innombrables série de radio et de télévision, comme celle offerte récemment ici, avec Gérard Depardieu dans la peau de l'ex bagnard.

Il a aussi envahi le cinéma, muet et parlant, en noir et blanc et en couleur, qui conservent intact l´essence du mélodrame.

Mais les liens de Victor Hugo avec Cuba sont beaucoup plus profonds. Comme le signale Carpentier, le romancier français a écrit de nobles proclamations en faveur de l´indépendance de Cuba et « il a reçu généreusement les émigrés créoles qui allaient à Paris pour lui narrer les péripéties de leur lutte ».

Maintenant Victor Hugo a pour toujours sa maison dans l´île, une belle maison coloniale qui thésaurise sa mémoire.

La réédition des Misérables est épuisée en quelques jours dès sa sortie. Le propre Carpentier a toujours recommandé sa lecture, comme une œuvre indispensable pour enrichir et éclairer l´adolescence.
Tiré de Cubarte
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21 mars 2009 6 21 /03 /mars /2009 10:40


RÉFLEXIONS DU COMPAÑERO FIDEL


Gloire aux bons !


 

Notre sélection nationale de base-ball a été accueillie aux premières heures de la nuit avec tous les honneurs qu'elle mérite. Esteban Lazo et Frederich Cepeda ont pris la parole. Raúl, qui lui avait remis le drapeau national au palais de la Révolution, était là aussi.

On a remis aux membres de la délégation mes Réflexions que Granma a publiées ce matin et qui avaient été placées plus tôt sur le site CubaDebate.

J'y ai parlé de la technologie et de la discipline introduites dans le base-ball par le Japon, des efforts que consent une nation qui compte au moins 10,4 fois plus d'habitants que Cuba, tandis que la nôtre doit décompter en plus les « faibles de conscience qui se laissent acheter par nos ennemis ».

De soixante-treize Cubains qui sont allés au Mexique et à San Diego, deux pauvres diables ne sont pas rentrés.

L'un était monteur de vidéos de base-ball à la télévision nationale, Ses jérémiades reproduites par les dépêches font pitié. Son seul regret est que sa maman chérie et sa fiancée adorée n'aient pas fait le voyage avec lui. Il s'est éclipsé à peine la délégation est-elle arrivée à San Diego.

L'autre écrivait dans Juventud Rebelde sur ce même thème. Il était sorti plusieurs fois du pays, mais il a attendu la Classique mondiale pour commettre sa félonie. Il était constamment auprès de l'équipe. Il était collant. Il a disparu deux heures avant le départ pour l'aéroport.

Que l'idéologie capitaliste incube donc d'individus simulateurs et répugnants!

Ces cas servent à mettre en relief le mérite des joueurs de notre digne sélection nationale, prêts à donner leur vie pour la patrie.

Des individus pareils ne peuvent pas semer un grain de conscience, bien entendu. Combien de sottises ont-ils dû publier sur le base-ball, trompant au lieu d'orienter !

Tous ne sont pas des Bobby Salamanca ou des Eddy Martin qui ont donné tant de nobles témoignages de nos grandes victoires sportives.

Gloire à ceux qui ont consacré leur vie à bâtir l'honneur et l'amour de la patrie !



Gloire aux bons !

Fidel Castro Ruz

Le 20 mars 2009 

16 h 23
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20 mars 2009 5 20 /03 /mars /2009 14:01


Grande déception pour le peuple cubain mais quelle analyse et capacité d'autocritique !
Réflexions de Fidel


Notre équipe de base-ball a été indiscutablement battue dans le match qui l'opposait au Japon et qui a conclu aujourd'hui, à quasiment trois heures du matin.

Les organisateurs de la Classique avaient décidé que les trois pays occupant les premières places du base-ball mondial se battraient entre eux à San Diego, puisque, bien que caribéens, ils nous avaient inclus dans le groupe asiatique.

Je doute toutefois qu'une équipe occidentale puisse battre le Japon et la Corée dans le groupe qui jouera à Los Angeles dans les trois prochains jours. Les deux pays asiatiques décideront en fin de compte, par leur qualité, des deux premières places de la Classique mondiale

L'important, pour les organisateurs, c'était éliminer Cuba, pays révolutionnaire qui a résisté héroïquement et qui n'a pas pu être vaincu dans la bataille des idées. Néanmoins, nous redeviendrons un jour une puissance dominante dans ce sport.

L'excellente équipe qui nous a défendus à la Classique mondiale, formée en majorité de jeunes sportifs, est sans aucun doute une représentation authentique des meilleurs athlètes de notre pays.

Ils se sont battus très courageusement, ils ne se sont pas démoralisés et ils ont cherché à remporter la victoire jusqu'à la dernière manche.

La formation des frappeurs, suggérée depuis Cuba par les organismes dirigeants avec des conseils d'experts, était bonne et inspirait confiance. Elle était forte des points de vue offensif et défensif. Notre équipe comptait une bonne réserve de lanceurs qualifiés et des frappeurs de force si les circonstances changeantes d'un match l'exigeaient. C'est en appliquant les mêmes concepts que nous avons battu et dominé la puissante équipe mexicaine.

Je tiens à dire que l'équipe a été très mal dirigée à San Diego : les vieux critères, les sentiers battus ont prévalu face à un adversaire capable qui innove constamment.

Nous devons en tirer les leçons pertinentes.

Le base-ball est aujourd'hui, de tous les sports, celui qui est le plus capable de soulever l'intérêt du fait de l'énorme variété de situations qui peuvent se présenter et du rôle spécifique de chacun des neuf hommes d'une équipe. Il s'impose de plus en plus partout comme un spectacle vraiment passionnant. Même si les stades se comblent de fanatiques, rien n'est comparable aux images que captent les caméras. Le base-ball semble avoir été inventé pour être transmis par ce média.

La télévision multiplie l'intérêt en détaillant chaque action. Elle permet même de voir les coutures d'une balle et la rotation de celle-ci dans un lancer à 160 km/h, la balle qui roule le long de la ligne blanche ou son arrivée dans le gant d'un défenseur un dixième de seconde avant ou après que le pied du coureur foule la base. Je ne sache pas d'un autre sport qui rivalise avec cette variété de situations, sauf les échecs où l'activité cesse d'être musculaire pour devenir intellectuelle et impossible à téléviser.

À Cuba où l'on pratique presque tous les sports et où chacun a de nombreux fans, le base-ball est devenu une passion nationale.

Nous nous sommes endormis sur nos lauriers et nous en payons les conséquences. La Corée et le Japon, deux pays fort éloignés géographiquement des États-Unis, ont investi d'abondantes ressources économiques dans ce sport qu'on leur a importé ou imposé.

L'essor de cette activité sportive répond aux caractéristiques singulières de ces deux nations asiatiques dont les habitants sont travailleurs, dévoués et tenaces.

Le Japon, un pays développé et riche de plus de cent vingt millions d'habitants, s'est attaché à développer le base-ball. Comme tout le reste dans le système capitaliste, le sport professionnel est une affaire juteuse, mais la volonté nationale a imposé des règles rigoureuses aux joueurs.

Des joueurs cubains engagés au Japon connaissent bien les normes qu'on leur a imposées.  Les salaires payés aux professionnels des Ligues majeures des États-Unis sont logiquement bien plus élevés qu'au Japon qui possède cependant le championnat professionnel le plus rigoureux après les USA. Aucun joueur japonais n'a le droit de s'engager dans les Ligues majeures étasuniennes et dans un autre pays étranger avant d'avoir joué huit années au Japon, ce qui explique pourquoi aucun des membres de l'équipe nationale n'a moins de vingt-huit ans.

Les entraînements y sont incroyablement rigoureux et méthodiques. Ils ont mis au point des méthodes techniques permettant de développer les réflexes dont a besoin chaque joueur. Les frappeurs s'exercent chaque jour contre des centaines de lancers provenant de lanceurs droitiers ou gauchers. Les lanceurs, de leur côté, sont obligés de réaliser quatre cents lancers par jour. S'ils font une erreur durant un match, ils doivent en faire alors cent de plus. Et ils le font avec plaisir, comme une sorte d'autopunition. Ils acquièrent ainsi un contrôle musculaire notable qui obéit aux ordres du cerveau. Voilà pourquoi les lanceurs japonais étonnent par leur capacité à placer les lancers à l'endroit exact qu'ils décident. Ils appliquent des méthodes semblables pour chacune des activités que chaque joueur doit réaliser aux positions qu'il défend et quand il est à la batte.

Les joueurs de l'autre pays asiatique, la République de Corée, devenue d'ores et déjà une puissance du base-ball professionnel dans le monde, s'entraînent à peu près de la même manière.

Les Asiatiques ne sont pas aussi forts du point de vue physique que leurs rivaux occidentaux, ni aussi explosifs. Mais la force ne suffit pas à vaincre les réflexes qu'ont développés leurs joueurs, ni l'explosivité ne permet en soi de surmonter leur méthode et leur sang-froid. La Corée a tenté de chercher des hommes corpulents, capables de frapper avec plus de force.

Notre espoir reposait sur la passion patriotique de nos joueurs et sur la ferveur avec laquelle ils défendent leurs couleurs et leur peuple, bien que notre pépinière soit des dizaines de fois plus limitée en ressources humaines que celle du Japon, par exemple, sans parler des faibles de conscience qui se laissent acheter par nos ennemis. Mais cela ne suffit plus à maintenir notre suprématie en base-ball. Il faut appliquer des méthodes plus techniques et plus scientifiques dans la formation de nos joueurs. L'excellent soubassement éducationnel et sportif de notre pays nous le permet.

Nous disposons actuellement d'assez de jeunes lanceurs et frappeurs aux magnifiques qualités sportives. Bref, il faut révolutionner les méthodes de formation et d'entraînement de nos sportifs, non seulement au base-ball, mais encore dans toutes les disciplines sportives.

Notre sélection nationale rentre dans les prochaines heures. Accueillons-la avec tous les honneurs que mérite sa conduite exemplaire. Elle n'est pas responsable des erreurs qui ont conduit à ce résultat défavorable.

C'est nous qui sommes les coupables de n'avoir pas su corriger nos erreurs à temps.

 

Fidel Castro Ruz

Le 19 mars 2009

14 h58

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20 mars 2009 5 20 /03 /mars /2009 10:39


Le Salvador et le Costa Rica étaient les deux seuls pays de la région à ne pas avoir de relations diplomatiques avec l'île communiste. Une fois les relations de Cuba rétablies avec ces deux pays, les Etats-Unis seront le seul pays des Amériques n'ayant officiellement pas de relations diplomatiques avec Cuba, qu'ils soumettent par ailleurs à un embargo économique depuis 1962.



Déclaration du ministère des Relations extérieures de la République de Cuba


LE gouvernement du Costa Rica a annoncé aujourd'hui sa décision de rétablir les relations diplomatiques avec Cuba, qui ont été interrompues unilatéralement le 9 septembre 1961 par décision du gouvernement de ce pays.

Le gouvernement de Cuba, cohérent avec sa vocation d'intégration et d'unité avec les peuples frères d'Amérique latine et des Caraïbes, accepte de renouer au niveau diplomatique les relations entre les deux pays, basées sur le respect du droit international et les principes de la Charte des Nations unies, parmi lesquels la souveraineté mutuelle des Etats, la solution pacifique des conflits, le respect de l'intégrité territoriale et du droit à l'autodétermination et la non ingérence dans les affaires intérieures des Etats.
La Havane, le 18 mars 2009

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20 mars 2009 5 20 /03 /mars /2009 10:20


Alarcon dénonce le silence de la presse autour du soutien international apporté aux Cinq


Juan Diego Nusa Peñalver


Ricardo Alarcon, le président du Parlement cubain, a dénoncé, à La Havane, le silence de la majorité des médias nord-américains et internationaux concernant l'immense soutien international apporté à la requête des avocats auprès de la Cour suprême, en vue d'obtenir le réexamen de l'affaire des Cinq.

Au cours de la célébration de la Journée de la presse cubaine par les députés, Ricardo Alarcon  a fait allusion aux antiterroristes cubains Gerardo Hernandez, Ramon Labañino, Fernando Gonzalez, Antonio Guerrero et René Gonzalez, qui purgent des condamnations injustes et démesurées aux Etats-Unis, depuis dix ans.

Il a rappelé la présentation à la Cour, le 6 mars, de 12 documents d'amis de la Cour (amici curiae brief),  appuyant la requête de la défense des Cinq présentée le 30 janvier dernier, et demandant à la Cour d'accepter la révision de l'affaire.

Le président de l'Assemblée nationale du Pouvoir populaire a signalé que le nombre élevé d'amici constitue un fait sans précédent dans la jurisprudence nord-américaine. En effet, il s'agit du plus grand nombre de documents de cette nature jamais présenté devant la Cour suprême des Etats-Unis.

Il a précisé que parmi les signataires figurent 10 prix Nobel : José Ramos Horta, président du Timor oriental, Adolfo Perez Esquivel, Rigoberta Menchu, José Samarago, Wole Soyinka, Zhores Alferov, Nadine Gordimer, Gunter Grass, Dario Fo et Mairead Maguire.

A ces noms s'ajoutent le Sénat mexicain en séance plénière, l'Assemblée nationale du Panama et  Mary Robinson, présidente de l'Irlande de 1992 à 1997 et Haut Commissaire de droits de l'Homme des Nations Unies, de 1997 à 2002, entres autres.

La grande presse occidentale, notamment celle des Etats-Unis, a passé sous silence ce soutien international et le fait que chaque ami de la Cour a dû payer deux mille dollars pour que son document soit accepté.

Alarcon a précisé que ces documents doivent être présentés par un avocat nord-américain et que tous ceux qui ont œuvré à cette cause ont renoncé à leurs honoraires, un fait sans précédent dans ce pays, également passé sous silence par l'ensemble de la puissante presse.

Il a rappelé qu'un des Cinq, Gerardo Hernandez Nordelo, membre de l'Union des journalistes de Cuba, a été arbitrairement condamné à deux peines à perpétuité, plus quinze ans de prison.

Celui-ci mérite une reconnaissance toute spéciale à l'occasion de cette journée, a conclu Alarcon. (AIN)
 

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17 mars 2009 2 17 /03 /mars /2009 22:05
Cuba et Panama signent un accord préférentiel mutuel
  2009-03-17 10:17:56  


     LA HAVANE, 16 mars (Xinhua) -- Le plus important  représentant panaméen en visite à Cuba a signé lundi un accord  préférentiel mutuel avec le vice-président du Conseil des  ministres cubain, Ricardo Cabrisas, pour renforcer les relations  bilatérales. 

     Le premier vice-président et ministre panaméen des Affaires  étrangère en visite à Cuba, Samuel Lewis, a qualifié l'accord  d'"un pas positif dans la consolidation des relations étroites et  productives" des deux pays. 

     Le document comprend des accords préférentiels mutuels sur les  douanes, principalement sur l'alimentation et les matériaux de  construction, a indiqué le vice-ministre du commerce extérieur  panaméen, Severo Souza. 

     M. Lewis a également exprimé la volonté du gouvernement  pananméen de renforcer les relations bilatérales avec Cuba lors  d'une réunion avec le plus important responsable législatif cubain, Ricardo Alarcon. Il a fait savoir que sa visite fait partie de la  "fraternité historique" entre les deux pays.

 


NOUVELOBS.COM | 16.03.2009

Si le Comité international de la Croix-Rouge ne conteste pas sa paternité sur le rapport secret faisant état de tortures dans les prisons de la CIA, il déplore en revanche le fait que le document ait été rendu public.

Le Suisse Jakob Kellenberger, president du Comité international de la Croix-Rouge (Reuters)

Le Suisse Jakob Kellenberger, president du Comité international de la Croix-Rouge (Reuters)

Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) n'a pas contesté, lundi 16 mars, l'authenticité du rapport sur les actes de torture commis dans les prisons secrètes de la CIA, dont la New York Review of Books a publié des extraits dimanche, en attribuant au CICR la paternité du document.
Toutefois, un des porte-paroles du CICR s'est dit consterné du fait que le document ait été diffusé publiquement, a indiqué le Washington Post.
"Nous regrettons que l'information attribuée au rapport du CICR ait été rendue publique de cette manière", a déclaré ce porte-parole, Bernard Barrett, cité par le quotidien américain.

Un traitement constituant "une torture"

Lundi, le Washington Post a rapporté que le CICR avait rédigé en 2007 un rapport confidentiel dans lequel il concluait que le traitement infligé aux personnes soupçonnées de terrorisme dans les prisons secrètes de la CIA "constituait une torture".
Le rapport du CICR se base sur les conclusions de certains de ses responsables, qui ont pu rencontrer des détenus de la CIA après leur transfert en 2006 dans le camp de prisonniers de Guantanamo, sur l'île de Cuba.
Le quotidien indique qu'au moins cinq copies du rapport ont été réalisées et diffusées auprès de hauts responsables de la CIA et de la Maison Blanche en 2007, mais interdits de diffusion auprès du public par le CICR censé garder sa neutralité dans les conflits.


Recyclage des déchets


By Rédaction AHORA  / Monday, 16 March 2009  /  redaccion@ahora.cu

Par Jean-Guy Allard*
McCarry, chargé de "promouvoir la démocratie à Cuba" se branche sur la subversión financée par USAID

Caleb McCarry, proconsul du Plan Bush d'annexion de Cuba, a laissé son poste, après avoir reçu en cadeau deux années de salaire, et s'est joint à la firme Creative Associates International, une entreprise CIA financée par la USAID à la hauteur de 1,5 milliards de dollars pour effectuer des opérations de subversion dans différents pays.

Ex fonctionnaire du bureau du sénateur ultra-conservateur Jesse Helms, McCarry - fils d'un ex-agent de l'Agence centrale de renseignements - avait été désigné le 29 juillet 1995 par Condoleezza Rice pour administrer son plan d'annexion de Cuba

Il se joint maintenant à la Creative Associates International avec le titre de Conseiller principal de la Présidence.

À Haïti, en 2004, McCarry a dirigé la participation de l'International Republican Institute dans l'opération qui a mené au rapt du président Jean-Bertrand Aristide et son expulsion du pays. Le nord-américain avait conçu ce coup d'État en s'appuyant sur Stanley Lucas, un délinquant politique lié à la dictature des Duvalier, dont la famille s'est illustrée par le massacre de 200 paysans.

Des sources de Miami très bien informées affirment que le " coordonnateur pour la transition à Cuba " a converti sa sortie de la commission créée par Bush en un véritable détournement de fonds qui a fait passer à son compte de banque personnel quelques centaines de milliers de dollars correspondant à deux années de rémunération, sous le subterfuge d'une indemnisation.

Le fonctionnaire bushiste a aussi récolté d'autres sommes appartenant aux projets destinés à déstabiliser la Révolution cubaine.

CREATIVE ASSOCIATES ET LA PRIVATISATION DE LA SUBVERSION

Selon les observateurs, McCarry poursuivra chez Creative Associates International ses activités anti-cubaines, en plus de diriger des agressions similaires dans d'autres pays.

Pour la spécialiste vénézuélienne Eva Golinger, auteure de El Código Chavez et - avec Romain Migus - du titre plus récent La teleraña imperial, la Creative Associates International est un autre exemple de " la stratégie de privatisation de la subversion " mise en marche par le gouvernement nord-américain depuis déjà quelques années.

Selon Golinger, Creative Associates International fait partie d'un groupe de firmes quasi-privées qui reçoivent des subventions de centaines de millions de dollars de Washington, par le biais de la USAID et autres agences du Département d'État, pour exécuter les soi-disant " projets de transition, stabilité et reconstruction " sous le prétexte de " promouvoir la démocratie ".

" En réalité, ces entités des services de renseignement et sécurité des États-Unis, sont les exécutants de la stratégie de subversion et de contre-insurrection de Washington, et jouent un rôle parallèle à ses contreparties dans le secteur de la défense et de la sécurité telles que Blackwater, Lockheed Martin, Dyncorp et autres, embauchées par le Pentagone et le Département d'état pour fonctionner comme des armées privées ", précise l'experte.

Des entreprises comme Creative Associates International laissent filtrer des millions de dollars à des ONG et des partis politiques qui promeuvent l'agenda de Washington dans des pays stratégiquement importants pour les intérêts étasuniens.

$1,5 MILLIARDS DE USAID POUR DES OPÉRATIONS SUBVERSIVES

Les sommes d'argent gaspillées sont colossales. Golinger explique : " Au cours des dernières années, cette entreprise a financé des campagnes électorales en Amérique latine, dans des pays comme le Nicaragua, le Salvador, la Bolivie et le Venezuela, en appuyant toujours la tendance favorable aux politiques étasuniennes. En septembre 2008, l'entreprise a reçu un contrat de 1,5 milliards de dollars du Bureau des initiatives pour une transition (OTI) de la USAID, afin d'exécuter des programmes dits de transition, de stabilité et de démocratie dans des pays comme l'Afghanistan, le Sri Lanka, le Salvador, la Venezuela et d'autres où fonctionne cette section de la USAID ".

Au Venezuela, l'OTI fonctionne depuis l'an 2002 avec un budget annuel de près de cinq millions de dollars. " Jusqu'à aujourd'hui, ce bureau, par le biais de ses subsidiaires quasi-privés tels que Freedom House, Development Alternatives, l'Institut républicain international et l'Institut démocrate international, a financé et fourni de l'appui stratégique à plus de 450 partis politiques, ONG et groupes de l'opposition ".

Pour la chercheure, la firme à laquelle se joint le chef sortant du Plan Bush fait partie de cette élite des façades d'intervention à partir desquelles les services de renseignement de Washington fournissent des millions à leurs acteurs régionaux.

McCARRY, PARRAIN DE TERRORISTES

En plus de ses trois ans comme gérant du Plan Bush, McCarry a gaspillé des dizaines de millions de dollars du contribuable nord-américain dans de très coûteuses opérations de propagande, principalement en Europe.

Dans plusieurs de ces missions, il a utilisé comme protagonistes quelques-uns des éléments les plus connus de la faune terroriste de Miami, entre autres, Sixto Reynaldo "El Chino" Aquit, célèbre pour une longue succession d'actions criminelles, et Angel Cuadra Landrova, connu à Cuba pour sa participation dans l'incendie de champs de canne à sucre avec des chats convertis en torches. Les deux sont liés au gang mafieux de Luis Posada Carriles.

Il a aussi appuyé les opérations d'individus aussi peu prestigieux que Carlos Alberto Montaner et des politiciens européens d'extrême droite connus pour leur affiliation au Département d'État.

* journaliste à Granma Intrernational

Tiré de Radio Habana Cuba





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9 mars 2009 1 09 /03 /mars /2009 05:10

Esteban Lazo reçoit le président du Parti communiste allemand (DKP)


LE membre du Bureau politique et vice-président du Conseil d'Etat, Esteban Lazo Hernandez, a reçu au siège du Comité central Heinz Stehr, président du Parti communiste allemand (DKP). Le dirigeant communiste allemand, qui se trouve dans notre pays à l'invitation du Comité central du Parti communiste de Cuba, a prévu de rencontrer des dirigeants politiques et de connaître de près les efforts réalisés par le peuple cubain pour construire une société plus juste.


Lors de la rencontre, Lazo a remercié le DKP pour ses actions de solidarité en faveur de la Révolution cubaine, tangibles non seulement dans les apports des militants allemands au financement et à la construction de centres de santé dans la province de Matanzas, mais aussi dans le soutien moral et la dénonciation constante du blocus injuste imposé par les Etats-Unis à Cuba et la mobilisation en Allemagne pour défendre la libération des cinq héros cubains détenus dans des prisons nord-américaines.


Lazo a souligné l'importance du travail politique idéologique du Parti dans les circonstances actuelles, et comment, dans les moments difficiles et complexes de la crise économico-financière internationale, il devient de plus en plus nécessaire que les partis politiques se concertent entre eux pour trouver des solutions à nos propres problèmes.


De son côté le président du DKP a souligné le rôle de Cuba comme référence dans le processus rénovateur et révolutionnaire en Amérique latine. Cuba, a-t-il déclaré, malgré le fait d'être une petite île, joue un rôle important dans la lutte pour des alternatives au néolibéralisme dans le monde et en particulier en Amérique latine. Les communistes allemands admirent le peuple cubain car ils n'ont jamais perdu confiance dans la Révolution, dans leurs leaders et dans le Parti.


Etait aussi présent à la rencontre Jorge Marti Martinez, chef du Département des relations internationales du Comité central de notre Parti, et d'autres fonctionnaires. 
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7 mars 2009 6 07 /03 /mars /2009 21:36

LA HAVANE (AFP) - Environ 1.500 économistes et universitaires de 52 pays, participant à un forum international à La Havane, ont demandé au président américain Barack Obama de mettre fin à l'embargo "absurde" que les Etats-Unis imposent à Cuba depuis 1962, a indiqué samedi la presse cubaine.

En clôture des 11e Rencontres internationales sur la mondialisation et les problèmes de développement, consacrées à la crise économique mondiale, les participants ont adressé vendredi à Barack Obama une lettre lui demandant d'entendre "la clameur mondiale" qui exige que "cesse une fois pour toutes cet embargo absurde".

L'embargo, que Barack Obama a promis d'alléger pendant sa campagne électorale, est exercé par les Etats-Unis avec "toute leur puissance" sur "un pays petit, mais digne", poursuit le courrier, lu en séance plénière par la vice-présidente du Sénat mexicain, Yeidckol Polevnsky.

Outre des économistes, des historiens, des sociologues et des représentants d'organsimes internationaux, ont également participé à ce forum deux présidents de la République (Manuel Zelaya, Honduras, et Leonel Fernandez, République dominicaine), ainsi que trois Nobel d'Economie américains, Edmund Phelps (2006), Robert Engle (2003) et Robert Mundell (1999).

Barack Obama a promis de supprimer les mesures restreignant les voyages à Cuba et l'envoi de devises, adoptées en 2004 par son prédécesseur afin de renforcer un embargo qui aurait coûté à Cuba en quasiment un demi-siècle "93 milliards de dollars", selon le gouvernement cubain.

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