blog des amis de Cuba en Lorraine
Sydney, 30 juillet (RHC)—Des Parlementaires et des professeurs australiens de plusieurs universités ont adressé une lettre au Président étasunien, Barak Obama, leur demandant de libérer les 5 antiterroristes cubains emprisonnés aux États depuis près d’onze ans.
Dans leur lettre, ils ont condamné le procès judiciaire injuste intenté contre Gerardo Hernández, René González, Antonio Guerrero, Ramón Labañino et Fernando González.
Les signataires de la lettre ont souligné que l’incarcération des 5 est une honte pour les États-Unis et qu’elle a été critiquée par la Commission des Droits Humains de l’ONU.
Ici á Cuba, la Commission des Affaires étrangères du Parlement, réunie préalablement à la session d’été de cet organe, a proposé un plan d’action visant à renforcer le travail en faveur de la libération des 5 antiterroristes, qui comprend des pétitions auprès des institutions et des ambassades des Etats-Unis dans le monde
Par ailleurs, le Président du Parlement cubain, Ricardo Alarcón s’est référé dans des déclarations à la presse à l’audience de nouvelles sentences dans le cas de Ramón Labañino, Antonio Guerrero et Fernando González, dont la date préliminaire est fixée le 13 octobre.
Ils devront comparaître devant la même Cour qui leur a imposé les peines démesurées en 2001. On espère que les nouvelles sentences ne seront pas si sévères, car la Cour d’appel avait déclaré que c’était une erreur et que les peines dictées ne correspondaient pas aux règles.
Ricardo Alarcón a mis l’accent sur le fait qu’une chose très importante est survenue tout au long du procès interminable contre les 5.
« La Cour d’appel d’Atlanta a déclaré à l’unanimité, que dans cette affaire il n’y a pas eu d’espionnage, car il n’y a eu ni collecte ni transmission d’informations secrètes, elle le dit à plusieurs reprises, donc, il n’y a pas eu d’espionnage et malgré cela, 3 de nos camarades se sont vus condamner pour ce délit à la prison à vie. Ironiquement, la Cour est arrivée à cette conclusion élémentaire alors que cela fait dix ans que nous le disons, que des témoins importants l’ont dit lors du procès, des généraux, d’amiraux, des spécialistes en défense, qui après avoir lu toutes les évidences, se sont accordés à signaler que dans cette affaire il y avait pas d’information secrète. On le savait depuis le premier jour, mais il a fallu attendre 10 ans avant qu’enfin un tribunal le reconnaisse. »
Ce même tribunal qui le reconnaît, commet de la prévarication parce que la charge d’espionnage a été appliquée à trois de nos compatriotes: Gerardo, René et Antonio et il annule celle dictée contre deux d’entre eux et il a ordonné une nouvelle sentence, mais il n’en a pas fait la même chose dans le cas de Gerardo Hernández. Ricardo Alarcón ajoute :
« Ce qui est une contradiction, qu’on avait demandé à la Cour Suprême de corriger. C’était un argument élémentaire de contradiction dans le cadre du système légal, qui oblige la Cour Suprême à se prononcer, ce qu’elle n’a pas fait ».
Ramón, Antonio et Fernando, qui lui, n’a pas été accusé d’espionnage, mais qui a reçu une sentence erronée, seront transférés à Miami de nouveau pour la nouvelle audience. La juge Joan Lenard, la même qui les a condamné arbitrairement, prononcera les nouvelles sentences.