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8 septembre 2011 4 08 /09 /septembre /2011 00:27

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WASHINGTON.— Des documents secrets rendus publics révèlent que les autorités étasuniennes ont autorisé l’utilisation du napalm contre des cibles militaires et pour protéger la zone de débarquement pendant l’invasion de la Baie des Cochons, qui déboucha sur la première défaite de l’impérialisme en Amérique.

Les documents indiquent également qu’un opérateur de la CIA tira par erreur sur ses propres pilotes au cours de l’agression qui avait pour but de renverser la jeune Révolution Cubaine.

Auparavant, au mois d’août, le gouvernement des États-Unis a dévoilé quatre des cinq volumes top secret relatant l’histoire officielle de l’attaque ratée contre le nouveau gouvernement dirigé par Fidel Castro, d’après l’agence AP. Cette initiative a suivi le dépôt d’une poursuite, en avril, par les Archives de la sécurité nationale, un organisme indépendant établi à Washington. Ce groupe de recherche sans but lucratif demandait depuis des années que soient déclassifiés les cinq volumes décrivant le débarquement.

« Dans un premier temps, les autorités étasuniennes hésitèrent à utiliser le napalm, car cette décision serait un motif de préoccupation et d’indignation pour le peuple cubain » indique un des documents. « Mais le deuxième jour de combats, cette hésitation avait été écartée. « Il fallait faire n’importe quoi pour pouvoir inverser la situation à Cuba en faveur des forces de la brigade mercenaire », soulignent les documents.

Quelques années plus tard, l’utilisation du napalm caractérisa l’escalade étasunienne contre le peuple vietnamien. La population civile fut sévèrement touchée. Le monde fut bouleversé et scandalisé par les images d’enfants, de vieillards et de femmes victimes du napalm et des bombes de phosphore blanc.

À Playa Giron, les bombardiers B-26 pilotés par des exilés cubains avaient été maquillés avec le sigle des avions militaires cubains, mais certains des agresseurs s’y sont laissé prendre.

Dans ces documents, l’agent de la CIA Grayston Lynch, qui était responsable des armes sur les navires qui demeuraient au large des côtes cubaines pendant le débarquement, rappelle avoir averti les pilotes exilés de demeurer éloignés de lui, car il était incapable de faire la différence entre leurs appareils et ceux du gouvernement révolutionnaire. Il a ajouté que les bombardiers B-26 n’ont pas tenu compte de ses avertissements. « Nous avons fini par tirer sur deux ou trois d’entre eux ».

Source : mondialisation

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7 septembre 2011 3 07 /09 /septembre /2011 10:00

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Depuis quelques jours on assiste dans les médias français, à une sorte de tentative de réhabilitation, d'humanisation des conditions d'enfermement dans les camps de prisonniers de la base navale étatsunienne de la baie de Guantanamo à Cuba, transformée en zone de non-droit pour les hommes qui ont été jetés dans ses cachots. On ne dira jamais assez que ce qui s'est passé et ce qui se passe à Guantanamo est monstrueux. Aussi, toute démarche visant à faire oublier les tortures perpétrées par les autorités étatsuniennes à Guantanamo comme à Abou Grahib est une besogne des plus méprisables. Ceux qui s'y prêtent sont disqualifiés.


Non seulement Obama a renié ses engagements de campagne, à savoir : fermer les sinistres geôles de Guantanamo et faire juger les accusés par des tribunaux civils fédéraux et non par des tribunaux militaires d'exception hors territoire étatsunien, mais désormais il menace directement Cuba, l'accusant de créer un climat de violence et de répression dans son propre pays envers le groupuscule de mercenaires que sont les "Dames en blanc". Allant au de-là du reniement, Obama a proclamé : "nous garderons la base de Guantanamo tant qu'elle aura un intérêt militaire".


Le contexte géopolitique délétère actuel, ne serait-il pas favorable à la planification d'une intervention internationale sur le territoire cubain, précédée d'une vaste campagne d'intoxication médiatique pour, à l'instar de la Lybie, créer une rébellion factice et pouvoir intervenir militairement pour la soutenir au nom des droits de l'homme, en frappant durement les infrastructures de Cuba pour "protéger" la population civile menacée ?


La base navale étatsunienne de Guantanamo deviendrait alors un bastion avancé de cette intervention militaire "humanitaire". Celle-ci est installée sur le territoire Cubain, dans l'une de ses plus belles baies, contre la volonté du peuple cubain. Le traité de bail ayant été imposé par la force, il est caduque, d'autant qu'il comporte de nombreux articles qui ne sont pas respectés par le locataire. Cuba dès 1960 a refusé d'encaisser le loyer. C'est donc en violation flagrante du droit international en la matière, que les E-U continuent d'occuper ce territoire de 172 km2. C'est unique au monde ! Tous les autres traités de bail entre états ont été dénoncés : Hong-Kong avec la Grande-Bretagne, Macao avec le Portugal, le Canal de Panama avec les E-U.


Si les E-U respectaient le droit international et voulaient la Paix avec Cuba, la baie de Guantanamo, libre de toute occupation, retournerait très vite dans le giron cubain et Cuba retrouverait ainsi son intégrité territoriale. Ce ne serait que justice ! Mais le but ultime des E-U, c'est d'occuper entièrement Cuba et d'en faire leur 51ème état. Ils n'ont jamais renoncé à cette prétention.


En voulant faire oublier toutes les atrocités qui sont commises à Guantanamo comme si c'était un territoire étatsunien, les médias aseptisent le public et procèdent ainsi de la banalisation des faits et justifient le maintien d'une base militaire étatsunienne sur le sol Cubain... Pour quoi faire ? Vigilance et Protestation énergique sont impératives !


Sans vergogne, la haine au cœur, les E-U ont gravement souillé, flétri le beau nom de Guantanamo. Seul un Cuba libre, indépendant et ayant retrouvé son intégrité territoriale restituera l'honneur à ce lieu bafoué et magnifiera à nouveau le charme de ses Guantanameras.

 

Cuba Si France

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5 septembre 2011 1 05 /09 /septembre /2011 23:44

yoani-obama-dolares.jpg

 

Lire ou relire : Lettre ouverte et sept questions d'un blogueur français à Obama...pourquoi pas nous si Yoani...

 

Iroel Sanchez

 

Le 19 Novembre 2009 les agences de presse et les journaux faisaient état d’une grande nouvelle : le président Barack Obama avait répondu à une demande d’interview de la blogueuse Yoani Sanchez. C’était la seule blogueuse au monde à avoir été l’objet d’une telle déférence de la part du président des Etats-Unis.

 

L’ »interview », et bientôt vous saurez pourquoi je mets ce mot entre guillemets, fit alors le tour du monde et l’interviewveuse, à son tour, répondit à plusieurs questionnaires en contant son émotion. « La blogueuse Cubaine, Yoani Sánchez, toujours plus audacieuse, a publié ce jeudi les réponse du président Barack Obama à sept questions difficiles qu’elle lui a envoyées », a écrit à cette occasion El Nuevo Herald de Miami (http://www.elnuevoherald.com/2009/11/19/591248/yoani-sanchez-logra-entrevistar.html#ixzz1X1pZVC5m)

 

En effet, les questions devaient être difficiles, puisque, selon un câble que Wikileaks a fait connaître ce 1° Septembre, le questionnaire – et un brouillon des réponses – a été envoyé depuis l’Office des Intérêts des Etats-Unis à La Havane [SINA] le 28 Août et il a fallu quasiment quatre mois pour qu’elles reviennent avec un pourcentage élevé de coïncidences avec la version originelle, dont à peu près la même introduction dans la quelle Obma félicite Sanchez pour avoir obtenu le prix María Moors Cabot de l’Université de Colombie.

 

1° câble wikileaks Sanchez

A gauche : projet d’introduction élaboré par la SINA. A droite, la supposée réponse d’OBAMA. Les changements, comme pour le reste de l’ »interview » ont été minimes.

 

Le câble contient aussi les questions que la « journaliste » aurait envoyées à Raúl Castro.

 

On dirait que le destin de l’ »interview » a changé de cours quand le 6 Novembre la blogueuse plusieurs fois primée dénonça avoir reçu des « coups » de la part des autorités cubaines, ce dont elle ne put apporter la moindre preuve , mais que Mauricio Vincent, correspondant à Cuba du journal espagnol El Pais – son principal parrain dans les médias – avait qualifié de « séquestration à la sicilienne ».

 

Un autre câble fait état de la remise par un diplomate (POLOFF) de la supposée réponse du président à la blogueuse le 18 Novembre et du fait que celle-ci reconnaît n’avoir pas envoyé le questionnaire prévu dans le câble d’août au président cubain, mais que, finalement, selon le Herald, elle l’a remis le jour suivant sa conversation avec le diplomate.


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« Nous donnons une traduction non officielle des questions et un projet de réponse (d’Obama). La version originale, en espagnol, des questions, a été envoyée à la Maison Blanche par courrier électronique… » dit le chef de la SINA dans l’en-tête du câble

 

Lors de son dialogue du 20 Novembre 2009 avec le Herald, Sanchez se dit fière d’avoir eu « l’intuition journalistique de tout cela », mais quiconque a l’intuition du journalisme sait que la véritable nouvelle est en train de naître maintenant.

 

En plus d’informer sur la fraude scandaleuse qui a été découverte, les médias qui ont couvert avec enthousiasme la nouvelle du 18 Novembre, devraient se poser au moins deux questions :

  1. Que faisait un questionnaire adressé au président Cubain dans un câble de la représentation diplomatique des Etats-Unis à La Havane ?

  2. Peut-on appeler cela « journalisme indépendant » ?

3--Cable-de-Wikileaks-Sanchez.jpg

 

Selon ce qu’a dit Yoani Sancez au représentant de la SINA à La Havane, elle n’a pas envoyé le questionnaire au président Raul Castro. Ce qui est sûr, c’est qu’elle la remis aux Américains. L’original dit « elle n’attend pas de réponse de ce dernier (Raul Castro) parce qu’elle a avoué qu’elle ne les avait jamais envoyées (les questions) au président Cubain » (sic)

 

Traduction : Alma

 

Sources :

http://lapupilainsomne.wordpress.com/

http://www.cubadebate.cu/noticias/2011/09/04/escandalosas-revelaciones-en-wikileaks-obama-nunca-respondio-entrevista-de-yoani-sanchez/

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27 août 2011 6 27 /08 /août /2011 18:31

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Allan McDonald


26 Aout 2011 - Le Vénézuéla, Cuba et le reste des pays membres de l'Alternative Bolivarienne pour les peuples de l'Amérique (ALBA) doivent rester en alerte parce-que les Etats-Unis et leurs alliés peuvent tenter de répéter avec eux le même modèle de "changement de régime" dont ils usent en Libye.

 

Aisi l'exprime le jouraliste et historien Allemand Ingo Niebel, dans son dernier travail de journaliste: "Leçons de la guerre de Libye pour le Vénézuéla, Cuba et l'ALBA"

 

En se situant dans le contexte du pays agressé, l'auteur du livre Le Vénézuéla n'est pas à vendre signale qu'en dépit de la situation confuse qui se vit en Libye, "on peut tirer quelques conclusions qui doivent être analysées à fond, car elles peuvent se montrer vitales pour la survie du Vénézuéla, de Cuba, et de l'Alba"

 

Il exprime qu'au cas où il se produise une victoire militaire sur Kadhafi, "l'impérialisme du Nord : Etats-Unis, Grande Bretagne, France et Allemagne pourraient avoir envie d'exporter ce modèle de "changement de régime" à d'autres pays".

 

"Ceci - soutient-il - devrait affecter en premier lieu la Syrie, mais aussi l'Algérie où les "rebelles" libyens sont en train d'exporter du matériel de guerre à des "groupes islamistes" (créatures de la CIA et des services français) afin qu'ils "se rebellent" contre le gouvernement Algérien".

 

Niebel souligne: "Ce modèle correspond à la doctrine militaire défendue par le nouveau directeur de la CIA, le général Petraeus: La guerre est faite par des correspondants du pays, tandis que Washington se borne à les préparer pour de telles opérations, et, le mieux de tout, n'intervient qu'avec son aviation et/ou son armée, mais pas avec des troupes terrestres. Comme cela s'est passé en Irak et en Afghanistan.

 

Selon lui, "du point de vue du Nord, la conjoncture politique du Vénézuéla est similaire à celle de la Libye: il y a un "dictateur" qui règne sur un système politique plus ou moins monolithique. L' "opposition" est faible, mal organisée, et divisée an divers groupes aux intérêts contradictoires. Il manque une "leader" et la reconnaissance de la majorité de la société".

 

"Pour des raisons évidentes, Washington ne peut intervenir ouvertement, mais il doit faire quelque-chose s'il veut reconquérir le terrain perdu depuis 1999." refléchit-il.

 

Et il ajoute: "A l'heure actuelle, la Maison Blanche et la CIA savent qu'elles ne peuvent pas compter sur l' "opposition". En tous cas, elles peuvent l'utiliser pour justifier une politique déterminée contre le Vénézuéla Bolivarien. Au début, elle leur servira à mettre en scène les protestations contre le Gouvernement National en provoquant la sempiternelle "répression" du "mouvement démocratique".

 

Niebel souligne que dans un scénario comme celui qu'il décrit une chaîne de télévision joue un rôle très important, en faisant ce qu'a fait la chaîne arabe Al Jazeera en libye, "qui n'a pas fait autre chose que désinformer et produire les images dont l'OTAN avait besoin pour son agression".

 

Les journaliste d'Al Jazeera - indiqua-t-il - se sont transformé en soldats de la caméra et du micro, au service de l'OTAN, désinformant et signalant des endroits défendus par les troupes loyales à Kadhafi, qui plus tard seraient détruits par les avions de la coalition des agresseurs.

 

C'est avec l'avis selon lequel "Il reste beaucoup à apprendre de la Libye pour protéger l'ALBA" qu'Ingo Niebel a conclu son travail.

 

 

 

http://www.cubadebate.cu/noticias/2011/08/26/los-paises-del-alba-deben-estar-alerta-con-el-modelo-libio-de-cambio-de-regimen-afirma-experto/

 

 

Traduction : Alma, le Lucky Luke de la tradal.....dégainer une tradal contre des bombes, ça a du panache, dans le genre David contre Goliath ! 

 

 

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27 août 2011 6 27 /08 /août /2011 18:23

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Dr Wally Serote.

 

Le 26 Aout 2011 - Le changement de gouvernement qui se profile en Libye engendre une grande préoccupation en Afrique. Dans une déclaration émise par 200 artistes, scientifiques et personnages politiques, la France, les Etats-Unis et le Royaune Unis sont qualifiés d' "Etats-voyous".

 

La destitution du leader Muammar Kadhafi inspire "une crainte sérieuse d'un nouveau colonialisme".

 

L'initiative "Africains Préoccupés", qui comprend, entre autres, l'écrivain Wally Serote et l'ancien ministre des services de renseignement Sud Africain Ronnie Kasrils, exprime clairement ce que pensent de nombreux membres des élites Africaines, informe DPA.

 

Le président Sud Africain, Jabob Zuma, accuse l'OTAN d'avoir "abusé" de la résolution de l'ONU concernant la protection de la population en Libye afin de favoriser le changement de gouvernement. De la même façon, il considère qu'avec le "plan africain" pour la Libye, on aurait évité la mort de beaucoup de civils.

 

"L'OTAN a violé le droit international, en vue du changement de gouvernement en Libye", a assuré le professeur de politique Chris Landberg, l'un des "Africains Préoccupés". L' "impérialisme" s'est tourné vers "la violence et la brutalité" s'est plaint l'influente Ligue Juvénile du parti de gouvernement sud-africain ANC.

 

Le vice président sud-africain, Kgalema Motlanthe, a repris la demande des groupes de la gauche de présenter l'OTAN devant la Cour Internationale de Justice de La Haye pour des violations présumées des Droits de l'Homme. La question est de savoir si le tribunal a la volonté et la capacité de "faire que les responsables rendent des comptes, y compris les commandants de l'OTAN sur les lieux", a-t-il dit en réponse à une question à ce sujet au Parlement de la ville de Cabo.

 

Motlanthe a souligné que l'intervention de l'OTAN dans les opérations "rebelles", non prévue par la résolution de l'ONU, rendra difficile dans l'avenir chaque nouvelle résolution de l'ONU concernant une intervention. L'Afrique du Sud est actuellement membre non-permanent du Conseil de Sécurité de l'ONU.

 

C'est seulement après une intervention du premier ministre Britannique, David Cameron, dant Zuma, qu'il a été obtenu jeudi que l'Afrique du Sud renonce à son refus au Conseil de Sécurité de faire sortir les biens congelés de Kadhafi. Zuma et d'autres leaders Africains continent à croire à une "solution africaine" pour la Libye.

 

Pour les chefs d'Etat africains, il n'y a rien de plus sacré que la "souveraineté" de leur pays. Ce que les leaders africains entendent par là peut être apprécié au Zimbabwé ou à Madagascar. Dans les deux pays, l'Union Africaine (UA) reste passive depuis des années alors qu'il y a des gouvernements autocratiques qui répriment leurs peuples.

 

Lors du sommet de l'UA, vendredi à Addis Abeba, en Ethiopie, on attend une déclaration critique vis à vis de la Libye, bien que des pays comme le Kenya et le Nigeria aient reconnu le gouvernement des "rebelles".

 

(Information de DPA)

 

Traduction : Alma

 

 

http://www.aporrea.org/internacionales/n187447.htm

 


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27 août 2011 6 27 /08 /août /2011 09:01
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Jean-Guy ALLARD

LGS - Deux nouvelles qui s’entrechoquent. Au moment où les Etats-Unis publient, comme chaque année, leur liste des "pays qui sont sponsors du terrorisme" et dans laquelle figure le pays qui a le plus souffert du terrorisme "made in USA" (Cuba), on apprend qu’en Libye, un ex-leader d’un groupe islamiste est à la tête des insurgés. Mais est-ce vraiment une surprise ?



Promoteurs de la « liste des pays sponsors du terrorisme », dont le propos réel est de dénigrer des nations opposées à leur politique de domination, les États-Unis offrent l’asile à des dizaines de terroristes, de repris de justice en fuite et d’escrocs de toute espèce, réclamés par plusieurs gouvernements d’Amérique latine.

Le site web contrainjerencia.com a établi, depuis le début de l’année, une liste des fugitifs les plus notoires. Les délinquants identifiés comme fugitifs latino-américains résidant en territoire étasunien sont une soixantaine, et la plupart ont commis des actes de terrorisme.

Pour ce qui est de la communauté cubano-américaine de Miami, le « fichier » a dû se limiter à l’inventaire des noms les plus « illustres ». La chute du régime de Fulgencio Batista, soutenu par Washington, fit débarquer dans le sud de la Floride des milliers de complices de la dictature que la CIA recruta ensuite pour ses opérations terroristes exécutées secrètement contre la Révolution cubaine.

Plusieurs auteurs d’actes de terrorisme survenus ces dernières années au Venezuela ont aussi trouvé refuge aux États-Unis, de même que des participants à la conspiration criminelle de Santa Cruz, en Bolivie.

Parmi les individus qui ont promu le recours à la terreur dans plusieurs pays du continent et qui résident aujourd’hui aux États-Unis, avec l’approbation du département d’État, contrainjerencia.com relève les noms suivants :

- Alejandro Melgar, le meneur de la conspiration de Santa Cruz et homme d’affaires bolivien.

- Angel de Fana Serrano, qui participa en 1997, dans l’île Margarita, à un complot pour assassiner le leader cubain Fidel Castro à l’occasion d’un Sommet ibéro-américain. Très proche de Luis Posada Carriles, De Fana a également tenté d’assassiner le président Chavez.

- Armando Valladares, complice de la tentative d’assassinat du président Evo Morales à Santa Cruz, en Bolivie, et de plusieurs actes de terrorisme. Il fut arrêté à Cuba pour avoir posé des bombes dans des magasins et a repris son travail au service de la CIA depuis qu’il a quitté l’île.

- Carlos Alberto Montaner, qui vit depuis plusieurs dizaines d’années de ses « services » contre Cuba. Ayant posé des bombes dans des magasins et des salles de cinéma en 1960, il a échappé à la justice cubaine et a fait partie du réseau terroriste d’Orlando Bosch. Il a des propriétés aux États-Unis et en Espagne.

- Gaspar Jiménez, assassin du diplomate cubain Dartagnan Diaz Diaz, complice de Luis Posada Carriles et condamné pour terrorisme au Panama. Vit à Miami sous la protection du FBI.

- Guillermo Novo Sampoll, terroriste, complice de l’assassinat de l’ex-ministre chilien des Affaires étrangères Orlando Letelier, tortionnaire du Plan Condor, assassin de deux diplomates cubains en Argentine, complice de Luis Posada Carriles et condamné pour cause de terrorisme au Panama. Réside à Miami.

- Huber Matos, connu pour avoir dirigé des actes de terrorisme. Ses relations avec le monde du trafic de drogues en Amérique centrale sont aussi bien connues que celles de son fils, réfugié au Costa Rica. Réside à Miami.

- Hugo Acha Melgar, qui finance la bande de terroristes formée par des néonazis hongrois et croates qui ont tenté d’assassiner le président Evo Morales en 2009, lors du complot de Santa Cruz.

- Joaquim Chaffardet, ex-directeur de la police secrète vénézuélienne, étroitement lié au terroriste international Luis Posada Carriles. Il a été formé par les services de renseignements des États-Unis à l’École des Amériques.

- José Antonio Colina Pulido, responsable d’attentats à la bombe contre des bureaux diplomatiques d’Espagne et de Colombie à Caracas en 2003. Réside à Miami.

- Nelson Mezerhane, financier véreux et actionnaire de Globovision, figure parmi les principaux suspects de l’assassinat du procureur Danilo Anderson. A disparu de Caracas après avoir volé 7 millions de dollars.

- Patricia Poleo, complice de l’assassinat du procureur vénézuélien Danilo Anderson. A participé à plusieurs opérations menées par la CIA depuis l’ambassade des États-Unis à Caracas, contre la Révolution bolivarienne. Réside à Miami.

- Pedro Remon, homme de main de la CIA, assassin du diplomate cubain Félix Garcia Rodriguez et de l’émigré cubain Eulalio Negrin, à New York ; complice de Luis Posada Carriles, condamné pour terrorisme au Panama. Réside à Miami sous la protection du FBI.

- Luis Posada Carriles, agent de la CIA et terroriste international. Ses états de services constituent une liste interminable de crimes. Réclamé par le Venezuela pour les 73 homicides de l’avion cubain détruit en plein vol en 1976. Réside à Miami.

- Reinol Rodriguez, associé à Luis Posada Carriles : complice de l’assassinat à Porto Rico, du jeune Carlos Muñiz Varela. Actuel chef militaire de l’organisation terroriste Alpha 66, tolérée par le FBI. Réside à Miami.

- Roberto Martin Pérez, fils d’un des sbires de la dictature de Batista, ex-chef du comité paramilitaire de la Fondation nationale cubano-américaine (FNCA).

- Raul Diaz, condamné pour attaques aux explosifs C4 contre deux ambassades à Caracas, en 2003. Réside à Miami.

- Carlos Yacaman, Hondurien, assassin de l’ex-ministre du Logement du gouvernement de Manuel Zelaya, Roland Valenzuela. Vit à Miami.

- Branko Marinkovic, leader de l’opposition bolivienne de Santa Cruz, principal financier et complice de la bande terroriste désarticulée en 2009. A remis 200 000 dollars aux terroristes pour l’achat d’armes. Vit à Miami.

- José Guillermo Garcia, général salvadorien, ex-ministre de la Défense, tortionnaire et responsable de l’assassinat de quatre religieuses étasuniennes.

- Carlos Vides Casanova, ex-chef de la Garde nationale du Salvador, tortionnaire et responsable de l’assassinat de quatre religieuses étasuniennes.

- Michael Townley, officier de la police secrète de Pinochet, complice de l’assassinat d’Orlando Letelier. Vit à Miami.

- Santiago Alvarez Fernandez Magriña, terroriste et trafiquant d’armes cubano-américain, complice de Posada Carriles. Réside à Miami.

- Osvaldo Mitat, terroriste et trafiquant d’armes cubano-américain, complice de Posada Carriles. Réside à Miami.

- Hector Alfonso Ruiz alias Hector Fabian, terroriste cubain, a posé des bombes à des sièges diplomatiques en complicité avec Posada Cariles. Réside à Miami.

- Ramon Saul Sanchez, tueur à gages d’Omega 7, complice d’Eduardo Arocena et de Pedro Remon. Réside à Miami.

- Rodolfo Frometa, terroriste cubain, chef des commandos F4, a reconnu s’être livré à des actes de terrorisme contre Cuba. Réside à Miami.

- Roberto Guillermo Bravo, militaire argentin responsable du massacre de Trelew qui a coûté la vie à 16 jeunes révolutionnaires. Vit à Miami.

- Virgilio Paz Romero, complice de l’assassinat de l’ex-ministre chilien des Affaires étrangères Orlando Letelier et de sa collaboratrice Ronni Moffitt, gracié par George W. Bush. Réside à Miami.

- José Dionisio Suarez Esquivel, alias Charco de Sangre (Flaque de sang), complice de l’assassinat de l’ex-ministre chilien des Affaires étrangères Orlando Letelier et de sa collaboratrice Ronni Moffitt, libéré par George W. Bush. Réside à Miami.

- Félix Rodriguez Mendigutia, alias El Gato (Le Chat), agent CIA, a ordonné l’assassinat du commandant Ernesto Che Guevara, complice de Posada Carriles dans l’opération de trafic d’armes contre cocaïne à la base d’Ilopango, au Salvador. Réside à Miami.

- Salvador Romani, président de la Junte patriotique cubaine (terroriste) au Venezuela, auteur d’une attaque de l’ambassade cubaine à Caracas, complice de l’assassinat du procureur Anderson. Réside à Miami.

- Johan Peña, ex-commissaire de la DISIP vénézuelienne, a posé la bombe qui a tué le procureur Anderson. Vit à Miami.

- Jaime Garcia Covarrubias, ex-chef de la répression de Pinochet, accusé de torture et assassinat, aujourd’hui professeur dans une académie du Pentagone, à Washington.

- José Basulto, terroriste cubano-américain, agent de la CIA, chef de Frères à la Rescousse, et auteur de multiples provocations et assassinats. Vit à Miami.

- Inocente Orlando Montano, colonel salvadorien réclamé par la justice espagnole pour l’assassinat de jésuites.

- José Guevara, ex-agent de la DISIP vénézuélienne terroriste et trafiquant d’armes cubano-américain, complice de Posada Carriles. Réside à Miami. A participé depuis Miami au complot pour assassiner le procureur vénézuélien Danilo Anderson.

À Miami, des dizaines d’organisations cubano-américaines liées au terrorisme demeurent actives, et le FBI est parfaitement informé de leurs opérations violentes. Les groupes terroristes Alpha 66 et Commandos F4 prônent ouvertement le recours à la terreur contre Cuba.

Les activités de soutien aux actes de terrorisme menés par des chefs de la FNCA et du Cuban Liberty Council ont été dénoncées publiquement à plusieurs reprises.

Plus rien n’étonne personne en la matière dans le pays du représentant Connie Mack, qui a tout bonnement suggéré l’assassinat du président vénézuélien Hugo Chavez, et de sa collègue Ileana Ros-Lehtinen, qui a proposé quant à elle l’élimination physique du leader cubain Fidel Castro lors d’une interview concédée à la télévision britannique.

Jean-Guy Allard

http://contrainjerencia.com/index.php/?p=24442

Le portail latinoaméricain http://contrainjerencia.com/ a subi des actes de sabotage juste après la publication d’une liste de terroristes réfugiés aux Etats - Unis, a révélé à Granma un porte - parole du site.

(...)

"Les Etats - Unis attaquent constamment Cuba et le Venezuela sur la question du terrorisme, tout en hébergeant sur son territoire des meurtriers, tortionnaires et terroristes, non seulement d’Amérique latine, mais du monde entier", a-t-il ajouté.

Le porte - parole a confirmé que Contrainjerencia.com est un site latino-américain ayant des partenaires sur tout le continent et dédié à dénoncer les interventions étrangères qui violent la souveraineté des nations d’Amérique latine.

URL de cet article 14485
http://www.legrandsoir.info/les-etats-unis-offrent-l-asile-sur-leur-territoire-a-des-dizaines-de-terroristes-et-de-repris-de-justice.html
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26 août 2011 5 26 /08 /août /2011 00:19
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Stella Calloni

La perversion des agences des américaines et européennes et de leurs subordonnés dans le monde consistant à appeler "guerre civile" ce qui se passe en Libye démontre comment on transforme une intervention coloniale contre un pays, dont les Etats-Unis veulent s’emparer pour diverses raisons intéressées, en une "rébellion" intérieure qui doit être aidée "humanitairement".



La perversion des agences des américaines et européennes et de leurs subordonnés dans le monde consistant à appeler "guerre civile" ce qui se passe en Libye démontre comment on transforme une intervention coloniale contre un pays, dont les Etats-Unis veulent s’emparer pour diverses raisons intéressées, en une "rébellion" intérieure qui doit être aidée "humanitairement".


(...) Il n’y a aucune image de cette "rébellion" populaire, ni de l’"excuse" - les supposés "bombardements de Kadhafi sur la population civile" - pour justifier une intervention brutale en plein XXI° siècle.

Cependant, cette population civile est massacrée par ses "protecteurs" de l’OTAN dans ses foyers, ses écoles, ses centres alimentaires, ses laboratoires de médecine, ses universités et ses hopitaux, qui sont tous détruits.


Personne ne peut méconnaître les avancées qui se sont produites en Libye depuis que Kadhafi a pris la tête d’une révolte qui a mis fin à une monarchie coloniale, et avec le statut de colonie qu’avait ce pays en 1969.

Tous ces efforts sont aujourd’hui réduits à néant, pendant que ce territoire est arrosé d’uranium appauvri, ce qui signifie un désastre humain et écologique pour le futur.


La résolution 1973 adoptée par l’ONU le 17 Mars de cette année pour établir un supposé blocus aérien en Libye avait pour seule finalité d’empêcher ce gouvernement de se défendre avec souveraineté. Cette résolution a été prise sans écouter ce qu’avaient à dire les observateurs directs.


Il était ainsi certain que la Libye n’aurait pas de défense aérienne. Et on peut noter au titre des défaites morales que ce pays a résisté pendant quasi six mois aux bombardement, mettant en évidence que ces "rebelles" n’ont pas d’existence sans l’OTAN.


(...) Pour pouvoir commencer et soutenir leur intervention, les Etats-Unis et leurs alliés ont utilisé les médias dans le monde, lesquels sont en réalité sous contrôle militaire.


A cette occasion, ils comptèrent aussi sur la collaboration intéressée ou désinteressée, mais le résultat est le même, de certains journalistes et intellectuels considérés comme "progressistes", qui ont été complices de cette intervention et du faisceau de mensonges utilisés pour la justifier.


Et maintenant, ceux-ci attendent pour se justifier eux-mêmes la victoire de l’OTAN et le récit des "horribles violations aux droits de l’homme qui ont été commises" par le Gouvernement Libyen, afin de dissimuler ce que font les mercenaires et les troupes d’invasion. Comme ils le firent pour l’Afghanistan et pour l’Irak.


Ont-ils oublié si vite les "contra" du Nicaragua lorsqu’ils ont attaqué le Nicaragua sandiniste depuis des bases des Etats-Unis au Honduras, en détruisant les villages, en tuant, en torturant, en violant les femmes et les jeunes filles ? Ronald Reagan les avait appelé alors "les combattants de la liberté".


Appeler "rebelles" un groupe de mercenaires dirigés par la CIA et ses alliés est un manque de respect à l’égard des vrais rebelles qui luttent dans le monde pour sa libération.

Le peuple et le gouvernement Libyen n’ont pas seulement le droit, mais l’obligation de se défendre. N’importe quel pays du monde, face à une attaque étrangère, a le devoir de le faire.


S’ils parviennent à laisser la Libye pour la transformer en "une nouvelle Somalie", comme l’a dénoncé le 19 Aout dernier le porte parole du gouvernement Libyen, Mussa Ibrahim, devant l’augmentation des bombardements de l’OTAN, tous les pays du monde se retrouveront sans aucune protection.


(...) La Somalie est un pays sans gouvernement, qui connait une crise alimentaire, et c’est ce que prétendent faire de la Libye les puissances occidentales en continuant les attaques "pendant qu’[ils] travaillent à des plans de paix",a rappelé aussi le porte-parole Libyen (Telesur le 19-8-11)


(...) Les autorités avaient prévenu le 19 Aout dernier que les bombardements s’intensifieraient les jours d’avant le 42° anniversaire de la dénommée Révolution Verte conduite par Kadhafi le 1° Septembre 1969.


A ce niveau d’évènements, quand les puissances se sont attribuées l’argent des USA, et ont installé à Washington une ambassade du dénommé "Conseil National de Sécurité", ce qui ne s’était jamais produit auparavant, personne ne peut avoir de doutes sur le fait que ces "rebelles" n’ont jamais représenté le peuple Libyen. De fait, avant d’avoir le contôle d’un territoire quelconque, ils ont créé la Banque Centrale de Benghazi. Y a-t-il quelque chose de semblable dans l’histoire ?

Stella Calloni

25 Aout 2011

Source : http://www.cubadebate.cu/opinion/2011/08/25/guerra-colonial-...

Une recherche comportant les termes "guerre coloniale contre la Libye" aboutit à de nombreux résultats :

Spécialement pour l’information de la gauche française et, spécialement, pour celle du Front de Gauche :

Non à l’agression coloniale en Libye !

Parmi les autres analyses :

Libye : Une guerre coloniale classique
Guerre Coloniale De L’OTAN En Libye
Entretien avec le ministre libyen de la Coopération
Quand le peuple italien luttait contre la guerre coloniale en Libye
France-Libye : La contre révolution coloniale et ses Vendéens de Benghazi
Au Mali, un « Front du refus » s’insurge contre « la guerre coloniale en Libye »

Libye : Attention à la désinformation !

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26 août 2011 5 26 /08 /août /2011 00:17
kadhafi-moi-je-suis-la-je-n-interviens-pas-faites-ce-que-vo.jpg
Mouammar Kadhafi

Note du GS : c’est ici en général que nous recevons des commentaires de lecteurs outrés de voir publier "de tels textes" et pour nous reprocher d’être ainsi devenus les "piliers du régime de Kadhafi". Et aussi, d’êtres classés par certains de "site douteux".

Question : comment faut-il qualifier ceux qui ne publient pas les propos de l’homme le plus recherché par l’OTAN ? Des "patriotes" ?



Opprimés du monde entier, la bataille a commencé. Ne perdez pas espoir, l’aide est forte. Est-ce que vous réalisez que c’est la nuit du pouvoir ? Qu’est-ce que la nuit du pouvoir ? C’est celle qui vaut plus que des milliers d’autres nuits, c’est le destin qui s’accomplit, c’est quand les cieux s’ouvrent pour recevoir vos milliers de prières serrées.


Regardez ce qui se passe en ce moment en Amérique. Les avons-nous frappés avec nos missiles ? Non, ils sont venus et nous ont bombardés, 64 missiles sur Bab Al-Aziziya, qui est maintenant en ruines, et j’ai finalement été obligé de quitter ma maison, où ils ont tué bien des innocents. Mais je ne quitterai pas la Libye et cette bataille sera celle de la victoire ou la mort.

Vous autres aux USA, je ne suis pas votre dirigeant. Vous appartenez à un Etat en faillite que vous devriez vous préparer à quitter. Allez au Vénézuéla. Si vous restez, vous devez suivre les traces de mon représentant, le guide spirituel Louis Farrakhan. Ecoutez-le. Il vous dira tout ce que vous avez besoin de savoir sur ce qui se déroule.


Vous les Européens, vous devriez aussi vous préparer à vous trouver noyés sous les évènements et les calomnies. Vous n’êtes pas assez nombreux à avoir relevé la tête. Vous aller devoir en subir les conséquences. Les bons éléments parmi vous devraient viser l’Afrique. Allez en Afrique de l’ouest. L’Afrique du nord n’est pas sûre maintenant que la région est devenue un champ de bataille. En Afrique de l’ouest vous trouverez des logements et du travail.

Vous qui êtes en Serbie, vrais amis de la Libye, vous êtes avec moi. Ne perdez pas espoir, le drapeau des rats flotte au-dessus d’une maison sur un million. Vous pouvez tous préparer vos drapeaux verts, rectangles de 1 x 2, c’est votre drapeau, le drapeau du pouvoir populaire, de l’espoir, de la vérité, de l’avenir.


Vous tous de par le monde qui défendez la vérité, la liberté, la Jamahiriya, accrochez-le sur des millions de maisons, de voitures. Le drapeau vert est à vous, et il appartient aux masses du monde entier. Avec l’aube de l’autorité populaire et la fin des gouvernements, nous avons choisi le drapeau vert et avons choisi une couleur et des dimensions pratiques pour tous. Choisissez n’importe quel vert. Que la hauteur mesure la moitié de la longueur, exactement, et emportez-le partout avec vous.


Bientôt le drapeau vert claquera partout dans le monde, et les gouvernments s’effondreront, ils ont failli envers leurs peuples, et à moi seul, j’ai fait plus qu’eux tous. Ils ont servi différents maîtres. Ils n’ont pas essayé de servir le peuple, jamais. Ils sont la propriété d’autres puissances. Ils ne font rien pour vous. Ignorez-les et ils disparaisent. Préparez-vous à former des comités, ouvertement ou en secret, bâtissez vos propres "mathaba", vos "centres pour l’anti-impérialisme" pour vous rencontrer et partager. Tracez votre chemin. Le drapeau vert appartient à tout le monde.


L’avenir, c’est la jamhiriya, partout. Des sociétés où les masses s’auto-gouvernent. Les congrès de base populaires, et les comités du peuple. Les comités verts pour guider, défendre, exposer, appeler, montrer le chemin vers la prise du pouvoir par le peuple. Tout cela se trouve dans le Livre Vert, lisez-le, recopiez-le, partagez-le. Utilisez vos systèmes de communication, ne vous reposez pas sur l’ennemi. Faites votre propre communication. Reprenez en mains vos ressources, n’ayez pas peur du pouvoir, il faut vous emparer du pouvoir. C’est votre pouvoir, votre richesse, vos armes que les gouvernements, les banques et les militaires vous ont volés.


Vous ne pouvez pas demander à d’autres de vous représenter. Vous ne pouvez pas faire confiance à ceux qui pillent votre richesse. Vous ne pouvez pas demander à d’autres de se battre et de mourir pour vous, pour vous défendre. C’est votre responsabilité humaine, et quand vous ferez cela, le monde sera libre, organisé, le système jamhiri s’implantera, avec la liberté, le bonheur, l’abondance de richesses pour tous.


L’ère des gouvernements touche à sa fin et ils livrent leur dernière bataille, ils sont à bout. C’est la banqueroute pour eux, et pas seulement en matière de finances, mais aussi quant à la morale, la religion, l’éducation, l’intelligence, les idées, ils n’ont pas d’issue. Ils sont sur la pente de l’effondrement. Cet effondrement est une bonne chose pour les peuples du monde qui souffrent parce qu’ils ne sont pas libres.


Vous tous les bonnes gens du monde entier, sachez que l’islam n’est pas ce que les ignorants qui font un grand étalage de prières en public vous montrent, parce qu’en fait ils servent le diable. L’islam, c’est la soumission à la volonté d’Allah, le Dieu unique de toute l’humanité. C’est la nuit de la prière, ce soir. Vous prières sont exaucées. vous êtes les musulmans, tous ceux qui prient et n’associent personne d’autre à Allah.


Peuple de Bosnie, beaucoup parmi vous sont dans l’erreur, vous, les Arabes, faibles et inutiles comme vous êtes. Le peuple de Serbie qui est chrétien et d’autres encore seraient plus proches de Dieu. Il n’y a qu’un seul Dieu. C’est le Dieu qui est avec la vérité partout où on la trouve, lisez le Coran pour connaître la vérité, n’écoutez pas ceux qui vous peuvent vous égarer. Si Dieu est avec vous, qui peut être contre vous ?


Quelle autre Charia pouvez-vous chercher en plus de celle que nous avons, depuis que j’ai été le premier à apporter le Coran comme loi de la société dans la Jamahiriya ? Est-ce la Charia de l’injustice ? De l’oppression ? De la lâcheté ? Du meurtre ? De la démence ? Des drogues ? Est-ce la Charia qui fait se soulever le rat en armes, et qui lui permet de torturer, de violer, de piller ? Non, ce n’est pas la Charia, l’ignorance de tout cela est expliquée dans le Coran.


Les prières sont exaucées. Plus de quarante armées se sont jetées sur moi, seulement parce que je dis la vérité, parce que je ne laisserais pas les voleurs me faire passer en Afrique. J’ai promis à l’Afrique que je ne vous trahirai pas. J’ai promis au monde, à vous, aux millions de gens qui me portent dans leur cœur, que je me battrai jusqu’au bout.


N’écoutez pas leurs trompettes. Celui qui les écoute se trompe. Vous avez votre propre mathaba pour vous renseigner, débattre et vous rencontrer. Ne leur accordez aucune attention. Cela devrait être clair pour vous, à présent. Le feu est l’eau, l’eau est le feu. Sachez que l’avenir vous appartient, les gouvernements sont finis, une nouvelle ère des masses s’annonce, comme cela est prédit dans le Livre Vert..


Je vous entends. Beaucoup de vos messages parviennent jusqu’à moi. Je ne peux pas vous répondre individuellement, mais je ressens votre douleur. Certains d’entre vous ont été tellement affectés par les mensonges de ces jours derniers que vous avez même envisagé le suicide. Non ! Non, jamais, le suicide n’est jamais une option, lorsque nous sommes aux portes d’une grande victoire. Les coûts seront élevés, mais nous ne devons pas flancher.


Je vous vois, vous les Africains de par le monde, jusqu’en Australie, vos images me parviennent. Je vous vois collecter de l’argent pour secourir l’Afrique de l’est. Ce sont les blancs qui ont amené ces problèmes et qui nous empêchent d’aider nos frères et nos sœurs. Merci pour vos prières. Mais gardez votre argent. Utilisez-le plutôt pour combattre ces agresseurs.


Formez des comités verts autour de vous, réunissez-vous en secret ou bien ouvertement. Proclamez votre allégeance à la charte verte. Etudiez le Livre Vert. Annoncez vos conférences populaires, encouragez d’autres personnes dans le monde entier, préparez le futur congrès mondial sur les crimes contre l’humanité, vous avez six mois pour vous préparer.


La marche de l’année prochaine peut être le plus grand congrès du peuple, vous pouvez faire que cela le devienne. Préparez-vous sans attendre. Créez un site web, vous devez le faire, pour notifier tous les crimes. Tandis que nous nous battons pour défendre notre nation, vous vous battez sur le champ de bataille de la vérité, parce que la plume est plus puissante que l’épée.


Certains d’entre vous sont arrivés jusqu’à notre frontière occidentale, mais ont dû repartir. Vous avez des familles dont il faut prendre soin. Maintenant le chemin à suivre est clair, mais l’OTAN ne laissera pas la paix revenir. Ils ont peur de l’exemple de la grande Jamahiriya. Ils peuvent détruire vos réussites physiques, mais ils ne peuvent pas venir à bout de la vérité. Plus ils essayent, et plus nous serons victorieux, la victoire est avec le peuple, jamais avec les oppresseurs.


Des milliers d’entre vous attendent en plusieurs points. Je vous vois en Tanzanie, au Congo, au Ghana, au Nigéria, et en bien d’autres point de l’Afrique. Comment allez-vous pouvoir traverser les déserts jusqu’en Libye ? Regroupez-vous plutôt là où vous êtes. Si la bataille n’est pas gagnée en Libye, elle se déplacera jusqu’à vous. Préparez-vous. Préparez des pièges pour les envahisseurs. Vous devez défendre vos bases.


Les gouvernements africains ne sont pas forts. Ils contrôlent à peine quelques centre-villes. Souvent, ils n’assurent pas de services, et les gens se débrouillent sans eux. Ils ne vont pas être à vos côtés le moment venu. Ils sont pauvres. Ils ont été pillés par les racistes, les colonialistes, les pillards blancs du nord. Affrontez-le seulement s’ils vous affrontent. Soyez prêts. Défendez votre continent.


Ils ne peuvent attaquer qu’avec leurs bombes, alors que nous nous défendons avec la vérité. Ils ne peuvent jamais se battre au corps à corps. Ce ne sont que des lâches, des déments qui se cachent derrière des machines, ils ne peuvent jamais faire face aux Africains d’homme à homme. Les enfants africains peuvent mettre en déroute n’importe que mercenaire blanc, voilà pourquoi ils se cachent et détruisent avec haine, mais de loin.


Ne les laissez pas vous utiliser. Soyez unis. Edifiez vos défenses parce qu’ils arrivent s’ils arrivent à passer sur la Libye. S s’ils détruisent la Libye, alors attaquez-les par derrière.

Evitez le combat si vous le pouvez. L’ennemi souhaite que nous soyons tous subordonnés à leur champ de bataille, ce qu’ils veulent c’est nous plonger tous dans la guerre. L’Afghanistan est maintenant avec nous, l’Irak est avec nous, le Vénézuéla est avec nous. Nous voulons la paix. Nous voulons la justice. Travaillez à des conférences sur les crimes contre l’humanité, utilisez vos réseaux anti-impérialistes mathaba, car ce sont les Q G des comités verts. Allez de l’avant, la victoire est à nous !


(Le Grand Soir : publié "tel quel", origine de la traduction non précisée)

URL de cet article 14484
http://www.legrandsoir.info/message-de-mouammar-kadhafi-le-24-aout-2011-traduction-en-francais.html
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25 août 2011 4 25 /08 /août /2011 08:29

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Par Reynaldo Henquen

La Havane, 24 août (Cubadebate-RHC) –Selon un rapport de Debkafile, loin d’être simplement un soulèvement des opposants, les affrontements à Tripoli ces dernières 48 heures sont dirigés par des forces spéciales d’opération britanniques, françaises, jordaniennes et qataries.

 « C’est la première fois que des troupes terrestres occidentales et arabes ont combattu dans le même champ de bataille dans n’importe laquelle des révoltes arabes de ces neuf derniers mois et la première fois que des soldats arabes participent à une opération de l’OTAN » souligne Debkafile.

L’opération, appelée « Sirène de l’aube » est dirigée par des forces des Etats-Unis et de l’OTAN. Les opposants ont reçu de l’entraînement et des armes des forces spéciales et ils sont dirigés par des opérateurs d’intelligence occidentaux sur le terrain en Libye.  

Le rapport de Debkafile indique ;

« Nos sources militaires indiquent que les Britanniques ont déployé des commandos du SAS et la France, le 2REP (groupe de commandos de parachutistes qui est similaire à l’unité DELTA de la Marine de Guerre des Etats-Unis ainsi que des commandos DINOP. Il y aussi les Forces Spéciales Royales de la Jordanie, spécialisées en combats urbains et en occupation d’installations fortifiées comme le complexe Kadhafi à Tripoli et les forces spéciales du Qatar qui ont été transférées depuis Bengazi où elles ont protégé les dirigeants du Conseil National de Transition.

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25 août 2011 4 25 /08 /août /2011 08:24
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