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12 août 2010 4 12 /08 /août /2010 18:07

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Les anciens officiers de la CIA Phil Giraldi et Larry Johnson; W. Patrick Lang, des forces spéciales de l’Agence de renseignement de la Défense ; Ray McGovern, de l’Agence de renseignement de la marine et de la CIA, et d’autres hauts anciens officiers ayant de longues années de service derrière eux ont raison d’avertir Obama que le Premier ministre israélien projette une attaque surprise dans l’idée de contraindre les États-Unis à une guerre contre l’Iran.


Mais, grâce à la Résolution 1929 votée par le Conseil de sécurité des Nations Unies, Israël est parvenu à ce que les USA s’engagent à être les premiers à attaquer.


Après ça, Netanyahu n’oserait pas le faire le premier, car une action de ce genre lui mettrait à dos toute les puissances nucléaires, et ce n’est pas un idiot.


A eux tous, les ennemis de l’Iran ont provoqué une situation absurde. Obama n’aurait plus d’autre choix que d’ordonner la mort de centaines de millions d’innocents, et les équipages de ses bâtiments de guerre patrouillant à proximité de l’Iran seraient les premiers à périr, et ce n’est pas un assassin.


Voilà ce que je pense sans crainte de me tromper.


Le pire serait que quelqu’un commette une erreur funeste qui précipiterait les événements avant la fin du délai fixé par le Conseil de sécurité pour commencer à inspecter le premier cargo iranien.


Mais il n’y a pas de raisons d’être si pessimiste.

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Fidel Castro Ruz
Le 10 août 2010
19 h 30 •

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11 août 2010 3 11 /08 /août /2010 09:30

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La Havane, 10 août, (RHC)--. Fidel Castro, leader historique de la Révolution cubaine, a insisté sur son appel à éviter une conflagration nucléaire dans une interview à une équipe de journalistes vénézuéliens diffusée simultanément par la télévision nationale, la télévision vénézuélienne et la chaîne régionale de télévision TELESUR.

Dans ses déclarations Fidel s’est montré optimiste quant aux chances d’éviter dans l’immédiat le déclenchement des attaques israéliennes ou étasuniennes contre l’Iran.

« Je suis optimiste. Je disais qu’un homme doit prendre la décision et cet homme n’est pas Nixon qui était un cynique, il n’est pas non plus un terrible ignorant comme Reagan, il n’est pas un imbécile et un fou comme monsieur Bush, il n’est pas un hypocrite comme le père de ce monsieur. Il n’est pas non plus, Roosevelt ou Carter, deux hommes très différents, il est mieux et je ne parle pas du points de vue éthique. Il s’agit d’un cas d’exception. Un homme noir qui arrive à la présidence des États-Unis, quelque chose du jamais vu et de pas prévu. On a toujours considéré que le Président devait être un homme blanc, intelligent, les autres étaient des descendants d’esclaves, des africains, qui avaient en plus d’autres croyances religieuses. Il fallait que le Président soit blanc et chrétien, sans exception. Obama est chrétien, mais il est d’origine africaine et voilà qu’il est arrivé à la présidence des États-Unis comme conséquence d’une crise globale colossale, d’une guerre stupide.

Je parlais du portefeuille nucléaire. À quoi cela sert maintenant ? Le portefeuille nucléaire est en plus. C’est l’homme qui doit prendre la première décision. Nul ne peut le faire à sa place. C’est lui qui doit la prendre, mais cet homme n’est pas indiscutablement un assassin, un individu qui veuille du mal à autrui, il est un homme de politique, qui a fait des études, qui a une culture, il est un grand orateur. Il a éveillé une grande sympathie, qu’il est en train de perdre maintenant. C’est lui qui devrait appuyer sur la détente. »

En effet d’après les sondages réalisés dimanche 44% des Étasuniens vouent encore de la sympathie à Obama.

Répondant à une question formulée par Vanessa Davis, journaliste vénézuélienne, sur la possibilité que l’Iran donne son bras à tordre face aux menaces, le Commandant en chef a souligné : « Tout le monde sait que non.»

Répondant à une question sur les idées pour lesquelles il faut lutter à l’heure actuelle, Fidel a signalé:

“La première c’est éviter la guerre. Les autres sont encore à élaborer, par exemple, comment va être la société, comment les biens et les services vont-ils être administrés, comment les sources d’énergie renouvelables vont-elles être obtenues.

Vous imaginez Obama en train de décider, en toute conscience, de la mort de centaines de millions de personnes, des enfants calcinés dans les ventres de leurs mères ? Vous concevez un homme ayant un sens élémentaire de l’humanisme, en train de faire cela? Les Israéliens ont tout prévu, mais ils attendent que les Etats-Unis donnent l’ordre. Ils croient que c’est fait, qu’ils ont persuadé Washington. Ils ont tout arrangé avec l’Arabie Saoudite et avec les Émirats arabes, les heures de vol, des bombardements. Ils leur ont assuré qu’ils ne seront pas attaqués. Ils ont les avions, des tas d’avions que les yankees leur ont fourni. Mais ils attendent que ce soient les yankees qui disent le dernier mot. Et les yankees savent qu’ils ne peuvent pas dire non. Ils attendent que ce soit Obama qui appuie sur la gâchette. Si Obama ne le fait pas, que va-t-il se passer ? Vous allez me dire, ce seront eux qui le feront. Mais si Obama refuse de déclencher la guerre, et que l’opinion mondiale et toutes les puissances s’opposent à la guerre, les Israéliens n’oseront pas tirer un seul missile de façon unilatérale. »

Mario Silva lui a demandé si à son avis un conflit se déclenchant au Moyen-Orient pourrait dériver vers l’Amérique Latine. A ce propos, Fidel a rappelé que ne possédant pas de missiles sur son territoire, le continent latino-américain se trouvait dans une situation très favorable sur ce plan.

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4 août 2010 3 04 /08 /août /2010 10:18

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Réflexions du compañero Fidel

 

PRÉSIDENT DES ÉTATS-UNIS, FAITES-LE !

 

Un article qui contenait vraiment beaucoup de choses en rapport avec la marée noire survenue voilà maintenant cent cinq jours a été publié voilà quelques jours.

C’est le président Obama qui a autorisé ce forage, parce qu’il faisait confiance en la capacité de la technologie moderne en matière de production de pétrole, ce produit vital pour la civilisation actuelle mais dont la consommation excessive suscite les protestations énergiques des écologistes, et dont il souhaite, lui, disposer en abondance pour libérer les États-Unis de leur dépendance d’envers les livraisons extérieures.

George W. Bush en personne n’avait même pas osé franchir ce pas, compte tenu des expériences amères ayant découlé en Alaska d’un pétrolier qui transportait du pétrole tiré de là.

L’accident est survenu lors de la recherche du pétrole qu’exige désespérément la société de consommation, une société que les générations actuelles ont héritée des précédents, sauf que tout marche maintenant à une vitesse inimaginable.

Des scientifiques et des environnementalistes ont exposé des théories relatives aux catastrophes qui sont arrivées durant des centaines de millions d’années quand d’énormes bulles de méthane provoquèrent de gigantesques tsunamis qui, accompagnés de vents et de vagues atteignant le double de la vitesse du son et de vagues de jusqu’à mille cent mètres de haut, balayèrent une grande partie de la planète et liquidèrent 96 p. 100 des espèces vivantes.

Ils redoutent que le golfe du Mexique qui, pour une cause cosmique donnée, est la région où la roche karstique nous sépare de l’énorme couche de méthane, soit percé à cause de cette recherche désespérée de pétrole menée à partir des équipements à technologie de pointe dont on dispose aujourd’hui.

À propos de la marée noire causée par British Petroleum, les agences de presse informent ce qui suit :

« …le gouvernement étasunien a averti que les gens devaient s’éloigner de l’épicentre des opérations, menaçant de leur imposer un amende de 40 000 dollars pour chaque infraction et de les arrêter pour des délits plus importants.

« L’Agence de contrôle environnemental des USA a signalé officiellement que la plate-forme nº 1 dégageait du méthane, du benzène, du sulfure d’hydrogène et d’autres gaz toxiques. Les travailleurs sur le terrain utilisent maintenant des moyens de protection de pointe, dont des masques à gaz de dernière génération fournis par les militaires.

Des faits capitaux se produisent avec une fréquence inhabituelle.

Le premier et le plus immédiat est le risque d’une guerre nucléaire après que le Cheonan, un navire de guerre dernier cri, a été coulé, selon le gouvernement sud-coréen, par la torpille d’un sous-marin soviétique – datant tous les deux de plus de cinquante ans – tandis que d’autres sources donnent la seule cause possible, mais non détectable : une mine posée sur la coque du Cheonan par les services de renseignement étasuniens. Le gouvernement de la République populaire et démocratique de Corée en a aussitôt été accusé.

Cet étrange événement fut suivi, quelques jours plus tard, du vote, au Conseil de sécurité des Nations Unies, de la résolution 1929 ordonnant l’inspection des cargos iraniens d’ici à quatre-vingt-dix jours.

Le second risque, qui produit déjà des effets dévastateurs, est la progression des changements climatiques, dont les effets sont pires, comme le dénonce le documentaire Home, réalisé par Yann Arthus-Bertrand avec la participation des écologistes les plus prestigieux du monde. Et maintenant, ce déversement de pétrole dans le golfe du Mexique, à quelques kilomètres de notre patrie, qui engendre toute sorte de préoccupations.

Le 20 juillet, une dépêche de l’agence de presse EFE rapportait les déclarations du maintenant fameux amiral Thad Allen, coordonnateur et responsable de la lutte contre la marée noire dans le golfe du Mexique, qui « a autorisé British Petroleum, propriétaire du puits et coupable du déversement, à poursuivre pendant vingt-quatre heures de plus les tests qu’elle faisait pour déterminer la solidité de la structure "Macondo" après l’installation, dix jours plus tôt, d’une nouvelle cloche d’endiguement. »

« Selon des chiffres officiels, il existe près de 27 000 puits abandonnés dans le lit marin du golfe… »

« Quatre-vingt-douze jours après l’accident de la plateforme de la BP, la principale inquiétude de l’administration étasunienne est que la structure souterraine du puits ne soit endommagée et que le pétrole ne filtre à travers les roches et ne finisse par couler à différents endroits du lit marin. »

C’était la première fois qu’une déclaration officielle faisait état de la crainte de voir le pétrole commencer à couler de puits qui ne sont plus productifs.

Les lecteurs intéressés par la question s’arrangent pour tirer les données scientifiques d’un fatras de nouvelles sensationnalistes. Il est pour moi des faits dont l’explication n’est pas satisfaisante. Pourquoi l’amiral Allen a-t-il donc dit que « la principale inquiétude de l’administration étasunienne est que la structure souterraine du puits ne soit endommagée et que le pétrole ne filtre à travers les roches et ne finisse par couler à différents endroits du lit marin » ? Pourquoi la British Petroleum a-t-elle déclaré qu’on ne saurait l’accuser pour le pétrole brut qui a jailli à quinze kilomètres du puits accidenté ?

Il faudrait attendre quinze jours de plus, nécessaires pour forer le puits auxiliaire dont la trajectoire est quasiment parallèle à celle du puits qui a causé la catastrophe, tous deux séparés par moins de cinq mètres, selon l’avis du groupe cubain qui analyse le problème. Entretemps, nous devons attendre, sages comme des images…

Si on dépose une telle confiance dans le puits parallèle, pourquoi n’a-t-on pas pris cette mesure avant ? Que ferons-nous si elle échoue, comme tous les autres ont échoué ?

Un échange récent avec quelqu’un d’extrêmement bien informé des détails de l’accident, du fait des intérêts de son pays, m’a permis d’apprendre qu’il n’existait pas de risque d’émanation de méthane en raison des caractéristiques du puits et de son environnement.

Le 23 juillet, aucune nouvelle ne parlait de ce problème.

Le 24 juillet, l’agence DPA écrivait : « Un scientifique étasunien éminent a accusé la société pétrolière britannique BP, devant la chaîne de télévision BBC, de soudoyer des experts qui analysent la marée noire dans le golfe du Mexique pour qu’ils retardent la publication des données », sans relier toutefois cette immoralité avec le moindre dommage à la structure du fonds marins et avec les émanations de pétrole et les niveaux de méthane inhabituels.

Le 26 juillet, les principaux médias londoniens – BBC, Sunday Times, Sunday Telegraph et d’autres – informaient que le « conseil de direction » de la BP « devait décider ce jour-ci du départ du président exécutif (Tony Hayward) pour sa mauvaise gestion du déversement de pétrole dans le golfe du Mexique ».

De leur côté, Notimex et El Universal, de Mexico, informaient qu’à la BP, « aucune décision n’avait été adoptée quant au changement de cadres et qu’un conseil de direction était prévu dans l’après-midi ».

Le 27 juillet, les agences de presse faisaient savoir que le président exécutif de BP avait été licencié.

28 juillet. Douze dépêches de presse informaient que quatorze pays, dont les USA et plusieurs de leurs plus importants alliés, avaient formulé des déclarations embarrassées après la divulgation par l’organisation Wikileaks de documents secrets sur la guerre en Afghanistan. Tout en se disant « inquiet » devant ces fuites, Obama signalait que les informations « dataient et ne contenaient rien de nouveau ».

Une déclaration cynique.

“Le fondateur de Wikileaks, Julián Assange, a affirmé que les documents prouvaient les crimes de guerre commis par les forces étasuniennes. »

Ce fut si évident que ces révélations ont ébranlé jusque dans leurs fondations la volonté de secret étasunienne. Les documents parlent de « morts de civils jamais mentionnées publiquement ». Ces révélations ont causés des frictions entre les parties impliquées dans ces atrocités.

Sur les risques de gaz méthane émanant des puits qui ne sont pas en production, silence absolu.

29 juillet. Une dépêche de l’AFP révélait l’inimaginable : Osama Bin Laden était quelqu’un des services de renseignement étasuniens. « Osama Bin Laden apparaît dans les rapports secrets publiés par Wikileaks comme un agent actif, agissant et adulé par ses hommes dans la région afghano-pakistanaise ».

L’on savait qu’Osama avait coopéré avec les USA dans la lutte des Afghans contre l’occupation soviétique, mais l’on supposait qu’il avait accepté l’appui des USA et de l’OTAN dans sa lutte contre l’invasion étrangère comme un mal nécessaire et qu’une fois le pays libéré, il avait repoussé l’ingérence étrangère et créé l’organisation Al Qaeda pour combattre les USA.

De nombreux pays, dont Cuba, condamnent ses méthodes terroristes qui causent la mort d’innombrables innocents.

Quelle ne sera pas la surprise de l’opinion publique mondiale en apprenant qu’Al Qaeda est une création du gouvernement étasunien !

Liquider les talibans a été une justification de la guerre en Afghanistan, puis l’un des motifs de l’invasion et de l’occupation de l’Iraq par les troupes étasuniennes. Deux pays où sont morts des milliers de jeunes Étasuniens et où beaucoup ont été mutilés. Où plus de 150 000 soldats étasuniens sont engagés pour une durée indéfinie et, à leurs côtés, les membres des troupes de cette organisation belliciste qu’est l’OTAN et d’autres alliés comme l’Australie et la Corée du Sud.

29 juillet. La presse publiait la photo d’un Etasunien de vingt-deux ans, Bradley Manning, analyste du renseignement, celui qui a fait passer au site web Wikileaks 240 000 documents secrets. Pas de déclaration sur son culpabilité ou son innocence. On ne pourra pas toutefois l’effleurer, parce que les membres de Wikileaks ont juré de faire connaître la vérité au monde.

30 juillet. Le théologien brésilien Frei Betto publiait un article intitulé : « Cri de la terre, clameur des peuple », dont deux paragraphes résument la quintessence :

« Les anciens Grecs l’avaient déjà constaté. Gaia, la Terre, est un organisme vivant. Et nous sommes ses fruits, engendrés en 13,7 milliards d’années d’évolution. Or, ces deux cents dernières années, nous n’avons pas su veiller sur elle, nous l’avons transformée en une marchandise dont nous espérons tirer les plus gros profits. »

« Toutes les formes de vie sur la planète sont désormais menacées, dont l’espèce humaine (les deux tiers de la population mondiale survit au-dessous du seuil de pauvreté) et la Terre même. Éviter que l’Apocalypse ne se précipite exige la remise en cause des mythes de la modernité – marché, développement, État uninational –  tous basés sur la raison instrumentale. »

Ce même jour, l’AFP informait : « La République populaire de Chine "désapprouve les sanctions unilatérales" adoptées par l’Union européenne contre l’Iran, a déclaré aujourd’hui le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Jiang Yu ».

La Russie protestait énergiquement à son tour contre la mise en place de ces sanctions de la part de cette région étroitement alliée aux USA.

Le 30 juillet, selon une dépêche de l’AFP, le ministre de la Défense israélien déclarait : « Les sanctions imposées à l’Iran par l’ONU… ne lui feront pas interrompre ses activités d’enrichissement d’uranium afin de fabriquer une bombe atomique ».

Le 1er août, selon une dépêche de l’AFP :

« Un haut chef militaire des Gardiens de la révolution a mis en garde les USA contre une éventuelle attaque sur l’Iran ».

« Israël n’a pas renoncé à une action militaire contre l’Iran pour arrêter son programme nucléaire.

« La communauté internationale, conduite par Washington, a récemment  intensifié ses pressions sur l’Iran, l’accusant de chercher à se doter de l’arme nucléaire sous prétexte d’un programme nucléaire civil.

« Les affirmations de Javani ont précédé une déclaration du chef de l’État-major interarmes étasunien, Michael Mullen, qui a assuré dimanche que les USA avaient prévu un plan d’attaque contre l’Iran pour l’empêcher de se doter de l’arme nucléaire. »

Le 2 août, l’AFP faisait savoir, en même temps que les autres agences de presse :

« "Je dois me rendre en septembre à New York pour participer à l’Assemblée générale des Nations Unies. Je suis prêt à m’asseoir face à face avec Obama, d’homme à homme, pour parler librement des affaires du monde devant les médias, afin de trouver la meilleure solution", a affirmé Ahmadinejad dans un discours diffusé par la télévision publique.

« Mais le président Ahmadinejad a averti que le dialogue devait se baser sur le respect mutuel.

« "S’ils croient pouvoir agiter un bâton et nous dire que nous devons accepter tout ce qu’ils disent, ils se trompent", a-t-il ajouté. Les puissances occidentales "ne comprennent pas que les choses ont changé dans le monde", a-t-il précisé.

« "Vous appuyez un pays qui possède des centaines de bombes atomiques, mais vous dîtes vouloir arrêter l’Iran qui pourrait éventuellement en avoir une un jour… »

Les Iraniens ont déclaré qu’ils lanceraient cent missiles contre chacun des bateaux étasuniens et israéliens qui bloquent l’Iran dès qu’un seul cargo iranien serait arraisonné.

Ainsi donc, dès qu’Obama ordonnera d’accomplir la résolution du Conseil de sécurité, il décrétera la perte de tous les bâtiments de guerre étasuniens patrouillant dans cette zone.

Il n’est échu une décision aussi dramatique à aucun autre président des USA. Il aurait dû le prévoir.

Je m’adresse en l’occurrence pour la première fois de ma vie au président des USA, Barack Obama :

Vous devez savoir que vous avez les moyens d’offrir à l’humanité la seule possibilité réelle de paix. Vous ne pourrez utiliser qu’une seule fois votre prérogative de donner l’ordre de tirer.

Il se peut qu’après cette expérience traumatique, on trouve des solutions qui ne nous conduisent pas une fois de plus à une situation si apocalyptique. Tout le monde dans votre pays, même vos pires adversaires de gauche ou de droite, vous en saura assurément gré, ainsi que le peuple étasunien qui n’est absolument pas coupable de la situation qui s’est créée.

Je vous demande de daigner écouter cet appel que je vous lance au nom du peuple cubain.

Je comprends qu’on ne saurait attendre une réponse rapide, ce que vous ne feriez jamais, d’ailleurs. Pensez-y bien, consultez vos spécialistes, demandez leur avis sur ce point à vos plus puissants alliés et adversaires internationaux.

Les honneurs ni les gloires ne m’intéressent. Faites-le !

Le monde pourra se libérer vraiment des armes atomiques et des armes classiques.

La pire des variantes serait la guerre nucléaire, qui est d’ores et déjà virtuellement inévitable.

ÉVITEZ-LA !

 

Fidel Castro Ruz

Le 3 août 2010

18 h

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4 août 2010 3 04 /08 /août /2010 00:36

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La Havane, 3 août, (RHC)--. Fidel Castro, leader historique de la Révolution cubaine, a présenté à La Havane son livre « Par tous les chemins de la Sierra, la victoire stratégique »

Ce livre qui recueille les réflexions de Fidel sur les batailles livrées par l’Armée Rebelle dans les années 1950 contre les forces de la dictature de Batista, dans la Sierra Maestra a été présenté en présence de plusieurs vétérans des luttes qui ont abouti le 1er janvier 1959. Parmi eux, les commandants de la Révolution, Guillermo Garcia et Ramiro Valdés ainsi que Melba Hernandez, héroïne de l’attaque de la caserne Moncada, en juillet 1953 et Armando Hart, directeur du programme pour la diffusion des idées de José Martí.

Au sujet de son livre Fidel a déclaré :


« Je vais vous dire que pour moi le travail n’a pas été trop difficile. Cela faisait plusieurs mois que je travaillais sur le livre, je l’ai écrit peu à peu, essentiellement l’introduction et un peu de l’auto biographie aussi, où j’explique comment les premières idées ont surgies. Maintenant je le vois terminé et il n’a pas trop varié. »

Katiuska Blanco, journaliste qui a écrit un livre sur les premières années de Fidel, dans la localité de Biran, dans l’Est de Cuba, a qualifié ce livre de document historique précieux. Elle a expliqué qu’il est divisé en 25 chapitres accompagnés de photos, d’illustrations et de cartes.

Dans un article récent, Fidel signalait que son œuvre répond à bon nombre de questions sur son enfance, adolescence et jeunesse, étapes dans lesquelles a eu lieu sa formation de révolutionnaire et de combattant armé.

« Moi, qui ai travaillé pendant des mois sur la question après ma grave maladie, je suis maintenant animé à écrire la deuxième partie de cette histoire qui s’appellerait, si l’équipe ne suggère pas un autre nom, « La contre-offensive stratégique finale » signalait Fidel dans son article.

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1 août 2010 7 01 /08 /août /2010 00:32

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La Havane, 31 juillet, (RHC).- Fidel Castro, leader historique de la Révolution cubaine s’est réuni au Palais de Congrès avec une centaine de jeunes, dont le Bureau National de l’UJC, l’Union des Jeunes Communistes de Cuba, et sa Première Secrétaire, Liudmila Alamo Dueñas, des travailleurs, des étudiants, des artistes, des combattants des Forces Armées Révolutionnaires de Cuba et du Ministère de l’Intérieur. Elian Gonzalez et sa famille ont été spécialement invités.

La rencontre avait pour but d’échanger des critères et des informations sur la grave situation mondiale et la menace de guerre nucléaire qui plane sur la planète.

Fidel rappelle que durant ce temps il a écrit onze Réflexions, dont la première le 1er juin, intitulée « l’Empire et la guerre » et la plus récente « La victoire stratégique » qui sera suivie d’une autre qui sera publiée le mardi 3 août, mais dont il ne veut avancer même pas le titre mais il relève que son contenue va se nourrir des événements et des nouvelles qui doivent se produire dans les prochaines heures.

Ludmilla Alamo souligne dans une intervention qu’il faut que même en période de vacances, les étudiants et les jeunes en général, se maintiennent informés pour que ne pas êtres surpris par les événements ».

Répondant à une question d’un journaliste sur la possibilité que la bipolarité ressurgisse des conflits actuels ou si, au contraire, l’unipolarité s’accentuera dans le monde, Fidel souligne :

« Je dis que le conflit est inévitable. Cependant, il y a une formule pour laquelle nous devons lutter et un espoir surgit. Il serait très triste que de penser que nous sommes en train de lutter sans autre alternative » répond Fidel et ajoute que c’est là où réside précisément l’importance de la bataille que nous sommes en train de livrer.

Beaucoup de forces sont en mouvement dans le monde, « l’opinion d’intellectuels, de gens qui pensent, qui voient le danger et dont l’attention n’est pas centrée ni sur les résultats des élections ni sur rien de semblable » -a-t-il relevé.

« J’ai une grande confiance dans les forces de toute cette pensée. Nous allons voir si ceux dont dépend, prendront une décision à un moment déterminé….. nous devons les obliger à le faire. Cela semble bizarre, mais non, ce n’est pas avec un pistolet braqué. C’est avec une évidence mondiale »

Dans une autre partie de sa conversation avec les jeunes, Fidel Castro souligne: « Nous ne pouvons pas envisager l’avenir avec les concepts et les images du passé. Tout est nouveau. Il faut laisser l’imagination s’envoler. »

Il se demande ce qui peut arriver si une guerre nucléaire se déclenche et si le marché mondial disparaît. L’homme ne peut pas rater l’occasion de survivre avec tout ce qu’il sait aujourd’hui ».
Il exprime son espoir que tous les grands acquis de l’intelligence de l’Homme soient mises à profit pour le bien et pas pour l’extermination de l’espèce qui, à juste raison, est accusée d’avoir conduit la planète vers son extinction, en détruisant tout.

Evoquant les possibles chemins pour la sauvegarde de l’espèce humaine, Fidel a indiqué : « tout devrait être repensé ou cela ne vaudrait pas la peine de lutter maintenant. Combien de choses peuvent arriver dans le temps infini. On ne sait même pas ce qu’est le temps. C’est une invention de l’homme ».

Fidel a qualifié de torture le confinement de Gerardo Hernandez, dans une cellule disciplinaire.

« On a le cœur gros de penser à cet homme en ce moment. J’ai réfléchi aux données fournies par Alarcon : un homme avec des idées politiques qui est séparé de sa famille depuis 12 ans (…) Ce sont des personnes qui souffrent depuis 12 ans. Les souffrances de ces personnes ne comptent pas ? Elles ne valent rien?

Fidel a comparé son expérience vécue en prison après l’attaque de la caserne Moncada avec l’affaire des 5 et il a souligné que lui, il a connu « tièdement ce qu’est être dans une prison et ce que l’on souffre dans une prison pour l’injustice qui est commise…C’est reflet très pâle de ce qu’est être en prison. Je me mets mentalement à la place d’un homme dans les conditions dans lesquelles se trouve Gerardo ».

« On sait même que Gerardo est malade, qu’il se pourrait qu’il ait attrapé une bactérie ; qu’il a besoin d’attention médicale. Ici, il serait dans un hôpital, soigné, pour combattre cette bactérie. C’est une personne qui a besoin d’attention médicale ! »- souligne Fidel qui ajoute qu’il n’y a aucune raison pour cet enfermement. « A-t-il fait quelque chose ? –s’est demandé Fidel. Non, rien ». Et ce ne sont pas les autorités de la prison qui ont décidé ce châtiment. « Quatre officiers du FBI se sont réunis pour décider et ils ont décidé. Cela c’est de la torture!”

Cela arrive en toute impunité, comme cela a été le cas quand les 5 ont été condamnés injustement dans les tribunaux étasuniens. « Cela arrive au su et au vu de tout le monde y compris de l’illustre Président des États-Unis, qui aurait pu les libérer, comme on vient de faire avec plein de gens dont on a dit qu’ils étaient des espions russes –les Russes ont également libéré quelques Étasuniens-. Et Fidel couronne sa phrase avec une ironie : « Ils sont en train de protéger la sécurité des États-Unis ».

Tandis qu’ils font pression sur Cuba pour qu’elle libère tel espion ou tel autre « qui ne se retrouveront jamais dans une prison comme celles de là-bas ; qui ne seraient jamais torturés » indique Fidel.
Fidel Castro adresse un message aux jeunes cubains

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1 août 2010 7 01 /08 /août /2010 00:13

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La Havane, 31 juillet, (RHC. Cubadebate).- Fidel Castro, leader historique de la Révolution cubain a adressé un message aux jeunes cubains, qu’il a lu au terme d’une rencontre avec une centaine d’entre eux au Palais des Congrès de notre capitale et qui souligne :


« Durant 57 ans, deux générations de Cubains : celle qui nous a précédés et la nôtre, qui a dirigé les deux depuis le Premier Janvier 1959, nous avons lutté contre l’empire le plus puissant qu’ait connu l’Humanité

Je ne crains absolument pas de paraître exagéré ; je le dis en toute modestie. C’est douloureux de voir comment des centaines de millions de jeunes dans le monde n’ont même pas pu apprendre à lire et à écrire ou son semi analphabètes ou manquent d’un emploi et ignorent tout ce qui concerne les droits inaliénables de l’être humain.

Un crime colossal est commis contre des milliards d’adolescents et de jeunes des deux sexes, dont l’intelligence merveilleuse est manipulée par les médias et même, beaucoup d’entre eux, fondamentalement du sexe masculin, sont transformés en soldats pour mourir dans des guerres injustes et génocidaires qui sont menées dans n’importe quel coin de notre planète Terre.

Le système économique qui a prévalu est incompatible avec les intérêts de l’Humanité. Il doit disparaître et il disparaîtra.

Les nouvelles générations de jeunes cubains feront parvenir leur message, qui est né de l’expérience vécue par leur Patrie. Ils s’acquitteront d’un devoir sacré que leur a imposé leur époque qui leur a été donné de vivre. Ils le feront avec humilité et avec la vérité à la main, sans la croyance stupide dans des supériorités raciales ou nationales d’aucune sorte.

Je me suis demandé à de très nombreuses reprises : pourquoi nos enfants et nos adolescents doivent-ils mourir ?
Pourquoi nos jeunes doivent-ils mourir ?

Pourquoi les intelligences dans lesquelles tant de qualités pourraient être semées et cultivées doivent-elles disparaître ?

Pourquoi leurs parents doivent-ils mourir dans des guerres fratricides ?
Imaginez que le site Web Global Research n’est digne d’aucune foi ; que la théorie de Gregory Ryskin, ingénieur biochimique de l’Université Northwestern, sur la bulle de méthane que l’auteur d’articles Terrence Aym a associé à la marée noire provoquée par la British Petroleum dans le Golfe du Mexique, ne mérite aucune attention et qu’ils nous invitent à dormir tranquilles.

C’est dans le Global Research qu’a été publiée la seule explication possible de la destruction du Cheonam, un navire anti-sous-marin sophistiqué à même de détecter un navire de ce type à 185 kilomètres de distance. Il est évident qu’il ne pouvait pas être coulé par un vieux sous-marin fabriqué en Russie cela fait plus de 50 ans.

Nous préférons nous cramponner à l’espoir que les raisonnements utilisés dans la Réflexion qui sera publiée le mardi 3 août, s’adaptent à la réalité.

Autrement, l’autre danger, le déclenchement d’une guerre nucléaire, qui deviendra nucléaire immédiatement, serait la seule option et donc, ce message deviendra plus important que jamais.

Il n’existe même pas une possibilité sur mille, sur dix mille, sur n’importe quelque chiffre que l’on veuille choisir, pour que les États-Unis ou Israël renoncent aux sanctions d’ores et déjà prises par le Conseil de Sécurité de l’ONU, avec des limites strictes de temps ou pour que l’Iran accepte que ses bateaux soient inspectés.

Un aveugle le verrait avec une clarté étonnante.

Nous ne capitulerons pas et nous ne permettrons pas à l’empire de tromper le monde. »

 

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28 juillet 2010 3 28 /07 /juillet /2010 10:34

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Fidel Castro en el Memorial José Martí. Foto: Peti

 

Le livre intitulé La victoire stratégique dans lequel je raconte la bataille qui empêcha l’extermination de la petite Armée rebelle, sera publié dans quelques  jours.

J’explique dans l’Introduction mes doutes au sujet du titre : « …je ne savais pas si je devais l’intituler La dernière offensive de Batista ou Comment 300 en vainquirent 10 000 », qui collerait mieux à une nouvelle de science-fiction… 

Il comprend une petite autobiographie : « Je ne voulais pas attendre qu’on publie un jour les réponses à d’innombrables questions qu’on m’a posées sur mon enfance, mon adolescence et ma jeunesse, ces étapes qui ont fait de moi un révolutionnaire et un combattant armé. »

Je me suis finalement décidé pour : La victoire stratégique.

Divisé en vingt-cinq chapitres, il contient de nombreuses photos de la meilleure qualité possible compte tenu de l’époque et les cartes pertinentes.

Il présente aussi des graphiques sur les types d’armes utilisées par les deux adversaires.

Aux dernières pages du chapitre 24, je dis des choses qui se sont avérées prémonitoires.

À la fin de l’allocution que j’écrivis pour être lue sur Radio-Rebelde le 7 août [1958], au lendemain de la bataille finale de Las Mercedes, j’affirmai :

« L’offensive a été liquidée. Le plus impressionnant effort militaire jamais consenti dans notre histoire républicaine s’est achevé sur le désastre le plus épouvantable, un désastre que n’auraient jamais pu imaginer l’orgueilleux dictateur et ses troupes, dont la fuite, au terme de deux mois et demis où elles sont allées de défaite en défaite, marque les jours finals de son odieux régime. La Sierra Maestra est désormais absolument débarrassée de forces ennemies. »

J’écris dans La victoire stratégique :

« La déroute de l’offensive ennemie, au terme de soixante-quatorze jours de combats incessants, marqua le virage stratégique de la guerre. Dès lors, le sort de la tyrannie fut définitivement jeté dans la mesure où l’imminence de son effondrement militaire était évidente.

« Je rédigeai ce même jour une lettre à l’adresse du major-général Eulogio Cantillo, qui dirigea toute la campagne ennemie depuis le poste de commandement de la zone d’opérations, à Bayamo. Je lui confirmai que nous avions fait environ cent soixante prisonniers, dont beaucoup étaient blessés, et que nous étions prêts à engager sans retard des négociations pour les lui remettre. Cette seconde remise de prisonniers se réalisa plusieurs jours après, à Las Mercedes, après des démarches compliquées.

« Durant ces soixante-quatorze jours de combats intenses qui permirent de repousser et de vaincre la grande offensive ennemie, nos troupes eurent trente et un morts. Les tristes nouvelles n’entamèrent jamais le moral de nos troupes, bien que la victoire ait souvent eu un goût amer. Pourtant, nous aurions pu perdre bien plus de combattants compte tenu de l’intensité, de la durée et de la violence des actions terrestres et des attaques aériennes ; si ce ne fut pas le cas, c’est parce que nos guérilleros avaient atteint une adresse extraordinaire dans la nature sauvage de la Sierra Maestra et qu’ils faisaient preuve entre eux d’une grande solidarité. Des blessés graves réchappèrent bien souvent parce que leurs compagnons faisaient tout d’abord l’impossible pour les transporter en plein combat là où les médecins pouvaient les soigner, et ce malgré le terrain escarpé et le sifflement des balles.

« J’ai mentionné au long de ces pages les noms des morts, mais je tiens à en dresser de nouveau la liste complète, parce que ces martyrs méritent que notre peuple les rappelle éternellement avec respect et admiration :

Comandantes : Andrés Cuevas, Ramón Paz et René Ramos Latour, Daniel.

Capitaines : Ángel Verdecia et Geonel Rodríguez.

Lieutenants : Teodoro Banderas, Fernando Chávez, El Artista, et Godofredo Verdecia.

Combattants : Misaíl Machado, Fernando Martínez, Albio Martínez, Wilfredo Lara (Gustavo), Wilfredo González (Pascualito), Juan de Dios Zamora, Carlos López Mas, Eugenio Cedeño, Victuro Acosta (El Bayamés), Francisco Luna, Roberto Corría, Luis Enrique Carracedo, Elinor Teruel, Juan Vázquez (Chan Cuba), Giraldo Aponte (El Marinero), Federico Hadfeg, Felipe Cordumy, Lorenzo Véliz, Gaudencio Santiesteban, Nicolás Ul, Luciano Tamayo, Ángel Silva Socarrás et José Díaz (El Galleguito).

Paysans collaborateurs : Lucas Castillo et des membres de sa famille ; Ibrahim Escalona Torres.

« Honneur et gloire éternels, respect infini et affection pour ceux qui moururent alors.

« L’ennemi souffrit plus de mille pertes, dont plus de 300 morts et 443 prisonniers ; au moins cinq de ses grandes unités complètes furent annihilés, capturés ou désarticulés ; nous nous emparâmes de 507 armes, dont deux chars, dix mortiers, plusieurs obusiers et douze mitrailleuses calibre 30.

« À quoi il faut ajouter l’effet moral de ce dénouement et son importance sur le cours de la guerre : dès lors, l’initiative stratégique passa définitivement aux mains de l’Armée rebelle, maîtresse absolue, par ailleurs, d’un vaste territoire où l’ennemi ne tenterait même plus de pénétrer. De fait, la Sierra Maestra était libre à jamais.

« La victoire sur la grande offensive ennemie de l’été 1958 marqua le tournant irréversible de la guerre. L’Armée rebelle, triomphante et extraordinairement renforcée par l’énorme quantité d’armes qu’elle avait récupérée, était en mesure de lancer son offensive stratégique finale.

« Ces événements ouvrirent la voie à la nouvelle et ultime étape de notre guerre de libération, qui se caractérisa par l’invasion du centre du pays, et par l’ouverture du IVe Front oriental et du Front de Camagüey. La lutte gagna tout le pays. La grande offensive finale de l’Armée rebelle entraîna, grâce à la campagne fulminante d’Oriente et de Las Villas, la défaite définitive de l’armée de la tyrannie et, par voie de conséquence, l’effondrement militaire du régime et la prise du pouvoir par la Révolution victorieuse.

« Environ trois mille hommes, équipés des armes enlevées à l’ennemi, décidèrent de la victoire de la contre-offensive de décembre 1958.

« Les colonnes du Che et de Camilo, progressant dans les plaines du Cauto et du Camagüey, atteignirent le centre du pays. À l’école de Minas del Frío, l’ancienne  1re colonne entraîna de nouveau plus de mille recrues qui, conduites par des chefs nés de leurs propres rangs, occupèrent les localités et les villes sur la route nationale entre Bayamo y Palma Soriano. Nous détruisîmes des half-tracks T-37 flambant neuf, et les chars lourds et l’aviation de combat ne purent empêcher la prise de villes cent fois plus grandes que le petit hameau de Las Mercedes.

« La 1re Colonne en pleine avancée fut rejointe par les forces du IIe Front oriental Frank País, et c’est ainsi que nous occupâmes la ville de Palma Soriano le 27 décembre 1958.

Le 1er janvier 1959 – la date exacte signalée dans la lettre que j’avais adressée à Juan Almeida avant le début de la dernière offensive de la dictature contre la Sierra Maestra –  la grève générale révolutionnaire, décrétée sur Radio Rebelde depuis Palma Soriano, paralysa le pays. Le Che et Camilo reçurent l’ordre d’avancer sur la route nationale vers la capitale, et aucune force ne leur résista.

Cantillo, réuni avec moi, Raúl et Almeida, reconnut que la dictature avait perdu la guerre, mais tenta peu après dans la capitale de faire des manœuvres putschistes, contre-révolutionnaires et pro-impérialistes, violant les conditions d’un armistice qu’on lui avait imposées. Il n’empêche que trois jour plus tard, nous étions en possession des cent mille armes, des bateaux et des avions qui avaient peu avant permis et appuyé la fuite du dernier bataillon à être entré dans la Sierra Maestra. »

Une équipe du Bureau des questions historiques du Conseil d’Etat, des maquettistes du Grupo Creativo de Casa 4, sous la direction de l’ayudantía ; le cartographe Otto Hernández, le général de brigade Amels Escalante, le maquettiste Jorge Oliver, le jeune dessinateur Geordanis González, sous la direction de Katiuska Blanco, journaliste et écrivaine brillante et inlassable, sont les principaux acteurs de cette réussite.

Je pensais que le livre mettrait des mois à sortir. Je sais maintenant qu’il sera publié début août.

Moi, qui ai travaillé des mois sur ce thème après ma grave maladie, je me sens maintenant encouragé à continuer d’écrire la deuxième partie de cette histoire dont le titre sera, si l’équipe n’en suggère pas un autre, La contre-offensive stratégique finale.

 

Fidel Castro Ruz 

Le 27 juillet 2010

11 h 20

 

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28 juillet 2010 3 28 /07 /juillet /2010 01:22

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Rosa Miriam Elizarde

NOUS attendons dans le petit théâtre du Mémorial José Marti. Nous savons qu’il est à l’extérieur, déposant dans la plus grande intimité possible une gerbe de fleurs au pied de la statue du Héros national, près du monument de la Place. «C’est le 26 juillet, ce n’est pas un hommage quelconque», fait remarquer quelqu’un dans un murmure pour ne pas briser le silence qui règne dans la salle où l’attendent plusieurs dizaines de personnes qui devinent sa présence proche. Une minute plus tard on entend sa voix derrière la porte. Voilà Fidel.

«Combien de visages connus!» dit-il en avançant dans le couloir, saluant ceux qui se trouvent sur son passage. «Voilà Rosa Miriam», dit-il à Marina Menendez, sous-directrice du journal Juventud Rebelde, qui s’assoit à mes côtés. «Sais-tu qu’elle m’a demandé un jour si nous allions survivre à la Période spéciale». Il rit et me serre vigoureusement la main. Incroyable. Il se souvient d’une après-midi de la fin des années 90 dont je n’ai presque plus de souvenir. Je venais d’obtenir mon diplôme et par hasard, je devais faire un reportage sur une cérémonie au Centre d'ingénierie et biotechnologie, en présence de Fidel. Comme s’il nous entraînait dans une machine à lire l’avenir, il nous a pratiquement raconté ce jour-là le film de ce que les Cubains allaient vivre dans les prochaines années de la Période spéciale, après la disparition de l’Union soviétique. Je fus à ce point bouleversée que lorsqu’il arriva devant moi, la seule question qui me vint à l’esprit fut: «Vous croyez vraiment que nous allons survivre?»

Fidel avance. Il salut la famille du commandant de la Révolution Juan Almeida, le révérend Lucius Walker. Et aussi Silvio Rodriguez, Amaury Perez, Sara Gonzalez, Frank Fernandez, Vicente Feliu, les peintres Nelson Dominguez, Kcho, Zaida del Rio, Rancaño, Flora Fong… Il plaisante avec les uns, remercie les autres. Il porte sa chemise vert olive. Il est maintenant assis devant l’auditoire, près d’une petite table sur laquelle sont posés des dossiers. Randy Alonso, le directeur de Table ronde, l’émission de la Télévision cubaine, est le modérateur de l’échange de questions et de commentaires qui commence par une intervention d’Alexis Leyva Machado (Kcho).

Il apporte deux drapeaux: l’un, du 26 Juillet, remis à l’artiste par le commandant de la Révolution Juan Almeida et qui a accompagné la Brigade «Marta Machado», organisée par Kcho et composée d’un groupes d’artistes cubains célèbres qui sont allés apporter de l’aide aux sinistrés des terribles ouragans qui ont dévasté Cuba en 2008, et aussi aux victimes du tremblement de terre du 12 janvier dernier en Haïti. Immédiatement, une hampe apparaît et le drapeau est placé près de l’emblème national, dans l’aile gauche du Théâtre.

Fidel s’anime et commente les événements de l’attaque de la caserne Moncada, il y a exactement 56 ans. «Je l’ai dit et je le répète, si je devais le refaire, je ferais tout de la même façon, excepté de m’occuper du poste de garde cosaque. J’aurais dû continuer… Si j’avais continué, ils n’auraient pas ouvert le feu sur ceux qui étaient au poste de garde, et je n’aurais pas cédé à la tentation de m’emparer de ces deux mitrailleuses, même si elle s’explique, parce que nous manquions d’armes».

«Nous étions suffisamment nombreux», réaffirme-t-il. « Je dirais que nous n’avions pas besoin d’hommes supplémentaires. Nous étions presque trois fois plus nombreux que ce qu’il fallait pour prendre cet objectif. J’en suis convaincu.»

INSPIRATION

Le révérend Raul Suarez, qui dirige le Centre Martin Luther King, demande au commandant en chef de lui donner son avis. «Pour nous, cela n’a pas été facile de vivre notre foi et de pratiquer notre vocation dans un processus révolutionnaire de type socialiste. On nous avait bourré le crâne avec l’idéologie nord-américaine anti-communiste… Ce qui nous a vraiment acquis à la Révolution et nous a donné envie de partager ce processus avec notre peuple, ce sont les motifs pour lesquels vous avez lancé l’attaque de la caserne Moncada. Je souhaiterais quelques paroles… Dans ces moments que vit notre pays, le soutien éthique, moral, spirituel est très important pour tout ce que nous devons faire…, termine Raul Suarez.

Après l’avoir écouté avec attention, Fidel répond: «Vraiment, la seule chose que nous ayons eu à ce moment-là, c’était cela: l’inspiration. Personne ne peut comprendre ce qui est arrivé à Silvio et à tous ceux qui sont ici, sans… cette inspiration. Chacun devrait se proposer, presque comme une règle, d’être chaque jour un peu meilleur, ne serait-ce qu’un tout petit peu. Et de ne pas y renoncer…»

«On peut trouver des explications à tout le reste et chacune d’elles est légitime, signale le commandant en chef, reconnaissant qu’il n’y a pas de contradictions entre les croyants et la Révolution, comme il le commentait au prêtre brésilien Frei Betto dans cette conversation qui fut ensuite publiée sous le titre «Fidel et la religion». Il reconnaît que «la science ne cesse de progresser jusqu’à atteindre des limites incroyables. Nous sommes moins que de la poussière, et cela, c’est la science qui nous l’enseigne».

«Que savait l’homme, il y a 200 ans? » et il rappelle « La prière à Dieu», du poète Gabriel de la Conception Valdés « Placido » (1809-1844), où il parle de «l’étoile héliaque» et du fait que «Marie -la mère du Christ- ait supporté la douleur». « Cela m’a toujours surpris qu’il sache déjà qu’il y avait de l’hélium dans les étoiles. Mais rien de plus que cela, pas beaucoup plus. «Que s’est-il passé avec les connaissances? Elles ont explosé. Il y a 50 ans, au moment de Moncada, nous ne savions rien… depuis lors, en quelques années, combien la science a avancé! Tous ces petits appareils, toutes ces caméras, les téléphones blackberry… dont n’importe qui peut disposer aujourd’hui…» Il sourit.

«Je ne suis ni devin, ni prophète, poursuit-il, mais je vois les choses avec logique, et nous devons les voir avec un peu plus de sérénité et nous y préparer. Aujourd’hui, notre peuple est prêt. Prêt à voir les dangers. Le plus terrible serait que nous ayons à faire face à des problèmes que nous n’aurions pas prévus», conclut-il.

IRAN, COREE DU NORD ET BRITISH PETROLEUM

Ces préoccupations, ajoute Fidel, l’ont amené à écrire les plus récentes Réflexions sur la terrible situation en gestation au Moyen Orient. Elles ont commencé avec l’article appelé «L’Empire et la guerre», publié le 1er juin, après l’attaque perpétrée par Israël contre la flottille humanitaire qui se dirigeait à Gaza, et dans laquelle il se demandait: Obama pourra-t-il jouir des émotions d’une seconde élection présidentielle sans que le Pentagone ou l’État d’Israël, qui se moque dans son comportement des décisions des États-Unis, utilise ses armes nucléaires en Iran? Comment sera la vie sur notre planète après ça?

Il laisse les pages de ses Réflexions sur la table et poursuit: «Et là-dessus apparaît la Corée et je pense que le conflit va démarrer là-bas. Ils ont fait croire que la Corée du Nord avait coulé le bateau (le Chénoan). Avec un vieux sous-marin soviétique, qui fait un bruit terrible et s’entend presque sans équipements… qui lance une torpille. Et ils ont fait croire cela à la moitié du monde: que c’était les Coréens du Nord qui avaient coulé le bateau…»

Il n’a pas inventé cette information. Fidel cite un article de Global Research qui donne «les détails vraiment surprenants de ce qui s’est passé». Quand la situation commence à s’aggraver, le leader de la Révolution partage systématiquement ses impressions, nées de l’afflux des nouvelles quotidiennes d’Asie et du Moyen Orient, et des préoccupations d’importants spécialistes, jusqu’ au moment où il entrevoit « le conflit inévitable », titre de la Réflexion du 16 juin.

Le 24 juin, il publie la Réflexion:«J’aimerais tellement me tromper». «C’est curieux -il fait une pause et regarde l’auditoire-: je me suis trompé, mais d’une autre façon», et il insiste sur la nécessité d’être préparés à une tragédie qui peut être de très grande envergure, si l’immense arsenal nucléaire qui est aujourd’hui entre les mains des superpuissances est utilisé contre l’Iran et contre la Corée.

Pour prouver que cela est possible, il rappelle que les Etats-Unis ont déjà menacé à l’époque de Nixon d’utiliser les armes nucléaires tactiques contre le Vietnam et la Corée, il y a des années. Et voilà que, «survient le problème de la marée noire… BP cherche du pétrole à de grandes profondeurs, avec une technologie moderne, à 8 000 mètres, où s’est produit la fuite», et il ajoute: « Et Obama le sait, mais il ne veut pas reconnaître publiquement l’ampleur du danger.»

Le commandant assure que cette situation n’est pas sans remèdes:« Quel hasard que cette entreprise soit en train de chercher du pétrole ! dit-il, rappelant le rôle de BP dans le coup d’Etat contre Mossadegh en Iran. «Qui aurait pu y penser?» Ce n’est pas la première fois que cela se passe. D’autres désastres maritimes se sont produits, avec des bateaux qui venaient d’Alaska… «Mais Bush lui-même n’avait pas osé autoriser ces perforations, alors qu’Obama a autorisé la British à creuser, car il croit aveuglément dans la technologie.»

«Et si cet accident de la British Petroleum n’était pas arrivé? Ils continueraient à perforer… ils ont 27 000 puits non productifs, et la préoccupation du gouvernement – c’est authentique-, c’est que du gaz commence à s’échapper des puits non-productifs et que ce désastre n’ait pas de solutions. Voilà pourquoi ils n’ont pas reparlé du problème, après avoir dit qu’ils l’avaient résolu».

Fidel traitera de ce sujet dans la Réflexion du 3 août prochain: «J’ai toutes les données, mais j’attends de savoir ce qu’ils vont dire aujourd’hui, ou demain… mais vous la verrez, ne vous impatientez pas. Je vous demande seulement de me faire confiance.»

Il annonce également qu’il demandera une séance extraordinaire de l’Assemblée nationale pour parler de ces sujets si importants.

Irma Shelton, journaliste de la Télévision cubaine, demande à Fidel de commenter la situation non moins critique en Amérique latine, avec le déploiement militaire nord-américain au Costa Rica, autorisé par le Parlement et la présidence de ce pays, auquel s’ajoutent des manœuvres militaires au Pérou, et la rupture des relations entre le Venezuela et la Colombie. «Tout cela, affirme-t-il, démontre le niveau d’irresponsabilité de l’Empire. Ils ne contrôlent pas, ils ne peuvent pas contrôler leurs instincts. Je vous le dis sérieusement: ils appartiennent à la préhistoire». Et d’ironiser: «Tout cela inspiré par de très "nobles" motivations: combattre les drogues.»

Ensuite, le chanteur Amaury Pérez demande: «Certains sympathisants du président Obama pensent qu’il a été mal conseillé en autorisant British Petroleum à creuser le puits le plus profond, afin que ce désastre, prévu par ces forces de droite qui sont contre Obama, entraînent sa non-réélection pour un nouveau mandat. Pensez-vous que cela soit possible?»

Fidel se frotte le front avec la main gauche une seconde, puis répond: «il me semble difficile que quelqu’un ait imaginé un tel plan pour donner ce conseil, dans le but de nuire à l’adversaire. Ce qu’ils peuvent faire, c’est profiter du moindre détail pour l’attaquer…. Mais je ne pense pas qu’ils aient fait en sorte que l’homme commette une erreur de ce type pour l’attaquer. Non.»

Et d’ajouter: «Le problème d’Obama, son obsession, c’est de rendre les Etats-Unis indépendants de l’importation de pétrole. Ce sont les premiers consommateurs dans le monde de pétrole et de gaz per capita. Et ils cherchent à ne pas dépendre du pétrole du Venezuela, de l’Iran ou du Moyen Orient. Ils ont installé cette entreprise en Arabie saoudite qui produit 10 millions de barils par jour, et qui a la capacité d’en produire 20 millions. Tu te rends compte des effets sur l’environnement?»

Il évoque ensuite les dramatiques prévisions du documentaire «Home», de Yann Arthus Bertrand, et il se demande : «L’énergie renouvelable n’est-elle qu’un rêve? Des essais ont déjà été menés avec un petit avion de 60 kg… la première fois, il a volé pendant plus de dix heures avec de l’énergie solaire. Lors d’un nouvel essai, il a pu voler 33 jours. Nul ne sait ce que l’on peut faire en utilisant l’énergie de la mer, des cours d’eau, des méthodes pour faire pleuvoir en cas de sécheresse… La science peut aider de multiples manières.

LA VICTOIRE STRATEGIQUE

Il évoque certaines idées qu’il exposera ce mardi, 27 juillet, dans une Réflexion, consacrée à la «victoire stratégique », qui reprend la conception militaire de l’Armée rebelle pendant les derniers moments de l’offensive contre Batista, où on ne répéta pas les erreurs qui empêchèrent la prise de la caserne Moncada en 1953: les révolutionnaires parvinrent à résister à 10 000 hommes appuyés par la Marine, les forces aériennes, sous des bombardements constants. Il a annoncé un livre en préparation, auquel il a travaillé avec la chercheuse Katiuska Blanco.

Le révérend Lucius Walker, dirigeant des «Pasteurs pour la Paix», l’interroge sur l’avenir d’Haïti. Fidel réagit sans hésiter: dans le monde actuel, ce pays n’a pas de solutions. Dans l’avenir dont je parle, oui. Il aura la possibilité de construire des maisons qui résistent aux tremblements de terre. Le problème, c’est la façon dont sont distribuées les ressources…. Il faut replanter les forêts de ce pays. Mais il n’y a pas de solutions dans l’ordre actuel de ce monde.»

Il a rappelé l’égoïsme et l’insensibilité des Etats-Unis face aux millions d’affamés et de personnes ayant besoin de soins médicaux, notamment des enfants. Il a évoqué le blocus dont souffre Cuba, et l’injuste incarcération dans les prisons nord-américaines des cinq Cubains antiterroristes, condamnés à de lourdes peines. «Ils n’ont pas eu le moindre geste pour leur rendre la liberté. Cinq êtres humains séparés de leur famille… Ils vont devoir les libérer.»

Il a rappelé avec émotion sa rencontre à Artemisa. Il a vu à l’émission Table ronde les histoires liées à l’attaque de la caserne Moncada. «J’ai découvert la valeur de la musique (en accompagnement). Magnifique. Fabuleuse. La musique de José Maria Vitier. Je ne pourrai jamais l’oublier. Personne ne sait combien c’est important. C’est une satisfaction infinie. Je me devais de rendre hommage aux hommes qui font de la musique pour l’humanité.»

Applaudissements. Fidel reprend le couloir pour sortir du théâtre du Mémorial José Marti. De nouveau les accolades, les salutations, un petit commentaire, par-ci par-là. Quand il passe près de ma chaise, il s’arrête un instant: «Tu as vu, ma petite : on a pu résister.»

Granma

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26 juillet 2010 1 26 /07 /juillet /2010 00:56

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La Havane, 24 juillet, (Cubadebate-RHC)- Portant sa chemise vert-olive de mille batailles, le Commandant en Chef, Fidel Castro, est allé rendre hommage aux Martyrs du 26 Juillet au Mausolée qui leur rend honneur dans la commune d’Artemisa.

Accompagné des Commandants de la Révolution Ramiro Valdés Menéndez et Guillermo García Frías ; des combattants d’Artemisa Ramón Pez Ferro et Gelasio Fernández, ainsi que d’autres invités, le leader historique de la Révolution Cubaine a évoqué les nombreux souvenirs des préparatifs et de l’action héroïque du 26 juillet 1953. Il a mis un accent spécial sur l’énorme contribution des combattants d’Artemisa.

Fidel Castro a rappelé l’esprit de lutte des jeunes d’Artemisa et souligné que « s’il y avait quelque chose qui m’enthousiasmait c’était de voir combien ils étaient révolutionnaires les étudiants d’ici. Ils figuraient parmi les plus combatifs qu’il y avait à Cuba ».

Le Commandant de la Révolution Ramiro Valdés et le camarade Ramón Pez Ferro ont raconté plusieurs anecdotes des combattants d’Artemisa et la façon dont ils ont adhéré au mouvement révolutionnaire.

Analysant les événements de l’attaque de la caserne Moncada, depuis le départ de la ferme Siboney jusqu’au retrait, le Commandant en Chef a relevé qu’il n’avait pas le moindre doute de la possibilité de succès de ce plan. « Je ferais tout de nouveau exactement. Mais, je ne prêterais attention à aucune garde cosaque » -a-t-il indiqué en rappelant l’imprévu qui a fait échouer le facteur surprise.

Au cours d’un échange de vues avec la Directrice du Mausolée, Maribel Martínez, Fidel Castro a posé des questions sur les caractéristiques de l’installation et demandé à savoir quand les restes des 5 combattants d’Artemisa qui ne reposent pas encore au Mausolée, aux côtés des 20 autres, y seront transférés.

À un moment émouvant, le Commandant en Chef a rendu hommage aux combattants devant les niches qui gardent leurs restes et déposé des gerbes de fleurs.

Après, il a salué les nombreux habitants d’Artemisa qui s’étaient rassemblées sur place pour connaître les détails de sa visite. Ils applaudissaient et criaient des Vivats.

Fidel Castro a également conversé avec le Secrétaire du Parti et avec le Président de l’Assemblée du Pouvoir Populaire de la commune auxquels il a posé des questions sur la récolte de goyaves, de mangues et d’autres fruits sur ce territoire ainsi que sur la marche de la plantation de canne à sucre.

Il a commenté plusieurs nouvelles sur la tragédie environnementale que vit l’Humanité.

À la fin de cette rencontre émouvante avec ses camarades de tant de batailles révolutionnaires, le Commandant en Chef Fidel Castro leur a lu son Message aux Combattants Révolutionnaires d’Artemisa et de tout Cuba :

Message aux combattants révolutionnaires d’Artemisa et de tout Cuba


Chers camarades:

Lundi prochain, le 26 juillet, cela fera 57 ans de lutte sans trêve pour l’indépendance de la Patrie.

Rares sont ceux, dont moi, qui ont le privilège de vivre encore. Dans mon cas personnel, je remercie les combattants d’Artemisa qui sont entrés et qui m’ont évacué quand j’étais à proximité de l’entrée, essayant d’empêcher qu’une mitrailleuse ne tire sur les combattants auxquels j’avais donné l’ordre de se retirer.

Notre pensée révolutionnaire est partie de l’idée de José Marti selon laquelle : « La Patrie c’est l’humanité » ! et notre pensée évolue en permanence.

Le simple fait d’avoir mené cette lutte durant si longtemps, constitue une preuve de ce que peut obtenir un petit pays face au gigantesque pouvoir de l’empire.

En une année comme celle qui s’écoule, au cours de laquelle nous nous approchons chaque jour plus d’événements dramatiques, je me sens dans l’obligation de rappeler les camarades courageux qui se trouvent dans les prisons de haute sécurité des États-Unis.

La haine que ces camarades éveillent chez ceux qui dirigent cet empire, incapable de comprendre combien ils les placent haut, est grotesque.
Ces camarades, tout comme nos représentants diplomatiques dans ce pays et dans beaucoup d’autres au danger similaire, restent aux postes que le devoir leur assigne, imperturbables face à de grands risques dont ils ont parfaitement conscience.

Les nouvelles qui sont publiées chaque jour, confirment progressivement nos vues sur la gravité des dangers qui planent sur toute l’Humanité.

Rien ne peut, cependant, nous arracher le droit de célébrer le jour de gloire et de bonheur que constitue pour notre peuple le 26 juillet.

Personne ne peut non plus, nous priver du droit de rêver qu’il est encore possible que notre espèce survive aux épreuves difficiles qui nous attendent dans un avenir très proche.

Je vous félicite avec joie et avec la dignité que nous ont laissée en legs nos ancêtres tout au long de presque deux siècles de lutte !

Fidel Castro Ruz


Le 24 juillet 2010

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21 juillet 2010 3 21 /07 /juillet /2010 00:09

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(Tiré de CubaDebate)

Cher Randy*,

J’ai le plaisir de t’adresser ce bref commentaire:

Je me suis plu à relire quelques vers d’Espronceda, un poète espagnol né en 1808 et mort à l’âge de 34 ans, en 1842. Cette lecture me ramenait à mes années de collégien.

Une idée m’a assailli lorsque je savourais les vers plaisants de la Chanson du Pirate.

Le poème renferme une idée relevant de l’éthique. Le mot pirate suggère souvent la violence, le pillage, la conquête par la force de biens d’autrui.

Mais le poète nous parle de normes de conduite et de pensée qui sont celles d’un vrai pirate et dont certaines sont dignes de respect.

Voici quelques strophes mises dans la bouche du pirate :

Là-bas sont lancées de féroces guerres
par des rois aveugles
pour quelques arpents de terre ;
moi je tiens pour mienne
toute l’étendue de la mer déchaînée
où nul n’imposa sa loi

Car mon bateau est mon trésor,
mon Dieu, c'est la liberté,
ma loi, la force et le vent,
mon unique patrie, la mer.

Et si je viens à tomber,
qu’es-ce donc que la vie?
Pour perdue
je la tins
lorsque je secouai,
comme un brave,
le joug de l’esclave.

Le butin
je le divise
à chaque fois
en parts égales;
je ne veux
pour richesse
que la beauté
sans égale.

Ma meilleure musique est celle
des aquilons,
le fracas et le frémissement
des cordages secoués,
de la mer noire les soupirs,
et le rugissement de mes canons

Le tonnerre
tambourine
et le vent
mugit
et je m’endors
tranquille,
bercé
par la mer

Naturellement, je suis un politique et je me plais à comparer les vertus des pirates avec celles des cercles proches de la haute direction impériale de Washington.

Aucun n’a eu pour dieu la liberté, aucun n’a secoué le joug de l’esclavage, et nul d’entre eux n’a jamais songé à diviser le butin en parts égales.

Je te le raconte, à toi de le raconter.

Fraternellement,

Fidel Castro Ruz

Le 19 juillet 2010

* Directeur de l’émission de télévision Table ronde et du site CubaDebate

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