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30 mai 2011 1 30 /05 /mai /2011 23:04

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Compagnons du Forum de Sao Paulo et de la Conférence des Partis Politiques d’Amérique Latine et des Caraïbes (COPPAL) :


Je suis au courant. Presque personne ne l’est. Le forum de Sao Paulo s’est mis d’accord pour se solidariser avec les 5 prisonniers cubains dans des prisons nord-américaines. Ce fut une décision de plus du forum. Bonne décision, fille d’un engagement sacré même si, à mon avis, elle reste dépourvue de transcendance et de caractère formel. La même résolution a été prise — mais qui le sait — par l’important organisme interparlementaire latino-américain, le COPPAL.

 

De mon point de vue il est nécessaire de réaliser une dénonciation colossale de cette tragédie, assumer une conduite solidaire, pratique, à la recherche de résultats exacts.


La prison est terrible. Nous le savons par expérience. Quelques uns de nos frères sont passés par l’expérience évanouissante des prisons somozistes. Les martyrs José Benito Escobar, Julián Roque, Oscar Benavidez et les compagnons Daniel Ortega, Jacinto Suarez, Lenin Cerna, Leopoldo Rivas, Manuel Vallecillo, entre autres, furent crucifiés dans la prison de Tipitapa pendant plus de six ans. Une telle expérience a marqué leurs vies pour toujours. Un pareil sacrifice confère des mérites historiques qu’aucune circonstance, crachat ou autres circonférences de la vie, ne peuvent effacer. A ces compagnons il faut attribuer de plus le mérite de leur militance ultérieure : digne, ferme, sans hésitations dans les heures difficiles, sans défaillir sous la panique causée par les calomnies, mensonges, et autres haines et comportements indécents de l’adversaire. Malgré tout cela ces frères qui sont les nôtres sont restés groupés et ont été consolés par la visite des familles. Ils ont été libérés grâce à l’excellence d’une action du Front Sandiniste de Libération Nationale (FSLN) qui les a emmenés jusqu’à Cuba, où les attendait Carlos Fonseca —progéniteur intellectuel de leur libération— et la concorde effusive de l’île fraternelle.


Les prisonniers cubains, appelés héros en toute justice, sont isolés entre eux, dans des cellules solitaires, obscures, déprimantes, à l’apparence de sépulcres. Seul Satan est capable d’une cruauté semblable. Ils sont condamnés à de très longues peines. L’un d’eux à deux prisons à perpétuité, plus 15 ans. Ils ont subi treize ans de prison isolante et torturante. La cruauté a été insolite et bestiale. Les condamnations sont évidemment injustes, disproportionnées, une profanation des Droits de l’Homme. Leur innocence – et même leurs ennemis les plus enragés le savent – est prouvée. Treize longues années n’ont rien d’un jeu. Une telle dignité et une telle fermeté, presque inconcevable, ne peuvent s’expliquer que par l’héritage de l’héroïsme de Marti et par l’exemple de Fidel. La liberté de ces êtres humains est pour les cubains et pour Fidel une priorité insistante et obligée.


Les déclarations formelles ne suffisent pas. Il est nécessaire de convertir notre volonté solidaire en un immense jury de nos peuples pour crever le tympan de l’empire et de Barak Obama, le suspect prix Nobel de la Paix, pour les obliger à mettre fin à une telle violation.


Si nous obtenons la liberté de ces hommes, le peuple de Cuba et Fidel seront heureux, et c’est notre obligation de leur offrir ce bonheur, par réciprocité élémentaire envers la solidarité illimitée de Cuba et de Fidel avec tous les peuples du monde. Il faut rassembler des millions de signatures — des millions de signatures ! — réaliser des milliers d’actes publics — des milliers d’actes publics ! — faire résonner des tambours et des clairons pour que les entende le sourd et insensible président nord-américain. Plus encore, en plus de nos luttes pour les intérêts de nos peuples, une telle demande devrait entrer en première ligne de combat.


J’en suis sûr : l’entêtement de Fidel et du peuple cubain —entêtement semblable à la mule de Sandino ou à celle de José Martí quand il chevaucha vers le martyre —, obtiendront la liberté de ces jeunes hommes. Un jour ils se promèneront sur le quai de la Havane en tenant par la main leurs mères, épouses et enfants, ils écouteront le bruit des vagues et des multitudes, jouissant d’une victoire aussi attendue qu’inévitable. Nous sommes obligés à participer au dessin d’un tel paysage. Quand se produira ce miracle – je crois dans les miracles — nous serons tous plus libres.

Tomas Borge, Managua, 24 mai 2011

 

Source : http://www.radiolaprimerisima.com/n...

Traduction : T. Deronne, URL : http://www.larevolucionvive.org.ve/...

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15 mai 2011 7 15 /05 /mai /2011 20:27

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Fidel. Caricature de Gerardo Hernandez

La maison qui durant des années a offert un abri à Washington aux habitants de l'Amérique Centrale persécutés dans leur patrie a ouvert ses portes ce vendredi à l'imagination d'un homme incarcéré loin de la sienne.

 

La Maison de Maryland, au Nord-Ouest du district de Columbia, a inauguré aujourd'hui une exposition des caricatures de Gerardo Hernandez Nordelo, l'un des cinq Cubains emprisonnés aux USA pour leur lutte contre le terrorisme.

 

L'inauguration a attiré des jeunes étudiants d'origine latine, résidents et invités, et a comporté les mots sincères et ressentis de Jorge Bolaños, chef de la Section des Intérêts de Cuba à Washington.

 

Vingt-cinq pièces composent l'exposition, qui exhale l'humour fin des descendants de conquistadors [criollos] joint à l'acuité de la satyre politique, attributs de Gerardo que des années de prison et de déracinement n'ont pas réussi à ébrécher.

 

Gerardo dit que l'humour libère, commente Ariel Hernandez, vice-consul Cubain, en réponse à une question du public.

 

Ceux visitent l'exposition, en particulier les jeunes d'origine latine qui ont grandi aux Etats-Unis, font part de leur surprise de n'avoir pas entendu parler avant des Cinq et des défaillances de la justice dans leur cas.

 

 

La Maison de Maryland est une résidence communautaire qui a été fondée en 1985 pour les émigrés Latino-américains et les Américains solidaires, afin de répondre aux besoins humaitaires de milliers de persécutés d'Amérique Centrale qui arrivaient à Washington en cherchant à échapper aux guerres impulsées par l'administration de Ronald Reagan dans leur pays, a expliqué le Colombien Gustavo Torres, son directeur.

 

Gustavo s'est montré satisfait de la contribution que la Maison pouvait apporter dans la connaissance de la cause des Cinq.

 

L'exposition des caricatures de Gerardo sera accessible au public jusqu'au 30 de ce mois, au siège de la Maison de Maryland (8151 15th Street, LangleyPark MD).

 

(Information de l'Office des Intérêts de Cuba à Washington)

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Les médias des multinationales. Caricature de Gerardo Hernandez.

 

Source : http://www.cubadebate.cu/noticias/2011/05/14/caricaturas-de-gerardo-cobran-vida-en-maryland/

 

Traduction : Alma

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5 mai 2011 4 05 /05 /mai /2011 08:13

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Le 3 mai a été déclaré Journée Mondiale de la Liberté de la Presse par l’Assemblée Générale de l’ONU en 1993. Presque vingt ans après, force est de reconnaître que la presse est bien souvent muselée par les intérêts financiers et politiques des grands groupes qui contrôlent les principaux médias d’information.

 

            « La dictature médiatique, aujourd’hui,  est probablement l’instrument le plus efficace de la politique hégémonique de l’impérialisme. Elle domine largement l’information à l’échelle planétaire, détermine ce que les gens peuvent savoir et bloque d’une main de fer ce qu’elle veut garder caché ». C’est ce qu’a déclaré Frank González García lors de rencontres organisées à Cuba dans le cadre de cette journée mondiale.

 

            Cet état de fait est particulièrement flagrant dans le cas des Cinq au sein même des Etats-Unis : la censure sur l’affaire et la méconnaissance des faits par le peuple nord-américain sont immenses. Pour exemple, l’anecdote racontée par Gloria La Riva, présidente du Comité National US Free The Five, présente à ces rencontres: lors d’une des rares émissions de l’Univision de San Francisco à laquelle elle avait été brièvement conviée pour parler des Cinq, un journaliste lui avait demandé dans quelle prison de Cuba les Cinq étaient détenus…

 

            Le 25 avril dernier, le gouvernement des Etats-Unis a exigé que soit catégoriquement rejetée la requête d’Habeas Corpus de Gerardo Hernández Nordelo, sans laisser l’ombre d’un doute. Washington veut que le tribunal de Miami déclare irrecevable cette requête et qu’il le fasse rapidement sans organiser une audience pour examiner sa recevabilité, sans écouter Gerardo, sans présenter les preuves que l’accusation prétend détenir. « C’est ainsi que le gouvernement états-unien répond à l’ultime recours d’un être humain condamné à deux perpétuités plus quinze ans de prison » a conclu González García, actuel doyen de l’Université de La Havane.


            Washington a pareillement demandé le rejet de l’appel d’Antonio Guerrero et celui de René González.

 

            Ces trois actions quasi simultanées révèlent la nature profondément arbitraire du système étatsunien. Cela s’est passé il y a une semaine, mais aucun journal n’a diffusé la nouvelle. C’est par Internet que l’information a pu circuler.

 

            Comme l’a souligné Gloria La Riva, « ce n’est que si nous sommes capables de comprendre cette censure implacable et si nous agissons en conséquence que nous pourrons vaincre cette volonté de cacher la vérité et l’action perverse des médias ».

 

Annie Arroyo

Kubako Etxea / France-Cuba

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5 mai 2011 4 05 /05 /mai /2011 06:51

cinco libertad para

 

Aux amis qui partout dans le monde luttent pour la justice,

Ce jeudi 5 Mai envoyez un fax, un e-mail, téléphonez et/ou envoyez un télégramme pour demander au Président OBAMA de libérez les 5 Patriotes Cubains prisonniers aux Etats-Unis pour y avoir lutté contre le terrorisme.


Exigeons du Président OBAMA qu’il en FINISSE AVEC CETTE ENORME INJUSTICE ET LIBERE LES 5 MAINTENANT, en faisant usage des facultés que lui offre la Constitution des Etats-Unis, en tant qu’avocat, en tant que père, en tant qu’époux, en tant que personne décente, et en tant que Prix Nobel de la Paix!!!


Youtube "le 5 de chaque mois pour les 5 "

 

DIFFERENTES MANIERES DE COMUNIQUER AVEC

LA MAISON BLANCHE

 

  • Par téléphone: 01 202-456-1111


  • Par fax: 01 202 456-2461

 

Instructions pour les personnes qui ne savent pas lire l’anglais pour envoyer un courriel au Président Obama :

  • Répondre seulement aux questions qui portent un astérisque (*)

  • Là où il est écrit “First Name” mettez votre nom

  • Là où il est écrit “Last Name” mettez votre nom de famille

  • Là où il est écrit “E-mail” mettez votre courriel

IMPORTANT: "Type" n’a pas d’astérisque mais ON DOIT cliquer sur "Internacional" pour pouvoir continuer.

  • Là où il est écrit « Country » mettez le nom de votre pays.

  • Là où il est écrit « Subject » choisissez "Foreign Policy"

  • Donde dice Message escriba su mensaje pero no sobrepase los 2.500 caracteres.

Au final écrivez textuellement la phrase qui apparaît sur le petit écran où il est dit "type the two words" en laissant un espace entre les deux mots.

Pour envoyer le message cliquez sur « Submit »

  • Pour envoyer un télégramme:

President Barack Obama

The White House

1600 Pennsylvania Ave, NW

Washington, DC 20500

EE.UU.

 

CETTE ACTION COLLECTIVE POURRA ÊTRE EFFECTIVE SEULEMENT SI DES PERSONNES AUX ETATS-UNIS ET PARTOUT DANS LE MONDE TELEPHONENT, OU ENVOIENT DES FAXS, DES E-MAILS OU DES TELEGRAMMES LE JOUR 5 DE CHAQUE MOIS. ET SI PERSONNE NE REPOND AU TELEPHONE, LAISSER UN MESSAGE.

ENSEMBLE NOUS Y PARVIENDRONS!e manquez pas d’étendre cette campagne internationale

sur les réseaux sociaux. Merci!

 

Comité International pour la Liberté des 5 Cubains

 

IMPORTANT: la page web est disponible en ESPAGNOL en cliquant sur le petit drapeau espagnol qui est à droite de la page

 

www.thecuban5.org

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4 mai 2011 3 04 /05 /mai /2011 00:01

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Par Reynaldo Henquen

La Havane, 3 avril, (RHC)- Le Président de l’Assemblée Nationale de Cuba, Ricardo Alarcon, a dénoncé le fait que les Etats-Unis s’obstinent à cacher les preuves qui démasquent les violations qu’ils ont commises dans l’affaire des 5 antiterroristes cubains prisonniers dans des pénitenciers étasuniens depuis 1998.

Il a ajouté que pour ce faire, Washington se sert de sa dictature médiatique.

Nos 5 compatriotes purgent de très lourdes peines de prison dont deux perpétuités. Ils ont été accusés de conspiration afin d’espionner. Ils n’avaient pourtant fait que surveiller les organisations terroristes anti-cubaines de Miami pour prévenir notre pays des attentats le prenant pour cible.

Au cours de la Rencontre Internationale de Solidarité Syndicale, qui s’est tenue lundi, au Palais des Congrès, ici à La Havane, Ricardo Alarcón a exhorté les 900 invités de 42 pays à renforcer la lutte dans une bataille pour la vie et contre l’occultation et l’infamie.  

“Cela fait un an que je vous ai parlé de la situation des 5 –a-t-il ajouté- et je vous ai expliqué tout ce qui concerne le recours collatéral en appel ou Habeas Corpus qui devait être présenté en faveur de Gerardo Hernández, un jeune innocent qui purge deux perpétuités plus 15 ans de prison.

Le Président de l’Assemblée Nationale de Cuba a relevé que cela fait seulement une semaine, le parquet, c’est-à-dire, Washington, a demandé au tribunal de Miami de rejeter cette motion ; de ne pas accorder une audience pour en discuter, sans réviser les évidences et les arguments nouveaux et de ne pas permettre que Gerardo comparaisse et puisse s’exprimer.

Ricardo Alarcón a appelé le mouvement international de solidarité à poursuivre la lutte jusqu’à vaincre un gouvernement qui s’appuie sur le mensonge et qui empêche le peuple étasunien de découvrir la réalité.

Parmi les invités qui ont pris la parole se trouvaient le leader ouvrier australien Digney Molina, qui a signalé que les âmes honnêtes et sensibles du monde entier se joignent à la clameur universelle en faveur de la libération de Gerardo Hernández, Ramón Labañino, Antonio Guerrero, Fernando González et René González.

Il a également condamné le blocus économique, financier et commercial que les Etats-Unis font subir à notre pays depuis près de 50 ans déjà.

Digney Molina a appelé les travailleurs de la planète à unir leurs efforts pour défendre les luttes de Cuba qui –a-t-il relevé- sont des luttes communes à tous les hommes justes du monde

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4 mai 2011 3 04 /05 /mai /2011 00:01

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Monsieur le Président Obama Le premier mai 2011.

The White House

1600 Pennsylvania Avenue N.W.

Washington DC 20500

 

 

 

Monsieur le Président,

Comme chaque mois depuis votre élection en novembre 2008, je vous écris au sujet des cinq patriotes cubains Gerardo Hernández, Antonio Guerrero, Fernando González, Ramón Labañino, et René González emprisonnés dans votre pays depuis presque treize ans.

En rédigeant ma précédente lettre, j’ignorais encore que Jimmy Carter était attendu à Cuba avec son épouse Rosalynn le 28 mars pour une visite privée non gouvernementale de trois jours.

Les paroles de cet ex président des Etats-Unis, prix Nobel de la paix 2002, au sujet des cinq Cubains nous ont redonné un peu d’espoir. Elles ont été prononcées lors de la conférence de presse qu’il a tenue à la fin de son voyage à Cuba :


« …Je crois que la rétention des cinq cubains n'a pas de sens, les tribunaux états-uniens et aussi les organisations de droits de l'homme dans le monde ont eu des doutes. Maintenant, ils en sont à 12 ans passés en prison et j'espère que dans un futur proche ils seront libérés afin de rentrer dans leurs foyers (…) »


Faisant allusion aux deux petits avions de l’organisation « Hermanos de la Rescata » abattus le 24 février 1996 par la force aérienne cubaine, causant la mort de quatre pilotes, l’ex Président a ajouté :


« …Des fonctionnaires cubains m’ont dit qu’ils avaient signifié très clairement au Président des Etats-Unis qu’on ne pouvait permettre le survol de la capitale par des appareils, et qu’ils se devaient de protéger la souveraineté de Cuba. Ainsi, quoique il s’agisse là d’un fait sérieux, très sérieux, j’ai des doutes sur ces longues condamnations infligées à ces personnes. Mais quand je rentrerai, je pense avoir une conversation avec le président Obama. Ceci est ma déclaration publique, j’ai déclaré auparavant la même chose à d’autres leaders nord-américains, et nous avons parlé en faveur de la libération des Cinq. Une des raisons, qu’ils soient ou non coupables, c’est qu’ils ont effectué un long séjour en prison, plus de 12 ans. En fait, s’ils sont coupables, ils ont déjà été suffisamment châtiés… »


Le jugement de 2001 à Miami a condamné lourdement Gerardo Hernandez, lui faisant porter sans preuve aucune la responsabilité de ce drame. L’Accusation elle-même a reconnu qu’elle n’avait aucune preuve pour inculper Gerardo à ce sujet. Condamner d’homicide une personne sans preuve est une grave atteinte aux droits de l’homme.

Dans une requête du 16 mars 2011, Gerardo Hernandez a fait à la Cour un serment écrit très bien argumenté pour réfuter cette responsabilité. Malheureusement, le 26 avril, nous apprenions que le gouvernement que vous représentez, Monsieur Obama, dans un document présenté par le procureur Caroline Heck Miller, avait demandé à la cour fédérale de Miamique soit rejetée la sollicitude d‘Habeas Corpus présentée parGerardo. C’est ce même procureur qui avait inculpé Gerardo à Miami et qui avait refusé en 2005 de poursuivre Luis Posada Carriles !


La justice de votre pays a des dérives de plus en plus mafieuses comme nous l’avons encore vu avec le procès de Luis Posada Carriles. C’est avec indignation que nous avons appris le 8 avril que Luis Posada Carriles avait été absous à El Paso des onze charges qui pesaient sur lui, et ce, en dépit de tous les témoignages, documents et preuves multiples qui auraient dû l’accuser.


Dans votre pays qui se dit champion de la lutte contre le terrorisme, il n’est pas normal de voir cet ancien membre de la C.I.A., poseur de bombes, assassin, tortionnaire, trafiquant de drogue sortir de son procès blanc comme neige et fêté en héros à son retour à Miami.

Voici ce que nous écrivait le 9 avril dernier, après ce verdict, l’un des Cinq, Antonio Guerrero, pas particulièrement surpris :


«… Nous, les Cinq, nous savons bien ce qu’est un jugement face à un jury de 12 personnes dans ce pays. Le nôtre a duré plus de 7 mois. Je ne peux nier que dans cette salle nous ayons ressenti avec une grande force qu’il n’était pas possible que ce jury nous déclare coupables de charges que nous n’avions jamais commises. Nous avons été innocents, dans tous les sens du terme. Nous avons vu défiler des témoins amenés par la défense ou par l’accusation, et tous d’une façon ou d’une autre au bout du compte, ont renforcé notre solide argumentation qui démontrait qu’aucun d’entre nous n’avait commis d’activité d’espionnage contre ce pays, et que Gerardo n’avait rien à voir avec le drame des petits avions abattus. Mais ce jury n’était là ni pour écouter ni pour délibérer sur quoi que ce soit ; ce jury avait déjà un préjugé du fait d’ avoir vécu durant des années dans une ville où dire du bien de Cuba est presque un délit ou l’assurance de perdre son emploi ou de subir un préjudice physique ; ces jurés malgré les instructions qui leur avaient été données, rentraient chez eux où leurs familles avaient lu les nouvelles que des journalistes payés par le gouvernement élaboraient en vue de créer un état d’opinion contre nous. Ces jurés ne pouvaient être étrangers à la « parfaite tourmente » décrite en 93 pages par les trois juges qui analysèrent notre premier appel direct pendant plusieurs années et demandèrent l’annulation de notre jugement… »


Votre gouvernement se devrait d’extrader Posada Carriles au Venezuela où il est accusé de l’assassinat des 73 personnes décédées dans l’explosion du vol 455 de la Cubana, en 1976. Les Cinq ont été arrêtés en 1998 après la remise à des agents du FBI par Cuba, d’informations précieuses. Elles comportaient dossiers, enregistrements, vidéos, audio de conversations téléphoniques de Posada Carriles en Amérique Centrale d’où il a organisé la vague de plasticages contre Cuba, etc. Nos cinq courageux Cubains avaient justement pour mission d’empêcher les actes terroristes, tels ceux de Posada Carriles, à l’encontre de leur pays.


Les Cinq sont en fait prisonniers politiques d’un pays dont le gouvernement s’acharne depuis plus de cinquante ans, par tous les moyens et dans tous les domaines, contre Cuba. Le blocus est dénoncé par la communauté internationale, mais combien connaissent, par exemple, le programme « Cuban Medical Professional Parole » mis au point en 2006 par les Etats-Unis ? Quelques 37000 coopérants médicaux cubains interviennent dans 77 pays au profit des populations les plus démunies.  Ce programme est destiné à favoriser la désertion au sein de ces coopérants. Blocus, terrorisme, guerre médiatique, corruption, et j’en passe, tout est bon ! A quand les bombardements pour faire plier Cuba ?


Je préfère terminer sur une note plus optimiste, et croire que l’ex Président Jimmy Carter aura su être convaincant, et que son entrevue vous aidera à prendre rapidement une mesure qui rendra enfin la liberté qu’ils méritent aux cinq Cubains C’est une condition nécessaire à une amorce de relations meilleures entre vos deux pays attendue par plus de douze millions de Cubains, et qui savent que oui, vous pouvez cela.


Recevez, Monsieur le Président, l’expression de mes sentiments humanistes les plus sincères.





PS :un document important est joint à cette lettre.



Jacqueline Roussie

64360 Monein (France)

Copies à : Mesdames Michelle Obama, Nancy Pelosi, Hillary Clinton, Janet Napolitano Messieurs Harry Reid, Eric Holder, Pete Rouse, Donald Werrilli, John F. Kerry et M. l’Ambassadeur des USA en France.

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30 avril 2011 6 30 /04 /avril /2011 00:27

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Le 16 mars 2011, les avocats de Gerardo Hernández présentaient un affidavit devant la Cour de Miami Dade, une Cour dirigée par la juge Joan Lenard, dans le cadre d’un recours en Habeas Corpus, la dernière démarche légale possible pour une quelconque révision de son procès. C’est la même démarche qu’ont accomplie à ce jour Antonio Guerrero et René González.

 

            Ces recours en Habeas Corpus sont basés sur les résultats d’une enquête réalisée pour le Comité National Free The Five et qui démontrait preuves à l’appui que, lors du procès des 5, des journalistes avaient été payés par le gouvernement nord-américain pour créer une ambiance défavorable aux accusés et obtenir plus facilement de très lourdes condamnations. Ces conclusions, présentées officiellement par les responsables de Free The Five le 22 mars 2011 constituent les « faits nouveaux » requis pour entreprendre toute nouvelle action juridique.

 

            Le gouvernement étatsunien, à travers la Fiscalía - le Parquet - avait jusqu’à la fin avril pour présenter ses conclusions. C’est chose faite depuis ces tout derniers jours.

 

            En effet, le 26 avril, le gouvernement des Etats-Unis a demandé que soit rejetée la demande d’Habeas Corpus de Gerardo et a insisté pour qu’il ne puisse bénéficier d’une audience pour présenter ses arguments et réfuter les soi-disant preuves présentées contre lui. La position officielle est contenue dans un document de 123 pages plus trois annexes qui a été remis au tribunal fédéral de Miami par la Procureur Général Carolina Heck-Miller, qui est l’Avocat Général principal contre Gerardo Hernández, celle qui en 2005 avait refusé de mettre en examen Luis Posada Carriles…

 

            Le 28 avril, la même demande a été présentée par le gouvernement américain, concernant la demande d’Habeas Corpus d’Antonio Guerrero et de René González . Ce à quoi s’attendaient l’un et l’autre.

 

            Les défenseurs de Gerardo, de Tony et de René ont quelques jours pour présenter une réponse. Après quoi la juge Lenard prendra la décision de rouvrir ou non le dossier.

 

            Inutile de dire à quel point se fait sentir l’absence de Lenny Weinglass, décédé il y a à peine quelques semaines mais qui a tenu bon face à son cancer jusqu’à ce qu’il ait terminé la rédaction des Habeas Corpus !

            C’est son message que nous gardons en mémoire : « Le pire qui puisse arriver à quelqu’un dans le système judiciaire nord-américain, c’est d’être seul. La solidarité est nécessaire pour montrer que le monde veille et que la loi doit être appliquée ».

 

 

Annie Arroyo

Kubako Etxea / France-Cuba

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4 avril 2011 1 04 /04 /avril /2011 08:20

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L’ex président des Etats-Unis James Carter, lors de la conférence de presse qu’il a tenue à la fin de son voyage à Cuba et pendant l’interview donnée à la télévision cubaine, a fait référence à l’affaire des 5.

 

  « Je crois que la rétention des cinq cubains n’a pas de sens, les tribunaux états-uniens et aussi les organisations de droits de l’homme dans le monde ont eu des doutes. Maintenant, ils en sont à 12 ans passés en prison et j’espère que dans un futur proche ils seront libérés afin de rentrer dans leurs foyers.

J’ai rencontré deux des mères des prisonniers (1) et trois de leurs épouses (2), je leur ai fait part de mes sentiments, et j’espère que dans le futur ils seront libérés, selon le droit états-unien. »

 « Je crois que les cinq cubains doivent être libérés parce qu’ils ont déjà  passé 12 ans en prison et que les circonstances originales de leurs procès ont été considérées comme suspectes, même par les juges et le système judiciaire états-unien. »

…………………..

«  Dans des conversations privées avec le président Bush et avec le président Obama, j’ai abordé le sujet de la libération de ces personnes. »

« Je reconnais les limitations à l’intérieur du système judiciaire des Etats-Unis, et j’espère que le Président pourra concéder cette grâce; mais c’est une décision que seul peut prendre le Président, en fait je n’ai pas à dire au Président ce qu’il doit faire. Mais le Président, aussi bien avant que maintenant, sait que mon opinion est que le jugement des Cinq a été très douteux, que des normes ont été violées, et que les restrictions concernant leurs visites ont été extrêmes. »

« Je sais maintenant que les membres de leurs familles ont pu leur rendre visite (3) et j’espère que dans le futur cette grâce puisse leur être accordée, et qu’il puisse aussi y avoir un meilleur accès des familles à ces prisonniers aux Etats-Unis. »

Des fonctionnaires m’ont, par exemple, informé que l’accrochage avec le petit avion (4) sur La Havane, qui a causé la mort de deux des pilotes, a eu lieu après que les Président des Etats-Unis ait informé les leaders cubains [des associations contre-révolutionnaires de Floride, ndt] qu’il n’y aurait plus de vols. Les fonctionnaires cubains m’ont dit qu’ils avaient signifié très clairement au Président des Etats-Unis qu’on ne pouvait permettre le survol de la capitale par des appareils, et qu’ils se devaient de protéger la souveraineté de Cuba. Ainsi, quoique il s’agisse là d’un fait sérieux, c’est un fait très sérieux, j’ai des doutes sur ces longues condamnations qui ont été infligées à ces personnes. Mais quand je rentrerai, je pense avoir une conversation avec le président Obama. Ceci est ma déclaration publique, j’ai déclaré auparavant la même chose à d’autres leaders nord-américains, et nous avons parlé en faveur de la libération des Cinq. Une des raisons, qu’ils soient ou non coupables, c’est qu’ils ont effectué un long séjour en prison, plus de 12 ans. En fait, s’ils sont coupables, ils ont déjà été suffisamment châtiés.


 sources : Assemblée Nationale de Cuba – traduction : A . Arroyo

Notes du traducteur :

            1- Magali Llort (mère de Fernando) et Irma Sehwerert (mère de René). Mirta Rodriguez est actuellement à Florence (Colorado) où elle rend visite à son fils, Tony.

            2- Olga Salanueva (René), Rosa Aurora Freijanes (Fernando), Elizabeth Palmeiro (Ramon).

            3- Olga et Adriana n’ont toujours pas pu bénéficier de visas pour rendre visite à leurs maris…

            4- Allusion à l’accrochage survenu en 1996 entre deux petits avions de Hermanos al Rescate et la chasse cubaine, causant la mort des quatre membres d’équipage. Gerardo a reçu une perpétuité pour assassinat dans le cadre de cette affaire.

 

 

 

 

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4 avril 2011 1 04 /04 /avril /2011 08:16

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Monsieur le Président Obama Le premier avril 2011.

The White House

1600 Pennsylvania Avenue N.W.

Washington DC 20500

 

 

 

Monsieur le Président,

 

 

 

La petite ville où je vis avec ma famille est située au pied des Pyrénées, en Béarn.

De nombreux Béarnais, comme leurs voisins Basques ont émigré, surtout à la fin du dix-neuvième siècle vers l’Argentine, l’Uruguay, Cuba et les Etats-Unis (en particulier à Miami).

Les liens, jamais rompus avec nos “cousins d’Amérique”, expliquent notre conscience aigüe de l’ingérence des Etats-Unis dans les pays latino-américains.

L’histoire des cinq cubains Gerardo Hernández, Antonio Guerrero, Fernando González, Ramón Labañino, et René González, prisonniers aux Etats-Unis depuis plus de douze ans est une illustration flagrante, un cas d’école de cette ingérence !

Pendant plus de douze ans, lobbies, fondations, groupes de pressions politiques ont financé, organisé, manipulé l’information concernant l’affaire des Cinq aux Etats-Unis et dans le monde.

Elle est liée au terrorisme exercé par les Etats-Unis à l’encontre Cuba, sujet tabou, passé sous silence depuis plus cinquante ans. Ce terrorisme a été organisé au plus haut niveau, dès la création, en janvier 1960 par Allen Dulles, directeur de la CIA, de « la force spéciale » chargée d’actions de subversion contre Cuba.

Quinze jours après la mort du jeune touriste italien Fabio Di Celmo en 1997 dans un attentat à la bombe à La Havane, son frère Livio Di Celmo a reçu des appels de médias du monde entier. Pourtant, ni  CNN, ni ABC, ni The Herald, ni The London Telegraph ni tant d’autres n’ont publié d’article expliquant la connexion entre l’administration Nord Américaine et les terroristes de Miami. Les journalistes italiens du Corriere, ou de la Repúbblica n’ont pas informé leurs lecteurs sur la mort d’un de leur concitoyen, victime du terrorisme « made in USA », pas plus qu’ils ne donnent aujourd’hui d’information sur les Cinq. Les grandes agences de presse (AP, UPI, Reuters, AFP) jouent bien leur rôle dans le domaine de la désinformation.

Que des journalistes de Floride aient été payés pour écrire des articles haineux afin de créer un climat délétère lors du procès des Cinq nous choque certes, mais ne nous surprend pas, c’était dans la logique du gouvernement des Etats-Unis de l’époque. Là où nous sommes très déçus, Monsieur le Président, c’est de voir que vous appliquez la même politique que vos prédécesseurs à l’égard de Cuba. Lors de votre élection, nous aspirions vraiment à de nouvelles relations entre vos deux pays.

Il y a trois semaines à peine, nous avons appris un nouvel acte de blocus envers Cuba : la saisie des 4 207 000 de dollars, qui lui étaient destinés par le Fond Mondial de Lutte contre le Sida et la Tuberculose. Pourtant un blocus ne devrait pas toucher le domaine de la santé d’après les conventions internationales.

Par contre, votre administration a proposé d’allouer 20 millions de dollars dans son budget 2012 aux programmes destinés à ramener ce que vous appelez « la démocratie » à Cuba. C’est un véritable acte de guerre. L’obsession des gouvernements successifs des U.S.A. est en fait la mise à mort de la révolution cubaine. Cuba est un pays souverain, le choix de gouvernement de Cuba, Monsieur le Président, ne regarde que les seuls Cubains !



Avec votre accession à la présidence des Etats-Unis, rien ne va donc changer ? Est-il pensable que le rapport qu’écrivait le sous-secrétaire d’Etat pour les Affaires interaméricaines Lester D.Mallory à son secrétaire d’Etat Roy R. Rubottom, le 6 avril 1960 dans un mémorandum, soit encore d’actualité ? Il préconisait :

« La majorité des Cubains soutient Castro, il n’y a pas d’opposition politique efficace… Tous les moyens doivent être entrepris rapidement pour affaiblir la vie économique de Cuba… Une mesure qui pourrait avoir un très fort impact serait de refuser tout financement et livraison à Cuba, ce qui réduirait les revenus monétaires et les salaires réels et provoquerait la famine, le désespoir et le renversement du gouvernement ».

Dans un tel contexte, Jusqu’où va aller l’acharnement de votre pays envers les cinq Cubains ? Quelle justice peuvent attendre ces cinq patriotes emprisonnés pour avoir défendu leur pays, alors même que celui qui les a fait arrêter est le protecteur des pires terroristes de Floride ? Cet homme, Hector Pesquera, est l’instigateur de la destruction du dossier de Posada Carriles, dont le procès est en cours à El Paso. Ce criminel va-t-il sortir du procès en héros, blanc comme neige ?

Au nom des nombreux amis des Cinq dans le monde, je vous demande une fois de plus, Monsieur le Président, d’être digne de votre prix Nobel, de signer la clémence exécutive qui leur rendra enfin la liberté dont ils sont privés depuis plus de douze ans.

Recevez, Monsieur le Président, l’expression de mes sentiments humanistes les plus sincères.



PS : Nous avons appris avec une profonde tristesse le décès de l’avocat Leonard Weinglass infatigable défenseur de la cause des Cinq. Soyez assuré, Monsieur le Président, que nous continuerons son combat pour la Justice.

 

Jacqueline Roussie

64360 Monein (France)

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30 mars 2011 3 30 /03 /mars /2011 01:31

cinco-prisioneros

Buenos Aires, 28 mars (RHC-PL).-L’affaire des 5 antiterroristes cubains emprisonnés aux Etats-Unis depuis septembre 1998 sera dénoncée à Buenos Aires, lors du Premier Festival International de Cinéma Politique.

Le long métrage Le procès, l’histoire non racontée, révèle des détails sur le procès contre Antonio Guerrero, Fernando González, Gerardo Hernández, Ramón Labañino et René González.

Le film fait référence aussi aux campagnes internationales en faveur de leur libération.

Ce long métrage d’Enrique Almirante met à nu les sales manoeuvres ourdies par les autorités étasuniennes pour incarcérer les 5, qui n’avaient fait qu’infiltrer les groupes terroristes anti cubains de Miami qui organisent des attentats contre notre pays.

Le documentaire La ruta del terror, la route de la terreur, faisant partie de la série Las razones de Cuba, Les raisons de Cuba, de la television cubaine, sera aussi projeté dans le cadre de ce festival.

Le film contient des déclarations du terroriste salvadorien, Francisco Chávez Abarca, en prison à La Havane, où il a été extradé depuis Caracas. Il a participé aux attentats à la bombe contre des hôtels de la capitale cubaine en 1997.

La route de la terreur offre également des témoignages prouvant que depuis les États-Unis, nombreuses attaques contre Cuba et le Venezuela ont été perpétrées.

Un hommage au documentariste cubain Santiago Alvarez, sera organisé dans le cadre de ce festival.


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