Paris 13 septembre, (RHC)- L’ALBA, l’Alliance bolivarienne pour les Peuples de Notre Amérique, et les 50 ans de la Révolution Cubaine ont eu une place importante à la Fête du quotidien français L’Humanité qui a pris fin dimanche.
L’Éditeur en Chef du Monde diplomatique, Maurice Lemoine a relevé que l’ALBA et la nouvelle dynamique latino-américaine démontrent la puissance des mouvements sociaux et des processus qui ont lieu dans la région. L’expulsion de l’Ambassadeur des Etats-Unis en Bolivie et ensuite celui des Etats-Unis au Venezuela en signe de solidarité, sont des signes du fait que les temps changent et ils marquent la réalité de choses impensables dans le passé » a relevé Maurice Lemoine.
Maurice Lemoine a ajouté que, cependant, face au nouvel spectre politique surviennent des événements inconcevables et dangereux comme le coup d’état au Honduras.
Pour sa part, Bernard Cassen, Secrétaire Général de l’association française « Mémoires des Luttes » a fait l’éloge de l’esprit d’unité et d’intégration qui prime dans la philosophie de l’ALBA et en général de l’immense majorité latino-américaine en ce moment.
De son côté, Harry Villegas (Pombo) compagnon de la guérilla du Che au Congo et en Bolivie et député cubain a mis l’accent sur le fait que l’essence de l’ALBA est humaniste, sociale et de coopération véritable.
« Elle se nourrit de principes brandis par la Révolution Cubaine depuis son triomphe le 1er janvier 1959 tels que l’élimination de l’analphabétisme ; l’élévation des niveaux de santé publique, la formation de cadres professionnels et la réforme agraire » -a-t-il ajouté-. .
Au centre de débats « Villages du Monde », le professeur et écrivain français Jean Ortiz, a signalé que Cuba est un exemple incontournable d’indépendance, de souveraineté et de consolidation de l’identité nationale.
“Après 50 ans de résistance digne, les espoirs de changements avec Barack Obama ne se matérialisent pas et son administration ose demander des gestes de la part de Cuba. Quel gestes demandent-ils à un pays asphyxié par un blocus économique unilatéral et injustifiable ?
Le vice-ministre vénézuélien des Affaires étrangères, Alejandro Fleming et Fernando Rojas, vice-ministre cubain de la culture, Charlotte Balavoine, dirigeante de la jeunesse communiste française et le diplomate bolivien, Alfonso Dorado ont également abordé divers aspects de cette question.
Toujours à la fête de l’Humanité, le terrorisme médiatique et d’État contre Cuba et l’affaire des 5 Cubains prisonniers politiques aux Etats-Unis ont été au centre d’un colloque organisé au cours de la dernière journée.
Lazaro Mujica, sous-directeur du quotidien cubain Granma a évoqué la longue histoire d’agressions perpétrées contre Cuba et qui ont laissé une longue séquelle de victimes et de dégâts à l’économie estimés à des milliards de dollars.
Il a cité à ce sujet la destruction en plein vol, en 1976, d’un avion de Cubana de Aviación et qui entraîné dans la mort les 73 personnes se trouvant à bord ; l’introduction de maladies comme la dengue hémorragique qui a affecté 1 200 personnes ; les bombardements et le plasticage et le mitraillages d’hôtels, entre autres.
Lazaro Mujica s’est également référé à l’affaire de Gerardo Hernández, René González, Ramón Labañino, Fernando González et Antonio Guerrero, qui purgent des peines injustes pour avoir surveillé els organisations terroristes de Miami pour prévenir Cuba des attentats la prenant pour cible.
« Les Etats-Unis considèrent comme des terroristes ceux qui luttent pour un monde meilleur, pour prévenir leur pays d’attentats. Cependant, ils considèrent comme es combattant pour la liberté ceux qui nous agressent. » a commenté le sous-directeur du quotidien Granma.
Pour sa part, Betina Palenzuela, fille d’Adriana Corcho, victime d’un attentat contre l’Ambassade de Cuba au Portugal en 1976, a appelé l’opinion publique à lutter pour la libération des 5 Cubains prisonniers politiques aux Etats-Unis.
Pour sa part, l’écrivain français Salim Lamrani a critiqué les médias occidentaux qui semblent atteints d’amnésie au sujet de la longue chaîne d’attentats terroristes dont cuba a été victime car ils n’en parlent jamais. .
Salim Lamrani a indiqué que c’est plus scandaleux encore de voir comment ces médias ne traitent jamais de terroriste et d’assassin Luis Posada Carriles, le terroriste le plus notoire de notre continent. Il est responsable de toute une kyrielle de crimes dont la destruction en plein vil d’un avion de ligne cubain en 1976 tuant les 73 personne qui se trouvaient à bord.
Il a ajouté qu’il suffit de lire le livre « Les chemins du guerrier », l’autobiographie de posada Carriles, dans laquelle il se vante de sa longue listes d’actes de violence contre des innocents.
Pour sa part, l’écrivain français Maxime Vivas a signalé qu’il faut briser le silence dont on entoure le sujet.
De son côté le journaliste colombien résidant en France, Hernando Calvo Opsina a repris l’affaire des 5 Cubains prisonniers politiques aux Etats-Unis et souligné que la rage anti-cubaine de l’impérialisme s’est acharnée sur eux. « Ils sont coupables d’être Cubains et révolutionnaires » -a-t-il conclu-.
Sources: RHC, AIN, GRANMA, TRABAJADORES, JUVENTUD REBELDE, PL, REUTER, EFE, IPS, ANSA, AFP, XINHUA, TASS, DPA, AP.