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20 octobre 2010 3 20 /10 /octobre /2010 10:23

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Vidéo : Manifestations du 19 octobre
Par millions !

Guillermo Alvarado

L’incorporation des lycéens aux protestations en France contre la réforme des retraites que le gouvernement de Nicolas Sarkozy prétend imposer, aiguise la tension dans ce pays, qui ne devrait pourtant oublier jamais les journées historiques de mai 1968, lorsque les jeunes ont fait ébranler les fondations du pouvoir.

Ce printemps-là, cela fait 42 ans, une époque de fleurissement était terminée et la pauvreté et le chômage enfonçaient des milliers de foyers français dans le désespoir.

Le Président de l’époque, Charles De Gaulle a été incapable d’interpréter l’ampleur du mécontentement populaire, qui a obligé le Premier ministre, Georges Pompidou, à démissionner.

L’union des étudiants avec le mouvement ouvrier a été un facteur décisif pour le dénouement de ces événements. L’inflexibilité du gouvernement n’a fait que radicaliser le mouvement.

La situation actuelle est assez similaire à celle d’alors. La France est le théâtre ce mardi de la 9è grève générale convoquée cette année et la 6è depuis le mois de septembre pour protester contre la réforme des retraites qui devra être votée demain au Sénat et qui jetterait par terre l’actuel système de retraites que les travailleurs français considèrent comme l’un de leurs principales conquêtes.

Bien que le cabinet tente de minimiser les grèves et les manifestations, les sondages d’opinion indiquent que 71% des Français appuient ces manifestations, ce qui devrait préoccuper sérieusement l’exécutif.

Un facteur qui peut incliner la balance en faveur des syndicats est la situation du combustible. 20% des stations-service sont mal approvisionnées ou en manque de carburants. Le nombre de celles qui doivent fermer augmente chaque jour. La pénurie de carburants est alimentée par des milliers d’automobilistes qui, paniqués par la situation, achètent en quantité.

Devant cette situation le gouvernement n’a que deux alternatives: avoir recours aux réserves ou utiliser la force pour obliger les raffineries à suspendre la grève et rompre le blocage de dépôts et des routes. La première option compromet la sécurité nationale et la seconde pourrait être l’étincelle qui mettrait le feu sur Paris.

Cependant aussi bien le Président Sarkozy que le Premier ministre, François Fillon, s’obstinent à mener de l’avant le projet de porter l’âge de départ à la retraite de 60 à 62 ans. Pour avoir le droit à toucher la pension complète il faut avoir cependant entre 65 et 67 ans.

Même si le vote de cette réforme au Sénat est prévu pour demain, des rumeurs circulent selon lesquelles la séance pourrait être rapportée à jeudi à cause de nombreux amendements que des partis politiques minoritaires ont fait aux texte original.

Cette semaine peut être donc décisive pour la France, mais aussi pour d’autres pays de l’Union Européenne où les rajustements néo libéraux entrepris par les gouvernements dans le but de palier les effets de la crise globale capitaliste ont semé le mécontentement de la population qui suit attentivement le déroulement de la situation en France et attend avec de grandes expectatives, sont dénouement.

Paris vaut bien une messe –avait dit Henri IV en 1576 pour sauver sa couronne et surtout la tête qui la soutenait. Pour sa part Marie Antoinette a perdu la sienne dans la guillotine en 1793, après s’être limitée- selon les anecdotes- à répondre à la population affamée qui réclamait du pain, de manger des tartes.

Sarkozy et ses ministres devraient, avant d’être emportés par les événements, regarder dans l’histoire de leur pays et en tirer des leçons, surtout concernant le peuple, qui a démontré ce dont il est capable, lorsqu’il est mis contre le mur.

Source : RHC


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5 octobre 2010 2 05 /10 /octobre /2010 23:08

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CE MERCREDI 6 OCTOBRE 2010

 

A 18H30

 

C’EST « L’HEURE DE L’METTRE »

 

Sur RADIO CAMPUS Lille 106,6

 

En direct et en archives sur www.campuslille.com

 

 

 

            Nous serons branchés sur le mouvement social, les luttes en cours, la perspective du 12 et ce qui pourrait s’ensuivre.

 

            Nous entendrons le companero Fidel dans la Semaine à Cuba.

Et dans notre « ¼ d’heure en Palestine », nous nous entretiendrons, en direct de Jérusalem, avec Denise Hamouri, la mère de Salah, toujours emprisonné. Comme plusieurs milliers d’autres prisonniers, entrés en grève de la faim le 25 septembre dernier.

 

 



"l'heure de l'mettre"
radio campus lille 106,6
en direct sur www.campuslille.com

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22 septembre 2010 3 22 /09 /septembre /2010 01:06

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ALENYA (66) - du 24/9 au 22/10 Cub@rT 2010 - Exposition d’arts cubains Exposition Exceptionnelle !!!!

CUB@RT 2010

du 24 septembre au 22 octobre 2010

Salles Marcel Oms - Caves Ecoiffier

66200 Alénya (France)

Ouvert tous les jours de 15h00 à 19h00, sauf le dimanche de 9h00 à 13h00 avec :

60 photos de CHE GUEVARA par Liborio Noval. La plupart inédites en France.

10 nues sur feuilles de tabac par Milton Bernal

41 pastels d’oiseaux andémiques d’Amérique Latine par Antonio Guerrero, l’un des Cinq cubains emprisonnés injustement aux Etats-Unis. Cette exposition leur est spécialement dédiée, afin de parler de leur cause, et de diffuser leur histoire à un très large public.

Personnalités présentes le 24 septembre lors de l’inauguration :

L’Ambassadeur de Cuba à Paris : S. E. Monsieur Orlando Requeijo Gual

La Consul Général : Madame Ana Maria Chongo Torreblanca

L’un des grands photographes de Che Guevara : Liborio Noval

La soeur d’Antonio Guerrero, l’un des Cinq : Maruchi guerrero

Des informations sur les Cinq seront disponibles durant toute l’exposition...

Le site : www.cubart.new.fr

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16 septembre 2010 4 16 /09 /septembre /2010 23:31

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La Havane, 16 septembre, (RHC)--. Une délégation cubaine a visité les locaux du journal L’Humanité à Paris.

Conduite par Omar Felipe Mauri, député cubain et président de l’UNEAC, l’Union Nationale des Ecrivains et Artistes de Cuba dans la province qui jouxte la capitale, cette délégation a pris part justement à la fête annuelle du journal des communistes français.

La délégation cubaine a été accueillie par le directeur du journal, Patrick Le Hyaric, député européen.

Les Cubains ont expliqué les mesures adoptées par Cuba pour contrecarrer la crise économique mondiale et le blocus étasunien ainsi que pour consolider le socialisme.

Orlando Requeijo, ambassadeur de Cuba en France, présent à la rencontre, s’est lui référé aux relations entre Cuba et la France.

José Manuel Esquivel, secrétaire exécutif de l’Union des Juristes de Cuba, également membre de la délégation cubaine et membre de l’équipe de la défense des 5 antiterroristes cubains injustement en prison aux Etats-Unis, a briefé le directeur de L’Humanité de la situation légale de ces 5 Cubains condamnés sans preuve à de très lourdes peines par un tribunal de Miami.

Il a mis l’accent sur l’importance de l’union des forces dans cette campagne internationale pour la libération des 5.

Patrick Le Hyaric est tombé d’accord avec lui sur l’importance de la dénonciation des irrégularités qui ont entaché l’affaire des 5 et il a expliqué les démarches faites au sein du Parlement européen par plusieurs députés de gauche.

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22 juillet 2010 4 22 /07 /juillet /2010 09:48

ricardo-alarcon.jpg (21 juillet 2010) Le président du Parlement cubain Ricardo Alarcon est arrivé aujourd'hui à Paris de Suisse pour terminer une visite de travail qui durera jusqu'à samedi prochain.

Des  sources de l'ambassade de Cuba en France ont déclaré à Prensa Latina que Alarcon sera reçu au Sénat et à l'Assemblée nationale, les deux chambres qui composent le système parlementaire actuel dans ce pays.

Le chef des législateurs cubains a participé  cette semaine à la troisième Conférence mondiale des Présidents des Parlements dont le siège est à Genève.

Pendant son séjour à Paris Alarcón se réunira avec les intellectuels français, des journalistes et des représentants des associations de solidarité avec Cuba.

Il s'entretiendra également avec des amis et des personnalités qui soutiennent la libération des cinq Cubains qui purgent des peines sévères dans les prisons des États-Unis depuis plus de dix ans. 

Le programme prévoit également une rencontre avec l'écrivain et journaliste Maurice Lemoine, auteur du roman, Les Cinq de Miami, un ouvrage qui traite de l'histoire de ces Cubains emprisonnés en territoire américain.

Le livre de Lemoine résume la cause de  Gerardo Hernandez , Ramon Labañino, René Gonzalez, Fernando Gonzalez et Antonio Guerrero, connus internationalement comme les cinq Cubains (Los Cinco) Free the Five2

Les travaux de l'écrivain  français, publiés avec le soutien de la Fondation "Mémoire des  Luttes", sera présenté pour la première fois le 6 Octobre dans la capitale française.

 (Avec l'information de Prensa Latina)

Source  : cubadebate

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16 juin 2010 3 16 /06 /juin /2010 08:20

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Les organisateurs de la fête de l'humanité  ont  la mémoire courte.....

Alain Souchon et le Che

CARTAGENA & BRIATTE photo : le dernier tube d’Alain Chichon


Le milieu du spectacle français croyait qu’Alain Souchon était une star vieillissante. La sortie de son dernier disque et son intervention au journal télévisé de 20 heures de France 2 le samedi 29 novembre le confirment. En effet, comme l’a constaté, avec un sourire complice le présentateur du journal, Laurent Delahousse, Alain Souchon a encore osé. Cette fois il n’a pas hésité à écrire une chanson contre les imposteurs aux dires de M. Delahousse. L’imposteur, en l’occurrence est, excusez du peu, Ernesto Che Guevara. En consultant Internet M. Souchon s’est « aperçu que des tas de témoins de l’époque disaient qu’il (le Che) s’était souvent conduit de manière extrêmement cruelle, que c’était un drôle de bonhomme qui aimait les armes à feu, l’aventure, alors qu’on en fait une espèce d’icône de la liberté ».

Effectivement pour une star du spectacle française et le cirque médiatique, il est assez osé de se poser en accusateur d’un homme qui a consacré sa vie (et l’y a laissée) à la lutte contre les injustices dans le monde.

Il est impossible de raconter en quelques mots le chemin parcouru par le Che pour devenir le symbole qu’il représente aujourd’hui, malgré les puissants et les privilégiés de ce monde. Mais voyons les grandes lignes :

Médecin, il s’est engagé au Mexique aux côtés de Fidel Castro pour aller lutter contre la dictature de Batista à Cuba. L’Amérique latine est la région où tout au long de l’histoire, les inégalités sociales ont été effarantes. Les deux voyages accomplis par le Che, en 1951 et 1953, lui ont permis de le constater. Après le triomphe de la Révolution cubaine en janvier 1959, il prend des responsabilités dans le gouvernement (Ministre de l’Industrie, Président de la Banque), jusqu’au moment où il part lutter contre les colonialistes européens au Congo. Rappelons que le Che était argentin et que la solidarité internationale était naturelle chez lui. Après la Révolution Cubaine, il estimait urgent d’aider l’Afrique dans sa lutte pour la libération du colonialisme et l’apartheid, tous deux soutenus par les pays dits « libres » (voir « la présence cubaine en Afrique »). Cette aide se soldant par un échec, le Che part en Bolivie pour se battre contre la dictature des généraux sous la coupe des Etats-Unis. A ce moment-là l’impérialisme américain l’avait déjà condamné à mort, et une fois la vérification faite qu’il se trouvait en Bolivie, les nord-américains ont dépêché des conseillers avec la tâche de le supprimer.

Parions que les « tas de témoins de l’époque » dont parle M. Souchon sont les auteurs de témoignages trouvés sur des sites basés aux Etats Unis, et plus particulièrement à Miami, antre reconnu des terroristes anticastristes organisés et financés par les successives administrations américaines. Les attentats terroristes se comptent par centaines (dont la première explosion d’un avion en plein vol dans le monde en 1976), non seulement contre Cuba, mais aussi contre tout ce qu’il y a de progressiste en Amérique Latine (voir « Opération Condor »). C’est à Miami qu’habite l’agent de la Cia qui a exécuté le Che le 9 octobre 1967 dans l’école de La Higuera en Bolivie. Les services américains ont voulu effacer le Che de la face de la terre, en le massacrant, puis après lui avoir coupé les mains, en cachant son corps pendant 30 ans, tentant ainsi de faire disparaître jusqu’à sa mémoire, son image. De toute évidence M. Souchon a voulu achever leur tâche manifestement mal accomplie, en discréditant le combat et l’engagement du Che et en essayant de le déshumaniser.

Le Che n’était ni cruel, ni amoureux des armes, comme l’affirme M. Souchon. Face aux dictatures sanglantes, il existe un droit à la rébellion, reconnu même par l’église catholique et des instances internationales telles que l’ONU. C’est la seule option qui ait permis d’abattre des oppresseurs comme Batista, Somoza, Pinochet ou autres pantins aux ordres de Washington. Le Che en était très conscient. La violence et l’oppression sont toujours l’œuvre des secteurs de la société qui veulent défendre leurs privilèges à tout prix.

Mais si M. Souchon a osé s’attaquer à celui qui reste le symbole de la liberté pour les peuples soumis à l’oppression, cela signifie qu’il est soit absolument inconscient de ce qu’il fait, soit complètement malhonnête dans ses motivations, ou bien les deux à la fois. J’imagine que pour la star parisienne qu’il est ce soit extrêmement difficile de concevoir les motivations qui ont poussé le Che Guevara à s’engager dans un combat contre les injustices sur plusieurs continents, mais un minimum de modestie et d’honnêteté intellectuelle lui aurait permis de s’épargner le numéro d’ignominie ridicule dans lequel il s’est irrémédiablement enfoncé. Cependant s’il tient vraiment à connaître des témoignages de personnes ayant côtoyé le Che, je pourrais lui recommander quelques œuvres provenant de plusieurs pays :

Carnets de voyage : film de Walter Salles (Brésil)

Biographie d’Ernesto Che Guevara connu aussi comme le Che : livre de Paco Ignacio Taibo II (Mexique)

http://fr.wikipedia.org/wiki/Che_Guevara : encyclopédie libre sur internet

Alberto Granado, livre En voyage avec Che Guevara

La mémoire du feu, livre Orlando Borrego

http://www.la-breche.com/catalog/index.php?cPath=51&osCsid=9764060ahdsuurt11gk07l8ka6 , site internet où l’on peut obtenir les livres (entre autres) : Che, justice globale, Le socialisme et l’homme, Ecrits sur la révolution, Cuba, Fidel et le Che où l’aventure du socialisme

http://www.embacubalebanon.com/sobrechef.html, site dédié au Che

http://viktor.dedaj.perso.neuf.fr/html/index.html , site sur Cuba

Mon fils le Che, livre Ernesto Guevara

http://www.lcr-lagauche.be/cm/index.php?view=article&id=467%3Aqui-etait-che-guevara-&Itemid=53&option=com_content , site internet

http://www.monde-diplomatique.fr/2005/08/GOTT/12432 , article sur internet

http://www.jesuismort.com/biographie_celebrite_chercher/biographie-che_guevara-625.php , site internet

http://www.answers.com/topic/che-guevara, encyclopédie sur internet

http://www.thehandsofcheguevara.com/filmes.php ,video sur les mains coupés du Che

http://www.lepost.fr/article/2008/11/05/1317285_che-guevara-marianne-condamne-s-execute.html , site internet sur la fameuse photo du Che

http://video.fnac.com/a1779894/Che-Guevara-DVD-Zone-2 , site internet où l’on peut obtenir Che Guevara et Ernesto Che Guevara le journal de Bolivie, deux DVD

http://www.kewego.fr/video/iLyROoafYtCW.html ,site internet avec video sur le Che

http://www.spartacus.schoolnet.co.uk/COLDguevara.htm , site internet sur le Che

video Cuba une odyssée africaine (2 parties)

http://www.cheguevaratrail.com/fr/index.htm , site dédié au Che

http://www.fsmitha.com/h2/ch24x.html , site internet

Plus loin, M. Souchon ajoute que le Che était « très photogénique, qu’il a une belle photo avec son béret et qui est quand même sur 20 millions de tee-shirts ». Encore une fois, M. Souchon ne peut pas se dépêtrer de ses motivations de star de la chanson pour qui l’image reste le plus important. Alberto Korda, le photographe cubain qui a pris le célèbre cliché lors des obsèques de la centaine de victimes, dont six marins français, de l’attentat commis par la Cia contre le bateau « Le Coubre » dans le port de La Havane, n’a, contrairement à M. Souchon avec sa chanson, jamais obtenu un seul sou de bénéfice pour la reproduction de la photo la plus diffusée de l’histoire. Cette photo a été tirée, donc, non pas dans un studio, comme pour les clips de M. Souchon. Le béret n’avait pas été bien ajusté, contrairement aux soins apportés, avant de passer à l’antenne, à la coiffure de M. Souchon pour faire décontracté. La photo d’A. Korda, elle, est devenue célèbre après la mort du Che sur l’initiative d’un éditeur italien. Sur ce point, je me dois de prévenir M. Souchon dès maintenant car son visage risque, fort heureusement, de n’être jamais adopté comme symbole de quoi que ce soit. Même dans le domaine de l’ignoble,on a vu mieux.

Je peux affirmer que M. Souchon a insulté la mémoire d’un homme très aimé par des millions de personnes non seulement à Cuba et en Argentine, mais dans tous les pays d’Amérique Latine. Le chanteur ne peut pas soupçonner, même si ça doit le faire rire, à quel point les masses sur ce continent, aiment les dirigeants qui les conduisent vers la liberté. Ceci a été une constante de ces peuples depuis l’occupation espagnole. Le respect, l’admiration, l’amour des gens pour ceux qui ont donné leur vie pour leur libération (Lautaro, Tupac Amaru, Tupac Katani, Bolivar, Artigas, Marti, Zapata, Che, Allende, etc.) ne relèvent pas du culte de la personnalité mais uniquement de la reconnaissance envers ceux qui sont disposés à offrir leur vie pour améliorer celle des autres. Il en est de même aujourd’hui, n’en déplaise à M. Souchon, des nouveaux Présidents progressistes, tous admirateurs du Che, élus récemment en Amérique Latine : Chavez, Morales, Ortega, Correa, etc.

En insultant le Che, M. Souchon a insulté des millions de personnes dont je suis, mais venant de la part de quelqu’un qui a été, comme il le dit lui-même, « verni et gâté par la vie », cela n’a qu’une valeur très relative, car si ce monde va mal, c’est bien à cause de la défense à outrance de l’égoïsme et des privilèges de quelques-uns dont il fait partie.

M. Souchon doit savoir que le crachat destiné à l’étoile du Che ne pourra que lui retomber sur la figure et qu’il ne pourra plus s’en prendre à sa maman, car sa laideur, crachat compris, c’est lui-même qui l’aura forgée.

Cependant, je m’interroge sur, d’une part la subite inspiration de M. Souchon, s’appuyant sur des « informations » trouvées sur internet, et d’autre part la promotion de son disque par les chaînes publiques : le samedi 29 novembre à 20h dans de JT de France 2, le dimanche 30 à 14h dans l’émission « Vivement dimanche » de Drucker sur France 2 et le lundi 1er décembre à 21h sur France 3 avec un documentaire de L. Thessier.

Au moment où la pensée unique prend l’eau de toutes parts, les maîtres du jeu font intervenir tous leurs valets.

URL de cet article
http://www.legrandsoir.info/Alain-Souchon-et-le-Che.html


Dans la présentation du pré programme on peut lire que Souchon se produira sur la grande scène, c'est risible et affligeant en même temps, risible et provocateur car le Che dans la fête est là, chez lui, et affligeant de mettre en parallèle notre soif d'idéal à celle d'un Souchon....


  CSL

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19 mai 2010 3 19 /05 /mai /2010 09:51

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La salsa s'incruste chaque jour un peu plus à Villefranche depuis qu'un noyau dur d'accros des tempos latinos a porté sur les fonts baptismaux l'association Salsa Négrita. Après le lancement sur orbite du festival « Primave'ron » en 2009, l'acte II est d'ores et déjà programmé pour ce week-end de Pentecôte. Les 21,22 et 23 mai destination, le domaine de Laurière (à la sortie de Villefranche direction Toulouse).

Ce festival de salsa cubaine réunit un plateau d'intervenants internationaux. Isabelle Combettes la chef d'orchestre de « Primave'ron » défend « chez nous c'est 80 % de Cubana et 20 % de Brasilia ». Et les aficionados y danseront de jour comme de nuit jusqu'à plus soif. Parmi, les invités quelques pointures comme la troupe Elegua qui propose de la salsa cubaine, du « mimi style », du « dos con dos ». Mais aussi un expert de la salsa cubaine, de la rumba et du son avec Yoannis Tamayo, cubain de Santiago pur jus. « J'étais passionné par la danse, je voulais en faire mon métier », explique-t-il. Il est à présent danseur professionnel, à la Casa de la Musica y de la Trova de Santiago de Cuba. Sur les conseils de professeurs talentueux, il a appris à danser les Orishas et l'Afro-Cubain. Son style de danse, il le nomme lui-même Afro fusion « parce que nos origines sont plus africaines qu'espagnoles. « Fuzion » parce que lorsque je danse, ma manière à moi de le faire, c'est de tout mêler. L'afro avec la salsa, le son, la rumba, le yoruba, c'est comme cela que je le ressens ».

De plus, cette année aura lieu une incursion au Brésil avec le Groupe Meu Brasil qui va proposer de la samba, du funk de Carioca, du swing de Bahia. À travers la danse, cette formation partage son savoir-faire dans un mélange de technique et expression corporelle. Principalement dirigé vers la samba, les cours sont aussi bien axés sur le swing de Bahia, le funk de Carioca nouvelles tendances du Brésil.

Trois soirées avec DJ Mabe, la seule Dj latino de la moitié sud de la France, connue pour sa large culture musicale qui va de Cuba au Brésil jusqu'à l'île de la Réunion, complètent la programmation ainsi qu'un concert samedi 22 mai avec Andy Rey y su Cadencia, groupe de Cubain au répertoire salsa, son et reaggetton.

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10 mai 2010 1 10 /05 /mai /2010 14:21

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INVITATION


L’ambassade de Cuba en France  

a le plaisir de vous inviter à la présentation du livre


« Cuba mi amor » de Kristian Marciniak

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www.cuba-marciniak.com

 


en présence de l’ambassadeur Orlando Requeijo Gual


Mercredi  19 mai 2010

à 19h à l’ambassade de Cuba


Ambassade de Cuba – 16, rue de Presles, 75015 Paris - Métro: Duplex

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10 mai 2010 1 10 /05 /mai /2010 13:15

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Ces Latinos, toujours en retard ! Enfin presque, attention à ne pas (trop) véhiculer les clichés, même si beaucoup revendiquent fièrement cette spécificité culturelle.

Donc, lorsqu’à 20h, heure théorique de début du concert de La Charanga Habanera, les habitués qui convergent vers le Back Up réalisent que la direction de la discothèque parisienne n’a encore fait entrer personne dans la salle, ils ne sont pas vraiment surpris. S’imaginer qu’ils pourraient être à l’heure relève tout simplement de l’utopie ; après tout, quel concert commence scrupuleusement à l’horaire indiqué ?

Les minutes passent, la foule s’amasse sur les trottoirs de la rue de la Croix-Nivert, quand, vers 21h30, la file se met, enfin, en mouvement, et c’est au compte-goutte que le public pénètre dans la salle. Les DJs aux platines enchainent les titres de salsa et les salseros ne se font pas prier pour aller dégourdir leurs jambes restées trop longtemps inactives. Ce qu’ils ignorent encore c’est que la soirée 100 % Salsa Cubana prévue initialement après la performance de La Charanga est en train d’avoir lieu afin de meubler l’absence du groupe qui commence à se faire très sérieusement désirer. Il finit par apparaître, monter sur scène, non pas pour chanter, mais pour s’installer dans l’espace réservé aux artistes. Fausse alerte. Les esprits commencent à s’échauffer et entre deux chansons des huées s’élèvent de la piste, sans grand effet cependant, les chanteurs restant ostensiblement silencieux. Vers 23h une rumeur se répand : le patron du Back Up n’aurait pas payé le groupe qui refuse de chanter tant qu’il n’aura pas touché son cachet. Bel exemple de professionnalisme… Pour un certain nombre de spectateurs, l’exaspération l’emporte sur le désir d’assister à une performance tant attendue et c’est avec énervement qu’ils décident de partir, car personne, à ce moment-là, ne sait si les négociations vont aboutir et surtout quand. Mais avant que le mouvement de foule ne gagne toute la salle, le patron se décide enfin à intervenir et annonce que le concert aura bien lieu. Encore un petit quart d’heure de patience…

C’est finalement à 23h45 que David Calzado y su Charanga Habanera prennent place sur la scène, près de 4 heures après l’horaire annoncé, pas si tard somme toute pour leur rythme de vie légèrement différent du rythme occidental, mais leur responsabilité n’étant pas entière dans l’affaire, n’entrons pas dans la polémique qui oppose ceux qui, repartis bredouille, demandent à être remboursés et les organisateurs de l’évènement qui rejettent la faute sur le groupe. Maintenant place à la musique et, il faut l’avouer, on a eu raison d’attendre… Sous les lumières tamisées, les congas laissent entendre les premières notes, une intro tout en percussions et rythmes saccadés qui accueillent l’arrivée des hôtes tant attendus. Un par un, les artistes rejoignent leurs places, les musiciens d’abord, puis les chanteurs, 15 Cubanos en tout qui démontrent, pendant plus de 2 heures, toute l’étendue de leur talent. Et il est étonnant.

 

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Créée en 1988 et reformée par David Calzado au début des années 1990, La Charanga est l’une des formations de Timba les plus populaires, citée régulièrement après le groupe mythique de Los Van Van. Ses partis pris, qui mêlent emprunts à la musique traditionnelle (salsa, son, rumba, conga) et actuelle (rap, rock, funk, reggaeton), ainsi que son style décontracté et séducteur, reflètent la jeunesse cubaine qui se reconnaît dans ce syncrétisme et son goût pour la provocation. Proche de son public, par ses textes qui n’hésitent pas évoquer des thèmes sensibles comme la Santería, les excès du tourisme, le sexe ou encore la pauvreté, ainsi que par ses jeux de scène suggestifs, qui lui ont valu par le passé quelques déboires avec le gouvernement Castro. Le groupe fait déplacer des foules à Cuba et, en ce 22 avril, Paris a des faux airs de La Havane. Il faut bien avouer que le groupe a des atouts de taille : hormis la richesse de l’orchestre, composé d’un pianiste, d’un bassiste, de 3 percussionnistes (congos, bongas), d’un saxophoniste, et de 3 trompettistes, qui échangent aussi parfois leurs rôles, la qualité de la ligne de chant laisse sans voix. Pas moins de 6 chanteurs se partagent les micros, dont 2 plus en retrait n’officient pas en solo, et assurent le show. Le mot n’est pas galvaudé, un concert de La Charanga, c’est aussi de la danse, leurs musiques rythmées étant conçues pour être appréciées, certes, avec les oreilles, mais surtout avec les pieds. Les chorégraphies sensuelles et enlevées de ceux que l’on compare facilement à un boys band, le côté aseptisé en moins, enflamment les scènes sur lesquelles ils se produisent et leur représentation au Back Up ne fait pas exception.

Afin de chauffer la salle, un peu refroidie par une attente interminable, le groupe se lâche dès les premières minutes et, après quelques mots d’excuse de son leader, ne ménage aucune pause pour garder le rythme et le public en haleine jusqu’à l’entracte. Il privilégie, dans ses choix, les chansons de son dernier album, No Mires La Carátula, sorti en août 2009, qui a connu un énorme succès tant auprès des latinos que des milieux salsa français. Il enchaine les titres séducteurs comme La Chica Mas Bella ou Hay Mujeres, directement dédicacés aux célibataires de la salle qui, manifestement, sont venues en nombre l’applaudir. Le titre éponyme de l’album, La Carátula  est l’occasion d’une improvisation a capella de David Calzado, dont les paroles sont reprises en cœur par les plus hispanisants de l’assistance : « Mami cuando vengas a comprarme a mi, no mires la carátula, primero escucha mi CD, pa’ que tu veas lo que llevo dentro, pa’ que veas lo que tengo aqui » (« Chérie quand tu viendras m’acheter, ne regarde pas la pochette, écoute d’abord mon CD, pour voir ce j’ai à l’intérieur et ce que j’ai ici »), le tout agrémenté d’une gestuelle des plus expressives. Message compris. C’est alors que l’on pousse les micros, le centre de la scène est dégagé, signe qu’un évènement se prépare. 4 des chanteurs ont enfilé un chapeau et exécutent une chorégraphie bien huilée sur De Película, une des incontournables de leurs concerts et nous prouvent, de nouveau, s’il était encore besoin de s’en convaincre, leur maitrise technique, malgré l’espace réduit sur lequel ils doivent se mouvoir.

 

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Les 20 minutes d’entracte passent très vite, en musique de surcroit, et le concert reprend de plus belle, sur la même cadence que la première partie. La Charanga surprend avec Chico Caramelo  dont l’orchestration enrichie en percussions et en cuivres donne une tout autre ampleur et booste la puissance communicative ; les femmes ne vont pas le nier, ces chicos sont bien leur genre : « Quédate tranquila mamita y acepta que tu tipo soy yo ». Sur Esto Es Un Cañon, chanté initialement en duo avec le groupe de Cubatón Gente D Zona, le groupe laisse entendre ses influences urbaines et affiche la tradition de métissage au fondement de la musique cubaine, qui conduit les artistes à multiplier les collaborations. Retour au dernier album avec La Mitad, sur le thème ironique de la répartition des biens après une séparation, et Juana Magdalena qui déclenche l’hystérie des spectateurs par son romantisme exacerbé. La fin du concert s’approche, mais il manque un titre devenu très rapidement culte, Gozando en La Habana et, lorsque les premières notes résonnent dans le Back Up, l’ambiance de folie atteint son zénith. Volontairement provocatrice, la chanson s’adresse à tous les Cubains qui ont quitté l’île pour aller tenter leur chance à Miami et dont le rêve américain à vite pris l’eau, alors qu’à Cuba le désenchantement n’a pas de mise : « Tú llorando en Miami, Yo gozando en La Habana » (« Toi tu pleures à Miami, moi je m’éclate à La Havane »).

La fierté de son identité et de son appartenance nationale, voilà ce que La Charanga Habanera manifeste à chaque représentation et c’est vers cette île mythique qu’elle se tourne pour y puiser la saveur dont elle nous régale avec brio. Le public a bien compris ce qu’elle apportait avec elle : « Soy Cubano, Soy popular, Soy tu Charanga Habanera, esa que a ti te encanta y ahora Cuba, ay, mano pa’ arriba di te gusta mi Charanga

 

 

http://www.discordance.fr/la-charanga-habanera-au-back-up-le-concert-qui-a-failli-ne-pas-avoir-lieu-14069

En savoir +

Site officiel : http://www.charangahabanera.net/
2 interviews du groupe à lire sur : http://www.nationlatina.com/

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27 mars 2010 6 27 /03 /mars /2010 11:00

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Paris, 26 mars, (RHC)--. Cuba Si France, association de solidarité avec le peuple cubain, a confirmé sa participation à la grande manifestation d’appui à la Révolution organisée, le 1er mai, à La Havane.

Cuba Si France a annoncé la nouvelle dans une déclaration diffusée ce vendredi à Paris.

Dans sa déclaration, Cuba Si France condamne la campagne de diffamation contre Cuba orchestrée aux Etats-Unis et en Europe avec la complicité de la majorité des grands médias.

La déclaration dénonce la répétition des accusations de violations de droits humains lancées contre Cuba sans vérifier leur authenticité. Cuba Si France ajoute que les grands médias présentent ainsi ces ignominies comme des vérités ostensibles.

120 membres de Cuba Si France et de Cuba Linda ont décidé de venir à La Havane pour confirmer leur appui indéfectible à la Révolution cubaine et leur solidarité avec le peuple cubain.

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