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16 juin 2010 3 16 /06 /juin /2010 07:40

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Pour connaitre l'histoire de cette photo lire Gerardo et Cardinal, une belle histoire d'amitié et de solidarité

 

Présentation de l’appel collatéral pour Gerardo Hernandez

15 juin 2010

            Ce 14 juin 2010 a été présentée à la Cour Fédérale de Miami la demande d’habeas corpus (ou appel collatéral) au nom de Gerardo Hernández Nordelo. C’est pour lui le dernier recours prévu par le système légal des Etats-Unis.

            Gerardo, actuellement détenu dans la prison de sécurité maximum de Adelanto, en Californie, a été arrêté le 12 septembre 1998. Condamné en décembre 2001 à une double perpétuité plus 15 ans de prison, et ce en dépit d’une absence totale de preuves, il s’est vu refuser toute visite de son épouse depuis son arrestation.

            Un point important dans cet appel est la présentation de faits nouveaux. Très récemment une plainte basée sur une enquête approfondie a été déposée par Free For Five (Comité National  des Etats-Unis pour la libération des 5), par l’Union Nationale des Avocats des USA et par Partner ship for Civil Justice, une organisation qui défend les droits civils, qui démontre que le gouvernement américain a payé des journalistes qui pendant tout le procès ont contribué à déclencher et entretenir une vague haineuse contre les 5 qui a eu pour résultat de soumettre les juges et les jurés à des pressions, voire des menaces, qui les ont empêchés de juger en toute équité.

            Dans ce dossier d’habeas corpus figureront aussi les irrégularités commises par le gouvernement avec la manipulation de preuves, leur falsification et à plusieurs reprises la dissimulation de preuves afin de faire obstacle à la justice. Des aspects plus techniques des difficultés rencontrées par la défense pour faire son travail seront également analysés.

            En marge des résultats qui peuvent être obtenus dans l’appareil légal, ce processus permettra de démontrer plus solidement encore par rapport à la justice l’innocence de Gerardo, d’expliquer une fois de plus les violations lors du procès et de redire que sa tenue à Miami fut un déni de justice.

            La demande d’habeas corpus sera faite au nom de Gerardo et non des 5, car il ne lui reste plus que ce procédé qui sort de l’ordinaire, son cas ayant été définitivement clos lorsque le Tribunal Suprême a refusé de recevoir l’affaire le 14 juin 2009. Ses quatre camarades disposent encore d’autres possibilités de recours qui seront utilisées par leurs avocats.

            L’heure n’est pas à la démobilisation.

            Plus que jamais les 5 ont besoin de notre soutien. Gerardo l’a dit, la  justice viendra de milliers et de milliers de jurés de par le monde. A nous de prouver à Washington que nous ne lâcherons pas prise tant que justice ne sera pas faite et que Gerardo, Ramon, Antonio, Fernando et René ne seront pas de retour dans leur patrie.

A. Arroyo          
                                     Sources : www.antiterroristas.cu  

 

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16 juin 2010 3 16 /06 /juin /2010 07:16

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Lorsque, en novembre 2000, s’ouvrit à Miami le procès de ceux que partout dans le monde on appelle maintenant les Cinq  Antiterroristes Cubains, la presse de Floride se déchaîna contre les agents venus de Cuba pour déjouer les tentatives d’attentats planifiés contre leur patrie par les Cubains d’extrême droite réfugiés en Floride.  

            Nous connaissons l’issue de ce procès inique qui dura 7 mois : des sentences invraisemblables et  scandaleuses allant jusqu’à une double perpétuité plus quinze ans de prison. Cela dans une ville, Miami, où l’ambiance est au lynchage contre tout ce qui vient de la Révolution cubaine. Une atmosphère délétère à laquelle les medias ne sont pas étrangers. Des medias qui, curieusement, ont dès le début été au courant de tous les détails concernant  cette affaire, et souvent même avant les avocats!

            Le 1er septembre 1998, les Cinq étaient arrêtés à l’aube.  Ce matin-là,  tous les médias de Miami diffusèrent sans discontinuer des flashes sur la capture de « terrifiants » agents cubains, « prêts à détruire les USA », tandis que la presse écrite titrait à la une : « Des espions parmi nous ».  Quelle efficacité ! Quelle rapidité dans le traitement de l’info!

            Mais aussi, et ce pendant toute la durée du procès, quel acharnement contre des innocents présumés devenus par la magie des medias des coupables déclarés ! Mais cela, juste à Miami. Dans tout le reste du pays, pas un mot ne paraîtra sur cette affaire ! Silence, on juge.

 

            Aujourd’hui, on vient de découvrir que ceux qui se doivent d’informer leurs lecteurs de façon neutre et impartiale, ces journalistes qui clament leur attachement à la liberté intangible de la presse,  n’étaient et ne sont que des mercenaires payés par le gouvernement américain pour influer sur  l’issue du procès.

 

            Le 3 juin dernier, le Comité National Free The  Five a présenté des preuves obtenues après 18 mois d’enquête, démontrant que l’administration yanqui avait payé secrètement des dizaines de milliers de dollars à des journalistes de Miami pour créer une atmosphère de propagande défavorable aux Cinq. Les sommes versées atteindraient un total de près de  74 400 dollars !

            Quelques exemples : entre 1999 et 2001, 11 700 dollars à Ariel Remos, du Journal de l’Amérique; 8 600 au journaliste Paul Alphonse; 5 200 dollars à Enrique Encinosa, directeur de Radio Mambí et 1 125 dollars à Helen Ferré, éditeur de la page d’opinion du Journal de l’Amérique.

            Dans un tel contexte, les Cinq étaient condamnés d’avance.

 

            Qu’on ne vienne plus nous parler de démocratie ni de liberté de la presse !

            Je ne sais plus qui a dit : « Dans ce monde, tout s’achète. Il suffit d’y mettre le prix ! »

 

            Bien sûr, tout ça, ça se passe aux Etats-Unis. Loin de chez nous.

 

            Annie Arroyo

Juin 2010

 

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14 juin 2010 1 14 /06 /juin /2010 08:30

image_preview.pngRamon Labañino, un des cinq antiterroristes cubains incarcérés aux Etats-Unis, a fêté hier ses 47 ans, alors qu’il est placé en cellule d’isolement depuis le 27 avril dernier.

Labañino est enfermé dans une cellule de punition dans la prison de haute sécurité au Kentucky, dans l’attente de son transfert dans une prison de moyenne sécurité.


Ce changement devrait intervenir après l’audience d’application de nouvelle sentence qui s’est tenue à la Cour fédéral de Miami, et où sa peine à perpétuité a été commuée à 30 ans de prison en décembre dernier. Ce même jour, Fernando Gonzalez a fait l’objet d’une nouvelle peine de 17 ans et 9 mois.


Auparavant, en octobre, la peine d’Antonio Guerrero avait été réduite à 21 ans et 10 mois. Au cours d’un bref entretien avec l’agence Prensa Latina, Elizabeth Palmiero, épouse de Labañino, a expliqué que son compagnon se trouve «dans les mêmes conditions d’isolement que pendant les 17 mois passés au cachot après son arrestation en 1998».


Cette fois-ci, «il a été placé au "trou", sous le prétexte spécieux de protéger sa sécurité, car il ne peut pas être au contact de la population pénale d’une prison de haute sécurité, alors qu’il dépend d’une prison de moyenne sécurité».


Il en résulte qu’en attendant que l’administration se décide à lui trouver une nouvelle prison dont on ne sait rien pour l’instant, «Ramon reste au "trou" », a-t-elle déploré.


Ramon Labañino, Fernando Gonzalez, Antonio Guerrero, Gerardo Hernandez, et René Gonzalez ont été arrêtés le 12 septembre 1998 à Miami. Après un procès politique, ils ont été condamnés à des peines démesurées.

Les Cinq, comme ils sont connus dans le monde, avaient infiltré des organisations violentes contre-révolutionnaires d’origine cubaine basées en Floride. Le seul crime de ces hommes: avoir mis au grand jour le long historique d’actions terroristes menées contre Cuba depuis les Etats-Unis.

Tiré de Granma International

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13 juin 2010 7 13 /06 /juin /2010 11:37

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La Havane, 12 juin, (RHC)--. Graciela Ramirez, coordinatrice de FREE THE FIVE, comité international pour la libération des 5 antiterroristes cubains injustement en prison aux Etats-Unis, a appelé l’opinion mondiale à jouer son rôle d’influence sur la Maison-Blanche.

« Ce serait là une force majeure dans l’appui nécessaire pour que ces combattants antiterroristes soient remis à leur Patrie » a-t-elle relevé.

Au terme d’un procès inique à Miami, ces 5 Cubains ont été condamnés à de très lourdes peines pour « conspiration afin de commettre de l’espionnage. En réalité, ils s’étaient infiltrés dans les rangs des groupes contre-révolutionnaires basés en Floride, dans le but de déjouer leurs plans terroristes contre Cuba.

Au cours du procès, entaché d’irrégularités, le ministère public n’a présenté aucune pièce à conviction corroborant les chefs d’accusation contre René Gonzalez, Antonio Guerrero, Fernando Gonzalez, Gerardo Hernandez et Ramon Labañino. Qui plus est, plusieurs hauts gradés étasuniens cités à comparaître ont déclaré à la barre que dans leur mission en Floride, les 5 n’avaient jamais porté atteinte à la sécurité nationale des Etats-Unis, mais les membres du jury choisis d’ailleurs dans une ville contrôlée par la maffia des contre-révolutionnaires d’origine cubaine se sont très probablement laissés emportés par le courant d’opinion contraire à Cuba et ils ont plaidé coupable.

Au cours d’une intervention au 2e colloque international José Marti : Pour une culture de la nature, Graciela Ramirez a souligné que le président Barack Obama a la possibilité de mettre en liberté ces héros cubains d’une simple signature.

« Nous voici devant une affaire politique où ce qui est condamné est le droit d’un peuple souverain à se défendre de la terreur et à vivre en paix » a souligné Graciela Ramirez, devant quelque 300 experts d’une trentaine de pays réunis à La Havane.

« Leur retour à Cuba dépendra de la solidarité et de l’opinion publique mondiale » a-t-elle relevé.

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15 mai 2010 6 15 /05 /mai /2010 00:40

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Comme dans des dizaines de capitales de diverses régions du monde, en Amérique Latine, le cinquième jour du cinquième mois de l’année a été l’occasion d’unir toutes les voix pour réclamer la libération des Cinq Héros de la République de Cuba prisonniers aux États-Unis.

C’est partout à la même heure, à 5 h 55 de l’après midi, qu’ont eu lieu toutes les activités de la Journée Mondiale pour la Liberté d’Antonio Guerrero, René González, Ramón Labañino, Gerardo Hernández et Fernando González, enfermés depuis 1998 dans des prisons nord-américaines.

Dans le parc central El arbolito de Quito, équatoriens et cubains ont demandé la libération des Cinq antiterroristes. Marco Dehesa, représentant de l’Association des Cubains résidents en Équateur, a lu une lettre ouverte dirigée au président des États-Unis, Barack Obama, dans laquelle il lui est demandé, au nom de la lutte contre le terrorisme qu’il dit promouvoir, qu’il gracie ces cinq héros.

De même, des cubains résidents au Brésil ont envoyé par Internet des messages au président des États-Unis pour lui demander qu’il libère les cinq combattants contre le terrorisme prisonniers depuis déjà près de 12 ans aux États-Unis.

A Mexico, des enfants cubains ont lâché cinq pigeons blancs, comme symbole de leur demande que soient libérés ces cinq patriotes. Un groupe de mexicains et de cubains résidant dans le pays aztèque s’est réuni à la Mission de Cuba pour exprimer leur solidarité avec Antonio, René, Ramón, Gerardo et Fernando.

Á La Paz, le mouvement Bolivien de Solidarité avec Cuba et des cubains résidents dans ce pays andin ont réclamé la libération des Cinq au cours d’une manifestation devant l’ambassade des États-Unis.

La présidente de la direction de La Paz de l’Association de Cubains Résidents en Bolivie, Yana Fernández, a lu une lettre pour le président Abama, pour soutenir cette demande et pour lui exiger de « nettoyer les ordures terroristes qu’il a chez lui avant de regarder ailleurs ». Elle a rappelé que des terroristes qui ont eux même confessé leurs crimes, comme Luis Posada Carriles y Orlando Bosch, se promènent librement dans le territoire des États Unis.

Tiré de l'ACN

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14 mai 2010 5 14 /05 /mai /2010 12:41

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Fin mai, le gouvernement cubain va solliciter un Habeas Corpus pour Gerardo Hernández devant le tribunal de Miami, afin d’obtenir une révision de sentence qui éliminerait les deux perpétuités qui ont été prononcées contre lui.

            L’objectif est d’arriver à ce que les autorités nord-américaines reconsidèrent le cas de Gerardo, victime d’une terrible injustice, et sur lequel pèsent les plus lourdes peines dans le cadre de cette affaire pour laquelle depuis 11 ans le gouvernement de La Havane exige la libération de Gerardo Hernández, de Ramón Labañino, de Tony Guerrero, de Fernando González, de René González, les 5 antiterroristes cubains connus comme « les 5 de Miami ».

            Le cas de Gerardo, actuellement détenu à Adelanto, en Californie, est le plus préoccupant car il pourrait bien passer toute sa vie en prison. Les quatre autres ont tous une date de sortie, même lointaine, mais pas Gerardo. Il a été condamné en 2001 à deux perpétuités plus 15 ans de prison pour les faits de conspiration pour espionnage, usage de faux papiers, ne pas s’être déclaré en tant qu’agent d’un gouvernement étranger et pour conspiration pour assassinat*, une accusation terrible que l’Avocat Général en personne reconnut à la fin du procès avoir été dans l’incapacité de démontrer par manque de preuves. Gerardo Hernández a été déclaré coupable d’un crime qui n’a pas eu lieu et d’un évènement auquel il n’a participé en aucune manière. En ce qui le concerne, toutes les voies théoriquement possibles dans le complexe système judiciaire nord américain sont closes. Il ne reste que ce qu’on appelle la procédure « d’Habeas Corpus », un procédé qui sort de l’ordinaire et qui ne répond que de façon très rare et exceptionnelle aux sollicitations des accusés. L’Habeas Corpus se basera sur l’injustice commise contre Gerardo et sur la nécessité d’arriver au moins à lui enlever les deux perpétuités.

            En ce moment, les avocats de la défense travaillent sur cette demande qui sera présentée avant le 14 juin devant le tribunal de Miami, où ont eu lieu le premier procès de décembre 2000 et les re-sentences concernant Tony, Fernando et Ramón fin 2009.  Ce sera la dernière opportunité d’appel que permet le système judiciaire états-unien.

            Alarcón a dit: « Chaque jour que passe un des Cinq en prison est un affront fait à la justice ».

            Nous pouvons faire de cette phrase notre devise.

            Annie Arroyo

            (14 mai 2010)

*Conspiration en vue de commettre un assassinat au premier degré : Gerardo a été le seul à répondre de cette accusation  pour avoir soi-disant favorisé la destruction en vol de deux petits avions de l’association terroriste Hermanos al Rescate, basée à Miami, le 24 février 1996. La chasse cubaine avait alors abattu les deux appareils qui violaient pour la énième fois l’espace cubain dans des buts agressifs et les quatre occupants avaient trouvé la mort. Dans un troisième avion se trouvait Posada Carriles qui commentait en direct pour une radio de Floride et qui était judicieusement – et prudemment - resté en arrière...

 

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5 mai 2010 3 05 /05 /mai /2010 10:10

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Gerardo Hernández  2 peines d'emprisonnement à vie, plus 15 ans et l'interdiction persistante de ne plus recevoir la visite de son épouse depuis plus de 11ans

Ramón Labañino  condamnation à vie, plus 18 ans. Peine réduite par la suite à 30 ans

Antonio Guerrero  condamné à la perpétuité plus 10 ans peine réduite à 22 ans

Fernando Gonzáles  condamné à une peine de 19 ans réduite à 17 ans et 9 mois

René González  condamné à 15 ans d'emprisonnement et l'interdiction persistante depuis de 10 ans de recevoir la visite de son épouse


A L'APPEL DE LA COORDINATION DES CUBAINS

RESIDENTS EN FRANCE

 

DE LA COORDINATION POUR UN CUBA SOCIALISTE ET POUR LA LIBÉRATION

DES 5 HÉROS CUBAINS QUI CROUPISSENT

DANS LES GEÔLES ÉTATSUNIENNES DEPUIS 12 ANS

 

vous êtes invités à la soirée culturelle le

 

 MERCREDI 5 MAI A 17 HEURES 

PLACE DU TROCADÉRO, A PARIS

 

pour un concert exceptionnel de musique cubaine

par le fameux orchestre

 

 « TENTACION CUBANA »

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4 mai 2010 2 04 /05 /mai /2010 09:55

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Monsieur le Président,

Plus d’une année après votre élection, sincèrement, nous ne pensions pas avoir à vous écrire encore pour vous demander la libération des cinq Cubains René González, Ramón Labañino, Gerardo Hernández, Fernando González et Antonio Guerrero prisonniers politiques dans votre pays depuis onze ans et huit mois.

Le six avril dernier s’est terminé le festival CulturAmerica de Pau pour l’année 2010. C’est un festival mondialement connu. Pau est une ville du sud-ouest de la France, proche de l’Espagne. Cette année parmi les six conférences proposées dans le cadre de ce festival figurait celle de Maurice Lemoine sur les Cinq. Ce journaliste a écrit un roman de mille pages qui sortira en octobre prochain : « Cinq Cubains à Miami ». Sa conférence qui a eu beaucoup de succès fut éblouissante. Les ambassadeurs de Cuba et de Bolivie étaient présents à cette conférence.

La vérité fait peu à peu et inexorablement son chemin, malgré une campagne éhontée contre Cuba de la part des Etats-Unis, et aussi de l’Union Européenne qui emboîte le pas. Nous avons été particulièrement gâtés ces derniers temps dans le domaine de la désinformation, après la mort du prisonnier cubain Orlando Zapata Tamayo ! Votre pays dénigre Cuba au nom des droits de l’homme, alors que c’est votre nation qui bafoue constamment ces droits.

Chaque jour qui passe amène son lot de découvertes concernant la politique des Etats-Unis envers Cuba.

Les documents des années soixante ne sont pas tous déclassifiés, de loin s’en faut, et nous sommes en droit de nous demander la teneur de ce qui est gardé secret lorsqu’on lit les documents qui sont déjà portés à notre connaissance.

Sur un document interne aux archives de la Maison Blanche et de la CIA, on peut lire que
le 17 mars 1960 au cours d’une réunion dans Bureau Ovale avec des hauts fonctionnaires de la Sécurité Nationale, le président des Etats-Unis Dwight David Eisenhower a approuvé le document intitulé « Un programme d’Action clandestine contre le Régime de Castro » présenté par l’Agence Centrale d’Intelligence (CIA). Le plan de la CIA consiste principalement en quatre niveaux d’action :

  1. Former un groupe d’opposition modéré en exil avec pour objectif de faire ressortir que Castro a trahi la Révolution.

  2. Créer une station de radio d’onde moyenne pour transmettre à Cuba, probablement depuis l’Ile Swan, au sud de Cuba.

3) Créer une organisation de renseignements et d’actions clandestines à l’intérieur de Cuba qui réponde aux ordres et instructions de l’opposition, en exil.

4) Initier la formation d’une force militaire hors Cuba et, dans un second temps, un groupe de paramilitaires qui se déploiera immédiatement à Cuba pour organiser, former, et diriger les forces de résistance engagées là.

Durant la réunion où a été approuvé ce document, le premier mandataire des Etats-Unis a précisé que «  nos mains ne doivent apparaître en rien dans tout ce qui se fera. », et il a fait jurer aux présents qu’aucun d’eux n’avait entendu ce qui c’était dit là.

Le directeur de la CIA d’alors, Allen Dulles, a reçu ensuite l’ordre du Président que « ne soit même pas données à ce conseil (de Sécurité National) ces informations secrètes au sujet de Cuba. »


On croirait un plan conçu en 2010, tellement il est en phase avec la politique actuelle des Etats-Unis envers cuba. Mieux que quiconque, Monsieur le Président vous savez que ce plan n’a pas pris une ride, qu’aujourd’hui encore les Etats-Unis mettent tout en œuvre pour déstabiliser Cuba.

C’est à un véritable acharnement contre Cuba auquel se livre votre pays, et cela depuis cinquante ans. Nous espérions une autre approche des relations avec Cuba après votre élection, mais de ce côté là, les choses n’ont guère changé ! En Europe, ce n’est pas mieux, et il est assez ridiculement tragique de voir l’union Européenne condamner Cuba pour la mort de Zapata quand on connait l’état de nos prisons de l’U.E. Plus de cent prisonniers sont morts de suicides dans nos prisons françaises pour la seule année 2009, et la situation carcérale y est même dénoncée par Markus Jaeger, en charge des droits de l’Homme au Conseil de l’Europe!

Quant à la répression de certaines manifestations, c’est en Europe et aux Etats-Unis que l’on réprime parfois avec violence ceux qui manifestent. Mais dans nos pays, rien à dire, car pour les médias occidentaux ce sont des« démocraties »…

Les citoyens des Etats-Unis sont abondamment abreuvés de fausses informations sur le décès de Zapata qui a été exploité à fond, mais sont très mal informés, voire pas du tout, sur les prouesses réalisées par un petit pays comme Cuba pour porter une assistance médicale ou autre dans de nombreux pays auprès des populations les plus démunies. Que savent les gens aux Etats-Unis de l’aide apportée par les coopérants de la santé de Cuba à Haïti et au Chili après les catastrophes que ces pays ont endurées ?

Les médias se sont plus étendus sur le décès de Zapata que sur le crime du 12 juillet 2007 de vos soldats en Irak, et dont les images sur « You Tube » viennent de faire le tour de la terre. Il aura fallu presque trois ans pour que soit diffusée la vidéo où l’on peut voir un groupe d’irakiens paisibles pris pour cible par vos soldats depuis un hélicoptère de combat dans une rue de Bagdad. Dans ce groupe de personnes se trouvaient le photographe de l’agence Reuters Namir Noor-Eldeen et son chauffeur Saeed Chmagh. Tous deux ont trouvé la mort dans cette attaque qui a fait onze victimes.

Une fois de plus, Monsieur le Président Obama, nous vous le demandons, mettez en accord vos actions et vos promesses électorales d’une autre relation avec les pays d’Amérique latine, à commencer par Cuba. Ces nouvelles relations passent par la libération des cinq Cubains, c’est incontournable. Nous attendons tous de votre part l’octroi de cette « clémence exécutive » qui leur rendra enfin la liberté qu’ils méritent.

Espérant toujours, malgré tout un tel geste initiateur de véritables relations nouvelles souhaitées par la très grande majorité des pays, recevez, Monsieur le Président, l’expression de mes sentiments humanistes les plus sincères.

Jacqueline Roussie

64360 Monein (France)



Copies à : Mesdames Michelle Obama, Nancy Pelosi, Hillary Clinton, Messieurs Harry Reid, et M. l’Ambassadeur des USA en France




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4 mai 2010 2 04 /05 /mai /2010 09:25

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La Havane, 2 mai, (RHC)--. Ricardo Alarcon, président de l’Assemblée Nationale de Cuba, a une nouvelle fois, souligné que Barack Obama a entre ses mains la possibilité de libérer les 5 antiterroristes cubains prisonniers politiques aux Etats-Unis.

Au cours d’une intervention à la 8e rencontre de solidarité avec Cuba organisée par les délégations syndicales qui ont participé samedi à la célébration du 1er mai, Ricardo Alarcon s’est demandé : L’impunité se poursuivra-t-elle sous le mandat d’Obama ?

Ricardo Alarcon suit l’affaire de ces 5 Cubains qui tentaient de collecter des informations sur les plans terroristes des groupes contre-révolutionnaires en Floride et qui ont été condamnés sans preuve pour « conspiration afin de commettre de l’espionnage contre le gouvernement étasunien.

« Lui, (Obama) il sait que la Constitution accorde au président la faculté de retirer la charge infâme à la base d’un procès entaché d’arbitraire et de violations dès le premier jour » a relevé Ricardo Alarcon.

En effet, le ministère public n’a présenté aucune pièce à conviction étayant le chef d’accusation. Plusieurs hauts gradés étasuniens ont déclaré à la barre que dans le cadre de leur mission en Floride, les 5 n’avaient jamais porté atteinte à la sécurité nationale des Etats-Unis et le procès a été intenté, contrairement aux attendus de la Constitution, dans une ville n’assurant nullement l’impartialité due pour un procès aux Etats-Unis. Miami est contrôlée par la maffia des contre-révolutionnaires d’origine cubaine.

Toujours au sujet du Président Obama Ricardo Alarcon a encore ajouté :

« Avec le respect que beaucoup éprouvent envers lui, cette question doit poursuivre le Président Obama partout et toujours comme une malédiction tzigane, tout comme doit le poursuivre l’exigence pour qu’il mette fin à la torture à laquelle il se livre contre deux couples de jeunes cubains. Il doit permettre à Olga de rendre visite à son mari René et à Adriana d’en faire autant avec Gerardo. Cela fait 12 ans que l’on empêche à ces deux couples de se voir, de se toucher ne serait-ce que les mains. La fin d’une telle injustice ne dépend que d’une simple signature de Monsieur le Président. Elle ne dépend que d’un ordre de Mme la Secrétaire d’État. Pourquoi peuvent-ils continuer cette atroce expression de torture médiévale qui affecte aussi les autres proches des 5 qui ont du mal à pouvoir rendre visite à leurs enfants et époux ? C’est tout simplement parce que le peuple étasunien ne le sait pas.

Comment peut-il protéger des terroristes et continuer à punir injustement des héros de la lutte contre le terrorisme ? Parce que le peuple étasunien ne le sait pas car on l’empêche de savoir. Lorsque nous parlons de la campagne médiatique orchestrée contre Cuba, des calomnies, des mensonges, n’oublions pas que l’utilisation des médias comme instrument par le capitalisme a deux volets : l’un est l’industrie du mensonge et l’autre est l’imposition du silence ; l’occultation de la vérité . Nous avons beaucoup à faire face à cela camarades ! Nous devons mener une lutte ardue et redoubler d’efforts.

Camarades et amis du monde. Cela fait des années, à un moment crucial de notre histoire, lorsque José Martí préparait la dernière guerre d’indépendance contre le joug colonial espagnol, il a demandé la solidarité internationale. Il a dit alors : Celui qui se dresse aujourd’hui pour Cuba, se dresse pour tous les temps. Ses propos ont une grande actualité : nous les Cubains et les Cubaines, nous resterons debout. Vous pouvez avoir confiance en nous, compter sur notre solidarité. Continuons à lutter ensemble jusqu’à la victoire toujours ».

Après avoir dénoncé le mur de silence dans les médias avec lequel Washington veut cacher à l’opinion l’appui que le gouvernement étasunien donne aux terroristes anti-cubains, Ricardo Alarcon a appelé les amis de Cuba dans le monde à faire pression sur le président Barack Obama, étant donné sa faculté de retirer les charges contre les 5 antiterroristes cubains.

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2 mai 2010 7 02 /05 /mai /2010 10:28

antonio1

Chers amis et partisans du monde entier,

Je veux partager avec vous ce sonnet dédié à la fête du Travail, je sais que celle-ci n'est pas célébrée de la même façon dans tous les pays, mais vous qui défendez les causes justes célébrerez cette journée avec une demande pour un monde meilleur.


Depuis ces cinq prisons recevez notre admiration et notre gratitude pour votre solidarité avec les Cinq Cubains et le peuple de Cuba.



À NOS BIEN-AIMÉS DANS UN TRASCENDENTAL 1er MAI.


Des vagues de mains, mer de pavillons.


Chant de lumière vivante, à l'échelle flamboyante.


Aurore émancipée de l'ouest.


Un éclair répandu par des palmiers.


Bouquet de rêves, un arbre sans frontières.


Sidérale et combattant colombe.


Étoile bâtie sur la pente.


Le pollen des printemps urgents.


Bastion invaincu, rocher de l’hauteur.


Longue rainure gravée entre rafales.


Indépendance vis-à-vis de la densité.


Cheval épris de paix.


Révolution de la géographie pure.


Patrie et humanité, mon peuple bien-aimé.



Une accolade fraternelle des Cinq


Gerardo Hernández.
Fernando Gonzalez.
Ramón Labañino.
René González.
Antonio Guerrero.



Florence Penitentiary, Colorado.
April 20, 2010.

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