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26 septembre 2009 6 26 /09 /septembre /2009 18:26
Les 8, 9 & 10 octobre 2009 -
21h au New Morning

Avec sa trompette et ses cuivres percutants, Ernesto Tito Puentes, ce cubain octogénaire musicien et chef d’orchestre dirige un bigband de 21 musiciens mêlant jazz et musique afro-cubaine depuis une vingtaine d’années.

En octobre, il débute une grande tournée dans toute la France en hommage à l’un des plus importants trompettistes de l’histoire du jazz, Dizzy Gillespie. La même passion dévorante pour la trompette Dizzy entame son apprentissage de la trompette en autodidacte et parfait ensuite son enseignement auprès de musiciens professionnels. Engagé par le chef d’orchestre Frank Fairfax à l’âge de 18 ans, il se produira par la suite avec les plus grands jazzmen de son temps, mais aussi aux côtés de nombreux chanteurs et musiciens phares de son époque comme le fameux Cab Calloway, Thelonious Monk, Ella Fitzgerald, Benny Carter ou encore Fletcher Henderson. Tito, quant à lui, apprend à jouer d’abord auprès de ses oncles, puis se dirige au cœur de la Havane afin de poursuivre son apprentissage en prenant des cours au conservatoire et en se produisant dans des clubs populaires. Son acharnement musical porte ses fruits puisqu’il va intégrer l’orchestre mythique d’Arsenio Rodriguez. Tous deux font preuve d’une rapidité d’exécution époustouflante, d’une sonorité hors du commun tout en développant leur style propre. Le style Dizzy Gillespie a notamment participé à la création du style bebop et a contribué à introduire les rythmes latino-américains dans le jazz. Dès 1940, Dizzy est impliqué dans le mouvement appelé « musique afro-cubaine ». En 1947, il coécrit Manteca en compagnie de Chano Pozo et jette ainsi les bases du jazz afrocubain. Il poursuivra dans cette veine avec des titres comme : « Algo Bueno », « Wamba », « Tintin deo », ou « Cubana be ». Ernesto Tito Puentes a sublimé cet héritage à travers sa musique originale. A la recherche lui aussi de nouveaux sons et de liberté musicale, son style est influencé par le mambo, le chacha, le merengue, l’habanera ou par la musique purement africaine. Ces deux artistes se distinguent aussi par leur audace à avoir chacun fondé des big band. Ces concerts hommage seront donc pour Ernesto Tito Puentes l’occasion de proposer au public les thèmes emblématiques de Dizzy, arrangés par ses soins ainsi que par plusieurs de ses musiciens.


www.laboutiqueproductions.com
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15 septembre 2009 2 15 /09 /septembre /2009 00:14


Paris 13 septembre, (RHC)- L’ALBA, l’Alliance bolivarienne pour les Peuples de Notre Amérique, et les 50 ans de la Révolution Cubaine ont eu une place importante à la Fête du quotidien français L’Humanité qui a pris fin dimanche.

L’Éditeur en Chef du Monde diplomatique, Maurice Lemoine a relevé que l’ALBA et la nouvelle dynamique latino-américaine démontrent la puissance des mouvements sociaux et des processus qui ont lieu dans la région. L’expulsion de l’Ambassadeur des Etats-Unis en Bolivie et ensuite celui des Etats-Unis au Venezuela en signe de solidarité, sont des signes du fait que les temps changent et ils marquent la réalité de choses impensables dans le passé » a relevé Maurice Lemoine.

Maurice Lemoine a ajouté que, cependant, face au nouvel spectre politique surviennent des événements inconcevables et dangereux comme le coup d’état au Honduras.

Pour sa part, Bernard Cassen, Secrétaire Général de l’association française « Mémoires des Luttes » a fait l’éloge de l’esprit d’unité et d’intégration qui prime dans la philosophie de l’ALBA et en général de l’immense majorité latino-américaine en ce moment.

De son côté, Harry Villegas (Pombo) compagnon de la guérilla du Che au Congo et en Bolivie et député cubain a mis l’accent sur le fait que l’essence de l’ALBA est humaniste, sociale et de coopération véritable.

« Elle se nourrit de principes brandis par la Révolution Cubaine depuis son triomphe le 1er janvier 1959 tels que l’élimination de l’analphabétisme ; l’élévation des niveaux de santé publique, la formation de cadres professionnels et la réforme agraire » -a-t-il ajouté-. .

Au centre de débats « Villages du Monde », le professeur et écrivain français Jean Ortiz, a signalé que Cuba est un exemple incontournable d’indépendance, de souveraineté et de consolidation de l’identité nationale.

“Après 50 ans de résistance digne, les espoirs de changements avec Barack Obama ne se matérialisent pas et son administration ose demander des gestes de la part de Cuba. Quel gestes demandent-ils à un pays asphyxié par un blocus économique unilatéral et injustifiable ?

Le vice-ministre vénézuélien des Affaires étrangères, Alejandro Fleming et Fernando Rojas, vice-ministre cubain de la culture, Charlotte Balavoine, dirigeante de la jeunesse communiste française et le diplomate bolivien, Alfonso Dorado ont également abordé divers aspects de cette question.


Toujours à la fête de l’Humanité, le terrorisme médiatique et d’État contre Cuba et l’affaire des 5 Cubains prisonniers politiques aux Etats-Unis ont été au centre d’un colloque organisé au cours de la dernière journée.

Lazaro Mujica, sous-directeur du quotidien cubain Granma a évoqué la longue histoire d’agressions perpétrées contre Cuba et qui ont laissé une longue séquelle de victimes et de dégâts à l’économie estimés à des milliards de dollars.

Il a cité à ce sujet la destruction en plein vol, en 1976, d’un avion de Cubana de Aviación et qui entraîné dans la mort les 73 personnes se trouvant à bord ; l’introduction de maladies comme la dengue hémorragique qui a affecté 1 200 personnes ; les bombardements et le plasticage et le mitraillages d’hôtels, entre autres.

Lazaro Mujica s’est également référé à l’affaire de Gerardo Hernández, René González, Ramón Labañino, Fernando González et Antonio Guerrero, qui purgent des peines injustes pour avoir surveillé els organisations terroristes de Miami pour prévenir Cuba des attentats la prenant pour cible.

« Les Etats-Unis considèrent comme des terroristes ceux qui luttent pour un monde meilleur, pour prévenir leur pays d’attentats. Cependant, ils considèrent comme es combattant pour la liberté ceux qui nous agressent. » a commenté le sous-directeur du quotidien Granma.

Pour sa part, Betina Palenzuela, fille d’Adriana Corcho, victime d’un attentat contre l’Ambassade de Cuba au Portugal en 1976, a appelé l’opinion publique à lutter pour la libération des 5 Cubains prisonniers politiques aux Etats-Unis.

Pour sa part, l’écrivain français Salim Lamrani a critiqué les médias occidentaux qui semblent atteints d’amnésie au sujet de la longue chaîne d’attentats terroristes dont cuba a été victime car ils n’en parlent jamais. .

Salim Lamrani a indiqué que c’est plus scandaleux encore de voir comment ces médias ne traitent jamais de terroriste et d’assassin Luis Posada Carriles, le terroriste le plus notoire de notre continent. Il est responsable de toute une kyrielle de crimes dont la destruction en plein vil d’un avion de ligne cubain en 1976 tuant les 73 personne qui se trouvaient à bord.

Il a ajouté qu’il suffit de lire le livre « Les chemins du guerrier », l’autobiographie de posada Carriles, dans laquelle il se vante de sa longue listes d’actes de violence contre des innocents.


Pour sa part, l’écrivain français Maxime Vivas a signalé qu’il faut briser le silence dont on entoure le sujet.

De son côté le journaliste colombien résidant en France, Hernando Calvo Opsina a repris l’affaire des 5 Cubains prisonniers politiques aux Etats-Unis et souligné que la rage anti-cubaine de l’impérialisme s’est acharnée sur eux. « Ils sont coupables d’être Cubains et révolutionnaires » -a-t-il conclu-.

Sources: RHC, AIN, GRANMA, TRABAJADORES, JUVENTUD REBELDE, PL, REUTER, EFE, IPS, ANSA, AFP, XINHUA, TASS, DPA, AP.
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10 septembre 2009 4 10 /09 /septembre /2009 14:20

Stand Cuba Si France
à la
Fête de l'Humanité

Nous vous attendons nombreux
les 11, 12 et 13 Septembre 2009
sur le stand de Cuba Si France

 

Avec près de 500 m² l’association Cuba-si-France sera encore à la hauteur cette année.

Plusieurs thèmes pour cette exceptionnelle édition 2009 avec de nombreux et variés invités. Bien entendu le fameux Mojito Cuba-Si, artisanat cubain, exposition, etc…

Comme chaque année rencontres et dédicaces en la présence d’auteurs : Maxime Vivas, Salim Lamrani et toute l’équipe de Charlie Hebdo.

Temps fort - dimanche 11h00 - délégation Cubaine représentée par :

  • Harry Antonio Villegas Tamayo (Pombo),
    Vice-président de l’ Association des Combattants de la Révolution Cubaine (ACRC).
  • Fernando Rojas Gutiérrez,
    Vice-ministre de la Culture.
  • Lázaro Mujica García,
    subdirector du journal Granma.
  • Betina Palenzuela Corcho,
    fille de Adriana Corcho, victime du terrorisme contre Cuba.
  • Mauricio Martínez Duque,
    fonctionnaire du secteur international du CC-PCC

avec le groupe Musical CAFE VISTA ALLEGRE.

Durant toute la durée de la Fête et pour la première fois sur ce stand ; vous pourrez dialoguer avec toute l’équipe de CHARLI HEBDO :

  • CATHERINE,
  • WOLINSKI,
  • CABU,
  • CHARB,
  • TIGNOUS,
  • LUZ,
  • RISSE,
  • JULES,
  • PELLOUX.

Le groupe Cubain FABIAN Y SU SALSA CALIENTE, du jeudi au dimanche, animera l’espace.

Vous aurez aussi l’opportunité de préparer votre futur voyage à Cuba dans un concept associatif et intelligent auprès de CUBA LINDA.

Cuba-si-France membre de la coordination nationale pour la défense d’un Cuba Socialiste et de la libération des cinq, à l’occasion du cinquantième anniversaire de la révolution, portera haut les couleurs le drapeau de cette valeureuse Nation, et nous mettrons à votre disposition la pétition en faveur de la libération de nos cinq camarades injustement emprisonnés dans les geôles Etatsuniennes depuis 1998.

Venez nombreux profiter de l'ambiance 100% cubaine.

Charly,
Président Cuba Si Fance

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13 juillet 2009 1 13 /07 /juillet /2009 18:51

Créée en février dernier, l'association présidée par Jacky Lebas le directeur du cinéma Les Stars , affiche de grandes ambitions. Le cirque va occuper une place de choix dans les années à venir. Outre le cirque d'hiver pendant la période de Noël, un chapiteau est prévu pour la foire expo de septembre et un festival du cirque s'installera à Boulogne en avril prochain.


Le coup d'essai de l'association, en février, fut un coup de maître : réunir sous un même chapiteau les trois enfants Zavatta, une première en vingt-cinq ans. Le spectacle a remporté un tel succès qu'un DVD a même été édité. La mission première de « Nord Circus », au-delà de l'organisation de spectacles, est de faciliter les relations mairie-circassiens. Car préjugés ou clichés, le monde du cirque a souvent du mal à s'installer en ville.

La prochaine manifestation aura lieu en septembre, lors de la foire-expo de Boulogne dont le thème cette année sera « le cirque ». L'occasion de donner de la visibilité à l'association et présenter expositions et animations. Pourtant, c'est le Cirque de Noël qui occupera les membres ces prochains mois. Avec une troupe d'ours, un éléphant jouant au foot, un orchestre tzigane et des numéros encore jamais vus, le spectacle promet d'être grandiose par sa mise en scène sortant des productions habituelles.

En avril 2010, Nord Circus fera venir un chapiteau de 56 mètres de diamètre et d'une capacité de 5 000 places. Le Grand Cirque de Cuba a répondu présent pour sa première en France et pendant les trois jours de festival, cirque traditionnel et cirque contemporain cohabiteront pour en mettre plein les yeux aux spectateurs. Le président a tenu à souligner que «  la billetterie sera à des prix boulonnais, quelque soit le spectacle.

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13 juillet 2009 1 13 /07 /juillet /2009 18:31

L'oeuvre comestible a été réalisée hier dans le cadre de la troisième Pause sur l'estuaire. À déguster !

Du céleri, des morceaux d'emmental, une sauce tomate gingembre, entre autres. Rien à voir avec la dernière recette d'un chef en vogue. Tous ces aliments sont là pour réaliser une maquette du quartier de Sautron à Saint-Nazaire aux couleurs et saveurs bigarrées. À l'origine de l'oeuvre, Jepoy, plasticien adepte de « l'urbanisme comestible ». « On a demandé aux habitants du quartier, ou ceux qui le fréquentent, comment ils ressentaient leur quartier en jouant sur les couleurs, les saveurs, les odeurs », explique ce dernier. Sur 100 questionnaires, Jepoy et son équipe ont reçu une quarantaine de réponses. « On essaie maintenant de le retranscrire. Ça va du sucré au salé, en passant par l'amer ».

Logique participative

Pour l'artiste, cette oeuvre un peu folle réalisée hier en temps réel par des bénévoles, il s'agit de replacer l'art dans une logique « participative ». « Le public n'est pas uniquement spectateur. Il devient acteur de la conception jusqu'à la dégustation. Chez un enfant, le premier plaisir vient du goût, c'est très important ». Outre les bénévoles, Jepoy a également pu compter sur le soutien des commerçants du quartier pour fournir les matières premières nécessaires : « L'idée, c'était de faire quelque chose de fédérateur », dit l'artiste qui a déniché son idée du côté de La Havane à Cuba.

Deux mois de travail

En fin de journée, chacun a donc pu se faire une tranche de quartier. Pas mal quand même. Cette oeuvre éphémère et décalée qui aura nécessité deux mois de travail au total, n'est que l'une des oeuvres réalisées pendant la troisième édition de la Pause sur l'estuaire. Un rendez-vous qui s'installe tranquillement sur le front de mer. Cette année encore, une cinquantaine d'artistes ont participé aux agapes : peinture, musique et sculpture [...]. Et surtout, des rencontres avec le public qui déambule face à l'estuaire. Bref, une pause idéale sur l'estuaire...

Nicolas Dahéron
nicolas.daheron@presse-ocean.com
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16 juin 2009 2 16 /06 /juin /2009 23:43
Malgré une ressemblance superficielle, il y a donc bien une différence en termes de classe entre les principes de Guevara et ceux du trotskysme. On ne saurait reprocher à un militant son origine sociale, mais force est de constater que Guevara n'a pas, sur plusieurs points, rompu avec l'idéologie de sa classe d'origine, la bourgeoisie nationaliste d'un pays dominé. Or l'anti-impérialisme de celle-ci ne peut qu'être inconséquent, car non réellement anti-capitaliste. Le fait que des organisations se réclamant du marxisme révolutionnaire et plus spécifiquement du trotskysme, soient prêtes à suivre ses conceptions, en particulier en reprenant l'idée qu'un mouvement nationaliste petit-bourgeois puisse devenir la direction d'une révolution socialiste, est révélateur de leur abandon des principes de classe.
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10 juin 2009 3 10 /06 /juin /2009 22:27

Françoise Escarpit est née en 1943 à Paris. Depuis 1989, elle a parcouru comme journaliste une grande partie de l'Amérique latine. Correspondante à Cuba et au Mexique, elle a couvert les événements du Chiapas de 1994. Elle retourne très souvent dans cette région, où elle a eu l'occasion d'interviewer Marcos. Françoise Escarpit a été rédactrice pour de nombreux journaux : Le Monde Diplomatique, L'Humanité, Politis, Sud-Ouest, La Dépêche, France Inter, Proceso, El Financiero, La Jornada...

Françoise Escarpit Roman / Essais

Je suis née à Paris en mai 1943. Septembre 1943 me trouve à Arcachon.
Novembre 1945 : mon premier grand voyage, bateau et train, (Bordeaux Lisbonne Curaçao La Havane New York La Nouvelle Orléans Mexico, destination finale).
Juillet 1949 : retour à Bordeaux pour près de 40 ans.
Etudes littéraires, mariage, trois enfants, engagement politique et culturel, animation ciné-club, athlétisme, volley-ball.
Novembre 1968 : enseignante d'espagnol à l'IUT B de Bordeaux, syndicaliste, cinéma latino-américain passion et recherche...
Novembre 1988 : mon second grand voyage en avion cette fois. Année sabbatique de six mois, Cuba, Mexique, Paraguay.
Novembre 1989 : l'universitaire devient journaliste. Destination Cuba, correspondante permanente trois ans, puis Mexico dix ans. Et l'Amérique latine et la Caraïbe largement sillonnées.
Retour en 2002 à Paris. Et à Bordeaux en 2005.

Les thèmes
Mes années latino-américaines nourrissent l'essentiel de mon travail. Pas de fiction. Plutôt du reportage avec un travail d'écriture et de recherche permettant de dépasser le simple énoncé des réalités. Des enfants des rues de Mexico aux Indiens de la côte pacifique de l'Etat de Guerrero ou à l'insurrection zapatiste du Chiapas, j'essaie de raconter simplement les histoires compliquées des gens.
Aujourd'hui, en cours, travail sur le journal de ma grand-mère venue nous rejoindre à Mexico en 1948, travail sur des entretiens avec des prêtres latino-américains, travail sur la vie d'une femme indienne amuzga. Je voudrais pouvoir utiliser la masse de documents et d'informations accumulés à une période le temps pour écrire autre chose que le quotidien ne m'était pas donné.
Je m'essaie aussi à la traduction...

Bibliographie

- 2009 Briser le Silence. Je t'accuse Pinochet.
Traduction de "Rompiendo el silencio" de Martha Helena Montoya (Colombie-Mexique). Editions Elytis, Bordeaux.
- 2006 "Marcos sous le passe-montagne" Editions Syros Paris
- 2006 Traduction de "La grande histoire des couleurs" du sous-commandant insurgé Marcos
- 2001 "Los niños de las coladeras" (les enfants des égouts), non traduit en français, en collaboration avec Karina Avilés. Editions La Jornada Mexico
- 1997 "Droit traditionnel et droit positif chez les Mixtèques, Amuzgos et Afrométis de la Costa Chica de Guerrero", non traduit en français. Ouvrage collectif dirigé par MA Gutierrez Avila. Editions de la Commission nationale des droits humains Mexico.

Extraits


Extrait de "Briser le Silence. Je t'accuse Pinochet".
Traduction de "Rompiendo el silencio" de Martha Helena Montoya (Colombie-Mexique). Editions Elytis, Bordeaux.

"... Sans le savoir, dans quelques heures, nous allions devenir les acteurs d'un des films les plus atroces jamais réalisé en Amérique latine. Les rues n'étaient plus allemandes, elles étaient latino américaines et nous étions là, courant au ralenti. Les balles des francs-tireurs frôlaient nos corps, bourdonnaient à nos oreilles tandis que, paralysés par la terreur, nous tentions d'avancer en nous dissimulant. Nous essayions de marcher mais nous avions mal aux jambes. Nous allongions le pas mais il nous semblait que nous n'arrivions nulle part.
Nous faisons partie du générique du film et ne pouvions plus en sortir.
"Petite, il y a un coup d'Etat. Il faut partir d'ici tout de suite. A l'aube, ils ont occupé l'Université technique d'Etat. Les antennes de Radio Portales et de Radio Corporacion ont été bombardées. Je crois que, dans quelques minutes, le président va parler"
Je me suis levée, encore étourdie, je suis allée à la cuisine, je me suis fait un café auquel j'ai ajouté un peu de lait en poudre. Par la suite, des jours et des mois durant, je détesterais cet horrible café."


Extrait du chapitre 7 de "Marcos sous le passe-montagne", ed. Syros
Des armes à la parole, l'EZLN est devenue mouvement, rassemblement, propositions. Sans moyens financiers, malgré les difficultés, malgré des dizaines de milliers de militaires campant dans les campagnes du Chiapas, malgré la menace des paramilitaires, elle a mis en pratique ses revendications d'auto gouvernement. Malgré, les risques, les zapatistes ont ouvert la porte des communes autonomes et laissé entrer le monde dans leurs villages. Malgré les dangers, ils sont sortis de leurs montagnes, trop petites pour leurs idées et pour leurs rêves, pour aller les partager.
Cette rébellion zapatiste a changé le Mexique. Mais quelle est sa place dans la société mexicaine ? Quel est son avenir ? Marcos et ses compagnons devront-ils un jour enlever leur passe montagne ? Qui les y obligera ?

Extrait de "La grande histoire des couleurs", traduit par mes soins
"Les dieux grimpèrent jusqu'à la cime de l'arbre et, de là, ils lancèrent les couleurs au petit bonheur la chance. Le bleu se partagea entre l'eau et le ciel. Le vert s'étala sur les arbres. Le brun, qui était le plus lourd, tomba sur la terre et en recouvrit la surface. Le jaune s'envola, comme le rire d'un enfant, pour aller colorer le soleil. Le rouge teinta la bouche des hommes et des animaux qui l'avalèrent, et l'intérieur de leur corps en fut tout barbouillé"

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10 juin 2009 3 10 /06 /juin /2009 13:43

suite à l'article:
Coup de gueule à Mr Moati et ses questions sur Cuba

Je n'ai pas l'intention de revenir sur le « reportage » de S Moati à Cuba, ou plutôt de ce qu'il appelle Cuba et qui pour lui se cantonne à la Havane tout comme la France se résume à Paris, pauvreté des moyens sans doute, Serge ne disposait que d'une caméra indigne d'un pro de l'info, Splendeur et misère d'un courtisan, celui qui organisa de main de maître le débat Mitterrand, Giscard s'en trouvant réduit à un reportage de bric et surtout de broc.

Chacun doit mesurer ici, l'atteinte au service public d'information sur une chaîne publique, Serge dut se rendre à la Havane en pédalo et n'y parvint qu'à la saison des pluies, période le condamnant à mouiller le maillot et à découvrir des rues détrempées et vides de population, les cubains, en principe se mettent à l'abri de la pluie, Serge non, il déambule et fait des bulles, il se jette un Mojito, à coller sur la note de frais vaillamment supportée par la taxe télé, nous avons ainsi, sans le vouloir, contribué à l'enivrement de l'individu, aidé par la même à son pas hésitant, autorisé ainsi son aveuglement.
Chacun sait cela, très Mojito et t'es Ko, et Serge est au tapis, sa place naturelle en somme, au pied du maître.

Ainsi il rata le 1er Mai à Cuba et sans doute le 8 Mai à Paris.

Si je vous parle du 8 Mai à Paris cela tient bien sur à la portée de ce jour de 1945 qui vit la bête acculée à déposer les armes mais pas le reste.

Wikipédia nous apprend que Serge est fils d'un socialiste juif tunisien, résistant et déporté, sorti d'un camp avant que ce dernier ne soit libéré(sic) soit, l'honneur est sauf:
Le petit Serge est orphelin à 11 ans, des centaines de milliers d'enfants soviétiques également mais je m'égare.

Serge entrera également en résistance, il est adepte François Mitterrand, le Président, il résiste à l'Elysée, il joue dans des films, avec des vraies caméras, il écrit avec des vrais mots, il en est presque intéressant.

Serge aime François, attiré, sans doute, par le côté noir de la Force, celle du Garde des Sceaux ordonnant que les premiers algériens du FLN condamnés aient la tête tranchée, pendant ce temps un certain Le Pen et ses comparses infligent la Question » à Henri Alleg et Maurice Audin disparaît en Nuit et Brouillard.

Justement Soral, le co-listier de Dieudonné, ces défroqués du Front, le National, pas celui de Gauche souligne sur Wikipédia l'affection que porte Serge à Jean-Marie, le serpent et sa proie, que non, tout cela est mâtiné au nom de la sacro sainte liberté d'informer, la liberté d'expression, n'est ce pas Louiza tu t'en souviens quand les paras français te violaient au nom de la liberté de ton propre peuple asservi...

voilà un Serge tout bobo qui polémique , riposte avec ses invités triés, caressés, flattés il y a du Serge, July chez cet homme, manoeuvres et trahisons,sublimation de l'égo, gestes amples pour petites idées, lunettes au bout du nez, l'aveuglement de classe inné. On le croit en colère, non, il joue à l'anarchobobo, un vrai faux débat digne d'un Karl avec un double zéro.

Serge est un gentil garçon malgré tout, il a décroché un boulot dans le service public au service de la classe dominante, tous frais payés( sauf pour aller à Cuba d'où l'indigence du reportage qui pourrait laisser croire à la manipulation), il est dans son élément et donne à croire à la férocité de l'homme engagé pourtant....

La rumeur assassine trainaille, Serge va intégrer l'équipe gouvernementale, il sera chargé d'organiser le débat Sarkosy face à Sarkosy, en caméra à cent balles pour faire reportage du maquis. Il filmera les sans paps à Calais, en caméra cachée, il honorera Besson, le socialiste national, la boucle sera bouclée, il aura aimé François, ce fils de Pétain, il servira Besson ce fils de p...!

Parfois les maîtres lessivent leurs consciences, et Serge lave si blanc, tellement blanc.

Il y a quelque chose de pourri au Royaume de France.
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8 juin 2009 1 08 /06 /juin /2009 21:31

Quelle arrogance de présenter la révolution cubaine à l'aune d'images d'Epinal !!

Et quelle méconnaissance ou volonté de méconnaissance du contexte historique !

Très pernicieux  votre reportage, jouant le « naïf » que vous n'êtes  pas, vous avez construit votre documentaire avec un fil rouge, la chute de la révolution, la « libération » de l'ile, en jouant sans cesse avec les intervenants, votre parole « off » et la caricature.

Cuba est selon vous un anachronisme !

C'est aussi refuser de voir ce qui se joue actuellement en Amérique Latine, cette construction d'un modèle alternatif qui se donne pour objectif de répondre aux besoins de leur peuple dans la solidarité bolivarienne, une dynamique portée par Cuba.

Pas un mot de Guantanamo, ni de la guerre des Etats Unis envers Cuba, hormis les signes d'ouverture d'Obama.

Et jouer celui qui prend et fait prendre des risques à une « célèbre Bloggeuse » quel cinéma !!

La preuve même Mr Moati, vous avez pu vous promener et rencontrer qui vous vouliez à la Havane !

Microsoft vient de couper avec Cuba sous prétexte d'embargo et  votre bloggueuse va avoir du mal à lire ses mails et de plus si vous aviez jugé utile d'ouvrir les yeux et les oreilles vous auriez  vu et entendu CNN partout, chaîne de télé qui n'est d'ailleurs pas soumise à la censure de l'embargo ni sanctionnée par les autorités américaines

Et pas un mot du blocus qui rend si difficile les conditions de vie materielle à Cuba !

Vous avez fait votre reportage en mai, que n'êtes vous venu à la manifestation du premier mai et voir et sentir au plus profond cette ferveur révolutionnaire ! Cet attachement aux valeurs (que vous semblez méconnaitre) qui tiennent debout la société cubaine et leur révolution depuis 50 ans !

Le salut à Raoul

 

Vous parlez de la dignité des cubains dans la pauvreté, vision très petite bourgeoise.

Les Cubains sont fiers et dignes tout court.

Devons nous être fiers de nos « démocraties » ?

De notre liberté de la presse et médiats oligarques ?

Que dites-vous de la suppression de votre émission «  riposte » ? qui, bien qu'elle ne soit pas aussi ouverte qu'elle aurait due, permettait des débats contradictoires, l'une des rares sur nos petits écrans.

Moi ce matin Mr Moati, je ne suis pas fière d'être française, ni européenne (il parait que je suis aussi européenne...bien que je sache pas trop ce que cela veut dire), 60% d'abstention dans notre belle démocratie, c'est dire si les citoyens se sentent concernés et pris en compte, un peuple français qui avait refusé le projet de constitution européen à 55 % !

Une majorité de référendums prévus dans les pays européens ont été annulés, trop dangereux la démocratie ! Un peuple irlandais sommé de revoter après un premier refus !!

Et certes la réalité cubaine aujourd'hui n'est pas monochrome, et le gouvernement cubain doit prendre la mesure des aspirations qui se font jour, mais de grâce pas de leçons !

C'est à eux même de trouver leurs solutions en toute souveraineté, pas d'ingérence et balayons déjà devant notre porte.

Car évoquons la jeunesse française et européenne et leur confiance dans l'avenir, dans les perspectives que leur offre notre belle « démocratie ! »....

Marie

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8 juin 2009 1 08 /06 /juin /2009 20:34


 

Depuis 47 ans, le peuple cubain vit sous blocus instauré unilatéralement par les Etats-Unis. Cette mesure visait à isoler Cuba, son gouvernement et son peuple, fautifs d'avoir choisi la voie du socialisme, la voie de l'indépendance, la voie de la souveraineté.

Dans un document américain du 6 avril 1960, la détermination d'étouffer le peuple de Cuba se faisait plus explicite : « ...il faut utiliser au plus tôt tous les moyens concevables pour miner la vie économique cubaine [...] ce qui provoquerait donc la faim, le désespoir de la population et le renversement du gouvernement...».

Années après années, tous les moyens ont été mis en œuvre pour mettre à genoux le peuple cubain. Invasions, attentats, introduction d'épidémies,...

Rien n'y a fait. A chacune de ces provocations, le peuple cubain a brillé par sa mobilisation et son unité. Chacune de ces tentatives de déstabilisation s'est soldée par un échec cuisant.

Pour autant, si le peuple cubain poursuit son processus révolutionnaire, il est en permanence handicapé et freiné dans son développement par les conséquences de ce blocus illégal.

Elles sont énormes en matière d'éducation, de santé, de développement des technologies, d'agriculture ou d'industrie... Les Cubains doivent fournir deux fois, dix fois, cent fois plus d'efforts pour obtenir des résultats probants en matière de développement humain.

Les Etats-Unis veulent faire payer le peuple cubain pour vouloir conserver sa souveraineté et la possibilité de choisir son destin. Battus idéologiquement, les Etats-Unis utilisent la manière forte, celle de l'étouffement. Malgré un vote de plus en plus massif à l'ONU pour la levée du blocus, les Etats-Unis et leurs alliés persistent.

La politique américaine envers Cuba souffre d'une cruelle cohérence qui vise à étouffer ceux qui refusent de se plier à leur modèle.


Les dégâts sont aujourd'hui estimés à 93 milliards d'euros.


Si depuis 1959, Cuba résiste à ces attaques, il est aussi de la responsabilité des progressistes, des humanistes et des défenseurs des droits humains du monde entier d'être solidaires, de sensibiliser et de se mobiliser pour la levée de ce blocus inhumain.


Organisations et militants politiques, syndicaux, associatifs, citoyens et élus, nous sommes parfois issus d'expériences et de parcours militants divers.
Mais tous ensemble, nous nous rassemblons et exigeons :

« La levée immédiate et sans condition
du blocus américain contre Cuba »


Rassemblement unitaire pour dénoncer
le blocus américain qui frappe le peuple Cubain
le vendredi 12 juin 2009 à 18h
au Baromètre (Vieux-port)


Premiers signataires : Moncada - Racines Cubaines - Cuba Si France Provence - Association France Cuba - Attac - Mouvement de la Paix - Parti Communiste Français - Nouveau Parti Anticapitaliste - Parti Socialiste - Mouvement des Jeunes Communistes, Pôle de Renaissance Communiste en France


Pour signer l'Appel : http://moncada26.canalblog.com

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