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1 février 2010 1 01 /02 /février /2010 13:31

karl-zero.jpgLes audiences du mardi 19 janvier au soir



Les audiences de première partie de soirée :
Le masque de Zorro (TF1) : 5,9 millions de téléspectateurs en moyenne (24,9% de part d'audience)

Famille d'accueil (France 3) : 4,6 millions de téléspectateurs (17,7% de part d'audience)

Faites entrer l'accusé (France 2) : 3,5 millions de téléspectateurs (14,7% de part d'audience)

D&CO, une semaine pour tout changer (M6) : 3,3 millions de téléspectateurs (13,3% de part d'audience)

Women's murder club (W9) : 650 000 téléspectateurs (2,5% de part d'audience)

Dans la peau de Fidel Castro (Arte) : 594 000 téléspectateurs (2,3% de part d'audience)

New York, police judiciaire (TMC) : 561 000 téléspectateurs (2,1% de part d'audience)

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22 janvier 2010 5 22 /01 /janvier /2010 07:30

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Se souvenir de : "Le Monde" et Hugo Chavez


Audrey Fournier (du "Monde") a publié hier un billet intitulé : Haiti et ses "amis" vénézuélien et cubain

Selon elle "Hugo Chavez affirme que les États-Unis ont provoqué le séisme".

Or le président vénézuélien n’a jamais prononcé ces propos.

À aucun moment Mme Fournier n’a cherché à vérifier à la source.

Ce faux lui permet de nous expliquer que "La volonté d’Hugo Chavez de contester le leadership américain dans la gestion de la crise, en allant jusqu’à l’accuser d’être responsable de la catastrophe, s’inscrit dans une tentative de longue haleine du Venezuela d’étendre son influence sur la région Caraïbe."

Ce mensonge (qui a également circulé dans les colonnes de ABC (quotidien de droite espagnol) et de "Russia Today") est d’autant plus obscène que le Vénézuéla n’a pas attendu les tremblements de terre pour découvrir le peuple haïtien, poussant un certain Bill Clinton à saluer il y a quelques mois son aide désintéressée. Arrivées très rapidement sur les lieux avec des tonnes de matériel aéroporté et une brigade formée par la nombreuse communauté haïtienne de Caracas, les équipes mixtes de médecins et secouristes haïtiens et vénézuéliens travaillent à sauver des vies.

Pendant ce temps les États-Unis installent sur place une base militaire de plus qui n’a bien entendu aucun lien avec le coup d’État au Honduras, ni avec les sept bases US en Colombie, ni avec les prochaines élections en Haiti, ni avec l’avancée des forces de changement au Venezuela et dans le reste de l’Amérique Latine.

Avec la nouvelle génération de "petits soldats" formatés par les "bonnes écoles de journalisme", la reléve de Jean-Pierre Langellier et de Bertrand de la Grange est en tout cas assurée au Monde au-delà de toutes les espérances.

Thierry Deronne La Révolution Vive

Exemples récents de "l’information" du "Monde" sur le Vénézuéla :

- 01.09.2009. Mr. Langelier prend un aller simple pour le pays des soviets.

- 12.10.2009. Chantal Rayes piégée à Sao Paulo.

- 19.01.2010. Jean-Pierre Langellier procède à une nouvelle dévaluation du journalisme.

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2 janvier 2010 6 02 /01 /janvier /2010 20:33
presseocean_.jpgGuillaume Tesson, 34 ans, journaliste au magazine Télé 2 Semaines et membre du comité éditorial de L’Amateur de Cigare a fait ses armes à Presse-Océan. Fou de cigares, il publie aujourd’hui son premier ouvrage "Cigares" chez Hachette. Entretien avant sa venue (1)

Qu’est- ce qui vous plaît dans le cigare ?
Pour être franc, au début, c’était le potentiel de contenance, l’attitude, qui me fascinait. Quand j’étais ado, l’un de mes oncles distribuait des cigares en fin de repas. Avec mon cousin Pierrick, Nantais lui aussi, on prenait le temps de les déguster. On n’a jamais été malades parce qu’on a vite compris que ce plaisir-là se situait dans la sphère des plaisirs du goût. Il fallait prendre son temps, apprivoiser la chose. Mais ça coûtait cher... Je ne suis pas allé plus loin. Il y a six ans, mon beau-père m’a proposé un petit cubain, un Montecristo n°5. Là, après un super dîner, ce fut un point final sous forme de claque. La révélation ! J’ai alors compris qu’il y avait des terroirs (Cuba, République Dominicaine, Honduras, Nicaragua...) et des saveurs différentes à découvrir. Un peu comme dans le vin.

Comment avez-vous réalisé ce livre ?
J’ai eu la chance de me rendre en vacances à Cuba, en République Dominicaine, au Honduras et au Nicaragua. Je rencontre aussi, lorsqu’ils viennent à Paris, ceux qui font le cigare dans le monde. C’est finalement un petit milieu. Le photographe Luc Monnet a réalisé les photos

Comment avez-vous vécu l’interdiction de fumer dans les bars ?
Bien et mal. Bien parce que les cigarettes qui s’allumaient entre chaque plat au restaurant, ou le cigare de la table d’à côté alors qu’on entamait seulement l’entrée... C’était fatiguant. Mais, un cigare se déguste, il ne se fume pas. On n’est pas dans l’impulsivité. Alors, rester dehors pendant une heure et demie pour savourer un churchill, c’est impensable...

Jean-Paul Kauffmann signe la préface...
On se croise lors des conférences de rédaction de L’Amateur de Cigare. C’est quelqu’un d’érudit et de très réservé à la fois. Il a créé L’Amateur de Bordeaux puis L’Amateur de Cigare. J’étais mort de trac quand je lui ai demandé si je pouvais lui envoyer les épreuves du livre pour espérer, peut-être, un petit mot. Trois semaines après, il m’envoyait la préface. C’est un grand honneur.

Doit-on avaler la fumée ?
Si vous voulez être malade, oui ! Par chance, on n’a pas besoin de ses poumons pour apprécier un cigare. Le palais et les papilles sont déjà suffisamment mises à contribution...

Quel sont les cigares que vous nous conseilleriez ?
Rien qu’à Cuba, il y a près de trois cent cigares différents... Côté havane, on peut se faire plaisir avec un petit corona de chez Partagas, joliment appelé Mille Fleurs ou un robusto de chez Ramon Allones, le Specially Selected, plus imposant. La marque Oliva, du Nicaragua, offre une Série V épicée et goûteuse. Ce sont de beaux cigares à la cape sombre.

Propos recueillis par Stéphane Pajot

(1) « Cigares ». Guillaume Tesson. Photos Luc Monnet. Hachette. Samedi 12 décembre : Dédicace à Auchan, Saint-Herblain, route de Vannes, dès 10 h du matin et jusqu’en fin d’après-midi.

Plus d'informations demain dans Presse Océan
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26 décembre 2009 6 26 /12 /décembre /2009 10:19

les-plages-d-agnes_40464_w250.jpgDécouvrez le documentaire autobiographique de la réalisatrice Agnès Varda, Les Plages d'Agnès.


Agnès Varda nous livre ici une touchante restitution de sa vie et de son œuvre, indissociables…
La cinéaste nous emmène chez elle, à Paris, puis dans la maison de son enfance, à Ixelles en Belgique ou encore à Sète, lieu de villégiature familiale.

Elle nous fait découvrir ses amis, gens de cinéma et d’ailleurs ; son amour, Jacques Demy dont elle se souvient avec émotion. Agnès Varda parle également de ses rencontres incroyables avec notamment Jim Morrison, Fidel Castro et les Black Panthers.

Sorti l’an dernier, ce film a reçu le César du meilleur documentaire en 2009. Parce qu’il retrace l’épopée d’une des plus grandes dames du cinéma, un dvd à avoir dans sa collection…

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26 novembre 2009 4 26 /11 /novembre /2009 19:42
D'Ernesto Guevara, alias le Che, il y a l'image. Celle du beau brun révolutionnaire au béret étoilé. Celle immortalisée par Korda et qui se décline en milliers de millions d'exemplaires sur des tee-shirts et produits dérivés des quatre coins du monde. Il y a la légende. Il y a l'histoire. 8 octobre 1967. La petite école du village La Higuera en Bolivie... Le Che, prisonnier, s'apprête à y vivre sa dernière nuit. Quelques heures avant son exécution, « El Commandante » va faire une étrange rencontre : un professeur d'université d'aujourd'hui venu interroger cette personnalité hors normes. Au fur et à mesure de leur brûlant entretien se dessine une figure différente: celle d'un homme complexe, ni monstre sanguinaire ni surhomme romantique.

L'auteur argentin José Pablo Feinmann signe le texte Ernesto Che Guevara, la dernière nuit. Gérard Gélas, directeur du théâtre avignonnais du Chêne noir le met en scène. Aux côtés de Laure Vallès et Guillaume Lanson, des fidèles du metteur en scène, Jacques Frantz et Olivier Sitruk.
« Ernesto Guevara, la dernière nuit du Che ». Du 20 au 29 novembre prochain, Théâtre du Chêne noir, Avignon.

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23 octobre 2009 5 23 /10 /octobre /2009 07:50


…en amicale collaboration avec l'Association Créonnaise Cinémax Linder et Cuba Linda (http://www.cuba-linda.com/)


A 19 h : Projection du film

"Confidences cubaines" documentaire (2007)  de Jean Ortiz et Dominique Gautier

Loin des clichés, Jean ORTIZ et Dominique GAUTIER ont voulu sortir de sentiers trop battus, de la caricature, du flot de mensonges, et partir à la rencontre de "l’autre Cuba", des Cubains anonymes, de leurs difficultés, de leur fière résistance. Par petites touches, CONFIDENCES CUBAINES dessine une Cuba attachante, cultivée, digne, rebelle et sucrée.

à 20 h : Rencontre et débat

Avec le réalisateur Dominique Gautier, Salim Lamrani universitaire, auteur de nombreux ouvrages sur Cuba dont le dernier "Cuba, ce que les médias ne vous diront jamais" qu’il dédicacera dans la soirée, et le Premier Conseiller à l'Ambassade de Cuba, Leyde Rodriguez qui nous fera l'honneur de sa présence.

A 21 h : SALSA

"Caliente" la voix de Fabian l’est assurément ! Cet argentin de la pampa, fou de musique, est LA référence pour la Salsa, dans la ville rose. Il sait toujours s’entourer des meilleurs musiciens pour interpréter le son cubain, le Mérengué, la Cumbia et chanter la salsa comme un "Sonero". Vous pouvez le découvrir, toutes les semaines au barrio Latino, et dans les plus grands festivals.

Après s’être produit dans divers groupes latino, Fabian est à l’origine, en 1993, de la création du premier lieu de Salsa à Toulouse : le Barrio Latino. Il y joue régulièrement accompagné de musiciens de différentes nationalités (cubain, uruguayens, argentins, français,…)  

Et toute la soirée…

Buffet Cubain

Avec plus de 10 spécialités Cubaines au menu : gaspacho caraïbe, congri, calamars au piment, porc à la papaye, poulet à la banane, etc…

(une boisson comprise) Prix de l'ensemble de la soirée (film + débat + buffet + soirée SALSA ) 25 euros.

…sans oublier le fameux cocktail "mojito" qui vous sera proposé pour un supplément de 2 €





Réservation à :

Office de Tourisme de Créon -  Bld Victor Hugo 33670  CREON   Tél : 05 56 23 23 00

Cinéma Max Linder : 05 56 23 30 04

Cuba Linda, Pierre HUGUET : 05 56 23 37 78

Pour ceux qui viennent de loin : Hôtel AKENA à Créon : 05 57 34 45 35



Nombre de place limité : fin des réservations le 9 novembre

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13 octobre 2009 2 13 /10 /octobre /2009 22:51

La Coordination de défense de la Révolution cubaine et le Comité pour la libération des Cinq Cubains prisonniers politiques aux Etats-Unis

Vous invitent

à une rencontre exceptionnelle

Avec Andrés Gómez, un homme d’honneur

Journaliste cubano-américain

Directeur de la revue Areito digital

Fondateur de la Brigade de solidarité Antonio Maceo

Membre du Comité international pour la libération des Cinq aux Etats-Unis


Le jeudi 29 octobre à 19h 30

94 rue Jean Pierre Timbaud Paris – 11ème

Métro Couronnes ou Parmentier


Andrés Gomez est un Cubain résident aux Etats-Unis qui a consacré sa vie à lutter contre les agressions terroristes organisées contre Cuba par des groupes mafieux cubano-américains, installés dans le sud de la Floride , avec la bénédiction et le soutien matériel et financier du gouvernement nord-américain. Il a livré bataille dans un milieu extrêmement violent, la ville de Miami, où des assassins notoires comme Posada Carriles et Orlando Bosch sont en liberté et où les Cinq Cubains qui combattaient ces terroristes ont été arrêtés et condamnés à des peines de prison sans précédent. Fondateur de la Brigade Antonio Maceo, il a travaillé sans relâche à défendre la souveraineté, la l’indépendance et le processus révolutionnaire cubain, dans le même lieu où ses ennemis régnaient en toute impunité par la menace et les assassinats.

Le 19 décembre 2007, il écrivait :

« La Brigade Antonio Maceo vient de fêter ses trente ans de travail au sein de l’émigration cubaine. Trente ans de dure bataille contre les forces politiques représentant le pire de l’humanité – ceux-là mêmes qui dirigent la contre-révolution cubaine– et qui sont animés des sentiments les plus réactionnaires, violents et immoraux sur l’individu, la société et la vie en général.

[…] C’est le 21 décembre 1977 qu’un groupe de 55 jeunes Cubains, nous sommes revenus à la terre qui nous avait vus naître, après avoir quitté Cuba, enfants, avec nos familles qui refusaient le processus révolutionnaire cubain, dans les années 60 et 70.

Venez nombreux pour en savoir plus sur la mafia cubano-américaine et son engagement aux côtés des forces les plus extrémistes de la droite étasunienne, le danger d’organiser la solidarité avec Cuba aux Etats-Unis, le silence honteux de la presse nord-américaine sur le procès des Cinq…



De : Coordination Cuba
mardi 13 octobre 2009
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27 septembre 2009 7 27 /09 /septembre /2009 00:05

Publié le lundi 21 septembre 2009 par Marie Pellen

Résumé

Ce colloque interdisciplinaire vise à analyser les répercussions de faits politiques et sociaux traumatisants pour les sociétés, et leurs effets sur les représentations esthétiques, dans les pays latino-américains. La période choisie est volontairement récente (1960 à nos jours) et les événements étudiés constituent des points de rupture dans leur histoire: dictature militaire au Brésil (1964-1984) ; 1968, massacre de Tlatelolco, (Mexique) ; 1973, coup d’État (Chili) ; 1976-1983, dictature militaire (Argentine) ; 1979, Révolution Sandiniste au Nicaragua; « période spéciale » à Cuba dans les années 90, etc. Ces faits occupent une place de plus en plus importante sur l’espace public et médiatique, et suscitent de multiples productions artistiques.

Annonce

 LABORATOIRE INTERDISCIPLINAIRE DE RECHERCHE SUR LES AMÉRIQUES-LIRA,

EA ERIMIT –Équipe de Recherche Interlangues Mémoire, Identité, Territoire –

Université Rennes 2 Haute-Bretagne

11-12-13 février 2010

1° CIRCULAIRE

Le Laboratoire Interdisciplinaire de Recherche sur les Amériques (LIRA Equipe d’accueil ERIMIT) organise les 11, 12 et 13 février 2010 un colloque international autour du thème « La mémoire et ses représentations esthétiques en Amérique latine ». Ce colloque interdisciplinaire vise à analyser les répercussions de faits politiques et sociaux traumatisants pour les sociétés, et leurs effets sur les représentations esthétiques, dans les pays latino-américains. La période choisie est volontairement récente (1960 à nos jours) et les événements étudiés constituent des points de rupture dans leur histoire: dictature militaire au Brésil (1964-1984) ; 1968, massacre de Tlatelolco, (Mexique) ; 1973, coup d’État (Chili) ; 1976-1983, dictature militaire (Argentine) ; 1979, Révolution Sandiniste au Nicaragua; « période spéciale » à Cuba dans les années 90, etc. Ces faits occupent une place de plus en plus importante sur l’espace public et médiatique, et suscitent de multiples productions artistiques (Laplantine).

On peut alors s’interroger sur les interactions entre l’absence de deuil, l’impunité et la nécessité d’une méta-mémoire. Quelles ont été les représentations esthétiques (littérature, musique, photographie, cinéma, arts plastiques…) bâties autour de ces passés polémiques? Les événements contemporains traumatisants ont-ils changé la teneur du discours sur le passé? Y a-t-il des relectures, des réinterprétations de ce même discours? Y a-t-il des manifestations du deuil spécifiques qui transforment les représentations esthétiques? Comment s’organise la confrontation entre la parole prise et la parole écrite, qui tente de donner un sens à «l’inédit » et à « l’inouï »? (Michel de Certeau).

La mémoire d’une collectivité se place parfois en vis-à-vis de l’histoire officielle. Les discours dominants imposent au fil des années une version du passé qui a un impact aliénant sur le présent et sur les formations discursives qui l’évoquent (Foucault) et influencent la praxis sociale. Devant les silences et la déformation des informations, se dressent le devoir de mémoire légitime de tout citoyen et la commémoration collective des événements marquants qui s’exprime par une mémoire déclarative. Cela pose la question des contre-pouvoirs aujourd’hui : comment des questions telles que la croissance ou la justice sociale s’expriment et s’expérimentent de plus en plus en termes de contre-pouvoirs. Depuis les années 90, on assiste à l’émergence d’une quantité d’instances et de pratiques alternatives (ONG, mouvements indigènes). Comment les sociétés se pensent et se construisent dans des circuits très éloignés des centres de pouvoir et de décision ? (Benasayag, Angélique del Rey).

Le souvenir laisse plus d’une trace et des traces dans l’espace physique pour constituer un lieu de mémoire (Nora), comme le montrent les tombes des disparus et des victimes de la violence politique, les monuments qui leur rendent hommage. Cette mémorisation rassemble et peut structurer une société parce qu’elle propose une chaîne de souvenirs, d’éléments constituants d’une cohésion et d’une identité. Le langage, l’espace et le temps servent alors de points de rassemblement pour la collectivité, dans la mesure où ils affichent les empreintes du passé (Ricœur). Le sens dynamique de la mémoire se manifeste dans le présent, car elle structure les expériences nouvelles tout en s’appuyant sur le passé (Bourdieu). Le recul contribue à révéler des errements du passé et peut alors se dresser comme une barrière contre l’oubli.

Dans quelle mesure les représentations esthétiques participent-elles au travail de deuil de la société (Ricœur)? Ces représentations, peuvent-elles agir comme points de repère collectifs pour reconstituer une mémoire (Halbwachs) ? Dans ce cadre, et dans les pays latino-américains que nous nous proposons d’étudier, qui sont les agents qui invitent à relire le passé ? Pourquoi et dans quelle mesure ces agents correspondent-ils aux attentes sociales et proposent-ils un « choix » de souvenirs ? Quel est l’impact de cette mémoire revisitée sur les sociétés (politique, juridique, communication, esthétique) ?

Les propositions de communication (résumé entre 5 à 10 lignes pour une communication de 20 minutes) seront adressées à Néstor Ponce (coord. scientifique) et Elodie Blestel (coord. organisation) avant le 30/10/2009, assorties d’une courte notice biographique, à l’adresse électronique suivante :

colloquelira@yahoo.fr

Le comité scientifique retiendra les propositions de communications qui coïncident avec les objectifs scientifiques du colloque. Une nouvelle sélection aura lieu par la suite pour la publication des Actes de celui-ci.
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26 septembre 2009 6 26 /09 /septembre /2009 23:11
Eric Stalner : "C’est le souffle, l’histoire qui compte"
En seulement trois albums, la série "Flor de Luna" est parvenue à se hisser au niveau des plus grandes sagas familiales tout en développant un univers complètement inédit basé autour du cigare et de la passionnante histoire de Cuba.

Pour quelles raisons avez-vous choisi d’axer cette série sur le thème du cigare ?
Eric Stalner. L’idée est venue de Jacques Glénat, un grand amateur de cigares. Il se trouve que je fume aussi de temps en temps, tout comme Pierre Boisserie, que c’est un thème inédit et que cela ouvre plein d’horizons grâce à la riche histoire de Cuba. Il s’est passé tellement de choses là-bas en deux ou trois siècles. Ce qui est certain, c’est que si la série n’avait été axée que sur le cigare, cela ne m’aurait pas séduit. Bien sûr, c’était un challenge d’intéresser les lecteurs au cigare, ce qui en ce moment n’est pas très politiquement correct. Mais, c’est surtout l’histoire de Cuba qui était très attirante.

La fabrication des cigares est expliquée de manière très didactique et très précise. Il était important d’aller vraiment au bout de votre thème, quitte à devenir un peu trop scolaire ?
E.S..
C’est un peu un passage obligé, même si certains peuvent trouver cela superflu. Dans le cadre des bandes dessinées historiques, c’est bien de montrer comment cela fonctionne. Pour moi, ce n’est pas didactique, mais explicatif. À partir du moment où l’histoire se déroule dans une fabrique de cigares, on ne peut pas y échapper.

 

Vous avez fait du repérage à Cuba ?
E.S..
Non, j’aurais bien aimé... Nous nous sommes en revanche rendus en Suisse pour discuter avec un gros revendeur de cigares cubains puis chez un producteur français qui fabrique des cigares à la manière des Cubains. Il nous a tout expliqué. Il choisit par exemple une terre avec les mêmes caractéristiques en taux d’humidité et en ensoleillement. Il a aussi fait venir des Cubains pour travailler avec lui. C’est donc la même méthode pour couper les feuilles et les rouler. On ne peut évidemment pas qualifier ses cigares de cubains, mais ils sont tout aussi savoureux à fumer.


Dans ce genre de série historique, il est important d’être très précis ?
E.S.. C’est important, encore que ce soit le souffle, l’histoire qui compte. Cette précision donne un peu de réalisme, de vérité à l’ensemble. Ce n’est pas le plus essentiel, mais cela aurait été dommage d’être un peu léger sur cet aspect là. Cela aurait rendu la série un peu superficielle. Mais "Flor de Luna", c’est avant tout une histoire de famille, de vengeance et de passion.

 

Est-ce que d’autres séries de bandes dessinées vous ont inspiré pour cette grande saga familiale ?
E.S..
Au départ, l’idée était de faire quelque chose dans le style des "Maîtres de l’orge". Il n’était bien sûr pas question de copier, mais de s’inspirer de cet esprit que l’on peut aussi retrouver dans la Dynastie des Forsyte (NDLR : écrite par le romancier anglais John Galsworthy au début du XXe siècle).

Comment pouviez-vous ensuite vous en démarquer ?
E.S..
Il y a plein de choses qui font que ce n’est pas la même chose. L’histoire est très différente, les personnages aussi. Cela se passe également à Cuba et nous avons lié le passé au présent avec des histoires parallèles.


 

Vous avez également opté pour un découpage particulier, avec des cycles de trois tomes axés sur des périodes bien précises...
E.S..
Il est intéressant de suivre une génération au moment de la fin de l’esclavage et du début de la commercialisation des cigares en Europe. C’est un moment important dans l’histoire de Cuba, de l’Espagne et de toute l’Europe. On avait vraiment envie de parler de cette période. Pour le deuxième cycle, on a choisi de faire un saut dans le temps et de nous focaliser sur un autre moment important de l’île avec l’intervention des États-Unis. Mais, il faudra patienter un peu avant de lire ce tome 4, car nous sommes tous très occupés sur d’autres projets...

Propos recueillis par Emmanuel Lafrogne


"Flor de Luna" (tome 03. "La Fabrica") de Pierre Boisserie, Eric Stalner et Eric Lambert. Glénat. 13 euros

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26 septembre 2009 6 26 /09 /septembre /2009 18:41
2009/09/28 - 2009/10/04 -
BIARRITZ, FRANCE -
18ème édition du festival de Biarritz,
Cinémas et Cultures
d’Amérique latine

L’Amérique Latine à Biarritz


Le festival de Biarritz, Cinémas et Cultures d’Amérique latine, présente chaque année le meilleur de la création latino-américaine. Il attire un public curieux, fidèle et de plus en plus nombreux, désireux de connaître et faire connaître l’actualité artistique de ce continent. Pendant une semaine, Biarritz se fait le témoin des évolutions artistiques de l’Amérique latine. En matière de cinéma, on découvre des créations inédites de longs métrages, courts métrages ou documentaires, et on revoit certains films cultes de ces cinématographies, au travers des hommages à Juan Carlos Tabío ou rétrospectives proposés comme celle du Festival de La Havane pour cette édition. Mais le festival de Biarritz est aussi un miroir de la diversité culturelle, au travers de nouvelles expositions (peintures, photographies)de Rachelle Mozman, Antonio Quintana et Daniela Montecinos, de concerts gratuits de musique latino-américaine et également de rencontres-débats autour de la littérature ou de questions d’actualité. Cette année, la part belle sera faite au Roman Noir en présence de Ernesto Mallo, Eduardo Berti, Santiago Roncagliolo et Juan Villoro et les rencontres universitaires seront consacrées au cinquantenaire de la révolution cubaine.

18ème édition


Le village du festival est installé au cœur du Casino et est ouvert de 9h à 2h du matin. Il accueille des expositions, des artisans, mais est également la scène de concerts gratuits accessibles à tous. Le Village du Festival de Biarritz, créé dans le Casino Municipal, face à la mer, est le lieu de rencontre et de partage de cette semaine des cultures latino-américaines. Tous les soirs des musiciens sont présents sur la scène pour des concerts gratuits ouverts à tous. Dans une ambiance festive, les festivaliers partagent un moment de culture riche en couleurs. Cette année, on pourra retrouver le DJ Tom B tous les soirs, Zabumba le lundi soir, Sueño Milonga le mardi soir, Rafael Santa Cruz le mercredi et jeudi soir, Kumar le vendredi soir et Buena Fe le samedi soir.

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