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24 décembre 2009 4 24 /12 /décembre /2009 07:03
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24 décembre 2009 4 24 /12 /décembre /2009 07:00

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Dans un peu plus d’un mois s’achèvera la première année de présence de  Barak Obama à la Maison Blanche, et le panorama politique régional commence à se clarifier. Les bas es militaires en Colombie, le coup d’état au Honduras et la légitimation des élections par Obama dans ce pays, les menaces de renversement du président paraguayen et le possible triomphe de la droite au Chili annoncent un profond virage dans une région qui a vu l’avancée de la gauche depuis le début du siècle. / Raúl Zibechi, La Jornada

Comme l’affirme Immanuel Wallerstein, il est vrai que la droite régionale est plus performante avec Obama que sous les gouvernements de George W. Bush. En effet, les droites latino-américaines profitent des faiblesses du président Obama quant aux rééquilibrages dans la politique intérieure des États-Unis. Par ailleurs, deux autres aspects sont à prendre en considération : jusqu’à quel point est-il vrai que l’Amérique latine n’est pas une priorité pour les États-Unis ? Parallèlement, je ne pense pas qu’il soit possible de dissocier l’actuelle offensive de la droite des maigres performances des gouvernements progressistes de la région.

Sans aucun doute, les États-Unis ont fixé leurs priorités en Asie –Irak et Pakistan–, d’où ils pensent pouvoir contenir leurs rivaux et s’assurer des flux d’hydrocarbures pour maintenir leur hégémonie mondiale. Mais il ne faut pas oublier que l’Amérique latine a été la première marche à gravir pour la conversion des États-Unis en superpuissance mondiale. Sans ce premier pas, il est fort probable que les États-Unis n’auraient atteint la place qu’ils occupent aujourd’hui. Je pense que il y a trois raisons qui permettent de considérer que la Maison Blanche et le Pentagone travaillent dur pour réparer la détérioration de leur hégémonie dans la région. La première est que l’Amérique latine continue d’être un espace privilégié pour freiner ou décélérer leur déclin comme superpuissance. En effet, dans la région, les États-Unis peuvent accéder aux ressources en hydrocarbures dont ils ont besoin, comme à la biodiversité, pour se propulser comme le principal possesseur des nouvelles (bio et nano) technologies ; ils disposent ainsi d’un pare-feu géographique et politique qui leur apporte de la sécurité dans un monde de plus en plus instable.

Deuxièmement, c’est en Amérique latine qu’ont émergé les plus importantes remises en cause de la domination impériale et du capital, un double défi qu’on ne retrouve nulle part ailleurs. Les processus de changements au Venezuela et Bolivie, les conjonctures de réformes entamées en Équateur et au Paraguay, et les gouvernements qui refusent le Consensus de Washington comme celui du Brésil, de l’Argentine, mais aussi du Salvador et Nicaragua, dessinent un paysage préoccupant pour les États Unis.

Enfin, le Brésil, une des deux ou trois puissances émergentes, accroît son influence dans l’ex arrière-cour des États-Unis, et cela semble devenir un problème majeur, comme le montrent les réactions de la Maison Blanche à la visite du président iranien Mahmud Ahmadinejad, à Brasilia. Le dernier échange épistolaire entre Obama et Lula démontre que le principal conflit dans la région n’est pas celui qui oppose la Maison Blanche à Hugo Chávez mais plutôt au le Brésil. Il y a plusieurs points de friction entre eux : La conférence sur le changement climatique à Copenhague, le cycle de Doha, le Honduras, l’Iran, le Moyen-Orient et Haïti. Obama donne de la légitimité aux élections de Micheletti (Honduras) et Lula se dit « déçu » ; Obama se permet de faire des suggestions sur le programme nucléaire de l’Iran et Lula se fâche et prend la décision de soutenir Ahmadinejad. À Manaos, Lula s’est laissé aller à dire « qu’aucun ricain ne vienne nous dire de laisser mourir de faim les peuples d’Amazonie » pour sauver la forêt. Marco Aurelio García, son assesseur aux affaires étrangères, a affirmé que le soutien d’Obama aux élections au Honduras « est très mauvais pour la relation qu’entretient les États-Unis avec l’Amérique latine ». Crise conjoncturelle ? Oui, mais aussi un conflit d’intérêt qui vient de loin et qui ne peut que créer des tensions dans les relations bilatérales et régionales.

D’un point de vue régional, le Brésil représente une menace comparable, et peut-être même supérieure à celle de la Chine pour l’hégémonie étasunienne. Le pays est classé en septième place pour ses réserves d’uranium, en cinquième pour le pétrole. Le Brésil possède aussi la plus importante réserve de biodiversité de la planète. Pour toutes ces raisons, il est appelé a occuper une place déterminante dans la région, mais surtout à se substituer aux rôle hégémonique des États-Unis en l’Amérique du Sud. Cette perspective est déstabilisatrice pour la domination mondiale de l’ex superpuissance.

Si nous considérons, comme le GEAB 2020 (Global Europe Anticipation Bulletin 2020), que nous entrons dans une phase de désarticulation géopolitique mondiale comme partie intégrante de la crise systémique, rien ne restera à sa place. Un pays qui se prétend hégémonique mais qui ne peut même pas contrôler l’Afghanistan, dont la dette publique représente 125% du PIB, dont les alliés sont bien affaiblis, et qui traverse une situation de fracture sociale et politique profonde, ne peut pas se permettre de voir se fissurer le contrôle de son arrière-cour latino-américaine.

Il est vrai que les États-Unis disposent encore d’une grande marge de manœuvre. Les multinationales minières qui saccagent la région andine sont étasuniennes et canadiennes, de la même façon que les propriétaires des packs technologiques pour la soja et d’autres monocultures, ou celles qui à pas de géant sont en train de s’approprier la biodiversité. D’autre part, les gouvernements de la région font leur travail, comme celui de Lula, en finançant des multinationales brésiliennes concurrencer celles du nord, en renonçant a créer des entreprises étatiques, comme ce fut le cas pendant la période développementiste. Cela facilite ainsi la croissance d’une puissante bourgeoisie qui travaille activement pour la droite.

Enfin, n’oublions pas le recours à la force. Les faits récents au Honduras nous apprennent que cette capacité reste intacte et que tous les écarts acceptés par la Maison Blanche non fait que légitimer un nouveau type de putschisme. On ne verra plus ni tanks ni avions prendre d’assaut des palais présidentiels, le sale boulot reviendra désormais aux institutions étatiques. Dans le futur il faudra être moins attentif aux discours qu’aux faits. Il faudra aussi continuer de se préparer pour occuper la rue, qui continue d’être le lieu où se joue la possibilité de modifier les rapports de forces.

Version originale : « Obama contra América Latina », La Jornada (Mexique), 4 décembre 2009.

Traduction : Info Sud Télé

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23 décembre 2009 3 23 /12 /décembre /2009 07:27

par Eva Golinger, avocate américano-vénézuélienne.

Plusieurs drones US ont survolé illégalement le territoire vénézuelien, travesrant quasiment entièrement le pays. Samedi 19 la Colombie a annoncé l’implantation d’une nouvelle base militaire colombienne (mais qui pourra accueillir des troupes US) en bordure de frontière avec le Venezuela. Le gouvernement colombien a également révélé l’activation de deux nouveaux bataillons aériens dans d’autres zones limitrophes du Vénézuela. Ces implantations militaires colombiennes sont en parties financées et équipées par les Etats-Unis grâce au Plan Colombie, plan étasunien de lutte anti-drogue.

Chávez avait récemment indiqué qu’il craignait une attaque des USA sur l’Amérique Latine par le biais de ses "chevaux de Troie" que sont la Colombie et Panama. Il semblerait qu’il ait eu le nez creux les préparatifs guerriers nord-américains ressemblant étrangement à ceux qui avaient été observés avant l’attaque de l’Irak ou de l’Afghanistan.

Le président vénézuélien Hugo Chávez a révélé durant son émission dominicale, Aló Presidente, que des avions automatiques (UAVs), aussi connu comme drones, sont entrés illégalement dans l’espace aérien du Venezuela il y a quelques jours. “Il y a quelques jours, un de ces avions militaires a pénétré le Venezuela jusqu’au Fort Mara,” un fort militaire vénézuélien dans l’État de Zulia, à la frontière avec la Colombie. Le drone a été vu par plusieurs soldats vénézuéliens qui ont signalé immédiatement la violation de l’espace aérien à leurs supérieurs. Le président Chávez a donné l’ordre aujourd’hui d’abattre n’importe quel drone découvert sur le territoire vénézuélien. Chávez a impliqué aussi directement Washington dans cette dernière menace contre la stabilité régionale en confirmant que les drones étaient d’origine américain.

Jeudi, le président Chávez a dénoncé des menaces militaires contre le Venezuela en provenance des îles hollandaises d’Aruba et de Curazao, situées à moins de 50 miles de la côte nord-ouest du Venezuela. Ces petites îles accueillent des bases d’aviation américaines à la suite d’un contrat passé en 1999 entre Washington et les Pays-Bas établissant les Avants Postes d’Opération US (FOLs) dans les colonies antillaises. À l’origine, le contrat stipulait que la présence militaire américaine était établie à Aruba et à Curazao seulement pour des missions antidrogues. Cependant, depuis septembre 2001, Washington utilise toutes ses installations militaires pour combattre des menaces terroristes perçues autour du monde. Les bases militaires à Aruba et à Curazao ont été utilisées pour du renseignement, de la surveillance et des missions de reconnaisance contre le Venezuela depuis plusieurs années.

En 2006, Washington a commencé à conduire une série d’exercices militaires de haut niveau en utilisant Curazao comme la principale zone d’opérations. Des centaines de porte-avions américains, de navires de guerre, d’avions de combat, d’hélicoptères Black Hawks, de sous-marins nucléaires et des milliers de soladats américaines se sont livrées à différents exercices militaires et missions dans la région antillaise pendant les trois ans et demi passés, provoquant l’alarme substantielle et l’inquiétude des nations de la région, particulièrement le Venezuela, qui a été également victime d’actions diplomatiques hostiles et agressive de la part de Washington.

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En 2008, le Pentagone a remis en fonction la Quatrième Flotte de la Marine, accusée de défendre des intérêts américains pour la région latino-américaine. La Quatrième Flotte a été désamorcée en 1950, après avoir accompli sa mission de défense originale pendant la Seconde Guerre mondiale. La réactivation de cette flotte presque 60 ans plus tard a été perçue par une majorité de nations d’Amérique latine comme une menace directe contre la souveraineté régionale et a poussé les pays sud-américains à établir un Conseil de Défense pour gérer les menaces externes. Le Pentagone a répondu en reconnaissant fièrement que la réactivation de la Quatrième Flotte était une "démonstration de la force américaine et de son pouvoir dans la région” et manière de montrer que les Etats-Unis “défendront leurs alliés régionaux”. Cela a été perçu comme un soutien direct à la Colombie et une tentative d’intimider le Venezuela.

Le 30 octobre, la Colombie et les Etats-Unis ont signé un accord de coopération militaire autorisant l’installation de sept bases militaires américaine sur le territoire colombien et toutes les autres installations qui seront nécessaires. L’accord est vu comme la plus grande expansion militaire américaine dans l’histoire latino-américaine. Bien que les deux gouvernements aient justifié publiquement l’accord comme une augmentation de l’effort de lutte contre le trafic de drogue et le terrorisme, les documents officiels de l’armée de l’air des Etats-Unis ont révélé que les Etats-Unis vont conduire “un panel complet d’opérations militaires” partout dans l’Amérique du Sud à partir des bases colombiennes. Les documents de l’Air Force ont justifié aussi l’expansion militaire disproportionée comme nécessaire pour combattre “les menaces constantes... provenant des gouvernements antiaméricains de la région”. Les documents ont révélé plus loin que la présence américaine en Colombie augmentera le succès des opérations “de Renseignement, de Surveillance et de Reconnaisance” et améliorera la capacité du Pentagone à conduire “ube guerre expéditionnaire” en Amérique latine.

Depuis 2006, Washington a classifié le Venezuela comme une nation “ne collaborant pas complètement avec la guerre contre la terreur”. En 2005, le Venezuela a été étiqueté par le Département d’État comme une nation “ne coopérant pas avec les opérations anti-drogues”. Bien qu’il n’y ait aucune preuve d’importance pour étayer ces accusations dangereuses, les Etats-Unis ont utilisé ces classifications pour justifier l’augmentation de leur agressivité envers le gouvernement vénézuélien. En 2008, l’Administration Bush a essayé de placer le Venezuela sur la liste des États Sponsors du terrorisme. La tentative fut infructueuse essentiellement parce que le Venezuela est encore un des principaux fournisseurs de pétrole aux Etats-Unis. Si Washington considère le Venezuela comme Etat terroriste, toutes les relations seraient coupées, incluant les réserves de pétrole.

Néanmoins, Washington voit encore le Venezuela comme une menace importante contre intérêts américains dans la région. Les Etats-Unis sont particulièrement inquiets des nations latino-américaines se livrant à des relations commerciales avec les pays tel que Chine, Russie et Iran, perçu comme des menaces économiques sur le contrôle américain et sa domination dans la région. La semaine dernière, la Secrétaire d’Etat Hillary Clinton a communiqué un avertissement aux pays d’Amérique latine qui ont établit récemment des relations avec l’Iran, comme la Bolivie, le Brésil, le Nicaragua et le Venezuela. “…Je crois que si les gens veulent flirter avec l’Iran, ils devraient regarder qu’elles pourraient être les conséquences de cela pour eux et nous espérons qu’ils y penseront deux fois …”, a déclaré Mme Clinton sur les remarques faites à propos de la politique latino-américaine du Département d’État.

Le gouvernement colombien a annoncé hier qu’une nouvelle base militaire sera construite juste à côté de la frontière avec le Venezuela, financée et équipée par les États-Unis. Gabriel Silva, Ministre de la Défense colombien, a également annoncé l’activation de deux bataillons aériens dans d’autres zones limitrophes du Venezuela. La nouvelle base militaire, localisée dans la péninsule Guajira, frontalière à l’état vénézuélien de Zulia, aurait jusqu’à 1 000 hommes et permettrait aussi la présence de forces armées américaines et d’entrepreneurs militaires privés. Cette annonce montre clairement l’augmentation du bellicisme à l’égard du Venezuela.

Les déclarations faites aujourd’hui par le président Chávez concernant les drones militaires américains découverts entrain violer l’espace aérien vénézuélien il y a juste quelques jours aggravent encore plus les tensions accrues entre le Venezuela et la Colombie. Un Predator MQ-1 UAV, un type de drone de combat, a été utilisé pendant l’an dernier en Afghanistan et au Pakistan pour tuer des suspect-terroristes . Les drones sont équipés avec des missiles Hellfire et sont capables de frapper des cibles terrestres dans des régions sensibles.

Le Venezuela s’est en alerte maximum face à cette dangereuse menace. Chávez a fait des déclarations concernant la détection de drones pendant le lancement de la nouvelle Police nationale, une police communale récemment créée pour s’occuper d’opérations de sécurité préventives et dont le service et basé sur la communauté, les instances locales disposants un droit de regard et de contrôle sur la police au même titre que l’Etat.


Source : Prensa Rural US Military Aggression against Venezuela escalating
Traduction : Primitivi

mardi 22 décembre 2009, par Primitivi

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23 décembre 2009 3 23 /12 /décembre /2009 07:17

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Cuba Si Lorraine signe cet appel

En octobre 2009 a été lancée à Bruxelles (Belgique) la Campagne européenne 2009-2011 pour la libération des prisonniers politiques en Colombie. Ceux-ci sont au nombre de 7500 et sont pour la plupart des prisonniers d’opinion et des activistes sociaux -quand ils ne sont pas des ouvriers, des paysans, des indigènes ou des étudiants luttant pour une Colombie de dignité, de paix et de justice sociale !

Suite à l’attentat du 11 septembre 2001 à New York, les Etats-Unis ont conçu et imposé le « Plan Colombie », officiellement un programme intégral de développement destiné à régler le conflit intérieur colombien -en réalité destiné à anéantir toute opposition politique et sociale dans le pays et, en finalité, à servir les intérêts économiques du secteur privé. Arrivé au pouvoir en 2002, l’autoritaire Álvaro Uribe Velez a rapidement mis en oeuvre sa « politique de sécurité démocratique », véritable stratégie de guerre avec réseau d’un million d’indicateurs, compagnies de sécurité privée, soldats-paysans, entraînant une criminalisation de la pensée critique, un renforcement du code pénal, des rafles massives dans les villes et les campagnes, l’arrestation et l’incarcération souvent sans mandat ni preuves -sinon fabriquées de toutes pièces- de milliers de dirigeants et activistes des mouvements agraires, ouvriers et estudiantins, de défenseurs des droits de l’homme. S’est donc construit tout un système de justice répressive parallèle, sans juridiction ni compétences, le plus souvent sur base de montages de l’intelligence militaire et policière avalisés par le Procureur de la République.

La politique carcérale en Colombie recherche délibérément l’anéantissement, la désarticulation et l’isolement de la protestation sociale et politique qui s’oppose au gouvernement libéral et répressif. Les conditions de détention dans les prisons colombiennes sont infra-humaines. Selon les régions, les prisonniers meurent d’inanition ou de froid. Les détenus malades ou âgés y périssent par manque ou insuffisance de soins. Les bébés de moins de 3 ans y restent prisonniers avec leurs mères. Ces conditions inhumaines et l’utilisation régulière de la torture poussent paysans, indigènes ou étudiants à accepter des accusations et sentences injustifiées.

La Campagne européenne 2009-2011 pour la libération des prisonniers politiques en Colombie est lancée par les associations suivantes :

ARLAC, Association des Réfugiés de l’Amérique Latine et des Caraïbes (Belgique)- avec l’appui d’INTAL, Globalize Solidarity

ACP, Associació Catalana per la Pau (Espagne)

COMADEHCO, Comité Madrileño por Defensa de los Derechos Humanos en Colombia (Espagne)

FAL, France Amérique Latine (France)

CPCP, Coordination Populaire Colombienne à Paris (France)

Polo Democrático Alternativo (Suisse)

Breites Bündnis für Kolumbien - Frente de Acciones por Colombia (Berlin, Allemagne)

Les autres associations en Europe qui souhaitent appuyer cette pétition sont bienvenues. Dans ce cas, écrire àarmando58garcia(at)gmail(.)com.

Si vous aussi, vous voulez une Colombie de dignité, de paix et de justice sociale, rejoignez-nous en signant la pétition suivante :

CAMPAGNE POUR LA LIBÉRATION DES PRISONNIERS POLITIQUES EN COLOMBIE

NOUS TOUS QUI SIGNONS ICI NOUS JOIGNONS AUX ASSOCIATIONS MENTIONNEES POUR EXIGER DU GOUVERNEMENT COLOMBIEN LA LIBERTÉ IMMÉDIATE DE TOUS LES PRISONNIERS POLITIQUES EN COLOMBIE !

URL de cet article
http://www.legrandsoir.info/Campagne-pour-la-liberation-des.html
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23 décembre 2009 3 23 /12 /décembre /2009 07:15

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par Eva Golinger, avocate américano-vénézuélienne.

Un article alarmiste d’Eva Golinger datant du 16 décembre dernier. Il indique la présence de plus en plus forte des "chiens de guerre" (privés) étasuniens en Amérique Latine, parmis ceux-ci le plus célèbre étant Blackwater, entreprise bien connu pour ses exactions en Irak et ses assassinats de civils innocents.
Alarmiste, car joint à l’article précédent qui indique le renforcement belliqueux des USA face au Vénézuela tout porte à croire que les États-Unis vont bientôt frapper en Amérique du Sud. Les cibles principales étant le Vénézuela, l’Equateur et la Bolivie.

Après l’affront de ces petits pays essuyé par les USA à Cop15 il fallait bien une guerre. On parie que ce sera une guerre contre la cocaïne ?
Malheureusement il semblerait que quand Chavez disait à Cop15 que ça sentait encore le soufre après le passage d’Obama, il avait raison. Démocrates ou Républicains les USA semblent plus que jamais un des poisons qui affligent le globe.

La révélation de l’Équateur sur le document issue de Washington à propos de l’invasion illégale du territoire équatorien le 1er mars 2008 n’est pas une surprise. Dès le début on a soupçonné la participation des militaires et des agents des renseignements américains, basés sur la base militaire de Manta, dans l’opération de destruction d’un campement des FARC. Maintenant un rapport officiel de l’Équateur confirme ce fait. De plus le gouvernement équatorien réaffirme que où se trouvent des bases militaires utilisées par les États-Unis, il y aura une action militaire lancée par Washington – peu importe les règles, les lois et les normes du pays-hôte.

L’accord militaire polémique entre la Colombie et les États-Unis, signés le 30 octobre dernier, signifie l’expansion militaire la plus importante de toute l’histoire de Washington en Amérique Latine. L’accord permet la présence d’entreprises privés au service des agences de Washington sur le territoire colombien, avec l’octroie des mêmes immunités qu’aux fonctionnaires et militaires américains. Ce n’est pas nouveau. Dans l’accord du Plan Colombie, depuis 10 ans Washington utilise plus de 30 entreprises privées pour exécuter des opérations militaires, de renseignement et d’espionnage en Colombie. Certaines sont les entreprises les plus puissantes du complexe militaro-industriel, comme DynCorp, Bechtel, Lockheed Martin, Rendon Group, et Raytheon entre autres.

Dans le nouvel accord militaire, la quantité d’entreprises – ou de mercenaires – augmentera. La privatisation de la guerre et l’usage d’entreprises privées pour exécuter des actions de sécurité, de défense et de renseignement, est aujourd’hui le modus operandi de Washington. L’entreprise la plus de controversée est sans doute Blackwater, maintenant connu comme étant le Xeme Service. Durant les huit dernières années, Blackwater a gagné plus de 1,400 milliards de dollars grâce aux contrats du Département d’État et du Pentagone. Dès 2005, Blackwater a aussi signé des contrats semi-secrets avec le Département de Sécurité Intérieure (Homeland Security) des États-Unis pour assurer des opérations de sécurité et de défense dans le pays, lesquels sont perçus comme le début de la création d’un État policier privatisé pour réprimer et contrôler une population qui se trouve, chaque jour, dans une situation économique plus désespérante.

Au début 2008, le Commandement des Missiles et de Défense Spatiale de l’Armée des Etats-Unis a signé pour 15 milliards de dollars de contrats avec des entreprises privées, dont Blackwater. Les contrats, qui inclus des opérations de renseignement, d’espionnage et de reconnaissance, entre autres tâches, est orienté vers deux pays d’Amérique Latine, le Mexique et la Colombie. Les contrats détaillent spécifiquement la “provision d’entraînements aériens” aux forces armées colombiennes et “l’appui stratégique des relations publiques” du gouvernement colombien (lisez : des opérations psychologiques). Dans le cas du Mexique, Blackwater est chargé d’appuyer les missions contre le trafic de stupéfiants.

Il y a quelques jours, on a révélé que Blackwater a été engagé par la CIA pour assassiner des supposés insurgés en Iraq et en Afghanistan. Les mercenaires de Blackwater ont participé à certains des activités les plus sensibles et clandestines de la CIA, y compris le transport des détenus dans les prisons secrètes de la CIA. D’ex-mercenaires de Blackwater ont indiqué que son rôle dans ces opérations clandestines était tellement habituel que la division entre la CIA, le Pentagone et Blackwater n’existe déjà plus.

Maintenant, cette entreprise façade de la CIA et du Pentagone, opère librement en Colombie. Aux Etats-Unis, il existe des douzaines de réquisition et de plaintes contre Blackwater pour violations dee lois, assassinat arbitraire et violations des droits de l’homme. Cependant, le gouvernement d’Álvaro Uribe a ouvert grand sa porte à la présence de cette entreprise dangereuse en Amérique du Sud, ce qui signifie une grande menace contre la paix et la sécurité régionale.

Les pays de l’ALBA et les membres de l’UNASUR devraient collectivement interdire la présence des entreprises guerrières – mercenaires – en l’Amérique Latine. Sinon, il y aura plus de mort, de conflits, de violations de souveraineté, et certainement une guerre qui nous attend au tournant.


Source : Rebellion Blackwater en Colombia
Traduction : Primitivi

mardi 22 décembre 2009, par Primitivi

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22 décembre 2009 2 22 /12 /décembre /2009 09:25
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par sylvainguillemette sur Reactionism Watch

Stephen Harper n’a jamais caché son agenda conservateur –capitaliste-, mais aujourd’hui, il va un peu plus de l’avant dans des projets de déstabilisation des démocraties naissantes, par exemple, dans des pays à tendances socialistes, en voulant créer un organisme gouvernemental, réciproque à ceux créés aux États-Unis, sous la plupart des présidences états-uniennes. Cet organisme, sensé promouvoir la «démocratie», n’est en fait qu’un subterfuge, ne visant que l’épanouissement  du libre-marché, du capitalisme donc. Ce qui n’a rien de démocratique en soi. Aussi, de tels organismes par le passé, fournissaient aides financières, logistiques et même, des armes, à des groupes de renégats tentant de saper les efforts socialistes.

Le National Endowment for Democracy a par exemple, dans plusieurs pays d’Amérique latine, aidé des putchistes, formé des putchistes, sinon même, des écoles de torture. Le NED a participé secrètement à des coups d’État, a favorisé des candidats de la droite populiste au détriment des populations et de la démocratie, et n’a bref, jamais servi sa cause soit disant pressentie.

Le Centre canadien pour l’avancement de la démocratie aurait par exemple missions; à Cuba. Quelle surprise! Nous ne sommes pas sans savoir que les conservateurs ne considèrent pas le socialisme de Cuba comme une démocratie –et que Harper avait déjà dit à Bush qu’il s’occuperait de Cuba à ses côtés le temps venu…-, mais ils seraient fort surpris de constater que Cuba est plus démocratique que le Canada, dans les faits. De plus, avec un taux de participation aussi chancelant au pays, nous sommes en droit de nous demander pourquoi Harper ne ferait pas cette promotion ici même. Le tout ne révèle qu’une chose, que cet organisme ne servira en fait que les intérêts bourgeois et impérialistes du Canada, et que jamais il ne fera la promotion d’autre chose que le libéralisme.

En fait, à 70 millions le budget annuel de cet organisme, le Canada ferait mieux de s’occuper de ses propres problèmes. Les taux de participation électorale, ici même, sont en grave chute libre. Seulement un peu plus de 50% des canadiens ont participé aux dernières élections fédérales…  2/3 des montréalais ont voté contre le maire sortant, il est pourtant de retour au pouvoir! Ici, au Québec, quant aux élections aux commissions scolaires, nous n’avons même pas dépassé 7.9% de participation de l’électorat. Harper croit-il sincèrement que les pauvres cubains ne s’occupent pas de leurs affaires et qu’ils demeurent bredouilles à la maison en cas de besoin? Les cubains sauraient même faire sourciller Mario Dumont quant à leur autonomisme développé.

En réalité, ce type d’aide fournirait surtout les anticastristes, ces «dissidents» basés à Miami –ce tas de criminels, d’anciens tortionnaires, d’ex-dictateur…-, rêvant du retour triomphal de la bourgeoisie en sol cubain. Or, les cubains, de Cuba, eux, ne désirent pas le retour de ces pourritures, et ne regrettent surtout pas le temps de Batista, où les riches faisaient la pluie et le beau temps, où il n’y avait que 6000 médecins réservés pour les gens capables de se les payer, où les militants syndicalistes et pacifistes se faisaient littéralement tuer en pleine rue –En fait, cela n’a rien d’étonnant. Après tout, en Colombie, le président Uribe massacre son propre peuple, celui qui semble socialiste, et Harper signe des contrats juteux avec lui, pas avec personne d’autre… Quel hasard!-, où l’éducation n’était que pour les riches.

Les anticastristes ont également utilisé des moyens non-démocratiques pour déstabiliser le socialisme de Cuba. Ils émettent par exemple, à partir de Miami, une émission de radio destinée à renverser le socialisme, cela en parfaite contradiction des lois internationales qui rend l’acte illégal, et pourtant…, ce sont ces organismes qui paient pour ce genre d’«actes illégaux»! Ils ont fait des attentats terroristes, en faisant exploser des discothèques, des hôtels et un avion bourré de civils. Ils ont essayé de faire un coup d’État à partir de la Baie des Cochons –avec l’aide de Washington-. Ils ont essayé maintes fois d’assassiner Fidel Castro. Ils ont saboté des plantations, des usines, des chemins de fer, assassiné des enseignants, et j’en passe. Et c’est grâce à des organismes tels que celui qu’Harper veut créer, avec nos fonds, que cela fut possible.

Le soulèvement contre le socialisme à Cuba n’est qu’un mythe, un mythe entretenu par les nostalgiques de Batista. Et les dissidents sont si peu nombreux qu’ils entrent tous dans l’œil d’une caméra. S’il fallait faire la comparaison avec les États-Unis, nous conclurions que les États-Unis sont en danger et que la dictature s’y est usurpée en douce. À l’échelle internationale en tout cas! Quant aux soit disant prisonniers politiques détenus à Cuba, il s’agit en fait des comploteurs ayant pour projet le renversement littéral du socialisme à Cuba. Or, ce genre d’acte illégal aux États-Unis, est passible de la peine de mort! Aux États-Unis, on dénombre près de 10 000 prisonniers politiques. Si Cuba émettait sur le territoire des États-Unis, une émission appelant le peuple à renverser son président, voire à l’assassiner, comme le fait la radio de Miami, et toutes les stations privées allant en ce sens et ayant été créées par ces organismes, Cuba serait bombardée, peut-être même envahie.

Au Venezuela, en 2002, ce sont de tels organismes qui ont soutenu le coup d’État raté contre Hugo Chavez, pourtant démocratiquement élu. Ce sont ces organismes qui donnaient leur appui logistique à des stations comme Globovision ou RCTC, qui appelaient, ni plus ni moins, à l’assassinat de leur président, sans que ces organismes ne condamnent quoi que ce soit de leurs propos. Ce sont aussi ces organismes qui ont employé des mercenaires –Ce d’ailleurs, pourquoi le rapport parle d’hauts coûts à la hauteur de 70 millions annuels.-, qui ont sinon, donné leur appui aux chaînes de radio et de tv qui incitaient le peuple à prendre les armes contre le président Hugo Chavez. Drôle de promotion de la démocratie!

Le dessein véritable des promotions de cet organisme n’a rien de démocratique. Tout au contraire! La seule mention de Cuba fait comprendre que le véritable but, c’est le capitalisme à tout vent, coûte que coûte, même au détriment des populations qui ont le fait le choix du socialisme, et cela, démocratiquement! Et le comble, c’est que nous serions les poches de ce projet antidémocratique et violent! Non merci Harper!

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18 décembre 2009 5 18 /12 /décembre /2009 09:40
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Estelle Leroy-Debiasi
El Correo
. Paris, le 16 décembre 2009.

Le problème des bases étasuniennes- et des intentions des Etats-Unis - dans la région est au cœur de toutes les discussions et réunions. Témoin, le conseiller d'Obama, Arturo Valenzuala, qui a entamé une tournée en Amérique Latine - n'a pas échappé à la question avec ses interlocuteurs au Brésil - qui ne voient pas dans cette présence massive en Colombie un signe positif- ni sans doute en Argentine hier.

Quant au sommet de l'Alba qui a réuni à la Havane, les Venezuela, Bolivie, Cuba, Nicaragua, Honduras, Equateur, République Dominicaine notamment, le communiqué commun fut très clair : ces bases "constituent un danger pour les pays de la région et une menace grave pour la paix, la sécurité et stabilité de l'Amérique Latine et des Caraïbes" (Agence Pulsar , 14 décembre).

Bref, les 7 bases étasuniennes en Colombie sont un sujet d'inquiétude depuis plusieurs mois. On le comprend d'autant plus que selon La "Comisión de Transparencia y Verdad" (commission de transparence et vérité) créée par le gouvernement équatorien, les Etats-Unis ont appuyé l'armée colombienne quand elle attaqué un campement des FARC en Equateur en mars 2008. Et c'est justement à travers la base militaire de Manta - qui se trouve au Sud Ouest de l'Equateur- que cet appui a été apporté. Selon le rapport, « l'intelligence stratégique mise en place depuis la base de Manta fut fondamentale pour suivre et localiser Raul Reyes… » (Selon l'Agence Pulsar , 11 décembre 2009) ; ce qui ne correspondait pas à la finalité de l'accord initial passé avec l'Equateur.

Les militaires étasuniens utilisaient la base de Manta depuis 1999, quand le président équatorien de l'époque a autorisé l'intervention dans cette région dans le cadre d'un soit-disant plan de lutte antidrogue. Dès sa prise de mandat l'actuel président Rafael Correa s'est opposé à cette base, considérant qu'elle violait la souveraineté équatorienne. Et le 18 septembre dernier, le gouvernement équatorien a repris le contrôle de Manta en ne renouvelant pas l'accord passé avec l'armée étasunienne.

Qu'a cela ne tienne. Non seulement dès avril de cette année, les Etats-Unis annonçaient la réactivation de la 4ème flotte (en sommeil depuis 1948) mais surtout quelques mois après ils faisaient part de leur intention de s'implanter dans 7 nouvelles bases en Colombie. Comme le soulignait Ignacio Ramonet, directeur de l'édition espagnole du Monde diplomatique et président de l'Association Mémoire des Luttes, [récemment dans une conférence [1], les Etats-Unis ont modifié leur politique militaire sur l'Amérique Latine, appliquant la doctrine Rumsfeld qui vise à transformer les lourds bataillons en une force très mobile, souple, réactive, avec des armes ultramodernes.

Il ne s'agit plus d'avoir en main leurs propres bases, lourdes en hommes et en matériel, mais plutôt de s'installer sur des sites opérationnels. Les Etats-Unis parasitent en quelque sorte des bases militaires locales, dans une perspective toutefois de long terme les accords portent par exemple en Colombie sur dix ans. Non seulement cela coûte moins (matériel, hommes) mais cette stratégie leur permet une plus grande dispersion. Dans le cadre de cette politique, il s'agit de mettre en place un maillage qui répond à leurs objectifs. Ainsi les Etats-Unis compteraient quelque 750 bases de cette nouvelle forme dans le monde.

A cela s'ajoute que les conflits contemporains sont des conflits asymétriques. Dans cette région le fait que plusieurs Etats ne s'inscrivent pas dans la logique néolibérale est une préoccupation pour les Etats-Unis ; le fait que d'importantes et stratégiques ressources naturelles y résident -eau, hydrocarbure, biodiversité- est un enjeu. La réponse est deux bases au Pérou, quatre au Panama, 7 en Colombie. Dès lors, il suffit de regarder la carte pour comprendre l'encerclement du Venezuela. Sans oublier que leur intention était d'en avoir une au Paraguay pour surveiller la triple frontière argentino-bresilienne et la Bolivie mais le président Lugo a mis son veto.

Pour mémoire enfin, alors que d'aucuns montrent du doigt les dépenses militaires du Venezuela, dans la région c'est le Brésil qui a le plus gros budget militaire suivi de la Colombie -les Etats-Unis à travers le plan Colombie lui versent 750 millions de dollars par an-, devant le Chili. Il serait temps de mettre fin à certaines idées reçues.


Notes :

[1] le 9 décembre 2009 à la Maison de l'Amérique Latine
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18 décembre 2009 5 18 /12 /décembre /2009 09:38

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Dans le but supposé de combattre le trafic de drogue et le crime organisé, deux fléaux qui sévissent dans plusieurs pays d’Amérique Latine et des Caraïbes, le gouvernement des Etats-Unis a fait les premiers pas concrets sur la voie conduisant à l’application d’un projet qui renforce leur ingérence dans la région, la dite Initiative Merida, une version du Plan Colombie pour le Mexique et l’Amérique Centrale.

Il est vrai que cette zone est devenue un des couloirs les plus actifs de la drogue fabriquée en Amérique du Sud destinée au plus grand marché de stupéfiants du monde : les Etats-Unis.

Les cartels, nom que reçoivent les maffias internationales qui fabriquent, acheminent et vendent les stupéfiants, sont de véritables pouvoirs parallèles qui dépassent d’ores et déjà la capacité des États pour les combattre.

Parallèlement au trafic de drogue il existe d’autres affaires louches comme le trafic d’armes, de munitions et de personnes ; le blanchiment d’argent et d’autres phénomènes comme la corruption et la violence.

On estime que rien qu’au Mexique ces fléaux ont entraîné la mort violente de plus de 14 000 personnes depuis 2006.

Le problème existe bel et bien ; ne pas le reconnaître serait absurde. Mais le paradoxe réside dans le fait que la façon de le combattre est pire que le mal en soi, car les autorités s’attaquent aux manifestations les plus éloignées du vrai noyau, des causes et des racines. Ils ne se trouvent pas dans nos pays mais dans l’immense marché étasunien.

Tout le monde sait que sans demande il n’y a pas d’offre. Le trafic de drogue et tous les phénomènes qui y sont associés existent car il y a aux Etats-Unis une société malade, accablée par un système aliénant et manquant de valeurs et d’objectifs dignes et qui a besoin de voies d’évasion pour les angoisses quotidiennes.
Ce grand marché de drogues a connu une croissance sensible ces dernières années et c’est lui qui fournit l’oxygène –sous forme de billets verts- dont les bandes de délinquants ont besoin pour exister.

Cependant, les États-Unis, au lieu de combattre de façon énergique et efficace la consommation à l’intérieur de leurs frontières, préfèrent utiliser la lutte contre le trafic de drogue comme prétexte pour augmenter leur présence militaire en Amérique Latine. Ils y installent des bases militaires, mettent en place leurs mécanismes de renseignement et d’espionnage, parfois sans aucune opposition de la part des gouvernements.

C’est cela, ni plus ni moins, l’initiative Mérida dont le premier pas concret a été fait cette semaine au Mexique où la nouvelle du don étasunien de 5 hélicoptères aux forces de sécurité a été suivie de celle de la création d’un bureau d’opérations à l’intention d’agents de la DEA, l’agence anti-drogues des Etats-Unis et d’autres organisations.

Rappelons que les Départements d’État et de la Justice, le Pentagone, le Conseil National de Sécurité, le FBI et la CIA participent aussi à ce programme appelé aussi « Plan Mexique ».

Toutes ces instances et organisations seront représentées dans ce bureau qui sera le cheval de Troie parfait pour le maintien d’un contrôle global sur tout ce qui bougera en territoire mexicain. Petit à petit, le programme s’étendra vers l’Amérique Centrale où des stations radars sont d’ores et déjà opérationnelles au Costa Rica. Sous peu, plusieurs bases militaires étasuniennes seront opérationnelles à Panama. Elles s’ajouteront à celles de Palmerola, au Honduras et de Comalapa au Salvador.

Sous prétexte de lutter contre le trafic de drogue, les Etats-Unis procèdent à un vaste déploiement militaire dont le véritable objectif est le maintien du contrôle hégémonique de ce qu’ils considèrent comme leur arrière-cour et où ils sentent que les vents de souveraineté et de liberté qui soufflent menacent leur intérêts. Le reste, y compris la drogue, n’est que des prétextes et rien de plus.

 

 

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13 décembre 2009 7 13 /12 /décembre /2009 07:58
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Faire comme si rien ne s'était passé et légitimer la répression actuelle contre les militants du Front  National de la Résistance, légitimer le coup d'état en amnistiant tous les responsables, politiques, militaires, mercenaires des crimes commis pendant cinq mois et qui continuent à être perpétrés dans l'indifférence générale !
Comme si  rien ne s'était passé avec la bénédiction de Hillary Clinton et Obama.

En échange de l'amnistie de Zelaya, amnistié pour quel délit au fait ???
Tout simplement légitimer le coup d'état et faire passer le message à d'autres...
Marie


Lire aussi
Honduras: Manuel Zelaya et son successeur élu pourraient se rencontrer lundi en République dominicaine

(CP) – Il y a 1 jour

SAINT-DOMINGUE — Le président déchu du Honduras Manuel Zelaya devrait rencontrer lundi son successeur élu Porfirio Lobo en République dominicaine, a annoncé vendredi le président dominicain Leonel Fernandez.

Le président Fernandez a expliqué devant la presse que les deux hommes devraient discuter des moyens de résoudre la crise politique dans le pays, après le coup d'Etat du 28 juin dernier lors duquel Manuel Zelaya a été renversé.

D'après le président dominicain, Manuel Zelaya est attendu dimanche soir dans le petit Etat des Caraïbes et son successeur élu lors de la présidentielle 29 novembre devrait l'y rejoindre lundi.

Le gouvernement intérimaire du Honduras n'avait pas fait de commentaire dans l'immédiat et indiqué s'il autoriserait Manuel Zelaya à quitter l'ambassade du Brésil, où il est réfugié depuis près de trois mois, pour se rendre à la rencontre.

Les responsables du Honduras et le président déchu étaient en désaccord cette semaine sur les termes d'un accord qui lui permettrait de quitter le pays sans crainte d'une arrestation pour les chefs de trahison et abus de pouvoir, accusations qui ont conduit à son renversement.

Interrogé par l'Associated Press, Manuel Zelaya s'est dit reconnaissant envers le président dominicain qui tente d'organiser la rencontre. "Nous analysons sa proposition et nous sommes en communication avec le président Fernandez".

Porifirio Lobo a déjà déclaré qu'il était favorable à ce qu'une amnistie soit accordée à Manuel Zelaya comme aux responsables du coup d'Etat qui l'a renversé.

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8 décembre 2009 2 08 /12 /décembre /2009 13:58


Washington  - Le président Barack Obama va devoir assumer son statut de "président de guerre" en recevant jeudi à Oslo le prix Nobel de la paix, peu après avoir décidé d'envoyer des dizaines de milliers de soldats supplémentaires combattre en Afghanistan.


       L'annonce en octobre de l'attribution de la prestigieuse récompense au 44ème président des Etats-Unis avait provoqué la surprise voire l'incrédulité.


       Au pouvoir depuis moins d'un an, M. Obama a hérité de deux guerres de George W. Bush et enregistré de maigres résultats en politique étrangère, malgré une politique  de la main tendue envers des pays comme Cuba, l'Iran et la Corée du Nord, en nette rupture
avec son prédécesseur.

       "La plupart des présidents américains doivent composer avec des conflits, voire des guerres. Mais ce qu'Obama a essayé de faire, c'est de s'engager sur une nouvelle voie en matière de politique étrangère, en mettant l'accent sur la coopération internationale, sur
l'ONU, le dialogue, la négociation, la lutte contre le changement climatique et le désarmement  et c'est cela qui est au coeur" de la décision du comité Nobel, a expliqué lundi le secrétaire du  comité Nobel, Geir Lundestad, à la radio norvégienne NRK.


       Opposé à la guerre en Irak depuis le début mais convaincu que les opérations militaires en Afghanistan sont "nécessaires", M. Obama avait dit en octobre ne pas avoir  l'impression d'avoir mérité le Nobel par rapport aux lauréats antérieurs.


       Il avait cependant ajouté qu'il accepterait cet honneur "comme un appel à l'action" contre le réchauffement climatique ou la prolifération nucléaire et pour la résolution  des conflits.


       Mais depuis, M. Obama a aggravé son cas aux yeux des pacifistes en décidant  la semaine dernière de déployer quelque 30.000 militaires en renfort en Afghanistan, portant le  total à 100.000 soldats, près du triple de ce qu'était le contingent au début de son mandat en  janvier.


       Le discours de remerciements qu'il doit prononcer jeudi à Oslo sera donc  particulièrement attendu. M. Obama évoquera "évidemment (...) la coïncidence entre la remise  du prix Nobel de la paix et la décision d'envoyer des renforts en Afghanistan", a déclaré lundi  son porte-parole, Robert Gibbs.


       Interrogé à la Maison Blanche sur le fait de savoir si le président recevrait le prix en tant que "président de guerre", M. Gibbs a répondu: "exactement".


       De nombreuses organisations ont décidé de manifester jeudi à proximité de l'hôtel où séjournera M. Obama à Oslo, notamment pour protester contre l'engagement accru  en Afghanistan.


       "Le Nobel de la paix crée des obligations. La décision d'envoyer des renforts en Afghanistan est triste et cynique et cela montre qu'Obama n'a pas pris la mesure de ses  obligations", a expliqué à l'AFP Benjamin Endré Larsen, leader de Fredsinitiativet, un groupe
d'organisations à l'origine du défilé prévu, où il a dit attendre 5.000 personnes.



Angola press


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