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5 janvier 2011 3 05 /01 /janvier /2011 00:20

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Lors d’une réunion, le 2 janvier dernier, entre le Brésil et Cuba, au Palais National (Palácio do Planalto) à Brasilla, Haïti a été à l'ordre du jour entre la nouvelle Présidente brésilienne Dilma Rousseff et le premier Vice-président cubain José Ramón Machado.

Au cours de cette réunion, les deux pays ont décidé d'augmenter l'aide pour Haïti, qui lutte contre une terrible épidémie de choléra. Le Brésil en avril dernier s'est déjà engagé à financer un programme de 80 millions de dollars en vertu d'un accord trilatéral Brésil-Cuba-Haïti. Ce programme comprend la rénovation et la reconstruction des hôpitaux, la construction de dispensaires et autres centres de soins de santé de base, l'établissement d'un centre d'épidémiologie nationale, la fourniture d'ambulances, et des campagnes de vaccination et de sensibilisation. Rappelons que Cuba est aussi à la tête d'un programme de 690 millions de dollars pour reconstruire le système de santé en Haïti.

Lors d'une réunion bilatérale prévue dans les prochaines semaines, qui sera conduite par Antônio Patriota, le nouveau Ministre brésilien des relations extérieures, chargé de coordonner les efforts, le Brésil et Cuba « chercheront d'autres moyens en vertu des accords existants, pour fournir une aide plus efficace et plus complète dans le domaine de la santé en Haïti » selon les propos de la présidente Dilma Rousseff.

Source : Haitilibre

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4 janvier 2011 2 04 /01 /janvier /2011 00:41

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Le Président René Préval a remercié Cuba pour son soutien au peuple haïtien dans la lutte contre le choléra, et envoyé un message de félicitations au peuple de Cuba à l'occasion du 52e anniversaire de la Révolution cubaine.

« Cuba, en dépit de ses difficultés propres, est le pays qui a contribué le plus en Haïti. Il était présents avant même que le tremblement de terre nous frappe, pour nous aider dans les secteurs de l'éducation et de la santé, et, après le tremblement de terre, Cuba a accrue son aide » a déclaré le Président Préval.

« L'État cubain, le peuple cubain, et en particulier le commandant en chef Fidel Castro, ont porté une attention particulière à Haïti » a dit le chef de l’État haïtien, rappelant que le leader cubain avait consacré plus de cinq de ses réflexions à la situation difficile en Haïti.

« Plus de 500 médecins haïtiens ont été formés à Cuba et nous aurons bientôt 1,500 professionnels de la santé cubains travaillant dans les endroits les plus reculés de mon pays dans la lutte contre le choléra. C’est l'aide la plus importante et la plus efficace que nous avons reçu [...] à l'occasion de ce double anniversaire, de la révolution cubaine et de l’indépendance d’Haïti, au nom du peuple haïtien, du gouvernement, en mon nom et en particulier au nom de tout ceux qui bénéficient de l'assistance médicale cubaine, je souhaite au peuple cubain une heureuse nouvelle année. Pour toujours et jusqu'à la victoire! Nous allons conquérir! » a conclu René Préval.

Rappelons qu’au 31 décembre 2010, la Brigade médicale cubaine avait traité près de 50,000 haïtiens infectés par le choléra et réduit le taux de mortalité à 0,54% dans les établissements de santé relevant de leur gestion.

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3 janvier 2011 1 03 /01 /janvier /2011 12:37
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Chahid El Hafed (camps de réfugiés), 01/01/2011 (SPS) La Mission médicale cubaine activant dans les camps de réfugiés sahraouis a célébré samedi, le 52ème anniversaire du triomphe de la Révolution cubaine au centre hospitalier de Chahid El Hafed, en signe de solidarité avec le peuple sahraoui (peuple du Sahara Occidental, ancienne colonie espagnole envahie par le Maroc en 1975, ndds).

La cérémonie s’est déroulée en présence du ministre de la santé, Sidi Ahmed Tayeb, du secrétaire d'État à l'Environnement et à l’hydraulique, Ahmed Vall Mohamed Yahdih, des médecins, des infirmiers et des fonctionnaires du ministère de la santé publique de la RASD.

A cette occasion le ministre sahraoui a salué la position indéfectible de la Révolution cubaine de soutien à la juste lutte du peuple sahraoui, affirmant que "cette position n’a pas changée malgré la crise économique mondiale".

"La présence des missions médicales cubaines et des centaines d'étudiants sahraouis dans les universités et les collèges de Cuba représentent les bonnes relations existantes entre les deux pays", a ajouté le ministre.

Il a également rendu un vibrant hommage aux martyrs de la Révolution cubaine, exprimant la gratitude du gouvernement et du peuple sahraouis pour la position constante de la République de Cuba au côté de la juste cause du peuple sahraoui pour le recouvrement de ses droits légitimes à la liberté et à l’indépendance.

Pour sa part, le président de la mission de Cuba, Miguel Céspedes Caballero, "notre présence dans les camps de réfugiés sahraouis, est de fournir une assistance médicale aux réfugiés sahraouis et apporter notre expérience dans les différents domaines de la santé aux Sahraouis". (SPS).
Source : diasporasahraui
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28 décembre 2010 2 28 /12 /décembre /2010 10:12

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Enquête

Dans le cadre du partenariat médiatique « Ayiti Je Kale »*, dont AlterPresse fait partie

P-au-P., 27 déc. 2010 [Ayiti Kale Je / AlterPresse] --- Chaque 30 minutes, une personne meurt du choléra en Haïti.

Au cours des six premières semaines de l’épidémie, plus de 2000 personnes, et probablement beaucoup plus, ont succombé au choléra. Quelque 100 000 personnes ont atteint les hôpitaux, mais d’innombrables autres n’y sont jamais parvenues en raison de la dévastation des routes et du manque de centres de soins adéquats. Le 17 décembre, le nombre officiel de morts s’élève à 2.535, avec un taux de mortalité de 2 pour cent.

Mais dans la Grande Anse, dans les premières deux semaines de décembre, la fatalité est plus proche de 12 pour cent. On transporte les malades sur des planches de contreplaqué, pendant parfois quatre heures, tandis que la diarrhée et la vomissure éclaboussent les transporteurs et dégoulinent dans leurs sillages, infectant de nouvelles communautés.

Près de la capitale, il y a une géante « piscine d’excreta » de la périphérie nord de la capitale, qui contient des milliers de litres d’excréments, certains probablement infectés par le choléra. La fosse est située à 2 kilometres de la Baie de Port-au-Prince, et au-dessus de la nappe phréatique de la Plaine du Cul de Sac.

Plusieurs médias ont déjà couvert l’éclosion du choléra.

Ils ont enquêté sur l’origine du choléra en Haïti. Ils ont fait état des « ravages » de l’épidémie dans le pays et réalisé d’innombrables articles sur les élections, les manifestations et autres sujets d’actualité « au temps du choléra », dans un pays « occupé » et « sinistré ».

Les articles sont surmontés de titres truffés d’adjectifs et se réfèrent à un pays « ravagé par le séisme » et « dévasté par le choléra ».

En utilisant la voix passive, on donne l’impression que ces catastrophes arrivent naturellement, comme la foudre. Mais c’est faux.

Les Haïtiens ne courent pas tous les mêmes risques. Le choléra est une maladie des pauvres, des sans-voix. Une maladie des pauvres des pays pauvres. Le choléra se propage dans les conditions d’insalubrité, là où l’eau manque et où les systèmes de santé sont insuffisants.

Si l’on comprend maintenant que le Vibrio cholera est arrivé en Haïti avec les Casques Bleus et qu’on peut en limiter les ravages avec un accès à de l’eau potable et des installations sanitaires, avec un bon système de santé, une bonne hygiène et des vaccins, on comprend moins bien comment réunir toutes ces conditions avant que des milliers de personnes succombent à la maladie.

Et même si on parvient à vaincre le choléra, des douzaines d’autres maladies véhiculées par l’eau menacent Haïti.

Selon l’Organisation mondiale de la santé, 1,4 million de personnes meurent annuellement de maladies hydriques – soit quatre personnes par minute – principalement en raison du manque ou de la mauvaise qualité de l’eau et des installations sanitaires. [akj apr 27/12/2010 16:30]

………………

* « Ayiti Kale Je » (http://www.ayitikaleje.org/) est une initiative de partenariat médiatique en vue d’assurer des investigations journalistiques sur la reconstruction d’Haïti suite au séisme dévastateur qui a frappé le pays et fait 300.000 morts et autant de blessés.

Le Groupe Médialternatif est un des partenaires de cette initiative, à travers son agence multimédia AlterPresse (http://www.alterpresse.org/), avec la Société pour l’Animation de la Communication Sociale (SAKS - http://www.saks-haiti.org/). Deux réseaux participent également : le Réseau des Femmes Animatrices des Radios Communautaires Haïtiennes (REFRAKA) et l’Association des Médias Communautaires Haïtiens (AMEKA), qui est composé de stations de radios communautaires à travers le pays.

(Source de la photo : http://goatpath.wordpress.com/

Source : alterpresse

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27 décembre 2010 1 27 /12 /décembre /2010 11:00

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Des manifestations dans le monde entier, le 10 Janvier, au même moment que le jugement à El Paso (Texas) sont nécessaires.

Par le Comité National pour la Libération des Cinq Cubains :

25 Décembre 2010 - Le jugement de Luis Posada Carriles, abondamment retardé, commencera le 10 Janvier, après que la juge ait refusé la demande présentée par la Défense de le repousser une nouvelle fois. A La Havane, le complice de Posada, Francisco Chávez Abarca, après avoir admis que sa mission avait été de poser des bombes dans des hôtels de La Havane, a été déclaré coupable et condamné à 30 ans de prison comme complice de Posada.

Le gouvernement des États-Unis continue à ignorer la demande d’extradition de Posada émise par le Vénézuéla. Les États-Unis refusent l’extradition, mais la loi internationale oblige le gouvernement à juger Posada pour l’assassinat de 73 personnes à bord de l’avion cubain, vol 445. Au lioeu de cela, le gouvernement le jugera seulement pour parjure.

Seule une campagne d’appui mondial massive serait susceptible de rendre justice aux victimes du vil 445, à Fabio di Celmo et aux nombreuses victimes de Posada Carriles. Une protestation mondiale étendue est nécessaire, demandant que le gouvernement des Etats-Unis accepte l’extradition de Posada afin qu’il affronte un jugement pour ses véritables crimes.

Tandis que Posada, Orlando Bosch, et d’autres terroristes, jouissent d’une impunité totale à Miami, le gouvernement des Etats-Unis maintient en prison les Cinq Cubains Antiterroristes qui n’ont jamais fait de mal à personne et dont la mission était d’arrêter les attaques terroristes contre Cuba. A El Paso, nous brandirons nos pancartes pour les Cinq et demanderons à l’administration d’Obama de libérer les Cinq immédiatement.

Le Comité National pour la Libération des Cinq Cubains, la Coalition A.N.S.W.E.R. et d’autres organisations seront à El Paso le 10 Janvier, au début du procès de Posada, manifestant en face du Tribunal.

Nous appelons tous ceux qui sont solidaires avec les Cinq Cubains à manifester en même temps ce jour-là devant les ambassades des États-Unis et autres lieux appropriés, aux États-Unis et partout dans le monde.

Unissez-vous à nous quand nous élèverons notre voix pour demander :
 Extradez Posada !
 Libérez les Cinq Cubains !
 Mettez fin au blocus contre Cuba !

En nous informant de vos plans d’action, vous nous aiderez à les publier sur nos pages Web et sur Facebook

Si vous habitez au Sud-Ouest des USA, nous vous demandons d’organiser une marche vers El Paso et de participer au "Tribunal Populaire" avec Ramsey Clark et d’autres orateurs le dimanche 9 Janvier(...).

L’appel en anglais et en espagnol : http://www.freethefive.org/updates/...

URL de cet article 12323
http://www.legrandsoir.info/Appel-a-la-solidarite-internationale-jugement-le-10-Janvier-du-terroriste-Posada-Carriles.html
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20 décembre 2010 1 20 /12 /décembre /2010 00:09

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Un nouveau contingent médicale de 65 personnes, dont 13 en provenance de l’École de médecine latino américaine, est arrivé vendredi en Haïti. Ces renforts s’inscrivent dans le cadre des engagements pris par le chef de la Révolution cubaine, Fidel Castro le 27 novembre dernier, d’envoyer 300 médecins, infirmières et techniciens de la santé supplémentaires, pour porter à 1,200 les effectifs médicaux cubains en Haïti pour lutter, contre l’épidémie de choléra.

Ce contingent est composé principalement d’infirmières, qui ont été accueilli à leur arrivée, par le Dr Lorenzo Somarriba, coordinateur général de la Brigade médicale cubaine.

Rappelons que le 4 Décembre dernier, la coopération médicale Cuba-Haïti, fêtait son 12 anniversaire. Au cours de ces nombreuses années, des milliers de professionnels de la santé cubains ont servi en Haïti.

Lire aussi :
http://www.haitilibre.com/article-1760-haiti-epidemie-fidel-castro-annonce-l-envoi-de-renforts-medicaux.html

BF/ HaïtiLibre

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18 décembre 2010 6 18 /12 /décembre /2010 10:17

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Correspondance – Joseph Serisier

Cayes, 15 déc. 2010 [AlterPresse] --- La situation en rapport avec l’épidémie de cholera est « alarmante » dans le département du Sud où le bilan continue de s’alourdir, selon les autorités sanitaires locales.

Jusqu’au 12 décembre, 1011 cas de contamination ont été enregistrés dans ce département, selon les autorités. 61 personnes sont mortes dans les hôpitaux, alors que les autorités locales parlent de « dizaines de morts » en milieu rural, apprend AlterPresse auprès de la direction sanitaire du Sud.

Au sein de ces communautés, les personnes malades de cholera ne vont pas à l’hôpital et meurent dans leur domicile, souligne un responsable local.

Les communes les plus touchées par la maladie sont les Cayes et Aquin avec le plus grand nombre de cas, suivi de Port-a-piment, de Saint-Louis du Sud et des Anglais.

Le Sud a besoin de « plus de soutien » de la part du gouvernement et de la communauté internationale pour faire face à l’épidémie, déclare à AlterPresse le Directeur départemental de la Santé Publique, Dr Serge Louissaint.

Les récents troubles post-électoraux ont mis en évidence cette situation en paralysant le transport des malades vers les centres de traitement. Un Centre de Traitement de Cholera (CTC) prévu pour être mis en place dans la localité de Simon n’a d’ailleurs pas pu être opérationnel en raison des violents mouvements de protestation ayant suivi la publication des résultats des élections du 28 novembre par le Conseil Electoral Provisoire (CEP), relève-t-on.

Dans les quartiers marginalisés visités en périphérie de la ville des Cayes (La Savane, Derrière-Fort et Jonc-Grain) les conditions de vie des populations ne cessent de s’aggraver, les conditions d’hygiène laissent à désirer, ce qui est synonyme d’un accroissement de leur vulnérabilité vis-à-vis de l’épidémie.

En vue d’apporter une réponse rapide à la situation qui prévaut dans ce département, une rencontre de haut niveau a eu lieu au Centre d’Opération d’Urgence (COU) le 2 décembre dernier sous les auspices du Représentant Spécial Adjoint du Secrétaire Général des Nations Unies en Haïti, Nigel Fisher, et de la Directrice Générale de la Protection Civile, Alta Jean Baptiste.

Fisher souligne à AlterPresse que la communauté internationale est aux cotés du gouvernement et du peuple haïtiens en vue de faire face à une éventuelle catastrophe.

Pour sa part, Jean Baptiste annonce des mesures d’urgence pour éviter une crise, notamment la création de sites de gestion de déchets contaminés. Dans les communes les autorités municipales seront chargées d’identifier des sites pour traiter et éliminer les déchets ou pour inhumer les cadavres de personnes qui ont succombé à la maladie.

Une cellule d’urgence est mise sur pied en vue d’élaborer un plan d’intervention rapide pour limiter les dégâts et protéger la population vulnérable.

L’épidémie s’était introduite dans la prison civile des Cayes le mois dernier ou 8 cas avaient été recensés. Ils ont cependant pu être tous traités.

L’un des responsables de la prison, ayant requis l’anonymat, avait alors fait savoir que les conditions d’hygiène précaires et inacceptables qui prévalent dans le plus grand centre carcéral de la région constituent une menace grave pour les détenus ainsi que pour les agents pénitenciers.

Cette prison civile héberge actuellement plus de 300 prisonniers dont la majorité d’entre eux sont en détention préventive prolongée. [js kft gp apr 15/12/2010 13 :00]

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11 décembre 2010 6 11 /12 /décembre /2010 00:55

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Deux nouvelles sur Haïti accaparent l’attention des médias ces dernières heures: les résultats préliminaires des élections présidentielles du 28 novembre et la diffusion d’un rapport scientifique révélant que l’épidémie de cholera qui ravage ce pays et a fait des milliers de morts et de malades, a eu son origine dans le campement népalais de la Minustah en Haïti.

Les élections et le rôle des soldats népalais dans l’introduction du choléra ont été à la base des troubles survenus il y a quelques semaines et ils pourraient en provoquer d’autres.

Mardi soir, les autorités électorales ont annoncé qu’il faudra aller au second tour pour élire le nouveau président. L’avocate Myrlande Manigat, va en tête avec 31% des voix. Il s’agit de la femme de l’ex président, Leslie Manigat, évincé par un coup d’état en juin 1988, 6 mois après avoir assumé sa charge.

Jude Ceslestin est second avec 22,4% des voix. Ce candidat, qui est le gendre du Président René Preval, a abouti à devancer à la dernière minute la chanteuse Michel Martelly, qui n’a remporté que 21,8% des voix.

Cet avantage infime a créé des problèmes tout de suite, car les sondages sur les intentions de vote des derniers jours laissaient prévoir un second tour entre Martelly et Manigat et laissaient en dehors de la lice Celestin.

Haïti n’a surtout pas besoin en ces moments difficiles, d’une rébellion populaire, qui ne ferait qu’entraver les efforts pour contenir la progression de l’épidémie de choléra qui a d’ores et déjà tué plus de 2 000 personnes et a infecté 93 000 autres.

D’où l’importance que les partis politiques et leurs candidats respectifs gardent le calme et soient capables de contenir leurs partisans, au lieu d’attiser le feu, les appelant à descendre dans la rue.

L’attitude de l’ambassade des Etats-Unis qui a émit un communiqué mettant en question les résultats et signalant qu’ils pourraient ne pas correspondre avec la volonté du peuple, est assez irresponsable.

Il faut rappeler que les résultats sont préliminaires et ne seront considérés comme étant définitifs, jusqu’au 20 décembre, date limite fixée pour présenter tous les recours et objections prévus dans la loi.

Tout appel aux protestations ne fait qu’aggraver la situation.
Ce climat électoral coïncide avec la publication d’un rapport d’un épidémiologiste français, Renaud Piarroux, un spécialiste renommé dans l’étude du choléra, qui a assuré que la souche qui a provoqué l’épidémie est apparu peu après et justement à l’endroit où un contingent népalais des forces de l’ONU a été déployé. Il a expliqué que cette souche est identique à celle qui affecte plusieurs régions d’Afrique.

Cela viendrait confirmer l’origine du mal, qui avait été enrayé d’Haïti depuis plus d’un siècle. Les conditions sanitaires très précaires provoquées par la misère chronique, aiguisée par le tremblement de terre, a sans doute joué un rôle dans la propagation rapide de la bactérie.

Il ne s’agit pas maintenant de lancer des critiques sur l’ONU. Il y aura toujours le temps d’analyser le rôle de ses forces dans cette nation caribéenne. Ce qui est réellement important est que cette organisation enquête avec sérieux et admette, si c’est le cas, sa responsabilité et surtout qu’elle n’épargne pas de ressources pour sauver ce peuple de l’abîme dans lequel l’ont soumis durant plus de 200 ans, l’avarice et la voracité de certains et l’indifférence et l’oubli de nombreux autres.

Source : RHC

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8 décembre 2010 3 08 /12 /décembre /2010 00:37

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Après le terrible tremblement de terre en Haïti dont l’extrême pauvreté a créé les conditions de graves épidémies comme le choléra, Cuba Si France a réagi par un acte fort de solidarité envers les médecins cubains¹ qui œuvrent dans l’ombre et le silence assourdissant des médias mais qui travaillent d’arrache-pied sur le sol haïtien, dans les régions les plus reculées et souvent les plus inaccessibles.

 

Cuba Si France, après le 1er envoi d’un conteneur de 9 m³ chargé de matériel de première nécessité (avec notamment des équipements médicaux, des médicaments, des couvertures, des fournitures scolaires, etc…), lors du tremblement de terre, 3 autres m³ contenant toujours du matériel de première nécessité, vont prendre le chemin d’Haïti à destination des médecins cubains.

 

Vos dons sont évidemment les bienvenus dans cette opération, vous pouvez les adresser à :

 

Cuba Si France

94 boulevard Auguste Blanqui

75013 - Paris

 

Merci d’avance pour votre générosité qui sera, soyez en certains, appréciée par le peuple haïtien et nos amis médecins cubains dont le dévouement est exemplaire.

 

 

¹ • 344 travailleurs de santé cubains, dont la moitié sont médecins, sont en mission internationale dans les 10 départements de Haïti.

Le lendemain du tremblement de terre, 60 médecins cubains supplémentaires ont été envoyés à Haïti. Ils font partie du « contingent Henry Reeve », des médecins cubains spécialisés dans l’aide d’urgence dans des situations de catastrophe naturelle ou d’épidémies.

Entre-temps, les travailleurs de santé cubains ont lancé une vaccination massive contre le tétanos avec 400.000 doses de vaccins offerts par Cuba.

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7 décembre 2010 2 07 /12 /décembre /2010 00:57

Médicos cubanos en Haití

Reportage de Pascal Fletcher, Reuters

Ils n'envoient pas de communiqués de presse, ils n'entretiennent pas de "public relation" et il n'y a pas beaucoup de publicité donnée à leur énorme travail humanitaire contre l'épidémie de choléra en Haïti.

 

Mais quand les Nations Unies demandent davantage de médecins et d'infirmières pour combattre la maladie qui cause la mort de dizaines de personnes tous les jours à Haïti, les fonctionnaires arrivent en premier à la brigade médicale Cubaine.

 

Avec une tradition de services aux nations les plus pauvres et oubliées de la planète, les Cubains représentent une importante force d'avant-garde dans l'effort multinational contre l'épidémie qui a tué depuis la mi-octobre au moins 2 000 personnes à Haïti, et probablement davantage.

 

Tandis que beaucoup de travailleurs étrangers de l'aide humanitaire se concentrent dans la capitale haïtienne, où plus de 1,3 millions de survivants du tremblement de terre du 12 Janvier sont entassés dans des campements, les médecins Cubains assistent les victimes du choléra dans des villages ruraux d'accès difficile.

 

Une équipe dirigée par des Cubains est arrivée cette semaine à l'un de ces sites, le village montagneux et appauvri de Plateau, dans le département d'Artibonite ravagé par le choléra, où ils ont monté un centre de traitement d'urgence sur les bancs d'une église protestante.

 

"Nous ne cherchons pas la publicité. Nous cherchons le peuple", dit à Reuters le coordinateur de la Brigade Médicale Cubaine en Haïti, Lorenzo Somarriba, dans le quartier général du contingent dans une banlieue de Port-au-Prince.

 

"Les médecins Cubains travaillent dans les sites les plus difficiles. Notre politique est de nous concentrer dans des endroits éloignés de la capitale", a-t-il ajouté. Un fait reconnu autant par les autorités sanitaires haïtiennes que par les autorités étrangères.

 

LA FORCE SUR LE TERRAIN

 

Sur la table, il y a un petit drapeau cubain. Sur les parois, il y a des photos de l'ex-président fidel Castro et du guérillero Argentin Ernesto “Che” Guevara, médecin de profession.

 

Plateau est le centre de soins aux victimes du Choléra numéro 39, monté et géré par des médecins Cubains dans la géographie intimidante de Haïti, de la côte jusqu'aux montagnes dénudées de l'intérieur, là où des paysans pauvres et analphabètes sont victimes d'une maladie mortelle qu'ils ne connaissent pas

 

Les lieux sont soigneusement marqués sur une carte de Haïti au quartier général de la Brigade et Sommarriba, qui est ministre adjoint à la santé à Cuba, cite les chiffres et les statistiques comme s'il était un général dirigeant ses troupes lors d'une campagne militaire.

 

La brigade dirigée par des Cubains comprend 908 personnes, dit Somarriba, Elle inclut le personnel de 19 pays qui a été formé à Cuba, la majorité venant d'Amérique Latine, des Caraïbes et d'Afrique, qui travaille sous le drapeau Cubain.

 

C'est le plus important effectif médical étranger déployé en Haït et elle traite entre 30 % et 40% des malades du choléra dans ce pays.

 

Il s'agit principalement de médecins et d'infirmières, mais il y a aussi des techniciens et des experts en logistique. Ils ont des entrepôts, une flotte de camions et d'avions qui apportent les approvisionnements et le personnel depuis l'île dont le gouvernement est communiste.

 

La taille, l'organisation et l'expérience de cette brigade font de Cuba le pays auquel ont recours les autorités Haïtiennes et leurs partenaires dans l'effort humanitaire quand ils veulent renforcer la réponse active à l'épidémie.

 

"Eux (les Cubains) sont disponibles, entraînés, et ont des ressources sur place", dit Nyka Alexander, porte-parole de l'OMS en Haïti.

 

"Nous connaissons le terrain. Nous avons des gens qui parlent le créole, et le peuple nous connaît.", dit Somarriba, en faisant allusion aux 12 ans de présence de la brigade médicale Cubaine en Haïti. Le personnel médical Cubain est venu pour la première fois en Haïti pour porter assistance aux victimes de l'ouragan Georges en 1998.

 

Valerie Amos, principale fonctionnaire humanitaire de l'ONU, dit lors d'une visite à Haïti le mois dernier que pour diminuer le taux de mortalité de l'épidémie il faudrait augmenter d'urgence le nombre de médecins étrangers. La spécialiste a parlé d'au moins 100 médecins et 1000 infirmières supplémentaires.

 

Le gouvernement britannique a dit qu'il financerait l'envoi de 115 médecins, 920 infirmières et 740 assistants de la région pour monter 12 centres de traitement et 60 unités en Haïti.

 

LE PREMIER A REPONDRE

 

Les employés de l'ONU disent que Cuba a été le premier pays à offrir le plus de personnel.

 

"Il y a un appel en direction du monde entier, mais la première réponse vient des Cubains. Ils vont faire appel à 300 médecins de plus.", dit à Reuters le chef de la mission de l'ONU en Haïti, Edmond Mulet.

 

Somarriba dit que les renforts médicaux sont déjà prêts à La Havane et voleraient vers Haïti.

 

Le médecin dit que en plus de ses propres ressources, la brigade Cubaine a reçu des contributions significatives de la "Organización Panamericana de la Salud" et de l'OMS, de l'organisation pour l'enfance UNICEF et du Programme Mondial de l'Alimentation.

 

Cuba travaille aussi depuis 2007 avec son allié socialiste et producteur de pétrole (sic), le Vénézuéla, afin de créer un réseau national de santé en Haïti.

 

La Havane a déjà aidé Haïti lors du tremblement de terre dévastateur de Janvier grâce à une mission qui comptait jusqu'à 1 700 participants en Mars dernier.

 

Somarriba dit que les médecins et infirmières Cubains qui se trouvaient déjà en Haïti ont traité les premiers cas de l'épidémie de choléra le 15 Octobre à Mirebalais, dans le département de Centre, faisant sonner l'alarme sur des cas de diarrhée sévère qui ont été confirmés comme étant le choléra.

 

Dans les centres gérés par la brigade Cubaine, on meurt moins du choléra, dit Somarriba. Le taux de mortalité était de moins de 1%, contre une moyenne nationale de 3,5%.

 

Il ajoute: "Nous devons éviter la compétition, la comparaison. Nous devons tous aider, uniquement (…) aider Haïti et toutes les Amériques à cause du risque de propagation qu'il y a là."

 

Peut-être qu'ils n'ont pas accès au relations publiques de beaucoup d'organisations d'aide humanitaire internationales, mais les Cubains ont un puissant appui de l'ex président Fidel Castro, qui a relaté leurs victoires dans des colonnes publiées sur les sites Web de l’île.

 

"Haïti doit en plus être reconstruit depuis ses fondations, avec l'aide et la coopération de tous", a écrit Fidel Castro.

Source : cubadebate

Traduction Alma pour CSL

 

 

 

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